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Auteur/autrice : 24 aout 1944

PLAQUE FEDIP AU 27 RUE DE SAINT PÉTERSBOURG, PARIS 8e

Tous les âges étaient représentés.

Sur la petite place ensoleillée, se pressait le monde de la mémoire… de notre mémoire.

Les enfants et petits-enfants de ces déportés espagnols, républicains et épris de liberté, étaient présents. Heureux de nous retrouver, de parler de nos parents, d’évoquer aussi les moments passés dans ce local, quand nous étions enfants; puis grands quand nous accompagnions notre père ou notre mère qui commençait à vieillir, mais qui se faisait un plaisir et un devoir de retrouver ses compagnons et de continuer à élever leur voix contre la dictature franquiste et contre toutes les autres dictatures.

Au fur et à mesure que nous nous reconnaissions montait une émotion et la joie de savoir que ce lieu, tant fréquenté par nos anciens, passait à l’Histoire de Paris, par cette plaque. Savoir qu’enfin, personne ne pourrait ignoré qu’ils avaient été là, après 5 années de déportation dans les camps nazis et qu’ils avaient continué toute leur existence à défendre leur idéal de liberté et de solidarité, leur « devoir collectif de survivre« . Qu’ils avaient oeuvré pour les droits des déportés, des veuves de leur compagnons morts au camp et pour dénoncer sans répit les régimes totalitaires de par le monde.

Nous saluons la présence de nos amis, compagnons d’associations mémorielles, telle que le CERMI, MHRE89, ESPAÑA en PARIS, AVER/ACER, CTDEE. et ceux que j’oublie et de tous ceux qui sont venus individuellement, attachés à cette histoire par les liens de sang ou par convictions.

Pour Marquer l’importance de cette inauguration , les officiels étaient présents:

Madame Laurence Patrice, adjointe à la maire de Paris, chargée de la mémoire combattante,

Madame de Hauteserre, maire du 8e arrondissement,

Monsieur Vittorio Redondo Baldrich, ambassadeur d’Espagne à Paris,

Monsieur  Marcel Bigas Elia, représentant de la Generalitat de Catalunya en France,

Monsieur Roberto Varela, attaché culturel de l’ambassade d’Espagne,

Monsieur Jean-Luc Romero, adjoint à la maire de Paris, .

Et nous n’oublions pas de remercier également pour leur aide précieuse et leur professionnalisme: l’ensemble des personnes de la mairie de Paris et de la mairie du 8e qui ont tout fait pour que cette cérémonie ait lieu et qu’elle se déroule dans les meilleurs conditions.

Nous avons partagé ce moment avec nos jeunes amis du Micro Lycée de Vitry et les élèves d’espagnol du lycée pour adulte que pilotait Begoña, membre de notre association.

Mais aussi avec les lycéens de Cahors et leurs professeurs qui venaient de recevoir leur prix pour leur travail de mémoire sur les hommes de la Nueve, le matin même, et nous ont rejoint  pour la cérémonie.  Nous nous sommes promis de construire ensemble d’autres projets sur la mémoire des républicains espagnols.

Ce fut une belle cérémonie empreinte d’émotion et de fraternité qui laisse derrière elle, la trace de ces étrangers apatrides, qui ont tant donné pour la Liberté. Cette trace pour que personne n’oublie ce qu’apporte chaque individu à la société quelque soit son origine.

 

Le © des photos appartient à:

Marilou Charles,

Alain Rameau

Eduardo Cuña Paz: : https://www.instagram.com/p/CsraZQLNrbA/?igshid=NjZiM2M3MzIxNA==

Association 24-Août-1944

 

PROJECTION LE 25 MAI : LE POUVOIR DES IMAGES

L’association  24-Août-1944 vous convie a la projection, place des Fêtes de 19h à 22h00 de  :

LE POUVOIR DES IMAGES

ou

Retirada et naissance du photojournalisme (52’, 2017) de Jean-Pierre Vedel

 

Le 28 janvier 1939, Barcelone tombe aux mains des franquistes et plusieurs centaines de milliers de réfugiés affluent à la frontière franco-espagnole. Les correspondants de guerre et envoyés spéciaux des plus grands titres de la presse française et internationale vont témoigner à travers leur objectif de ce grand exode. …

Mais d’autres photographes vont laisser des témoignages d’exilés, dignes, avec dans les yeux l’espoir de la liberté et de la paix, et d’enfants qui portent déjà en eux les rigueurs de leur existence et les espérances de leur futur ! Des photographes, reporters de l’intérieur, reporter de leur propre existence mêlée à celle de leurs proches.

 

Ces clichés font écho à ceux d’aujourd’hui, dans lesquels nous pouvons mesurer que les conditions de l’accueil de réfugiés n’ont guère évolué sinon régressé dans nos sociétés « d’abondance ».

La projection sera suivie d’un débat en présence du réalisateur Jean-Pierre Vedel  et Christelle Séry, compositrice.

Le jeudi  25 mai 2022 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

25 mai 2023 POSE D’UNE PLAQUE AU SIÈGE DE LA FEDIP 27 rue de Saint Pétersbourg 75008 Paris

La FEDIP (Federación Española de Deportados e Internados políticos) est issue d’un besoin né à la libération des camps de concentration nazis, pour les survivants de se regrouper, pour défendre la mémoire de leurs compagnons morts en déportation, apporter des témoignages de ce qui s’est réellement passé, les preuves écrites, photographiques et orales de l’horreur des camps mais aussi et surtout de la résistance opposée, dès les premiers moments, par les détenus eux-mêmes. Résistance qui se résumait souvent en des gestes presque insignifiants en temps de paix : prélever un petit morceau de pain, une cuillerée de soupe pour un compagnon en danger de mort, écrire un mot, un petit poème, tracer un dessin sur un morceau de papier minuscule, juste pour prouver que l’humanité chez eux n’était pas anéantie. De ces actes de résistance il y en eu beaucoup, et un des rôles de la FEDIP était de les faire connaître au plus grand nombre et que cette connaissance passe les générations.

La FEDIP en actions
La FEDIP en actions

La FEDIP est ouverte à tous les déportés (hommes et femmes) de tous les camps nazis et de toutes les tendances politiques de la déportation espagnole, excepté les staliniens.

