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Auteur/autrice : 24 aout 1944

Hommage aux exilés de l’espoir

Cette année, nous voudrions dédier cet hommage à notre amie, disparue cette année sans crier gare, fille d’un combattant espagnol de la Nueve, José Cortes, blessé rue des Archives le 25 août 1944 et qui épousa l’infirmière qui lui sauva la vie. Sa fille, notre regrettée Marie José fut toujours présente à toutes les actions et interventions concernant la mémoire de son père et de ses compagnons.

Ce 24-Août- 2022 Dans le contexte actuel de repli identitaire, nous avons choisi de rappeler l’attitude des étrangers réfugiés en France :
Ceux qui fuyant le nazisme et le fascisme n’ont pas hésité à s’engager pour la Liberté. Outre des Espagnols en grand nombre, il y avait au sein de la Nueve , entre autre, un patchwork de nationalités, citons notamment :

CARRASCO Joaquin – (Brésil)
CATIZONE Guiseppe – (Italie)
CORTESI Daniel – (Italie)
MENDELSON Félix – (Allemagne)
PIRLIAN Krikor – (Arménien de Turquie),
PORESKI Wilhelm – (Allemagne)
REITER Johann – (Allemagne)
Et avec ces Espagnols, ils étaient les soldats de première ligne, les francs-tireurs de la première heure, agents de liaison, passeurs de lignes et de frontières, porteurs d’armes, de tracts, ou de messages. Ils ont été de tous les combats, dans les pires conditions ; ils ont enduré les pires souffrances pour ne pas permettre que le fascisme leur arrache leur dignité.

Puis nous filerons en cortège à la Halle des Blancs Manteaux où nous attend l’exposition :

VISAGES D’EXIL 1939-2019
Chemins d’exil, photos inédites 1939, Philippe Gaussot
La sangre no es agua, photos 2019, Pierre Gonnord

Composée de deux expositions de photos :

Chemins de l’exil de Philippe Gaussot, qui a saisi sur le vif la retirada et les camps sur les plages en février 1939, mais auparavant avait aussi photographié le secours aux enfants basques et catalans en 1937.

La Sangre no es agua de Pierre Gonnord qui en 2019, à la demande du gouvernement socialiste espagnol partit à la recherche de survivants exilés ou de leurs enfants et trouva facilement son bonheur (et le nôtre de le rencontrer) l’adresse du 33 rue des Vignoles dans le 20e arrondissement de Paris.

Présenter ces deux expositions s’est imposé à nous comme une évidence.
Aux foules anonymes que capte Philippe Gaussot en 1939, répondent les portraits et témoignages de Pierre Gonnord 80 ans après.

Car ce que dit Pierre Gonnord en 2019, c’est que chaque homme, chaque femme, chaque enfant de 1939 a une histoire.

Halle des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille Du Temple 75004 Paris à 19h le 24 août 2022.

Vous pourrez visiter cette exposition exceptionnelle
Du 25 au 31 août 2022
De 14 à 19h. Visites guidées à 15h et à 17h tous les jours.

La Asociación 24 de agosto de 1944 le invita al homenaje en dos partes al

LOS EXILIADOS DE LA ESPERANZA MIÉRCOLES 24 DE AGOSTO DE 2022 A PARTIR DE LAS 18:00 HORAS 1 rue de Lobau 75004 Jardin de la Nueve (en el jardín)

Este año queremos dedicar este homenaje a nuestra amiga, fallecida este año sin previo aviso, hija de un combatiente español de las Nueve, José Cortes, herido en la calle de los Archivos el 25 de agosto de 1944 y que se casó con la enfermera que le salvó la vida. Su hija, la difunta Marie José, estuvo siempre presente en todos los actos e intervenciones relacionados con la memoria de su padre y sus compañeros.

Este 24 de agosto de 2022 En el contexto actual de retirada de identidades, hemos optado por recordar la actitud de los refugiados extranjeros en Francia :

Los que huyeron del nazismo y del fascismo no dudaron en comprometerse con la Libertad. Además de un gran número de españoles, había un mosaico de nacionalidades dentro de la Nueve, entre otras :
CARRASCO Joaquin – (Brasil)
CATIZONE Guiseppe – (Italia)
CORTESI Daniel – (Italia)
MENDELSON Félix – (Alemania)
PIRLIAN Krikor – (armenio de Turquía),
PORESKI Wilhelm – (Alemania)
REITER Johann – (Alemania)
Y con estos españoles, fueron los soldados de primera línea, los inconformistas de la primera hora, agentes de enlace, cruzadores de líneas y fronteras, portadores de armas, tratados o mensajes. Participaron en todas las batallas, en las peores condiciones ; soportaron los peores sufrimientos para no permitir que el fascismo les arrebatara su dignidad.

Luego iremos en procesión hasta el Halle des Blancs Manteaux, donde nos espera la exposición :

ROSTROS DEL EXILIO 1939-2019 Caminos del exilio, fotos inéditas 1939, Philippe Gaussot La sangre no es agua, fotos 2019, Pierre Gonnord

Compuesto por dos exposiciones fotográficas :
Chemins de l’exil, de Philippe Gaussot, que captó la retirada y los campamentos en las playas en febrero de 1939, pero antes también había fotografiado el rescate de los niños vascos y catalanes en 1937.

La Sangre no es agua, de Pierre Gonnord, que en 2019, a petición del gobierno socialista español, fue en busca de supervivientes exiliados o de sus hijos y encontró fácilmente su felicidad (y la nuestra para conocerlo) la dirección del 33 de la rue des Vignoles en el distrito 20 de París.

Presentar estas dos exposiciones fue una elección obvia.
Las multitudes anónimas captadas por Philippe Gaussot en 1939 se corresponden con los retratos y testimonios de Pierre Gonnord 80 años después.
Porque lo que dice Pierre Gonnord en 2019 es que cada hombre, mujer y niño de 1939 tiene una historia.

Halle des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille Du Temple 75004 París, a las 19 horas del 24 de agosto de 2022. Puede visitar esta excepcional exposición Del 25 al 31 de agosto de 2022 De 14 a 19 horas. Visitas guiadas a las 15:00 y 17:00 horas todos los días.

Hommage aux exilés de l’espoir

D’une dictature à l’autre/ Ni fous ni morts!

Ce 16 juin, la salle du Centre Paris’ Anim de la Place des F^tes réunissait plus de 50 personne, une grande émotion et le récit d’Alberto, réalisateur et acteur des événements…… Laurence Jourdain, Réalisatrice de documentaires lira quelques extraits du livre, écoutés dans un silence attentif et respectueux.

Voici de quoi il fut question:
« NI FOUS NI MORTS

Récits de résistance dans une prison de la dictature militaire en Argentine.

C’était une époque de répression et de terreur causant des milliers de morts, de disparus et de prisonniers politiques parmi les opposants à la dictature militaire. En tant que prisonniers, nous avons traversé ces années noires dans des prisons légales, devenues, après le coup d’État de Videla, en mars 1976, de véritables camps punitifs, destinés à nous briser et à nous soumettre.

La prison forteresse de Coronda était l’une d’elles, là où j’ai passé la plupart de mes années de détention. Un lieu sinistre à 500 km de Buenos Aires, où les militaires ont concentré près d’un millier de prisonniers politiques originaires des provinces du nord-est du pays.

À Coronda, nous avons enduré un régime extrême. Nous étions à la merci des militaires assoiffés de vengeance. Leur consigne était claire et sans appel, le commandant de gendarmerie en charge de la prison nous la répétait sans cesse : « Si vous sortez d’ici, ce sera fous ou morts ». Tout était interdit : pas de lecture (livres, lettres, magazine, journaux), pas de visites, pas non plus le droit de parler entre nous, au moindre écart nous payions par des punitions et longs séjours dans les cachots.

