Ce lundi 14 mai nous avons assisté avec nos amis réalisateurs et jury pour l’occasion, Quino Gonzalez et Émile Navarro, à cette première de très grande tenue!
Dans une salle mise à disposition par la mairie de Massy, nous avons visionné les uns derrière les autres, pas moins de neuf courts métrages, réalisés par les élèves de première et terminale de plusieurs lycée de l’académie de Versailles.
Inutile de préciser que le choix et l’attribution des prix aux lauréats fut un exercice très difficile. Mais nos experts cinéastes s’en sont bien sortis finalement.
Chaque film a abordé, à sa manière, le thème de la mémoire et de sa transmission. Une mémoire plurielle et constructive. Tous tournés vers la construction d’un avenir plus juste et plus solidaire… ces courts métrages ont accroché l’attention de toute le salle et les émotions étaient au rendez-vous: larmes, rires, amitié…
Nous ne pouvons que vous conseiller de les regarder à votre tour et de vous imprégner de ce que ces jeunes ont voulu nous transmettre.
Mais aussi préparez-vous pour l’édition N°2, de l’an prochain!
BONNE SÉANCE!
Merci Lily et Rosalia de votre documentaire beau et juste :
Les femmes en Espagne, au début du XXème siècle ne sont rien, inférieures, mineures devant la loi et appartiennent à leur mari…À cette époque, l’Espagne reste un des pays les plus ruraux de l’Europe occidentale où les femmes ont déjà commencé à s’émanciper par le biais du travail. Les espagnoles sont alors sont cantonnées à leur rôle d’épouse, de mère ou forcées de devenir religieuses…
Mais dès 1931, La république instaure, sous la pression des organisations féminines:
la réduction des écarts entre les femmes et les hommes,
l’admission aux emplois et charges publics sans distinction de sexe,
le mariage civil, ou l’union libre
le divorce,
le droit à l’avortement (en Catalogne, les Cortes républicaines ayant voté contre).
Les Espagnoles ont alors une situation légale parmi les plus avancées d’Europe grâce à la victoire de la gauche et à leur mobilisation.
Les femmes prennent une part primordiale dans la défense de leurs acquis républicains. Elles mènent leur combat y compris contre la volonté de leurs compagnons, qui les relégueraient volontiers à leurs tâches féminines, leur déniant le droit à imposer leurs revendications de femmes et à participer à la conquête de leur émancipation .
Entre avril 1936 et février 1939, le mouvement Mujeres Libres comptera centaines de milliers de femmes, présentes à tous les niveaux de la lutte. On les retrouve dans les usines et dans les champs, sur le front (certaines même dans l’aviation) et dans les assemblées politiques (l’une d’elles, Federica Montseny, membre de la CNT, est ministre de la Santé).
Après la défaite républicaine, l’organisation survit et les militantes se consacrent alors au secours aux exilés. Nombre d’entre elles vont s’engager dans la Résistance française, puis dans la lutte qui se continuera, après la Seconde Guerre mondiale, contre la dictature franquiste.
En Espagne, tous leur droits sont confisqués, elles sont à nouveau réduites au rôle de domestiques, de femmes au foyer, de reproductrice… Elles doivent allégeance à la Sección Femenina (SF) qui était la section féminine du parti fasciste espagnol Falange Española; elle fut fondée en 1934 par Pilar Primo de Rivera.
Et pourtant, elles vont continuer leur lutte, pour leur liberté et celle de leurs compagnons incarcérés dans les prisons et les camps Franquistes.
Un jour deux jeunes lycéennes ont croisé le chemin d’un réalisateur peu commun, Jean-Michel Rodrigo, il les fit rêver avec son documentaire sur Federica Montseny. Elles décident alors de s’intéresser de plus près à ces femmes espagnoles révolutionnaires, anarchistes, libres et en première ligne pour leur émancipation et celle de leurs compagnons.