Un homme va prendre à cœur la création de cette fédération, il en ressent la nécessité absolue. Pour lui, il existe des intérêts particuliers à défendre et à mettre en avant en ce qui concerne les ex déportés espagnols. Il s’agit de José Ester Borras[1] Il en sera le secrétaire général de 1948 à sa mort en 1980.

José Ester Borras, secrétaire général de 1948 à 1980
José Ester Borras, secrétaire général de 1948 à 1980

La FEDIP se constitue grâce à un petit groupe d’ex-déportés décidés à travailler ensemble pour la mémoire et pour l’aide à apporter aux plus démunis d’entre eux. Après avoir tenu une première réunion informelle à Toulouse en août 1945, ce groupe provoque en septembre 1945 un congrès de constitution de la FEDIP.

Une des toutes premières tâches qui va impulser la formation et l’activité de la FEDIP est l’implication de ce groupe auprès des autorités internationales du camp occidental pour révéler la présence de républicains espagnols dans le goulag de Karaganda dans l’URSS de Staline et leur action victorieuse pour les en faire sortir.

Un des besoins fondateurs de la FEDIP fut également la défense des droits des anciens déportés espagnols. Il faut préciser que lorsqu’ils revinrent en France, ils étaient totalement démunis pour la plupart : sans famille, sans toit, sans travail, sans ressources et souvent malades… Il fallait venir en aide à ces combattants pour leur permettre de re-vivre : retrouver leur famille, leurs amis, prendre en charge les soins dont ils avaient besoin, les accompagner dans les démarches administratives, les hôpitaux… . Il fallait trouver des aides financières, et défendre leurs droits.

La FEDIP se préoccupa également des familles de ceux qui étaient morts en déportation. Ils laissaient familles et veuves dans la misère du fait de la disparition du père, du mari et/ou du fils, notamment celles qui se trouvaient en Espagne menacées en plus par la dictature franquiste.

 

 

En tout premier lieu, la FEDIP siège à Toulouse, au : 7 rue des Arts.

Elle se dote d’un organe de presse « Hispania » qui la suivra jusqu’en 2000.

N°1 Hispania an 1, 20 mai 1946
N°1 Hispania an 1, 20 mai 1946

Il y aura plusieurs époques à ce journal, la première ne contiendra que 5 numéros.  Le directeur de cette publication est Roque Llop, (il le sera jusqu’à son décès).

À l’automne 1946, le conseil national de la FEDIP s’est installé à Paris au 14 Boulevard Montmartre Paris 9e.

En 1948 la FEDIP transporte son siège au 51 rue de Boulainvilliers dans le 16e arrondissement

En 1959 elle est au 82 rue de Montmartre dans le 2e arrondissement,

En mai 1963, elle acquiert son propre local au 27 rue de Leningrad (aujourd’hui de Saint Pétersbourg) dans le 8e arrondissement de Paris. Elle restera là jusqu’à la fin de son existence en 2008 où le local, conformément aux statuts modifiés en 1984, est dévolu à l’UNICEF

Hispania N°9/2 époque janvier 1964/Inauguration du local au 27 rue de Léningrad 75008 Paris
Hispania N°9/2 époque janvier 1964/
Inauguration du local au 27 rue de Léningrad 75008 Paris

La FEDIP a mené, avec succès, ses principales actions :

 

  • Sortir les Républicains espagnols du goulag de Karaganda, (URSS)…
  • Obtenir des indemnités pour dommage moraux et physiques pour les déportés espagnols civils, de la France et d’Allemagne.
  • Obtenir des pensions pour les veuves de déportés, restées en Espagne
  • Construire le monument en hommage à tous les républicains espagnols morts pour la Liberté au cimetière du Père Lachaise (Paris 20) ;
  • Dénoncer sans cesse la dictature franquiste qui emprisonne, assassine les démocrates et les résistants espagnols.
  • Transmettre aux jeunes génération son idéal antifasciste et solidaire

  

C’est au nom des déportés républicains espagnols et au nom de la FEDIP afin de marquer leur existence et leur combat incessant pour la liberté et la justice, que nous avons proposé d’apposer une plaque sur la façade de cet immeuble.

Une plaque qui rappelle au N°27; Siège de la Federación española de deportados e internados políticos (FEDIP/ 1945-2008)

Plaque

C’est de ce « quartier général », que la FEDIP a mené tous ses combats en faveur des déportés espagnols dans les camps nazis et contre toutes les dictatures.

Inauguration du monument de la FEDIP au Père Lachaise le 13 avril 1969, par Daniel Mayer [2]

D.-Mayer-13-avril-69-Inauguration-Monument-FEDIP-
D.-Mayer-13-avril-69-Inauguration-Monument-FEDIP-

[1] José Ester Borras, (1913-1980) né à Berga en (Catalogne) mort à Alès (gard). Membre réseau Ponzan/Vidal, déporté en tant que résistant.

[2] membre du Conseil national de la résistance, Secrétaire général de la SFIO, ministre du travail de 1946/1949

Proyección de: Los labios apretados A Coruna  Sabado 6 de mayo a las 7 (19h) de la tarde en A TOBEIRA DE OZA-A CORUÑA

Los Labios apretados (les lèvres serrées) documentaire de Sergio Montero Fernandez, 91mn, 2018.

Octobre 1934, Espagne. Face à la prise de pouvoir par la droite dure, la grève insurrectionnelle est déclenchée. Sensée embraser tout le pays, elle échoue en Catalogne et est vite matée au Pays Basque. Mais dans les Asturies, la République socialiste est proclamée. Casernes et usines d’armement tombent les unes après les autres et dans les bassins miniers, argent et propriété sont abolis. Ce qui va bien au-delà de l’antifascisme. Madrid va envoyer 30 000 soldats, sous la coordination d’un certain général Franco, pour suffoquer cette rébellion. Accompagnés de la flotte de guerre et de l’aviation et face à la résistance acharnée des ouvriers, ces militaires mettent plus de deux semaines à parvenir aux centres de la rébellion. Plusieurs comités révolutionnaires coordonnent la révolution asturienne dont un est élu en assemblée sur les barricades même.

Por primera vez, una película de un descendiente directo de estos mineros nos habla de la Revolución de octubre de 1934 en Asturia.