Mais nous avons tenu bon. À la folie répressive de nos bourreaux, nous avons opposé une organisation et une résistance implacables. Avec une créativité difficilement imaginable aujourd’hui, nous avons créé des réseaux secrets de solidarité et d’entraide, des systèmes de communication performants. Ce lieu où le silence et l’isolement devaient être la règle, grouillait d’une activité souterraine intense, par les égouts, par les tac-tac-tac du morse…

Coronda a été notre lieu d’enfermement, mais aussi notre lieu de vie, de partage, et des liens solidaires qui perdurent jusqu’à nos jours. Nous avons connu la souffrance et la douleur. Nous avons perdu des compagnons irremplaçables. Mais notre activité incessante, notre ténacité et l’humour omniprésent, arme puissante contre nos bourreaux nous ont préservés. Dans des cellules étriquées où nous passions vingt-trois heures par jour, nous étions des hommes libres.

Après la chute de la dictature, nous avons été libérés. Coronda, cet enfer sur terre promis par nos geôliers, grâce à notre résistance nous avait préservés.

« NI fous ni morts », est la version française de l’ouvrage sortie originellement en Argentine en 2003 et réédité depuis trois fois dans ce pays.[[« Del otro lado de la mirilla », le titre du livre en Argentine. (De l’autre côté du judas)]] Lors de la première édition nous écrivions :

« Ce livre est une œuvre collective. Ses chapitres sont composés, pour la plupart, de témoignages d’auteurs différents. Des récits anonymes. Ils évoquent en lettres noires nos larmes incolores, le soleil de nos rires, le rouge de notre lutte quotidienne pour survivre.
Nos récits viennent du plus profond de nous-mêmes. Ils sont notre contribution au combat, plus que jamais impératif, pour la sauvegarde de la mémoire, en faveur de la justice et du châtiment des crimes. Un tel projet collectif est un fait unique en Amérique latine.  »

2e partie de la soirée:

Ramon commente le film « les dernières heures de Salvador Puig Antich et le livre qui vint de sortir: Salvador Puis Antich dont il est un des traducteurs.

Salvador Puig Antich : Les dernières heures

Le 16 juin 2022, l’association « 24 août 1944 » présentait au Centre Anim’ de la Place des Fêtes à Paris 19è un documentaire sur les dernières heures de la vie de Salvador Puig Antich.
L’occasion de revenir sur le parcours personnel et politique de cet anarchiste catalan, exécuté en 1974 sous la dictature de Franco. Exécution par « garrot vil », la dernière qui eut lieu en Espagne. Salvador luttait avec le MIL (Mouvement Ibérique de Libération) non seulement contre la dictature mais contre le capitalisme. Le débat qui a suivi la projection du documentaire a permis de revenir sur cette forme de combat (l’agitation armée) d’un groupe de jeunes militants qui rejetaient toute forme d’avant-gardisme, s’opposant aux partis traditionnels qui eux n’aspiraient qu’à l’instauration d’une démocratie bourgeoise s’inscrivant toujours dans le cadre de l’exploitation capitaliste. Nombreuses questions de l’assistance sur le fonctionnement du MIL, ses formes de lutte au service des travailleurs en grève sous une dictature qui justement ne reconnaissait pas le droit de grève. Les méthodes pour financer les caisses de résistance et se procurer des armes, grâce aux « expropriations » (braquages de banques) etc. Puis l’arrestation de Puig Antich, son procès expéditif par la Justice militaire, sa condamnation à mort confirmée par le Conseil des ministres, et entérinée par Franco.
Un débat qui prolongea ainsi le témoignage de ses sœurs dans le documentaire qui évoque les dernières heures de Salvador Puig Antich.
Une page d’histoire de cette période sombre de l’Espagne et de ceux qui ont lutté contre le fascisme, dont notre association continue inlassablement d’évoquer la mémoire.

Le 8 mai à Châteaudun, la Nueve à l’honneur

Nous tenons à remercier l’équipe municipale, et surtout le Comité de jumelage qui est à l’origine de cet événement grandiose.

Nous vous invitons à découvrir la vidéo de l’événement était lire lestextes d’intervention de Daniel Baudry ainsi que celui de notre association 24-Août-1944.

 

Pour nous, l’aventure a débuté le 29 avril, jour nous avons rejoint Châteaudun pour y installer nos expositions:

    • Les portraits de femmes républicaines espagnoles
    • Les portraits des hommes d cela Nueve
    • Les 15 panneaux pédagogiques des Républicains espagnols pour témoins. Ces expositions accompagnées des tableaux des élèves (de toute la carrière de Daniel Baudry, professeur d’espagnol) illustrant le poème de Federico Garcia Lorca: Luna Luna, ont eu un véritable succès auprès de la population de la ville et des alentours ainsi qu’auprès de la délégation de Marchena. L’ensemble des portraits sont oeuvre de notre compagnon, membre fondateur de l’association et artiste peintre Juan Chica Ventura

La semaine fut riche en manifestations :

  • le 3 mai, projection du film de Ken Loach, Land and Freedom, avec débat avec les lycéens de Châteaudun,
  • le 5 mai projection du film d’Alberto Marquardt, La Nueve ou les oubliés de la victoire, avec un débat en présence de Carmen Blanc, descendante des hommes de la Nueve et historienne. À chaque projection, la salle de cinéma affichait complet, et les questions ont fusé de la part des jeunes, qui pour un grand nombre découvraient cet épisode de la Seconde Guerre mondiale.

Puis ce fut le 8 mai avec son grand cortège, jusqu’au jardin dédié aux hommes de la Nueve. Il s’agit du troisième jardin en Europe: le premier à Paris, le second à Madrid et le troisième à Châteaudun. La plaque que vous pouvez découvrir sur les photos contient un texte très explicite et très respectueux du véritable engagement de ces Républicains. Pour cela nous remercions la municipalité et le Comité de jumelage! La Présence et l’émotion de Mar Y Luz sont un vrai cadeau pour cette cérémonie.

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Et pour les hispanisants, ce reportage de RTV Marchena

Documents joints

 

Conférence Albert Camus & la République espagnole

Nous étions une petite centaine de participants, suspendus aux récits passionnants des conférenciers.

Cette conférence était doublée d’une visio-conférence sur Maria Casarès et ses années espagnoles, ciment de son engagement auprès des exilés politiques espagnols, notamment du mouvement libertaire en exil.

Il s’agissait de faire connaissance avec deux êtres célèbres en entrant dans leurs intimes convictions morales, leur éthique sociale. Apprendre d’eux ce que peu nous délivrent en général tant ils sont utilisés, détournés et interprétés.

Maria Lopo, spécialiste reconnue de Maria Casarès, avait enregistré à notre attention une conférence, au sein même de la maison Casarès de La Corogne. C’est elle qui a entamé la conférence.
Ainsi nous avons pu découvrir la demeure familiale, où Maria a grandi, a été éduquée, au mitant d’une immense bibliothèque, de la culture et de la résistance aux idées totalitaires.
L’engagement de son père a basculé l’existence de toute la famille dans le camp républicains, offerte à la répression et à l’exil. Mais les valeurs distillées tout au long d’années d’éducation et de rigueur morale ont fait aussi le voyage dans les bagages de Maria et dans ceux de ses proches.
Ce sont ces principes de justice et de solidarité qui ont rapproché de manière indissociable ces deux êtres solitaires : A. Camus et M. Casarès.

Puis Amado Marcellan nous a emmené sur les traces d’un Albert Camus imprégné de la dignité du peuple espagnol, résistant premier au fascisme mondial.