Ce film raconte leur parcours : Ayez la curiosité de regarder ce film réalisé par deux jeunes élèves de première : LILY & ROSALIA
Une projection exceptionnelle, à ne pas manquer pour comprendre les enjeux étouffés de la révolution espagnole :
Le jeudi 7 juin 2018 à 19h suivi d’un débat en présence de :
Aimé Marcellan/Angel Carballeira/Francis Pallares (tous trois des cahiers du CTDEE)
Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris Entrée gratuite
:
L’association 24 août 1944 présente :
La révolution s’arrêta en Mai. De Mikel Muñoz (80mn)
Sous-titré en français (2017)
Printemps 1937, la guerre civile espagnole est à son apogée. L’armée républicaine et les milices des partis et des syndicats, luttent contre les troupes franquistes. À des centaines de kilomètres à l’arrière du front, le gouvernement ordonne l’assaut du Central téléphonique de Barcelone qui est géré par la CNT. Les militants anarchistes (CNT, FAI et Jeunesses Libertaires) et ceux du POUM résistent et une grève générale éclate ; de terribles affrontements ont lieu entre d’une part anarchistes et militants du POUM et d’autre part les forces de l’ordre encadrées par les « conseillers soviétiques ».
Le 3 juin , un dimanche pas comme les autres, L’association Les Pas-Sages vous invite au 33 rue des Vignoles pour un après-midi Culture et mémoire :
Métro Avron ou Buzenval
À partir de 14h : Une brocante du livre espagnol (dans la limite des stocks) et des livres plus généralement sur l’histoire du mouvement libertaire en Europe ;
A 16h30 : La présentation en avant-première du livre de Federica Montseny traduit pas Serge Utgé-Royo, publié par les éditions de la CNT/RP et l’association 24-août-1944 : Révolutionnaires, réfugiés & résistants
Recueil de témoignages-sur l’exil
Présenté par son traducteur Serge Utgé-Royo et Aimé Marcellan, suivi d’un débat.
À 18h Projection : Federica Montseny, l’indomptable
Documentaire réalisé par Jean-Michel Rodrigo et Marian Paugam
Suivi d’un débat
À 19h30 : pot convivial de solidarité avec l’association Les Pas-Sages.
Venez nombreux lire, regarder & débattre avec nous.
Nous avons besoin de vous pour réaliser ce beau projet !
On le sait ou on commence à le savoir, les premières Forces Françaises Libres à rentrer à Paris le 24 août 1944 vers 21 heures, étaient majoritairement des réfugiés antifascistes espagnols incorporés dans la « Nueve », la 9e compagnie de la 2° DB. On le sait ou on commence à le savoir, en 2004, Bertrand Delanoé, Maire de Paris apposa des médaillons en leur honneur tout au long de leur parcours, particulièrement dans le 13e arrondissement de Paris, par lequel il entrèrent dans la capitale, à bord de leurs 11 half-track aux noms espagnols évocateurs de leur épopée (Guadalajara, Teruel, Brunete, les Pingouins, Don Quichotte…), accompagnés des 3 chars Champaubert, Montmirail, Romilly. On le sait ou on commence à le savoir, le 24 août 2014, notre association organisa une marche sur leurs traces qui, partie de la porte d’Italie allait réunir quelques 2 000 personnes, pour se terminer devant le jardin de l’hôtel de ville, dédié l’année suivante, à la mémoire de ces hommes par la Maire de Paris. Mais au-delà des évènements ponctuels que les associations mémorielles peuvent organiser, il nous semble important de laisser des traces, palpables et les plus vivantes possible, de leur passage. Ces étrangers antifascistes qui luttèrent pour notre liberté, d’abord en Espagne puis en France, où ils ont aussi souvent laissé leur vie, que ce soit dans les FFL ou dans les maquis.
Pour honorer la mémoire de leurs actions, nous projetons de réaliser une fresque murale dans ce 13° arrondissement, arrondissement du « Street-art ». Cette peinture rappellera qu’un jour, des hommes venus d’ailleurs, ont participé à libérer Paris.
