PUIG ANTICH , LES DERNIÈRES HEURES
SUIVI DE
LOS ENCARGADOS
Bonjour,
Compte tenu des circonstances et contraintes sanitaires qui pèsent sur nos épaules et nous empêchent de nous réunir, nous souhaitons maintenir un lien, même ténu, avec vous et continuer ainsi notre travail de mémoire. Il nous parait indispensable en ces temps liberticides de rappeler en quoi a consisté le combat pour la Liberté en Espagne franquiste et la répression qu’elle a engendrée. Cette lutte a acquis une valeur universelle et intemporelle.
Bien sûr cela ne remplacera pas le débat qui à chaque projection ne manque pas de nous instruire de nos échanges, mais tâchons de maintenir ce lien et emmagasinons les questions et réflexions pour fêter la fin du confinement par un regain de curiosité collective.
Aussi L’association 24 août 1944 présente :
PUIG ANTICH. Les dernières heures (32,13’)
De Francesc Escribano, 1989.
Titre original : « Puig Antich. Ultimes hores » .
https://www.youtube.com/watch?v=0PrCmAa_crc
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Puig Antich, Salvador (1948-1974).
Militant anarchiste du MIL (Mouvement ibérique de libération), Salvador Puig Antich est arrêté le 25 septembre 1973, quelques mois après l’autodissolution du MIL*. Lors de son arrestation, il est grièvement blessé à la tête. Un inspecteur de police, Francisco Anguas Barragán est tué dans la confusion (sans doute par un autre policier, Salvador n’étant pas en état de tirer). Le 7 janvier 1974**, la peine de mort est néanmoins requise contre le jeune militant, malgré d’évidents vices de forme. Ses camarades, jugés en même temps que lui, sont condamnés : José Luis Pons Llobet à trente ans de prison, son amie Maria-Angustias Mateos Fernndez, lycéenne de 17 ans, à cinq ans de prison. Partout en Europe (et jusqu’en Argentine), les démocrates se mobilisent pour demander leur libération. À Toulouse, des affrontements avec la police ont lieu devant le consulat espagnol. Malgré les nombreuses demandes de grâce, le Conseil des ministres présidé par Franco, ratifie la sentence qui est rapidement exécutée. Pendant ce temps, les médias espagnols s’intéressent au combat de boxe entre Urtain et King Roman…
Puig Antich, âgé de 26 ans, est exécuté par garrot vil (lace étrangleur), à la prison Modelo de Barcelone, le 2 mars 1974, même jour qu’Heinz Chez, un détenu de droit commun polonais, accusé d’avoir tué un garde civil. Puig Antich est l’ultime condamné garrotté par le régime franquiste. L’homme chargé de rédiger sa sentence de mort est Carlos Rey González , aujourd’hui avocat.
Une déclaration d’une des sœurs de Salvador Puig Antich : « Le procès fut une farce en uniforme militaire. Les papiers tombaient des mains des juges, qui s’endormaient. Salvador agonisa pendant vingt minutes. »
*MIL, Movimiento ibérico de liberación (Mouvement ibérique de libération).
En mars 1971, une brochure appelle au boycott des élections syndicales espagnoles ; elle est signée « 1000 ». La presse et la police, qui veulent absolument une signature, trouvent la signification des trois lettres MIL. Le mouvement se veut l’héritier des révolutionnaires espagnols de mai 1937. Il agit essentiellement dans le triangle Barcelone-Perpignan-Toulouse. Entre juillet 1972 et septembre 1973, le MIL passe à l’action et revendique une douzaine d’attaques de banques (actions appelées « expropriations ») en Espagne, pour alimenter les caisses des grévistes et pour imprimer leur presse. Son activisme est fait de réseaux, de brochures distribuées sous le manteau, de passages clandestins de la frontière… S’y ajoute une longue pratique de l’illégalité, devenue chez les Espagnols une seconde nature.