Albert Camus, enfant de la pauvreté, ne fut jamais loin de la lutte pour la liberté. Espagnol par le sang, il resta toujours au plus près des exploités et des révoltés de son époque, libertaire dans son pacifisme et proche des exilés espagnols.
Son œuvre est une ode à ce peuple qu’il admire pour son courage et sa dignité, il n’aura de cesse de lui apporter aide et soutien.

Il écrit à son propos, il participe à des meetings, interpelle les grands de ce monde pour qu’ils regardent en face leur trahison. Il rejette tous les régimes dictatoriaux, les terrorismes, qu’ils soient de droite ou de gauche. Il combat l’emprisonnement, la torture, la peine de mort, la violence d’où qu’elle vienne. (Réflexions sur la peine capitale, en collaboration avec Arthur Koestler, 1957)
Il est le seul intellectuel à s’insurger contre la reconnaissance du régime franquiste par les « démocraties occidentales » dans son très puissant article : « Démocrates, couchez-vous ! »
Il rend hommage aux Espagnols tombés au champ d’honneur de la liberté et de la dignité humaine.
Camus a écrit sur la révolte comme une pratique salvatrice de la réflexion des hommes.
Nous avons traversé avec cette conférence toutes ces épisodes de la vie d’Albert Camus, une vie durant laquelle il n’a dérogé en rien à ses principes et est resté debout, ancré dans ses convictions de liberté, coute que coute.
Et vous entendrez également Amado parler de cette incroyable découverte d’une lettre d’Albert Camus répondant à un étudiant en philosophie, lettre inédite qui vient d’être déposée dans les archives du CTDEE.

Nous vous invitons à revoir ou découvrir cette conférence.

Nous avons choisi de vous présenter les deux conférences en deux vidéos car chacune se suffit à elle-même pour passionner notre attention.
Et en 3ème partie vous pourrez suivre le débat.

Très bonne projection !

« Ni vieux, ni traitre » Victor Simal, dernier sourire

« Ni vieux, ni traitre »
Victor Simal

Né le 6 octobre 1944, de père et mère catalans.
Ses parents passent la frontière début février 39 avec leur fille de 36 mois. Ils sont immédiatement enfermés au camp de concentration d’Argelès sur mer où sa soeur décéde de faim, de froid et de maladie.
À la sortie du camp, ils rejoignent Paris et son père entre dans la résistance, comme beaucoup d’autres réfugiés espagnols.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, ils s’installent en Normandie comme photographes. Et Victor apprend le métier avec eux. Il exerce la photo à Paris.
En 1974, départ dans les Pyrénées Orientales où il entre rapidement en contact avec les libertaires de la région : Luttes contre le nucléaire, soutien aux insoumis, contacts et aides aux camarades libertaires encore sous la férule du dictateur Franco. En 78, en passant la frontière, il tombe dans une embuscade tendue par la Guardia-Civile espagnole : 3 jours de torture, 9 mois de prison à la Modelo de Barcelone, plusieurs mutineries et 3 grèves de la faim avant d’être libéré sous caution.
En 1983, il retourne à Paris et travaille 18 ans dans la chaine M6 en qualité de journaliste caméraman. Il lui vient alors la mauvaise idée d’accepter un reportage en Espagne, la police l’intercepte et c’est reparti pour 3 mois de prison au bout desquels il est acquitté.

Depuis longtemps sa devise préférée est « Ni dieu ni maitre », à laquelle il accola :
« Ni vieux, ni traitre »

Victor,
Aujourd’hui tu raccroches les gants, mais seulement après avoir réalisé ton œuvre ultime qui te tenais tant à cœur. Dénoncer encore une fois le franquisme et ses terribles survivances.
Nous sommes fiers d’avoir participer à cette aventure qui t’a permis de rappeler une page d’histoire enfouie dans l’oubli collectif et surtout qui t’a rendu si heureux. Nous savourons encore aujourd’hui le souvenir rieur de ta présence pour la présentation de ton film en décembre 2021. :
Et comme oraison funèbre nous voulons rappeler aux parsonnes qui liront de quoi traite ton ultime travail :

La Modelo, prison de Barcelone
Amis dessous la cendre, Victor Simal, 2021

Après la mort de Franco, le régime espagnol va maintenir un appareil policier et militaire semblable à celui du régime franquiste. Au cours de la « transition démocratique », le gouvernement espagnol va ouvrir des discussions avec les partis politiques et les syndicats qui vont aboutir aux pactes de La Moncloa signés en 1977. Seule la Confédération National du Travail (CNT, syndicat anarcho-syndicaliste) va refuser d’ajouter sa signature, ce qui va entraîner une violente répression à l’encontre du mouvement libertaire. En février 1978, 12 libertaires sont arrêtés lors d’une rafle sur le territoire espagnol. C’est au cours d’activités militantes que, notamment, Bernard Pensiot et Victor Simal, libertaires français, seront appréhendés. Le premier à Barcelone le 3 février 1978 ; le second à la frontière espagnole avec 3 autres compagnons le 4 février 1978. Avant d’être incarcérés à La Modelo, ils seront durement torturés pendant 72 heures lors des «interrogatoires» de la Guardia civil.

Victor Simal, écrivain, poète et réalisateur a vécu de l’intérieur et dans sa chair ces années d’emprisonnement. Il fallait au pouvoir espagnol de quoi alimenter la peur afin de contrer la popularité dont semblait à nouveau bénéficier la CNT et le mouvement anarchiste, sortis de la clandestinité.

Merci Victor d’avoir vécu et d’avoir tant partagé avec les autres !
Nous ne t’oublierons pas.

« La Nueve ou les oubliés de la Victoire » d’Alberto Marquardt

Plusieurs centaines des Républicains Espagnols exilés en février 1939 à la chute de la république, se sont intégrés à la 2edivision blindée (2e DB) du général Leclerc. Au sein de cette division, la 9e compagnie, nous trouvons la Nueve, dont le capitaine, Raymond Dronne, est un français parlant l’espagnol.

Sur 160 hommes, 130 sont des républicains espagnols. La langue de la compagnie est le castillan et une forte composante des hommes est anarchiste et antimilitariste…

Le 24 août 1944, la Colonne Dronne entre dans Paris. Ils sont 170 hommes dont une grande majorité sont des Espagnols de la Nueve. En tête de la colonne, derrière la jeep Mort aux cons du capitaine Dronne, se trouve le half-track Guadalajara. Cette colonne parvient à l’Hôtel de Ville, vers 21h20.
Le capitaine Dronne suivi du son second, le lieutenant Amado Granell sont les premiers soldats de la 2e DB à rencontrer les représentants de la Résistance. Le 25 août, Les Espagnols de Leclerc et ceux de la Résistance parisienne combattent ensemble. Et le 26 août les hommes de la Nueve seront choisi pour servir d’escorte rapprochée au général de Gaulle et aux représentants du Conseil National de la Résistance.