Octubre de 1934, España. Ante la toma del poder por la derecha dura, se lanza una huelga insurreccional. Destinada a incendiar todo el país, fracasa en Cataluña y es rápidamente aplastada en el País Vasco. Pero en Asturias se proclama la República Socialista. Los cuarteles y las fábricas de armas caen uno tras otro y en las cuencas mineras se suprimen el dinero y la propiedad. Esto va mucho más allá del antifascismo. Madrid envió 30.000 soldados, bajo la coordinación de un tal general Franco, para sofocar esta rebelión. Acompañados por la flota de guerra y la aviación, y ante la feroz resistencia de los trabajadores, estos soldados tardaron más de dos semanas en llegar a los focos de la rebelión. Varios comités revolucionarios coordinaron la revolución asturiana, uno de los cuales fue elegido en asamblea en las propias barricadas.

En un viaje a Buenos Aires (Argentina), con el fin da arreglar la herencia de su tío abuelo, que no conocía, Monty se encuentra cara a cara con la Historia de su país, de su región y de su familia.
Al mismo tiempo, el pasado lo invita a nuevos descubrimientos y le anuncia un virage en su vida, pues a partir de ahora, su pasado familiar estará muy presente.

Monty comienza su investigación y rehabilitará a los mineros revolucionarios de Asturias ante las nuevas generaciones de españoles, pero también para mostrar su compromiso y su lucha a todo el mundo.

Existen pocas obras que traten de esta revolución social. Conocemos dos imprescindibles:

  • La revista del CTDEE (Centre Toulousain de Documentation sur l’Exil Español) que ha tratado este episodio de la historia social española, como tema principal, en su número 2.
  • El libro, al fin traducido, de Ignacio Díaz, Asturies 1934: Una révolution sans chef, en la editorial Smolny.

Os invitamos a mirar el vídeo del debate y también a leer estas dos obras recomendadas.

 Sabado 6 de mayo a las 7 (19h) de la tarde en A TOBEIRA DE OZA-A CORUÑA

À la chaleur de la mémoire des réfugiés espagnols d’Auxerre

Les femmes elles-mêmes constituant groupes et associations féministes dès la fin du 19° Siècle, et puis les institutions républicaines à partir de 1931, jetèrent aux orties des siècles de domination ecclésiastique et réactionnaire.

Le public au square des Républicains espagnols Auxerre le 14 avril 2023
Le public au square des Républicains espagnols Auxerre le 14 avril 2023

 

Ivan Larroy de MHRE89 détaille ces avancées devant le public:

« Outre le droit de vote, les droits des femmes sont aussi reconnues dans la famille et dans le mariage :

– le mariage civil est institué ;

– le droit des femmes d’avoir l’autorité parentale sur les enfants est reconnu ;

– le crime d’adultère appliqué uniquement aux femmes est aboli ;

– le divorce par consentement mutuel est légalement autorisé. »

Et Anne-Marie Ruiz évoque l’enthousiasme des femmes contre le coup d’état :

Anne-Marie Ruiz
Anne-Marie Ruiz rend hommage aux femmes républicaines espagnoles.

« La guerre entraine des dizaines de milliers de femmes de toutes conditions, mais surtout des classes populaires à prendre une part importante dans l’organisation de la défense de la République, à par􀆟r de leurs propres mouvements.

Des femmes s’engagent spontanément dans les milices et combattent auprès des hommes (2000 femmes dans l’armée régulière et 500 brigadistes internationales). Des milices féminines sont constituées comme en Catalogne. À par􀆟r de septembre 1936, la nouvelle organisation de l’armée républicaine entraine le retrait des femmes des unités combattantes. Cependant, les plus engagées resteront au front. Un nombre important de ces femmes combattantes accèderont à tous les grades militaires, y compris commandante. »

À la suite ont été dévoilées deux plaques. L’une d’une photo montrant la joie d’un groupe de femmes suite à l’obtention du droit de vote et une autre avec le dessin magnifique d’une milicienne libertaire, œuvre de Sim. Le dévoilement de ces plaques a été un moment d’émotion intense : ce sont les arrières petites-filles de Valeriano Palencia, tué à Tanlay par les forces nazies le 27.08.1944, qui ont dévoilé la première plaque.

Arrière-petites-filles du résistant: Valeriano Palencia
Arrière-petites-filles du résistant: Valeriano Palencia

Et pour dévoiler la plaque de la milicienne les amis du MHRE89 ont demandé à deux membres de l’association 24 Aout 1944.de le faire.

 

Annick et Begoña dévoilent la plaque de la Milicienne de Sim
Annick et Begoña dévoilent la plaque de la Milicienne de Sim

Et après ces émotions place à Las Tapas et Sangria « maison » des amis de l’association.

Mais là aussi l’histoire nous fait des siennes. C’est dans cette maison du passage Soufflot où nous nous réunissons, attenant au square que furent accueillis de Février  à Avril 1939 plus de 200 réfugiés.

Se réchauffer avec l'amitié autour du buffet espagnol
Se réchauffer avec l’amitié autour du buffet espagnol

Projection le jeudi 20 avril à 19h : Franco, l’homme à abattre

Le dictateur espagnol Francisco Franco demandait à ses proches de le présenter comme un soldat indomptable. Pourtant, Franco était terrorisé à l’idée d’être assassiné

Plusieurs dizaines de tentatives de l’éliminer  ont échoué, et le dictateur est mort dans son lit!

Mais qui étaient les instigateurs et quelles étaient leurs motivations ?

Mais qui a planifié ces tentatives ? Pourquoi ont-elles échoué et à quel point ont-elles été proches du succès ? Octavio Alberola et Stuart Christie, deux ces opposants activistes,  ayant tenté de le tuer révèlent leurs motivations et leurs plans.

Qui étaient-ils et quels étaient leurs motivations ?

À travers des reconstitutions fascinantes, ils expliquent leurs intentions et les circonstances qui les ont poussés à comploter contre le dictateur et leur échec.

La projection sera suivie d’un débat

Le jeudi 20 avril à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

PROJECTION : URRACA, chasseur de « rouges » le 12 avril 2023

L’association 24 août 1944
vous invite à la projection en avant-première du documentaire

URRACA, chasseur de « rouges »

de Felip Solé et Pedro de Echave

(2022- 64’)

le mercredi 12 avril à 18H00

À l’auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris

(5 rue de Lobau 75004 Paris)

 

La petite-fille a choisi de lever le voile sur cet écrasant héritage et refuse toute filiation avec un tel monstre, qui fut, rappelons le, secondé par sa femme.