On a souvent réduit le MIL à une activité quasi terroriste, ou aux seules luttes de soutien à ses prisonniers, dont le plus connu est Salvador Puig Antich. Le mouvement s’auto dissout en août 1973.
**Il faut préciser que Luis Carrero Blanco (04/03/1903- 20/12/1973), amiral espagnol, homme d’état franquiste, président du gouvernement depuis le 9 juin 1973 vient d’être assassiné de façon spectaculaire par l’ETA (organisation basque de résistance au franquisme) le 20 décembre 1973. Le régime veut démontrer toute son autorité
Suivi de la vidéo
LOS ENCARGADOS (5 ;55’)
De Jorge Galindo y Santiago Sierra, Gran Vía, Madrid, 15 Agosto 2012
Musique utilisée dans cette vidéo : La Varsovienne*** par les choeurs de l’Armée rouge. (Red Star Red Army Chorus).
Défilé, en voiture, des portraits de tous les politiques qui ont participé à amener la constitution actuelle de l’Espagne, à garantir l’impunité des bourreaux qui ont exécuté Salvador et des milliers d’autres et à maintenir la monarchie.
https://www.youtube.com/watch?v=QllF0mwJe_I
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*** La Varsovienne (en polonais Warszawianka 1905 roku) est un vieux chant polonais, écrit en 1893. Repris par le poète polonais Wacław Święcicki en 1897, il devient le chant de protestation des internés sous le régime tsariste. Il est très populaire en Russie, dans les périodes révolutionnaires de 1905 et 1917.
Sous le titre A las barricadas, il devient le chant des anarchistes espagnols en 1936. En Pologne, il est connu comme « La Varsovienne de 1905 », pour la différencier d’un plus vieil et plus populaire hymne patriotique de même nom, « La Varsovienne de 1831 » (Warszawianka 1831 roku).
PUIG ANTICH. Las últimas horas
LOS ENCARGADOS
Hola,
Teniendo en cuenta las circunstancias y limitaciones sanitarias que nos han caído encima y nos impiden reunirnos, deseamos mantener el contacto con vosotros y continuar nuestro trabajo sobre la memoria. En estos tiempos liberticidas nos parece indispensable recordar en qué consiste el combate por la libertad en la España franquista y la represión que ha provocado. Esta lucha ha adquirido un valor universal e intemporal.
Con el fin de mantener nuestras citas para las películas, os proponemos el ver estos dos documentales en casa con los enlaces que os enviamos. Por supuesto, esto no va a remplazar el debate que tiene lugar después de cada proyección y que no déjà de instruirnos en nuestros intercambios, pero intentemos mantener este contacto y guardemos las preguntas y reflexiones para celebrar el fin del confinamiento con una renovada curiosidad colectiva.
La Asociación 24 de Agosto de 1944 presenta :
PUIG ANTICH. UltimEs hores (32,13’)
De Francesc Escribano, 1989. Título original : « Puig Antich. Ultimes hores »
https://www.youtube.com/watch?v=0PrCmAa_crc
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Para cambiar los subtítulos (español) vaya al parámetro (abajo 2º a la derecha) y luego subtítulo /español.
Puig Antich, Salvador (1948-1974)
Militante anarquista del MIL (Movimiento Ibérico de Liberación), Salvador Puig Antich es detenido el 25 de septiembre de 1973, unos meses después de la disolución del MIL*. Durante su detención, en la que es herido gravemente en la cabeza, el inspector de policía Francisco Anguas Barragán, resulta muerto (sin duda a causa del disparo de otro policía, ya que Salvador Puig no está en estado de disparar). El 7 de enero de 1974**, el joven militante es condenado a la pena de muerte, a pesar de los obvios defectos del procedimiento judicial. Sus camaradas, juzgados al mismo tiempo que él, son condenados : José Luis Pons Llobet a trenta años de prisión, y su amiga María-Angustias Mateos Fernández, estudiante de 17 años, a cinco años de prisión. En Europa (y hasta en Argentina) los demócratas se mobilizan para pedir su liberación. En Toulouse, delante del consulado español, tienen lugar enfrentamientos con la policía. A pesar de las numerosas peticiones de gracia, el Consejo de Ministros presidido por Franco, ratifica la sentencia que fue rapidamente ejecutada. En esos momentos, la prensa se interesaba al combate de boxeo entre Urtain y King Roman….