La projection sera suivie d’un débat en présence de membres de l’association 24 août1944. Le jeudi 19 mai 2022 à 19h Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes 2/4 rue des Lilas 75019 Paris Entrée gratuite (dans le respect des consignes sanitaires)

Nota Béné : une matinée de 14 h 30 à 17h est organisée à l’attention des élèves des établissements scolaires de l’arrondissement et autres avec une projection du même documentaire en version de52’ et en présence du réalisateur. Inscrivez vos classes rapidement ! 0651728618 ou 0686841684 ou info@24-aout-1944.org

ÉGALEMENT La Nueve ou les oubliés de la victoire, le mardi 24 mai au lycée Gabriel faussé (81 Av de Choisy 75013) de 18 à 20h/. Les hommes de la Nueve s’invitent à une soirée Clio en présence d’Alberto Marquardt

voir dépliant

Documents joints

 

Mémoire démocratique audiovisuelle à l’Institut Cervantes de Paris

Memoria democrática audiovisual, Extraterritorialidad & Resistencia

L’Institut Universitaire du Cinema Espagnol de l’Uni- versité Carlos III de Madrid (IUCE-UC3M) propose la tenue d’un séminaire de deux jours : « Memoire democratique audiovisuelle. Extraterritorialité et résistance ». L’objectif est d’inviter à une réflexion sur les signes de répression politique et de genre dans la dictature franquiste, ainsi que sur le déracinement de l’exil espagnol, du point de vue cinématographique et audiovisuel.

Programme et horaires joints
Profitez de votre passage à l’institut pour visiter l’’exposition en hommage à l’écrivain anti franquiste :
AGUSTIN GOMEZ ARCOS : ENTRE MEMORIA Y OLVIDO

Châteaudun honore les républicains espagnols de la Nueve

Notre association 24-Août-1944 au comité de jumelage de Châteaudun vous invite à partager ses événements: Du 3 au 11 mai 2022

 

Châteaudun vous attend nombreux cette semaine pour comprendre ensemble la révolution sociale espagnole du 19 juillet 1936.

  • Dans le dédale d’une salle d’exposition vous pourrez découvrir une exposition pédagogique sur le cours de l’histoire oubliée,
  • Un parcours initiatique autour de la poésie de Federico Garcia Lorca, le poète assassiné dont la voix résonne toujours et à jamais dans le coeur du monde!
  • Les femmes espagnoles vous attendent pour vous conter par le menu leur drôlede vies, leurs luttes, leurs victoires……
  • Et vous pourrez également décrypter le regard grave de ces hommes, l’épopée d’une lutte pour un idéal de liberté etre solidarité. Lutte commencée le 19 juillet 1936 et qui dura jusqu’au 8 mai 1945 et bien au-delà pour leur terre.

Deux projections ponctuent cette semaine:
Terre et Liberté de Ken Loach qui vous en apprendra sur le camp républicains, ses espoirs, ses convictions et les trahisons dont il fut victime. Le mardi 3 mai

L’exode d’un peuple suivi de La Nueve ou les oubliés de la Victoire pour comprendre comment et pourquoi la lutte a perduré sur le chemin d’un idéal à conquérir.

Et pour terminer en beauté, lors de l’hommage à ceux qui sont tombés lors de la Seconde Guerre mondiale, un jardin dédié aux hommes d cela Nueve sera inauguré par le maire de Châteaudun et la maire de Marchena, le 8 mai 2022.

Tous les renseignements de lieux, de date et d’horaire sont sur le programme joint.

Albert Camus et l’Espagne

L’association 24 août 1944 vous invite à l’occasion de l’anniversaire de la 2e république espagnole à
une conférence-débat :
Albert Camus et l’Espagne

En avril 1951, salle Saulnier à Paris, Albert Camus commémore l’anniversaire de la République espagnole. Il rend hommage aux Espagnols tombés au champ d’honneur de la dignité ; à ceux qui se sont battus pour leur idéal de liberté de 1936 à 1945.

« Qui osera me dire que je suis libre quand les plus fiers de mes amis sont encore dans les prisons d’Espagne ? »

Arrivé en France métropolitaine en mars 1940, au déclenchement de la guerre, Il rejoint très vite le comité fondateur du journal clandestin Combat pour résister au nazisme, à la libération il en devient le rédacteur en chef, jusqu’en 1947.

Prix Nobel de littérature en 1957, il prononce un discours d’investiture qui ne laisse aucune ambiguïté sur les choix de son engagement auprès des plus opprimés.
Il rejette tous les régimes dictatoriaux, les terrorismes, qu’ils soient de droite ou de gauche. Il combat l’emprisonnement, la torture, la peine de mort, la persécution, d’où qu’elle vienne. Pour lui la Liberté est indivisible et non négociable.

Maria Casares. fille de Santiago Casares Quiroga, président du conseil des ministres de la république du « Frente Popular » du 13 mai au 19 juillet 1936, il s’exile avec sa famille après le coup d’état militaire. Maria embrasse une brillante carrière théâtrale et cinématographique sans jamais oublier ses origines tant géographiques que politiques. Bientôt, aux côtés d’Albert Ca-mus, elle ravive d’une force intellectuelle et artistique l’Espagne en exil qui lutte toujours contre le franquisme. Mais d’où vient-elle ? Quelles sont les raisons de ses engagements. Au travers de la présentation de Maria Lopo nous entrerons dans la première partie de sa vie méconnue en France, mais qui explique bien de choses.

Une conférence-débat animée par l’association 24 août 1944, avec :
María Lopo (depuis A Coruña ) : María Casares ,une actrice engagée, dévouée à la cause de son peuple
Aimé Marcellan : Albert Camus et l’Espagne.

À l’auditorium de l’Hôtel de ville
5 rue de Lobau
75004Paris
De 18h00 à 20h30 (arrivée à 17h30) entrée gratuite dans la limite des places disponible.
Inscription préalable nécessaire au :
06 51 72 86 18 ou 06 86 84 16 84
Ou : info@24-aout-1944.org

Débat autour de Los labios apretados

Pour la première fois, un film d’un descendant direct de ces mineurs nous parle de la Révolution d’octobre 1934 dans les Asturies.

C’est en étant invité à Buenos-Aires (Argentine) afin de régler la succession de son grand oncle qu’il ne connaissait pas, que Monty, ravi de ce voyage imprévu se retrouve face à l’Histoire de son pays, de sa contrée et de sa famille.
Tout à la fois, le passé l’invite au bal des découvertes et lui annonce qu’il amorce un tournant de sa vie, car désormais ce passé familial va l’habiter.
Monty entame sa quête et va réhabiliter les mineurs révolutionnaires des Asturies aux yeux des générations nouvelles d’Espagnols mais aussi pour porter leur engagement dans le monde entier…

il existe peu d’ouvrages qui traitent de cette révolution sociale nous en connaissons deux incontournables:
La revue du CTDEE (Centre Toulousain de Documentation sur l’Exil Espagnol) qui a fait son dossier principal de cet épisode de l’histoire sociale espagnole dans son numéro 2.

et le livre enfin traduc d’Ignacio Díaz: Asturies 1934: Une révolution sans chef aux éditions Smolny

Nous vous invitons à regarder la vidéo du débat et aussi à vous procurer l’un et l’autre de ces ouvrages.

Exilés, résistants de la retirada à aujourd’hui ; inauguration à Liège

Vendredi 4 mars a eu lieu l’inauguration de la grande exposition : Exilés ; résistants de la retirada à aujourd’hui.

Quelques liens de médias quint marqué l’événement :
Radio
48FM : le 8/03 – émission Studiobus
https://fb.watch/bEtJepxs40/ (4’37)
https://www.facebook.com/territoires.memoire/videos/486458896461944 )

Après une semaine de montage et d’ajustement, les deux expositions s’offraient généreusement au public ce vendredi. Elles ont un certain cachet dans ce lieu magique et lumineux qu’est La Cité Miroir [1].Tout d’abord, nous voulons remercier, ici, toute l’équipe (Julie, Philippe, Cédric et tous les techniciens … et bien sûr le conseil d’administration) pour nous avoir si chaleureusement accueillis et si efficacement aidés pour toute l’organisation et la mise en place de ce projet. Ce vendredi à 20h, tout était prêt, testé, et nous pouvions offrir au public ces photos de l’exil et celles du devenir des exilés à travers le fabuleux travail de Philippe Gaussot et de Pierre Gonnord, photographes talentueux qui sans jamais se rencontrer ont oeuvré pour la mémoire d’un peuple épris de liberté. Le monde se pressait pour admirer ce travail et suivre pas à pas, l’exode de ces gens et leur devenir. Ce fut un moment d’intense émotion et de fraternité partagée.