Cette fresque, sous forme de BD, se déclinera en 3 bandeaux représentant chacun ces 3 importantes journées qui marquèrent la libération de la ville. • 24 août 1944 : arrivés en avant-garde à l’Hôtel de Ville de Paris. Leur présence sera un souffle d’espoir et une aide précieuse pour la Résistance. • 25 août : appelés en renfort pour dégager les défenses ennemies, ils rejoindront le Paris insurgé des FFI et FTP. Leur action sera déterminante. • 26 août : sur leurs Half-tracks, ils constitueront la garde rapprochée du général de Gaulle lors du défilé sur les Champs-Élysées. C’est donc tout naturellement, que nous avons cherché et trouvé un mur rue Esquirol, (au-dessus d’un médaillon qui s’y trouve déjà) en capacité de recevoir cette fresque dont les mensurations seront de 6 mètres de haut sur 5 mètres de large soit 30m2 . L’artiste qui a conçu la maquette et désire la réaliser, nous le connaissons tous, il fait partie de notre association et a déjà peint de nombreux portraits des hommes de la Nueve. Il s’agit de Juan Chica Ventura. Monsieur le maire du 13earrondissement est partie prenante du projet et nous aidera à obtenir l’autorisation du bailleur qui possède le mur. La Mairie de Paris, par le service de Madame Catherine Vieu-Charier, chargée de la mémoire combattante, soutient également ce projet. Tout est prêt, mais il manque l’essentiel : l’argent pour installer les échafaudages, la peinture, etc…, nous devons réunir la somme de 12 000€ pour réaliser dans les meilleures conditions ce projet.
Aussi, nous lançons d’ores et déjà une souscription publique afin de permettre cette réalisation et l’inaugurer le 24 août 2019 à l’occasion du 75° anniversaire de la libération de Paris.
Vous pouvez envoyer vos dons, quelle que soit la somme (il n’y a pas de petit soutien) : • Par chèque à l’ordre de 24-août-1944, en indiquant au dos du chèque : Fresque o À : Association 24 août 1944, 22 rue Mélingue, 75019 Paris • Ou par virement sur le compte du 24-août-1944: o IBAN FR76 3000 3035 0100 0501 6056 248 ; Identifiant international : SOGEFRPPNous vous remercions de votre soutien.PROJET d’inscription sous la fresque: Les 3 jours qui marquèrent la libération de Paris, Des Espagnols, des étrangers, combattants antifascistes de la première heure luttèrent sans compter et donnèrent parfois leur vie pour libérer le pays d’accueil.
Une projection d’un documentaire « familial » et historique, quand la vie de chacun rejoint la grande Histoire . : Armonia , Franco et mon grand-père de Xavier Ladjointe et en sa présenceSuivi d’une présentation du livre de Daniel Prévost , en sa présence : « Tu ne sauras jamais combien je t’aime ! » Edit Cherche-midi. quand la vie du comédien télescope celles des exilés politiques espagnols libertaires, son horizon s’imprègne d’humanisme, de solidarité et … d’espoir! Inscrivez-vous: 5€ la place à André Gomar: 06 46 14 68 51 ou ceuxdurail@hotmail.fr
Fuyant Franco, des centaines de milliers de républicains espagnols arrivent en France à l’hiver 1939, dans un dénuement total. Parqués dans des camps, dans le froid et des conditions effroyables, ils témoignent dans ce livre de ce qu’ils y ont vécu, vu et de comment ils ont survécu. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, nombreux sont ceux qui participent à la lutte contre le nazisme, gardant toujours l’espoir en un monde meilleur. Ce livre est issu du travail de mémoire entrepris par Federica Montseny pour transcrire ce qu’a été la vie des réfugiés espagnols – des sans-grade – depuis les camps d’internement du sud de la France et d’Afrique du Nord jusqu’à leur engagement dans la Résistance. Federica Montseny fut une des figures de la CNT et du mouvement libertaire espagnol pendant la révolution de 1936 et la guerre civile puis, après, en exil. Propagandiste infatigable, oratrice hors pair et chroniqueuse acérée, elle écrira de nombreux ouvrages : Cien días de la vida de una mujer (1949), Crónicas de CNT (1974), El éxodo anarquista (1977), Cuatro mujeres (1978), Mis primeros cuarenta años (1987). ISBN : 978-2-91573-144-6 Format : 12×19cm – 420 pages Prix : 15 euros Sortie : 25 mai 2018 Traduction : Serge Utgé-Royo Bon de commande en pièce jointe –