Puig Antich, con 26 años de edad, fue ejecutado por garrote vil (estrangulado) en la cárcel Modelo de Barcelona el 2 de marzo de 1974, el mismo día que Heinz Chez, un detenido de derecho común polaco, acusado de haber matado a un guardia civil. Puig Antich es el último condenado à garrote vil por el régimen franquista. El hombre encargado de redactar su sentencia de muerte fue el abogado Carlos Rey González , que ejerce hoy como abogado.
Una declaración la hermana mayore de Salvador Puig : « El juicio fue una farsa en uniforme militar. Los papeles se caían de las manos de los jueces que se dormían. Salvador agonizó durante veinte minutos »
*MIL, Movimiento Ibérico de Liberación:
En marzo de 1971, un panfleto firmado « 1000 », pide el boicot de las elecciones sindicales españolas. La prensa y la policía que quieren absolutamente una firma, encuentran la significación de tres letras, MIL. El movimiento se presenta como heredero de los revolucionarios españoles de 1937. Actúa principalmente entre el triángulo Barcelona-Perpignan-Toulouse. Entre julio de 1972 y septiembre de 1973, el MIL pasa a la acción y reivindica una docena de ataques a bancos en España (acciones llamadas « expropiaciones ») para alimentar la caja de los huelguistas y para imprimir su prensa. Su activismo se compone de una red de contactos, de panfletos distribuidos clandestinamente, asi como los cruces de un lado a otro de la frontera… A ello se puede añadir una larga práctica de la ilegalidad, a la que estaban bien acostumbrados los españoles.
A menudo se ha reducido el MIL a una actividad casi terrorista, o a las únicas luchas de apoyo a sus militantes prisioneros, de los cuales el más conocido es Salvador Puig Antich. El movimiento se disuelve en agosto de 1973.
** Hay que precisar que Luis Carrero Blanco (04/03/1903-20/12/1973), almirante español, hombre de estado franquista, presidente del gobierno desde el 7 de junio de 1973, acaba de ser asesinado de forma espectacular por la ETA (organización vasca de resistencia al franquismo) el 20 de diciembre de 1973. El régimen quiere demostrar toda su autoridad.
Seguido del vídeo
LOS ENCARGADOS (5,55’)
De Jorge Galindo y Santiago Sierra, Gran Vía. Madrid, 15 de Agosto de 2012
Musica utilizada en este vídeo : La Varsoviana***, interpretada por el coro del Ejercito Rojo (Red Star Army Chorus).
Desfile, en coche de los retratos de todos los políticos que han participado, con la actual Constitución de España, a garantizar la impunidad de los verdugos que han ejecutado a Salvador Puig Antich, y miles de otros responsables, así como a mantener la monarquía.
https://www.youtube.com/watch?v=QllF0mwJe_I
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*** La Varsoviana (en polaco Warszawianka 1905 roku) es un viejo canto polaco escrito en 1893. Retomado por el poeta polaco Waclaw Swiecicki en 1897, se convierte en el canto de protesta de los prisioneros del régimen zarista. Muy popular en Rusia, durante el período revolucionario de 1905 y 1917.
Con el título de A las barricadas se convierte en el himno de los anarquistas españoles en 1936. En Polonia es conocida como « la Varsoviana de 1905 », para diferenciarla de un himno patriótico con el mismo nombre más antiguo y popular « La Varsoviana de 1831 » (Warszawianka 1931 roku)