Mais que nous comptent ces photos :

CHEMINS DE L’EXIL Les photos de Philippe Gaussot.

L’avènement de la République (1931) et la révolution libertaire (1936) qui l’accompagne conduit la réaction espagnole (militaires, grands propriétaires terriens, haute bourgeoisie et clergé) à organiser un coup d’État en vue d’éliminer physiquement, par une terreur systématique, les tenants de la République et de la révolution sociale.
Aussi en janvier 1939, quand la Catalogne est menacée à son tour, les réfugiés des autres régions installés à Barcelone ainsi que les Catalans les plus exposés aux représailles prennent le chemin de l’exil, le chemin de la France, terre « d’accueil ».

Philippe Gaussot, l’humanitaire, dirait-on aujourd’hui, s’est engagé au Comité National Catholique pour secourir d’abord les enfants menacés par la guerre puis les réfugiés dans leur totalité. Il fréquente aussi les socialistes. Il est avec les enfants basques en 1937 pour les aider. Il est en Février 1939 dans les Pyrénées et tout de suite après dans les camps.
Les photos de Philippe Gaussot nous donnent à voir en même temps qu’une grande proximité avec les réfugiés, l’impréparation des autorités françaises et la dureté de la promiscuité de cette foule sans abri, sans sanitaire sans rien que les couvertures qu’ils ont apportées.
Mais nous pouvons aussi apprécier la dignité de ces réfugiés qui avancent la tête haute, et leur complicité avec le photographe…

LE SANG N’EST PAS EAU Les photos de Pierre Gonnord

L’Espagne restera sous la terreur franquiste pendant 36 ans avec l’assentiment de la communauté internationale. Le peuple espagnol endurera la dictature 36 ans. Pour les réfugiés, ce sera 36 années d’Exil. Les jeunes qui passèrent la frontière à 20 ans ne purent la franchirent dans l’autre sens qu’à l’approche de leurs 60 ans. Mais ce fut un peuple, toutes générations confondues qui passa cette frontière. Beaucoup d’entre eux s’engagèrent dans la résistance en France, dans les Forces Françaises Libres poursuivant le combat antifasciste commencé pour eux le 19 juillet 1936. Après 1945, les personnes les plus âgées moururent sans revoir leur pays ni leurs familles. Ceux qui avaient 20 ans fondèrent des familles mais aussi reconstituèrent leurs organisations pour poursuivre le combat et la solidarité avec leurs camarades d’Espagne, « de l’intérieur » disaient-ils. De la multitude photographiée par Philippe Gaussot, Pierre Gonnord s’intéresse à chacun et chacune qui était encore en vie en 2019 donnant une chair consistante à l’anonymat de la foule. Il interroge aussi leurs enfants, aujourd’hui déjà bien âgés, qui charrient et transmettent l’histoire de leurs parents et de la génération qui les a accompagnés, tel un halo qui éclaire leur propre chemin.

Les portraits de Pierre Gonnord veillent avec affection sur ces exilés qui tentent d’échapper aux griffes du franquisme et reconstruire leur vie sur une autre terre. Chacun des regards qui courent autour du grand bassin semble leur dire : « Vous avez réussi. Vous n’avez pas été vaincus, l’histoire vous honore et rappelle votre engagement ! »

Cette exposition dure jusqu’au 22 mai 2022 et nous organisons deux séries d’animation autour de ces photos. Vous y êtes les bienvenus. (voir programme)

 

 

Notes
[1] ancienne piscine art-déco, transformée en lieu d’exposition et de résistance antifasciste

Documents joints

Débat sur l’exode d’un peuple


Débat à propos de « L’Exode d’un peuple de Louis Lech, 37’
Début 1939 a lieu l’exode de près de 500 000 républicains espagnols, militaires et civils confondus, fuyant les troupes franquistes vers la France.

Louis Llech, commerçant perpignanais et cinéaste amateur éclairé, possède une caméra 16 mm. Il va filmer, avec son ami Isambert, cette extraordinaire migration. Fasciné par l’aspect militaire de cette Retirada, il privilégie les plans de défilé, de foule, comme ceux montrant l’équipement militaire. Il n’oublie cependant pas la détresse civile, sans insister sur ses aspects pittoresques, préférant jouer sur l’image du flot ininterrompu des réfugiés.
Le débat a porté surtout sur la dignité des exilés et sur la nécessitée porter cette mémoire au coeur de l’Espagne ……

Hommage à l’exil républicain espagnol

En principe, cet événement avait été prévu pour l’année scolaire 2019- 20. Nous n’avons pas pu le réaliser à cause de la pandémie.

Nous devons cette création à l’opiniâtreté de deux professeurs:
– Ana Botella Sorribes (professeur d’espagnol qui porte ce projet depuis plusieurs années) et Andrew Infanti (professeur de musique qui a aidé à l’orchestration, la mise en scène et enregistrement musical).
– Organisation générale: le spectacle dure de 40 minutes . Il s’agit de la représentation d’une scène de la pièce de théâtre “Les Sentinelles” de l’acteur et dramaturge Jacques Chambon qui a gracieusement autorisé à adapter son ouvrage pour l’occasion. Cette scène sera accompagnée de chansons, poèmes, musiques et chorégraphies originales ou bien adaptées, crées et réalisées par les élèves.
– Participants : classes de seconde, spécialité musique et danse ainsi que les élèves d’espagnol de ces classes. avec la participation également d’élèves des classes de première et terminale.
– Les classes de Première, spécialité musique ont travaillé le thème « Musique et langues vivantes » qui fait partie de leur programme. Pour les Premières espagnol, ce projet s’inscrit dans plusieurs axes thématiques du programme : « Territoire et mémoire », « Identités et échanges », « Diversité et inclusion ».

—  Déroulement : Tout au long de la pièce de théâtre, des groupes de personnages arrivent sur scène pour réciter des poèmes, chanter et/ou danser.
Ce fut une soirée époustouflante, au cours de laquelle chacun a donné le meilleur de lui-même.

Nous nous en souviendrons longtemps et nous croyons que les élèves se rappelleront toute leur vie, de l’exil des républicains espagnols, notamment quand ils entendront parler à nouveau d’exil de populations.

Projection : Los labios apretados (les lèvres serrées)

Octobre 1934, Espagne. Face à la prise de pouvoir par la droite dure, la grève insurrectionnelle est déclenchée.

Sensée embraser tout le pays, elle échoue en Catalogne et est vite matée au Pays Basque. Mais dans les Asturies, la République socialiste est proclamée. Casernes et usines d’armement tombent les unes après les autres et dans les bassins miniers, argent et propriété sont abolis. Ce qui va bien au-delà de l’antifascisme. Madrid va envoyer 30 000 soldats, sous la coordination d’un certain général Franco, pour suffoquer cette rébellion. Accompagnés de la flotte de guerre et de l’aviation et face à la résistance acharnée des ouvriers, ces militaires mettent plus de deux semaines à parvenir aux centres de la rébellion. Plusieurs comités révolutionnaires coordonnent la révolution asturienne dont un est élu en assemblée sur les barricades même.

Un documentaire à voir absolument!

Débat en présence de Sergio Montero, réalisateur.

Le jeudi 10 mars 2022 à 19h
Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris
Entrée gratuite (dans le respect des consignes sanitaires)

EXILÉS, des résistants de la Retirada à aujourd’hui

Mars 2022 nous invite au voyage chez nos amis liégeois.