Loreto Urraca était jusque-là une femme sans histoires. Ce dimanche 28 septembre 2008, à son domicile d’Alicante, la lecture d’El País allait lui en imposer une, douloureuse. Une double page, titrée « Le chasseur de rouges », la lestait brutalement d’un passé dont elle ne mesurait pas encore le poids. Elle mettait en scène son grand-père paternel, Pedro Urraca.

À Paris, pendant l’Occupation, ce policier franquiste en poste à l’ambassade d’Espagne avait persécuté les Républicains réfugiés en France. Aidé par la Gestapo et la police française collaborationniste, il avait envoyé à la mort nombre d’entre eux, notamment, dès 1940, Lluís Companys, ex-président du gouvernement autonome de Catalogn ; il livre également à l’Etat franquiste, Julián Zugazagoitia l’ancien ministre socialiste de l’Intérieur du gouvernement Negrin ou encore Joan Peiro, ancien ministre anarchiste du gouvernement Caballero. Federica Montseny qui échappeà l’extradition parce qu’elle est enceinte.

Pedro de Echave et Felip Solé, ces infatigables fouineurs de l’histoire, se sont emparés de ce récit et de la dénonciation de Loreto. Ils lui offrent la tribune de leur caméra investigatrice pour expliquer son ressenti et son combat d’aujourd’hui pour détacher son existence et sa filiation de ce monstre servile.

L’émission Tribuna Latina de Radio Libertaire a consacré une heure vendredi 1 avril à 20h00, à la projection et au sujet.

https://www.radio-libertaire.org/podcast/z_commun/emission_aff.php?id_e=65&id_c=52&bout=tableau

 

LA PROJECTION SERA SUIVIE D’UN DÉBAT EN PRÉSENCE DE LORETO URRACA ET DE FELIP SOLÉ.

ATTENTION NOUS SERONS À L’HÔTEL DE VILLE DE PARIS

À l’auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris

(5 rue de Lobau 75004 Paris)

 Entrée gratuite sur inscription

 

DES NOUVELLES DES AMIS

Samedi 1er et dimanche 2 avril, la CNT de la Manche tient son congrès en pleine effervescence sociale!

À cette occasion, vous pourrez découvrir 3 de nos expositions :

Les 2 premières sont des peintures réalisées par notre ami et membre fondateur, l’artiste-peintre Juan Chica Ventura

-Les portraits des hommes de la Nueve

-les portraits des femmes espagnoles antifascistes

Et avec la troisième, vous découvrirez d’autres traits de crayons, tous plus forts les uns que les autres qui racontent par le menu de leurs  personnages l’histoire (en Bande dessinée) de la révolution espagnole et de l’exil qui a suivi, parsemé de lutte contre la dictature.

Affiche CNT Cherbourg
Affiche CNT Cherbourg

 

 

L’ASSOCIATION MHRE 89 vous convie à célébrer  ce 14 avril, date anniversaire de la proclamation de la 2e république espagnole.

Le 14 avril 2023, nos amis de l’association MHRE89 ont décidé de rendre hommage aux femmes espagnoles antifascistes, en dévoilant deux plaques en leur honneur dans L’UNIQUE SQUARE EN FRANCE qui porte les couleurs de la République espagnole en hommage aux résistants républicains espagnols engagés et morts pour la Liberté à Auxerre.

La cérémonie se déroulera à 17h30  au square des Républicains espagnols à Auxerre.

Soyez nombreux à y assister si vous êtes dans les parages et si vous n’y êtes pas, faites un détour pour ne pas manquer cet événement qui s’accompagnera de la levée du drapeau de la République espagnole!

Invitation 14 avril 2023 Auxerre
Invitation 14 avril 2023 Auxerre

 

ATTENTION RECTIFICATIF: Le 22 mars à 19h Projection: MOURIR À MADRID

ATTENTION: Nous sommes contraints de modifier la date de cette projection, pour le respect du mouvement social programmé ce 23 mars. La projection aura donc lieu la veille.

L’association 24 août 1944
vous invite à la projection du documentaire
MOURIR À MADRID
de Frédéric Rossif
(1963 – 90’)

le mercredi 22 mars  2023

L’association 24 août 1944 présente :

MOURIR À MADRID de Frédéric Rossif et Madeleine Chapsal, 1963, 90’

Avec les voix de Suzanne Flon, Jean Vilar, Roger Mollien, Germaine Montero , Pierre Vaneck.

De 19h à 22h00

De plus en plus marginalisés par l’entrée de l’Espagne franquiste à l’ONU en 1955 et par les récentes attaques du régime gaulliste contre les publications socialistes et anarchistes espagnoles, la sortie du film leur donne un souffle d’espoir.

De nouveau on va parler d’eux, de leur histoire, de leur tragédie.

60 ans après sa parution, le découvrir – ou le redécouvrir – devrait mettre en lumière le chemin parcouru, dans un monde qui a changé, par la filmographie et l’historiographie de la guerre civile espagnole.

La projection sera suivie d’un débat.

Le MERCREDI 22 mars 2023 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

LA FRESQUE EN HOMMAGE À MÉLINÉE MANOUCHIAN VANDALISÉE DANS LE 20ème ARRONDISSEMENT DE PARIS

Durant le week-end du 4 au 5 mars, la fresque en hommage à Mélinée Manouchian, dans le 20ème arrondissement de Paris, a été odieusement vandalisée.

Et nous tenons à rappeler ce que le peuple français doit à l’engagement des étrangers pour la conquête de sa liberté.

Dans le contexte actuel de repli identitaire, et de clins d’œil incessants à l’extrême droite, au mépris de la vérité historique nous avons choisi de rappeler l’attitude des étrangers réfugiés en France dans les années 30 :

Dès 1933, les étrangers qui fuyaient le fascisme allemand, ceux qui fuyaient les persécutions, venus d’Arménie, d’Allemagne, de Hongrie, de Roumanie, de Pologne, d’Italie puis d’Espagne, ceux qui n’hésitèrent pas un instant à s’embarquer dans une aventure périlleuse au fin fond du Sahara, de l’Afrique alors appelée « française » pour soutenir les Forces françaises Libres.

Aujourd’hui plus que jamais, parlons de ces étrangers venus chercher asile en France si mal accueillis, internés, livrés pour certains aux nazis et dans les rangs desquels pourtant jaillirent des héros de la libération. Évoquons leur courage et leur dignité, pour que l’accueil des réfugiés aujourd’hui soit solidaire, digne et humain. Évoquons cet épisode multiculturel de notre histoire pour que cesse les chasses aux « migrants », la mort en mer et sur les routes frontalières, pour le respect des humains.