Deux expositions complémentaires s’y installent pendant trois mois.

EXILÉS, des résistants de la Retirada à aujourd’hui

Chemins de l’exil. Philippe Gaussot.
L’exode de 500.000 Espagnols passant les Pyrénées en Février 1939, plus connu aujourd’hui sous le nom de « retirada », a été très documenté principalement par des photographes tels que Robert Capa ou Agusti Centelles ainsi que par de nombreux autres restés anonymes.
Le témoignage photographique de Philippe Gaussot, resté inédit jusqu’en 2019, porte un regard non seulement sur ce passage de la frontière mais aussi sur les conditions dramatiques de « l’accueil », quelque peu effacé, à même le sable des plages du Roussillon. Enfin ses pas, d’humanitaire, dirait-on aujourd’hui, l’ont mené à recueillir les regards et les visages des enfants basques et catalans accueillis, en l’occurrence par l’action du Comité National Catholique.

La sangre no es agua. Le sang n’est pas de l’eau. Pierre Gonnord.
Le reportage photographique de Pierre Gonnord a été effectué en 2019. Pierre Gonnord s’est intéressé à ce qu’étaient devenus ces défenseurs de la Liberté, pour celles et ceux encore en vie mais aussi à leurs enfants.
Comment chez ces exilés, l’histoire familiale a charrié leur mémoire mêlée à la grande Histoire, qu’ont-ils fait de leurs expériences et quelle a été leur transmission ? Pierre Gonnord apporte une réponse.

Parce qu’il existe cette unité de temps, mais pas seulement, l’association 24 Aout 1944, une des porteuses de la mémoire des Républicains espagnols a voulu rassembler ces deux expositions. Celle de Philippe Gaussot nous ramène plus de 80 ans en arrière, celle de Pierre Gonnord nous laisse les traces, aujourd’hui, des derniers survivants et de celles et ceux qui ne sont plus.

Les territoires de la mémoire (asbl) de Liège,
l’association 24 août 1944 de Paris,
le Ministerio de la Presidencia,
Relaciones con las Cortes y Memoria Democrática espagnol, le Collectif Krasnyi
et MNEMA asbl
ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition :

 

EXILÉS, résistants de la Retirada à aujourd’hui (1936-2022)
Le vendredi 4 mars 2022 à 20h
À La Cité Miroir,
Place Xavier Neujean 22 – 4000 Liège Belgique

INSCRIPTION INDISPENSABLE avant le mardi 1er mars 2022
24aout1944@gmail.com ou au 0033 6 51 72 86 18 ou 0033 6 23 53 21 56
RESERVATION@CITEMIROIR.BE OU PAR TÉLÉPHONE AU 0032 4 230 70 50

Cette exposition sera sur place du 5 mars au 21 mai, avec plusieurs propositions d’animation (expositions, projections, débats, visites accompagnées…) consultez le programme sur : EXILES.TERRITOIRES-MEMOIRE.BE
– Une histoire encore si peu connue en Belgique et qui, pourtant, est très proche de nous.
– Ces expositions amènent le spectateur à réfléchir sur les exils aujourd’hui.
– Visite animée sur la guerre d’Espagne adaptée à chaque public à partir de 15 ans à la demande

POUR ALLER PLUS LOIN
– Rencontre – animation avec l’association « 24 août 1944 » possible, sur réservation, aux dates suivantes, heures à déterminer:
– 31 mars, 01 avril, 02 avril 2022
– 20, 21, 22, 23 avril 2022

– Des activités seront organisées autour de ces deux expositions.
Pour en savoir plus, prenez-contact avec le service projets des Territoires de la Mémoire: projets@territoires-memoire.be – 032 4 232 70 02.

RÉSERVATIONS :
reservation@citemiroir.be
032 4 230 70 50

DU 5 MARS AU 22 MAI


Lun. – ven. 9h à 18h I sam. – dim. 10h à 18h


GRATUIT (Hors guidance)


À partir de 15 ans

Marzo de 2022 nos invita a viajar con nuestros amigos de Lieja
Dos exposiciones complementarias se presentan durante tres meses.

EXILIADOS, resistentes desde la Retirada hasta hoy

Caminos del exilio. Philippe Gaussot
El éxodo de 500.000 españoles que cruzan los Pirineos en febrero de 1939, más conocida hoy con el nombre de « Retirada », ha sido documentado principalmente por fotógrafos como Robert Capa o Agustín Centelles, así como por tantos otros que permanecieron anónimos.
El testimonio fotográfico de Philippe Gaussot, que permanece inédito hasta 2019, muestra, no solamente el paso de la frontera sino también las condiciones dramáticas del «recibimiento », un poco olvidadas, en la arena de las playas del Rosellón. Sus pasos de humanitario, como se diría hoy, lo han llevado a retratar las miradas y los rostros de los niños vascos y catalanes acogidos, gracias a la acción del Comité Nacional Católico.

La sangre no es agua. Le sang n’est pas de l’eau. Pierre Gonnord.
El reportaje fotográfico de Pierre Gonnord ha sido realizado en 2019. Pierre Gonnord se ha interesado por lo que les había ocurrido a los defensores de la Libertad, a los y a las que aún estaban vivos, pero también a sus hijos.
Entre estos exiliados, ¿cómo ha mantenido la historia familiar su memoria, mezclada a la gran Historia? ¿Qué han hecho de sus experiencias? y ¿cuál ha sido su transmisión? Pierre Gonnord nos da una respuesta.

Porque existe esta unidad de tiempo, pero no únicamente, la Asociación 24 Août 1944, una de las que conservan la memoria de los Republicanos españoles, ha querido reunir estas dos exposiciones. La de Philippe Gaussot nos hace regresar más de 80 años hacia atrás, y la de Pierre Gonnord nos deja hoy las huellas de los últimos supervivientes, y de aquellos y de aquellas que ya no están.

Les Territoires de la Mémoire (asbl) de Liège,
La Association 24 août 1944 de Paris,
el Ministerio de la Presidencia,
Relaciones con las Cortes y Memoria Democrática espagnol,
El Colectivo Krasnyi y MNEMA (asbl)

Tienen el placer de invitarlo a la inauguración de la exposición:

EXILIADOS, resistentes desde la Retirada hasta hoy (1936-2022)

El viernes 4 de marzo de 2022 a las 8 de la tarde
En La Cité Miroir
Place Xavier Neujean 22- 4000 Lieja, Bélgica

INSCRIPCIÓN INDISPENSABLE antes del martes 1 de marzo de 2022
24aout1944@gmail.com o a los teléfonos: 0033 6 51 72 86 18/ 0033 6 23 53 21 56
RESERVATION@CITEMIROIR.BE o al teléfono: 0032 4 230 70 50

La exposición tendrá lugar del 5 de marzo hasta el 21 de mayo, con varias propuestas (exposiciones, proyecciones, debates, visitas guiadas….)
Consulten el programa en : EXILES.TERRITOIRES-MEMOIRE.BE

– Una historia todavía poco conocida en Bélgica y que sin embargo es muy cercana a nosotros.
– Estas exposiciones hacen reflexionar al público sobre los exilios actuales.
– Visita guiada sobre la Guerra de España adaptada a cada público a partir de 15 años a la carta.