Étranges étrangers (comme les nommaient Jacques Prévert) qui donnent leur vie pour sauver celle des autres…

Le MUME (Musée Mémorial de l’exil) présente l’exposition :  Exiliades. du 11 mars au 3 septembre 2023

20 portraits de femmes catalanes exilées dans leurs diverses trajectoires : politiques, professionnelle et sociales. À travers eux, c’est exprimer ce que l’exil républicain espagnol a pu générer de vocations de par le monde.

Des objets divers dans les vitrines rappellent la vie de ces femmes engagées dans l’avenir: Joaquina Dorado, Sara Berenguer, Marine Aguayo……… (nous remercions leurs descendants pour ces prêts précieux).

Teresa Fèrriz en est la commissaire.

Les belles sculptures de Leonor Fabra sont des exemples concrets de la créativité artistique pour que survive la mémoire de ce combat de tout un peuple pour la Liberté !

Cette exposition s’accompagne de 34 portraits à l’encre de femmes espagnoles exilées dont chaque parcours de vie est exceptionnel. Ces portraits sont de l’artiste Juan Chica-Ventura.

Felip Solé documentaliste et réalisateur illustre cette exposition de vidéos et de montage photos qui nous permettent de suivre pas à pas les oeuvres et les engagements de ces femmes incontournables pour notre avenir à tous.

L’exposition a lieu du 11 mai au 3 septembre 2023

Elle sera animé par des activités tout au long de cette période : projections/débats ; conférences, concerts……

 

Pour plus d’explications, contactez :

Museu Memorial de l’Exili (La jonquera) info@museuexili.cat
Miquel Aguirre, director del MUME, miquelaguirre@gencat.cat
Teresa Fèrriz, commissaire de l’exposition, mferriz@uoc.edu

 

Numérisation de la Soli (Solidaridad obrera)

 

Nous commençons par nos propres archives, et vous pouvez déjà consulter les premiers numéros numérisés de la Soli .

Ce n’est qu’un début. Nous vous offrons ici quelques numéros importants et rares en attendant de pouvoir vous recevoir dans notre centre mémoriel du 33 rue des Vignoles Paris 20e pour consultation sur place .

 

Estamos empezando con nuestros propios archivos, y ya puede consultar los primeros números digitalizados del Soli .

Esto es sólo el principio. Le ofrecemos aquí algunos números importantes y raros hasta que podamos recibiros en nuestro centro memorial del 33 rue des Vignoles, París 20e, para consulta in situ.

 

 

Bilan 2022

Bilan 2022

DESCRIPTIF DE L’ACTION 1 :

LE DRAPEAU

8 Mai 1945

Les républicains espagnols dans la Seconde Guerre mondiale. »

Film documentaire

Le gouvernement espagnol actuel a décidé de faire du 8 mai la journée d’hommage et du souvenir de l’Exil.

 Le 8 Mai a une grande signification :

Les seuls Espagnols à pouvoir se prévaloir de la victoire sur le nazisme sont les républicains de l’Exil. 35000 d’entre les 300 000 à être restés sur le sol français ont péri dans les combats de la Résistance, dans les Forces Françaises Libres, dans les armées alliées ou dans les camps d’extermination nazis. Anarchistes, socialistes, communistes et républicains ont mêlé leur sang…

Les républicains espagnols ont payé leur tribut à la libération de l’Europe en pensant libérer toute l’Europe. Cela n’a pas été le cas.

 Nous avons amorcé ce projet en prenant contact avec des réalisateurs pour travailler ensemble. Nous avons démarché aussi ceux qui ont déjà filmé des témoignages de résistants espagnols ou de soldats espagnols des Forces françaises libres, des déportés espagnols, de manière à acquérir les droits de certaines de leurs séquences.

C’est un travail passionnant, mais de longue haleine et très onéreux à cause des déplacements des équipes, et du prix des droits. Cette année 2022, nous avons été contraints faute de moyens nécessaires et de temps de nous limiter à l’inventaire de ce que nous possédons déjà et au rachat de droits sur des séquences d’archives réalisées par d’autres réalisateurs ou associations.

Nous espérons néanmoins aboutir dans cette réalisation.

DESCRIPTIF DE L’ACTION 2 :

Exposition :  Les chemins de l’exil de Philippe Gaussot

et  Le sang n’est pas eau de Pierre Gonnord

 à Liège et à Paris

Pour une meilleure approche de ce que fut l’exil politique espagnol en 1939, ces deux expositions doivent être réalisées ensemble.

 Les Chemins de l’exil de Philippe Gaussot sont quelques 100 photos représentant d’une part l’accueil des enfants Basques, puis des enfants catalans, envoyés en France pour échapper aux bombardements et aux affres de la guerre. Loin du bruit des armes, la mort s’éloigne d’eux et ils peuvent retrouver le sourire sur les bancs de l’école ou dans les tâches et les jeux collectifs qui les soudent les uns aux autres

Le sang n’est pas eau du photographe Pierre Gonnord est la suite historique et la preuve que les exilés de 1939 n’ont rien lâché de leur énergie à vivre et de leur espoir dans un autre futur. Il s’agit de plus d’une vingtaine de portraits, agrémentés de témoignages et d’objets qui nous racontent ce que sont devenus ces exilés des plages du Roussillon. Ce qu’ils ont semé comme idéal, comme culture et comme fraternité… leurs enfants et leurs amis…

2022 fut pour le moment l’apogée de cette exposition puisqu’en effet nous avons été :

Mois de février à avril 2022 à Liège aux territoires de la mémoire 3 mois au cours desquels nous avons animé trois fois des « guidances » de l’exposition et également des projections/débat avec le public liégeois.

Puis nous avons transporté ces 2 exposition à Paris durant une semaine, à partir du 24 août 2022 à la Halle des Blancs Manteaux, Paris 4e. Nous avons eu beaucoup de visiteurs, touristes de diverses nationalités, descendants de républicains en voyage à Paris, universitaires, professeurs ……

Nous profitons pour remercier la Mairie de Paris et la mairie de Paris centre sans lesquelles cette exposition parisienne n’aurait pu avoir lieu.

Dans les 2 cas, ces expositions ont connu un réel succès auprès du public et surtout des jeunes lycéens venus en visite avec leurs professeurs ou individuellement.

  

DESCRIPTIF DE L’ACTION 3 :

Catalogue; Les chemins de l’exil

Photos de Philippe Gaussot

 En ce qui concerne l’exposition « Les chemins de l’exil », nous avons réalisé un catalogue bilingue (castillan/français), comportant une centaine de clichés de Philippe Gaussot.

Magnifiques tirages photographiques, des légendes, quelques textes introductifs mais très peu.

C’est un très bel ouvrage, et très abordable.

 

DESCRIPTIF DE L’ACTION 4 :

Semaine de jumelage

Châteaudun/ Marchena (Andalousie)

Châteaudun avait accueilli dès 1937 50 républicains espagnols exilés (hommes, femmes et enfants) – hélas dans des conditions d’hébergement peu glorieuses mais comme en maints endroits du pays-, chiffre qui est monté à 126 en 1939.

des républicains internés ont travaillé à partir de septembre 1939 comme manutentionnaires au sein d’une compagnie de travailleurs espagnols (Cie n° 100) dans le camp de munition local

Comité de Jumelage de la ville, avec le concours que l’Association du 24 Août 1944 :

1) Organisation de 3 ou 4 expositions dans le centre historique en des lieux proches les uns des autres afin d’en faciliter leur découverte:

  1. a) exposition historique (avec les panneaux exposés à Zola dans la salle de …La Nueve/2e DB!)
  2. b) exposition picturale: portraits des combattants de la Nueve peints par Juan Chica-Ventura
  3. c) exposition picturale: portraits des femmes peints par Juan Chica-Ventura
  4. d) exposition picturale (toiles ou créations d’élèves) autour d’un poème de Lorca,

2) Inauguration…d’un JARDIN faisant mémoire de l’action de la Nueve au sein de la 2e DB. Possibilité de donner le nom de la Nueve à un jardin dans un site significatif de la ville. Châteaudun serait alors la 3e ville, après Paris et Madrid, à honorer la mémoire des combattants de la Nueve en leur dédiant un jardin. Cet acte mémoriel ferait immanquablement parler de Châteaudun non seulement en France mais aussi en Espagne. s.

3) Cette inauguration pourrait se faire à la suite d’un parcours en ville en véhicules militaires d’époque, parcours des plus symboliques: partant de l’Espace Malraux (« L’espoir », Les Brigades Internationales), empruntant la rue Jean Moulin (Préfet de l’Eure-et-Loir, après avoir été le directeur de cabinet de Pierre Cot, et avoir contribué avec ce dernier, en contournant le Pacte de Non-Intervention, à alimenter autant que possible en armes et avions l’Espagne républicaine), il passerait par la mairie, avant de gagner le centre d’accueil  des exilés républicains et le jardin alors retenu.

DESCRIPTIF DE L’ACTION 5 :

INTERVENTIONS EN MILIEU SCOLAIRE & UNIVERSITAIRE

 Organisations d’interventions en milieu scolaire espagnol : instituts, universités, mairies… avec des supports : documentaires, expositions, lectures de témoignages mis en espace, projections …

Un travail réalisé en harmonie avec l’équipe pédagogique.

Nous nous appuyons sur des supports de panneaux d’exposition et/ou de projection de documentaires…

De plus en plus souvent les professeurs nous demandent d’organiser un parcours autours de l’entrée de la colonne Dronne dans Paris.

Nous sommes intervenus dans une vingtaine de lycées de la région parisienne et Paris.

Chaque intervention est étudiée et construite avec les professeurs afin de répondre au plus près de leur attente.

 

DESCRIPTIF DE L’ACTION 6 :

ORGANISATION D’UN ÉVÈNEMENT COMMÉMORATIF :

ENTRÉE DE LA NUEVE DANS PARIS LE 24 AOUT 1944, LE 24 AOUT 2022.

 Comme tous les 24 août maintenant depuis 2014, nous souhaitons organiser un rassemblement de personnes rue de Lobau, devant le jardin des combattants de la Nueve.

La cérémonie s’est déroulé dans le jardin des combattants de la Nueve, où nous étions réunis avec la participation de la Maire de Paris, du ministre espagnol de la présidente et du secrétaire d’État à la mémoire démocratique.

Puis l’assemblée s’est transportée à la Halle des Blancs Manteaux, pour l’inauguration des expositions Gaussot et Gonnord.

DESCRIPTIF DE L’ACTION 7

PROJECTION CENTRE PARIS’ANIM

Nous continuons notre partenariat avec le Centre Paris’Anim de la Place des fêtes.

Nous avons organisé 10 séances de projection/débats dans cette salle. Nous avons accueilli en moyenne 60 personnes par projection.

Certaines séances ont été filmées.

DESCRIPTIF DE L’ACTION 8

DEVELOPPEMENT DU CENTRE MÉMORIEL

Numérisation des archives, site et vidéos

Nous avons commencé la numérisation de nos archives. Nous avons des collections entières de journaux édités par les organisations libertaires et autres associations d’Espagnols en exil. Il nous faut travailler avec des entreprises spécialisées dans la numérisation de journaux reliés.

 

 

 

Le 22 mars 2023 à 14h amphithéâtre de la Maison de la Recherche • Université Paris 8:Travailleurs portugais et espagnols dans le III Reich

Le processus d’intégration européenne est une réponse à la tragédie des deux guerres mondiales. À cet égard, il est essentiel pour l’Europe d’assumer son «passé douloureux» commun, et de l’inscrire dans la mémoire collective des nations européennes. L’exposition «Travailleurs portugais et espagnols dans le IIIe Reich» et la table ronde qui l’accompagne, «Mémoire douloureuse et citoyenneté», ont pour objectif de mieux faire connaître, au sein de la société civile, un pan douloureux de notre histoire, le travail forcé tel que l’ont subi les peuples espagnol et portugais, ainsi que de contribuer à la réflexion sur la relation entre histoire, mémoire et citoyenneté, cela à un moment où le présent est assombri par la résurgence des ombres noires du passé.

Dès 1940, l’effort de guerre allemand exige l’emploi d’une main d’œuvre nombreuse ; des millions de personnes sont contraintes à travailler pour l’économie du IIIe Reich. En France, le recrutement de travailleurs pour l’Allemagne débute dès l’armistice de juin 1940, et touche alors particulièrement les étrangers. En Espagne, Franco passe en 1941 un accord avec le Reich pour fournir de la main d’œuvre.