PARA IR MÁS LEJOS

– Encuentros y animaciones posibles con la Asociación 24 août 1944, bajo reserva, en las siguientes fechas, horas a determinar:
– 31 de marzo, 01 de abril, 02 de abril de 2022
– 20, 21, 22 y 23 de abril de 2022
– Se organizarán actividades acerca de las exposiciones
– Para informarse, pónganse en contacto con el servicio de proyectos de Territoires de la Mémoire: projets@territoires-memoire.be – 032 4 232 70 02

RESERVAS:
reservation@citemiroir.be
032 4 230 70 50

DEL 5 DE MARZO AL 22 DE MAYO


Lunes a viernes : de 9h a 18h
Sábado y domingo : de 10h a 18h


GRATUITO (excepto visitas guiadas)


A partir de 15 años

Documents joints

10 février HOMMAGE A L’EXIL DES REPUBLICAINS ESPAGNOLS

Février 1939 février 2022-

Il y a 83 ans, le peuple espagnol attaché à la liberté et à sa révolution sociale passait la frontière de France pour un exil qui allait durer près de 40 ans.

Les lycéens du lycée Georges Brassens se sont emparés de cette épopée et nous la racontent à leur manière d’artistes.
Ce 10 février 2022, ce sont le lycée Georges Brassens du 19e et L’association 24 août 1944 qui vous présentent :

Hommage à l’exil républicain espagnol à partir de la pièce Les Sentinelles, de Jacques Chambon, adapté. (60’)

Théâtre-concert-spectacle qui commémore la Retirada (exil républicain espagnol), la déportation dans les camps nazis et La Nueve.
Cette scène est accompagnée de chansons, poèmes, musiques et chorégraphies originales ou bien adaptées, par les classes de seconde, spécialité musique et danse ainsi que par les élèves d’espagnol de ces classes ; avec la participation des élèves des classes de première.
À l’issue de cette représentation Unique. Un échange entre la salle et les acteurs aura lieu.

Puis nous clôturerons la soirée avec à 20h15 une Projection/débat :
L’Exode d’un peuple de Louis Llech, 37’

Début 1939 a lieu l’exode de près de 500 000 républicains espagnols, militaires et civils confondus, fuyant les troupes franquistes vers la France.
Louis Llech, commerçant perpignanais et cinéaste amateur éclairé, possède une caméra 16 mm. Il va filmer, avec son ami Isambert, cette extraordinaire migration. Fasciné par l’aspect militaire de cette Retirada, il privilégie les plans de défilé, de foule, comme ceux montrant l’équipement militaire. Il n’oublie cependant pas la détresse civile, sans insister sur ses aspects pittoresques, préférant jouer sur l’image du flot ininterrompu des réfugiés.

Un débat suivra la projection, pour rappeler que les Espagnols furent immédiatement confrontés aux lois xénophobes en vigueur en France surtout depuis 1938 …

Le jeudi 10 février 2022 une soirée en deux parties :
de 18h à 20h00
Théâtre-concert-spectacle : Hommage à l’exil républicain espagnol
Et de 20h15 à 22h00 :
L’Exode d’un peuple de Louis Lech, 37’
Suivi d’un débat sur la situation légale des étrangers en France en 1939.
Au centre :
Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris
Entrée gratuite (dans le respect des consignes sanitaires)

Mais ce mois de février est riche en événements et l’association 24 août 1944 participera également, à une grande exposition sur les exils, à la Sorbonne.

DAMNATIO MEMORIAE

Nous y serons le 17 février pour y parler de la mémoire de l’exil des républicains espagnols, en particuliers de leur engagement contre le nazisme et de la déportation.
Mais nous vous engageons à suivre dès le 01 février ce programme à la Sorbonne afin de découvrir d’autres terribles exils qui n’ont jamais cessé de frapper les peuples les plus attachés à la liberté.

L’exil syrien de 2015, L’exil chilien de 1971 et l’exil espagnol de 1939.

Vous trouverez le programme ci-dessous, allez-y nombreux pour comprendre et expliquer combien les exilés sont très souvent une richesse pour leur pays d’exil.
Vous pourrez découvrir des reportages photographiques inédits et édifiants sur le fracas de l’histoire à toutes ces époques.

le 13 janvier: Barcelone : Les Olympiades oubliées (1992) d’Ariel Camacho (52’)

L’année 2022 débute et nous avons l’intention de tenter tout ce que nous pourrons pour maintenir voire augmenter nos activités, nos rencontres, et nos échanges avec vous.

Beaucoup de projets se bousculent pour voir le jour :
Des publications, des expositions, des interventions auprès des scolaires et des étudiants, et bien entendu, nos rendez-vous de projections / débat au Centre Paris’Anim de la Place des Fêtes,
C’est d’ailleurs par-là que nous ouvrirons l’année avec un thème sportif, qui s’impose en cette période de Jeux olympiques où le débat sur les enjeux politiques et économiques des JO en général refait surface.
Ces jeux qui devaient symboliser le sport amateur pour toutes et tous, ont leur consécration symbolique dans les Olympiades de Barcelone en juillet 1936. Mais qu’en est-il aujourd’hui également ? Nous sommes persuadés que vous aurez à cœur de découvrir l’esprit des Olympiades et que le débat saura en mesurer les écarts contemporains.
Nous vous attendons nombreux !

Le documentaire : Barcelone : Les Olympiades oubliées (1992) d’Ariel Camacho (52’)

Après trois années de campagne d’appel à boycotter les Jeux Olympiques de Berlin de 1936 pour protester contre les lois racistes de l’Allemagne nazie et sa politique d’exclusion des sportifs juifs, des « contre-Jeux », les Olympiades populaires, sont organisés à Barcelone à partir du 20 juillet 1936.
Les Jeux de Berlin sont lourdement instrumentalisés par le régime nazi avec la complicité active des hiérarques du CIO, dont l’inévitable baron de Coubertin. Dès cette époque et encore aujourd’hui, les JO ont été un enjeux politique majeur. En 1936, pour contrer la propagande nazie, le « Frente popular » espagnol décide d’organiser une contre-olympiade à Barcelone – qui a eu la malchance de tomber le jour même l’offensive franquiste.

Le film « Les olympiades oubliées » retrace cet épisode. Diffusé une première fois à la veille des JO 1992 à Barcelone (organisés alors par un CIO présidé par le franquiste Juan Antonio Samaranch), ce film sera suivi d’un débat sur les enjeux de l’époque et ceux actuels des Jeux olympiques éclairés par l’histoire peu connue de l’olympisme moderne.

Débat en présence de Nicolas Ksiss (spécialiste du sport populaire, sous réserve).

Le jeudi 13 janvier 2022 à 19h
Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris
Entrée gratuite (dans le respect des consignes sanitaires)

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Bilan 2021

BILAN 2021  

Nous avons malgré tout réussi à maintenir notre association en activité et nous avons pu proposer des interventions et des rencontres au public curieux de cette histoire.

Un certain nombre de projets sont restés encore en suspens, non achevés mais déjà mis en chantier. Et nous allons œuvrer pour 2022 soit l’année de leur aboutissement.

Nous vous livrons donc un bilan 2021 imparfait avec des projets en cours mais en passe d’aboutissement sous peu.

A côté d’eux, nous avons pu participer à d’autres événements non programmés :

Le 8 mai à Madrid,

Rapprochement des associations espagnoles de Casas Viejas, avec un partage de matériel, une intervention en Andalousie auprès des lycéens de Casas Viejas,

Projection et conférence randonnée autour de l’imprimerie des Gondoles de Choisy Le Roi ;

  • Montages de diverses vidéos, et entretien du site 24 août

EXPOSITION : La déportation des Républicain(e)s espagnol(e)s

dans les camps Nazis

Nous sommes en train de réaliser une exposition pédagogique, qui devrait être inaugurée en même temps que la plaque pour la FEDIP à la mairie du 8e, en 2022.

Ensuite cette exposition (que nous traduirons en castillan en 2022) pourra servir de base de travail et de réflexion dans les établissements scolaires ou autres institutions…

Durant la Seconde Guerre mondiale, il y eut près de 10.000 Républicain(e)s espagnol(e)s déporté(e)s dans les camps nazis. Ils y subirent les traitements inhumains réservés aux déportés qui ne devaient pas sortir vivants de ces camps. Il y en eut dans tous les camps : Auschwitz, Dachau, Buchenwald, Neuengamme, Oraniemburg, Stutthof, (Pologne) Natzwiller-Le Struthof (Alsace), Sachsenhausen, Ravensbrück, Mauthausen et tous leurs kommandos…

Nous avons choisi pour parler de leur déportation d’évoquer le camp de Ravensbrück car c’était la destination principale des femmes déportées dont les Espagnoles.

Et celui de Mauthausen pour les hommes espagnols. Ce camp est communément appelé camp des Espagnols puisque ce sont eux qui l’on construit. Dans nul autre camp qu’à Mauthausen, les Espagnols n’ont pu se constituer en groupe. Ils y sont trop disséminés parmi les autres nationalités. D’août 1940 à avril 1941, les Espagnols déportés sont massivement envoyés à Mauthausen. Ils y portent le triangle bleu des apatrides et la lettre « S », pour Spanien. Ils y sont plus de 7200, seul 1/3 survit en mai 1945.

Projet de ré édition en français et publication en castillan

des Carnets de route du capitaine Dronne.

Ré éditions augmentée des carnets de route du capitaine Dronne.

Publication par l’association

Traduction en castillan et publication en Espagne.

Environ 500 pages

 

Il s’agit de ré éditer les carnets de route (au moins le premier en 2021) et de compléter cette édition par :

  • Des documents originaux comme des feuilles manuscrites du carnet,
  • Des photos d’époque,
  • Des documents concernant les campagnes menées par la Nueve tel :
    • ordre de route, notes …
  • Une interview de Colette Flandrin Dronne, sur son père mais également sur ses propres souvenirs et anecdotes sur ces hommes de la Nueve qu’elle a bien connus,
  • Publication de la mise au point concernant le lieutenant Amado Granell
  • Publication du faire-part de décès du capitaine sur lequel étaient cités les hommes de la Nueve comme partie de la famille (ce qu’ils étaient)
  • Publication de photos lors des diverses commémorations des 24 août depuis 2014 et autres hommages et interventions auprès de la jeunesse.
  • Rencontre avec la famille de Miguel Campos en 2018……

 

Avec les soucis sanitaires nous avons dû différer

cette publication et la reporter à 2024.

ORGANISATION D’UN EVENEMENT COMMEMORATIF :

ENTREE DE LA NUEVE DANS PARIS LE 24 AOUT 1944, LE 24 AOUT 2021.

 Comme tous les 24 août maintenant depuis 2014, nous souhaitons organiser un rassemblement de personnes rue de Lobau, devant le jardin des combattants de la Nueve.

Cette année, nous proposons une lecture, des extraits des paroles des combattants de la Nueve et également des textes de témoignages de femmes et d’hommes espagnol(e)s impliqué(e)s dans le combat pour la Liberté

24 août 2021 : compte tenu du décès de Colette Dronne au cours de l’année 2021, nous avons rebdu hommage à notre amie lors des cérémonies du 24 août au jardin de la Nueve mais également au 33 rue des Vignoles où nous avons projeter le film réalisé avec elle en 2019 : Sur le banc

PROJECTIONS – COLLOQUES – RENCONTRES CULTURELLES

Nous avons réussi à maintenir la projection d’une dizaine de film au centre Paris’Anim de la Place des fêtes.

Pour chaque projection nous nous sommes acquittés de :

Droits à la projection             à raison de 250 € chaque projection

Location salle                                     à raison de 67,70€ la soirée

Réactualisation du site

Note site est encombré et trop touffu pour que les chercheurs et autre public puissent s’y retrouver. Nous avons décidé de le revisiter de fond en comble et de le faire migrer sur un logiciel mieux adapté. Cette opération commencée en 2021 va se poursuivre en 2022 et 2023

Un site attractif pour les scolaires, les étudiants et les chercheurs,

Développement de notre chaine Youtube.

INTERVENTIONS EN MILIEU SCOLAIRE & UNIVERSITAIRE

Nous avons pu également maintenir 8 interventions en milieu scolaire, auprès d’élèves et de professeurs d’espagnol et d’histoire.

Nous avons privilégié les lectures de témoignages, les projections et expositions pour pouvoir aborder la mémoire des antifascistes espagnols exilés.

Nos interventions en milieu scolaire sont entièrement gratuite, et le prêt de nos expositions également.

 

DÉPLACEMENT EN ESPAGNE :

 Cadiz et Casas Viejas en janvier 2021 :

Madrid Le 8 mai 2021 pour la première journée de l’exil.

3 membres de l’association se sont déplacé une semaine dans la province de Cadiz afin de prendre contact avec les associations mémorielles sur place ainsi qu’avec les municipalités désireuses d’accueillir nos expositions. Aujourd’hui, les expositions Caminos del exilio et Los republicanos españoles por testigos, sont en tournée dans la députation de Cadiz.

Deux représentants de l’association se sont déplacés le 8 mai à Madrid, jour de l’exil, décrété par le gouvernement actuel, où ils ont dit et répété que les seuls espagnols qui pouvaient s’enorgueillir de la date du 8 mai 1945 (jour de fin de la Seconde guerre mondiale) étaient UNIQUEMENT les républicains, et seul leur drapeau  (rouge/jaune et violet) pouvait avoir droit de flotter aux côtés de ceux des alliés.

Meilleurs voeux 2022

Dans ce climat mondial de peur, de repli derrière des lignes de frontières totalement inventées par les humains, pour rejeter ceux qui tentent de les franchir, l’espoir reste tapi dans l’ombre.

Il est là tout de même comme un devoir collectif de survie, sentinelle de la liberté. Il veille comme il a veillé sur nos anciens dans les pires moments de leur parcours. Emprisonnés, assassinés, noyés… les fins les plus tragiques, réservées à « l’étranger » n’empêcheront jamais l’espoir de patienter, elles sont seulement la honte pour le genre humain qui a laissé faire.

Tout comme l’a dit Daniel Mayer à propos de la dictature franquiste :
« Il eut, en 1946, suffi d’une chiquenaude pour que les prisons espagnoles se vident, pour que l’Espagne toute entière s’ouvre à l’enseigne de l’homme. Cela n’a pas été fait et ma génération en portera la honte durant des siècles. » 13 avril 1969, inauguration du monument de la FEDIP au cimetière du Père Lachaise

Pour 2022 avec tous nos vœux de santé pour éradiquer ce virus liberticide, l’association 24 août 1944, vous souhaite une année de paix, de solidarité et de partage, aux couleurs de cet espoir qui doit nous réunir plus que jamais.

Nous vous attendons nombreux pour participer à tous nos projets.

Les lycéens de Lens et Casas Viejas à Paris

Bonjour à tous,
Il y a quelques mois, je partageais, avec vous et avec fierté, le travail de mes élèves sur la Retirada et la vie dans les camps, avec un focus sur Josep Bartoli.
Ils avaient fini la séquence en imaginant un cahier écrit par le dessinateur sur le camp d’Argelès.
Cette semaine (du 8 au13 novembre 2021), continuant sur ma lancée, nous avons accueilli un groupe d’élèves espagnols du lycée de Casas Viejas et nous avons pu rencontrer et admirer à Paris, l’oeuvre de Juan Chica-Ventura sur la Nueve à Paris.
Je le remercie vivement et je partage avec vous ces moments qui me font aimer mon métier.
Isa Francisco