L’exposition repose sur des histoires de vie de travailleurs portugais et espagnols, immigrés et exilés en France ou recrutés en Espagne. Elle retrace les voies qui conduisent ces étrangers au travail dans le Reich, les contraintes du séjour, le quotidien en pays ennemi, le rapatriement… et témoigne de leur impuissance face à l’arbitraire de Vichy et à la violence du régime nazi.

Philippe Gaussot et ses photos à La Corogne

Realizada en colaboración coa asociación francesa « 24 août 1944 » a exposición mostra as fotografías inéditas de Philippe Gaussot, un dos fundadores do diario rexional Le Dauphiné Libéré e coñecido xornalista especializado en fotografía de montaña. Philippe nunca relatou en vida o importante papel que desenvolveu durante o final da Guerra Civil española axudando os exiliados republicanos na súa fuxida. O seu fillo Jean-Philippe achou anos despois unha maleta chea de negativos ordenando as caixas que deixara, un tesouro visual, un dos escasos documentos gráficos que existen da « Retirada » e que agora podemos coñecer de primeira man e por primeira vez en Galicia.

A colección está formada por tres bloques:

  1. • A acollida de nenos vascos e cataláns, desde 1937
  2. • A Retirada en febreiro de 1939
  3. • Os campos de internamento nas praias do Roselló

Onde e cando?

Do 16 de febreiro ao 7 de maio de 2023 Casa Museo Casares Quiroga (rúa Panadeiras, 12, A Coruña)

• Martes a sábado de 11.00-13.30 e de 18.00-20.00 horas

• Domingo e festivos de 12.00-14.00 horas. Luns pechado

https://www.coruna.gal/web/gl/actualidade/novas/nova/inauguracion-da-exposicion-caminos-do-exilio-1939-exposicion-de-fotografias-ineditas-de-philippe/suceso/1453830119482?argIdioma=gl

Réalisée en collaboration avec notre association (24-Août-1944), la mairie de La Corogne présente les photos inédites de Philippe Gaussot, membre du Comité National Catholique, qui se porta au secours d’abord des enfants basques (1937) puis catalans et enfin dès 1939, de la population espagnole qui cherchait à échapper à la terreur franquiste.

Philippe Gaussot, journaliste au quotidien régional Le dauphine Libéré et connu pour ses reportages photographiques de montagne, n’évoqua jamais son rôle important d’aide aux réfugiés durant la guerre civile espagnole et au moment de la Retirada. Son fils Jean-Philippe a découvert les négatifs de ces photos bien des années plus tard.

Elles sont présentées en 3 époques:

  1.  L’accueil des enfants basques et catalans dès 1937
  2.  La Retirada de février 1939,
  3.  Les camps de concentration sur les plages du Roussillon

Elles sont exposées à La Corogne, pour la première fois en Galice jusqu’au 7 mai 2023.

Casa Museo Casares Quiroga (rue Panadeiras, 12, A Coruña)

• Mardi à samedi de 11.00-13.30 et de 18.00-20.00 heures

• Dimanches et fêtes de 12.00-14.00 heures. Lundis fermé

Déjà les photos dansent sur les murs de la maison de Maria Casarès.

Nous avons eu un accueil très chaleureux de la part des gens de la Casa Casares comme des représentants de la mairie, notamment le conseiller à l’éducation Jesús Javier Celemín, son adjoint Alejandro Arce et la directrice de la Casa Museo Casares Quiroga: Bea Doldán.

Nous tenons aussi à remercier les amis qui nous ont donné un véritable coup de main, dans tous les domaines: Paula, Izaura, Alicia

Nous avons fait de belles rencontres, notamment celles de Claudio Rodríguez et de Carmen Bianco qui ont publié les estampes de guerre de Castelao, un enfant du pays, défenseur de la Galice et de la République.

Et le grand plaisir de partager cette exposition avec notre amie spécialiste de María Casares, María Lopo.

Tuvimos una acogida muy calurosa por parte de la gente de la Casa Casarès así como de los representantes del ayuntamiento, especialmente el concejala de educación Jesús Javier Celemín,  Alejandro Arce y la directora de la Casa Museo Casares Quiroga: Bea Doldán

También queremos dar las gracias a los amigos que nos echaron una mano de verdad en todos los ámbitos: Paula, Izaura, Alicia…

Tuvimos unos encuentros maravillosos, especialmente con Claudio Rodríguez y Carmen Bianco, que publicaron los grabados de guerra de Castelao, gallego y defensor de la República.

Y el gran placer de compartir esta exposición con nuestra amiga y especialista en María Casares, María Lopo.

Inauguration exposition Philippe Gaussot à La Corogne, un peu de presse:

https://www.coruna.gal/web/es/actualidad/noticias/noticia/o-concello-recolle-nunha-exposicion-fotografias-ineditas-do-exilio-republicano-durante-a-guerra/suceso/1453830357813?argIdioma=es

https://www.elespanol.com/quincemil/articulos/cultura/una-exposicion-en-a-coruna-muestra-imagenes-ineditas-del-exilio-durante-la-guerra-civil

https://www.laopinioncoruna.es/coruna/2023/02/17/mirada-fotografica-exilio-83091199.html

https://praza.gal/opinion/o-exodo-republicano-de-1939-revive-nas-fotografias-ineditas-de-philippe-gaussot

 

 

33e Cinémovida avec l’association La Mancha

 

Il a parcouru ces années décisives pour ce peuple d’exilés avec le public de Cherbourg-en-Cotentin.

Il leur a expliqué ces femmes espagnoles qui n’ont pas hésité à se lancer dans la défense de leurs convictions , dès juillet 1936 et qui ont repris la lutte en France, contre le nazisme et tous les fascismes. C’était à l’Autre Lieu – L’Autre Bar – Espace René Lebas.

Puis à l’espace culturel du Centre Leclerc de Tourlaville, ce fut autour des hommes de la Nueve et de l’art devenu Histoire avec des planches de BD, des portraits d’hommes, et des panneaux rappelant l’histoire de cette Espagne sociale qui s’est expatriée emportant son idéal de justice pour le faire vivre!

Et tous ont pu assister à la projection du documentaire de Quino Gonzalez: Je te donne ma parole, l’histoire de la guerre d’Espagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale racontée par les témoins directs et leur descendants. Salle Paul Eluard.

Et nous avons eu le grand plaisir d’y rencontrer notre ami,  normand d’adoption Alberto Marquardt qui nous l’espérons pourra présenter le livre collectif Ni fous, ni morts d-sur les prison argentines, lors du printemps d’Amérique Latine organisé par nos amis de La Mancha

Les chemins de l’exil, exposition de photos inédites de Philippe Gaussot Château de Collioure

L’exposition « Chemins de l’exil » ou l’œuvre humanitaire et photographique de Philippe Gaussot présente des clichés inédits de ce photographe découvertes par son fils, Jean-Philippe Gaussot, dans une valise après la mort de son père.

Les négatifs ont été confiés à l’association 24 Août 1944 qui en expose une cinquantaine au Château royal de Collioure du 18 février au 8 mai 2023 par le biais de son antenne locale et avec la complicité de Grégory Tuban.

D’une part, la série La Retirada y los campos (1939) montre les chemins escarpés de l’exil des antifascistes espagnols. Leur parcours laborieux est suivi, pas à pas, en plein mois de février, sur des sentiers de montagne pour atteindre un hypothétique refuge en France.

L’accueil y est très décevant, car la plupart d’entre eux doivent vivre sur les plages glacées des camps de concentration du Roussillon, entourés de barbelés, gardés par des soldats armés et des gendarmes.

D’autre part, la série de photos Philippe Gaussot et le Comité National Catholique (1937-1940) représente l’accueil d’enfants basques et catalans envoyés en France pour échapper aux horreurs de la guerre. Loin du bruit des armes, ils peuvent à nouveau sourire sur les bancs de l’école ou dans les tâches et les jeux collectifs.

Ces clichés constituent un témoignage exceptionnel. Elles ont la qualité des prises de vue des meilleurs photographes de l’époque et transmettent au public non seulement le désordre de l’exode, l’anxiété et l’angoisse de ces gens mais aussi leur fierté, leur dignité et, surtout, leur combativité…

L’association 24 Août 1944, et son émanation départementale, co-organisatrice de l’exposition tend à promouvoir et à cultiver la mémoire historique des antifascistes espagnols exilés de la révolution et de la guerre sociale de 1939 et œuvre à la reconnaissance de leur rôle dans les luttes menées après la Seconde Guerre mondiale pour chasser Franco du pouvoir en Espagne. Elle expose toutes les facettes de cette lutte qui a débuté en juillet 1936 dans ce pays. Son travail, en tant que filles et fils de ces exilés, est de valoriser cet aspect du passé et l’idée de solidarité entre les peuples ainsi que de favoriser les échanges entre différents publics sur cette thématique.

Du 18 février au 8 mai 2023

Château royal de Collioure

66190 Collioure

Horaires :

Jusqu’au 31 mars 2023 : de 10h à 17h

Du 1° avril au 8 mai 2023 : de 10h à 18h

Dernier billet délivré 45 minutes avant la fermeture

Tarifs :

Tarif plein : 7€

Tarif réfuit : 3.50€

Gratuit pour les moins de 26 ans. »

Un article de l’indépendant du 6 mars:

https://www.lindependant.fr/2023/03/05/collioure-les-chemins-de-lexil-des-photographies-de-philippe-gaussot-11040170.php

 

L’exposition Philippe Gaussot à La Corogne (Espagne)

« O Concello da Coruña e a Asociación 24-Août-1944 presentan a exposición de Philippe Gaussot do 16 de Febreiro ao 7 de Maio de 2023. Terá lugar nun espazo emblemático, a casa da familia Casares Quiroga ».
« El Ayuntamiento de A Coruña y la Asociación 24-Août-1944 presentan la exposición de Philippe Gaussot del 16 de Febrero al 7 de Mayo de 2023. Tendrá lugar en un espacio emblemático, la casa de la familia Casares Quiroga »

Au revoir Pierrette

Elle a porté la mémoire de son compagnon décédé;

José faisait parti du Kommando César (de César Orquin). À ce titre, elle a parcouru les lieux où ce kommando avait été envoyé travailler par les nazis. Sa volonté était de marquer auprès de la jeunesse et des populations la présence sur cette terre des Républicains espagnols. Elle s’employait à raconter leurs souffrances mais aussi et surtout leur courage, et leur volonté de rester debout!

À Vöcklabruck, elle raconta l’extraordinaire évasion de Agustin Santos, Juan Adelantado et de Francisco lopez Bermudez.

À Ternberg, le travail mais aussi comment ils ont réussi à organiser  le dimanche,des matches de foot, de boxe… Les horreurs commises par El Rubio sur le chantier de la route qui devait relier le camp de Mauthausen à Stragenbaü, où le Kommando est affecté.

À Redl-Zipf, elle conta l’odeur de la Liberté, parasitée par la violence des derniers soubresauts nazis.

Elle a suivi pas à pas , les traces de son compagnon pour que personne n’oublie ce que fut la déportation et en particuliers celle des Républicains espagnols, ennemis de toutes les dictatures.

Le 5 mai 2015, Pierrette était avec nous pour un hommage  au monument de la FEDIP aux Espagnols morts pour la Liberté, au cimetière du Père Lachaise à Paris. Toujours présente, vigile de la mémoire, elle savait tout en douceur et gentillesse nous restituer ce passé pour mieux envisager l’avenir.

Repose tranquillement Pierrette, après tout ce chemin parcouru jusqu’à nous.

 

Rappel Projection: Les guerilleros du val D’Aran de Jorge Amat (107’/ 2015)

L’invasion du Val d’Aran, connue sous le nom de code Operación Reconquista de España(« Opération Reconquête de l’Espagne »)

Après la libération de la région de Toulouse (20-25 août 1944), les guérilleros espagnols, dispersés dans les diverses formations de maquisards du Sud-Ouest de la France, sont rassemblés le long de la frontière des Pyrénées, par la UNE (Unión Nacional Española), organe de recrutement et de pression sur les exilés espagnols.

Début octobre 1944, 7 500 d’entre eux pénétreront en territoire espagnol, au Val d’Aran (haute vallée de la Garonne). C’est un échec annoncé, qui fait beaucoup de morts et laisse un sentiment d’abandon et de trahison.

Ce film retrace la dernière tentative de ces Républicains espagnols de renverser le régime de Franco, frontalement par les armes.

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur Jorge Amat

Le mercredi 01 février  à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite