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Mois : novembre 2022

Projection du film « Les caisses d’Amsterdam vostfr »

1939 : Dans Barcelone assiégée par les troupes fascistes, un groupe d’hommes est chargé de sauvegarder les archives de la CNT et de les emmener à Amsterdam. En 2010 : L’analyse des documents tisse une large relation entre les anarchistes de Barcelone, le mouvement makhnoviste ukrainien et les révoltes en Patagonie argentine. Le documentaire « Les caixes d’Amsterdam » raconte une histoire sur l’anarchie et certains de ses personnages les plus mythiques (La Commune de Paris, Ferrer et Guàrdia, Garcia Oliver, Buenaventura Durruti …) et finit par dériver dans certaines des pratiques sociales les plus pertinentes du 21ème siècle.
La projection sera suivie d’un débat en présence de Felip Solé, le réalisateur.

Un projet qui rassemble des philosophes, des théoriciens et des intellectuels de renommée mondiale qui s’identifient à l’idéologie libertaire. Une collection de témoignages sur des personnes qui vivent selon l’idéal anarchiste. Documents cinématographiques, lettres manuscrites et photographies contribuent à faire revivre un mouvement stéréotypé et stigmatisé tout au long de son histoire. Une intrigue qui mêle l’histoire de la Confédération nationale du travail (CNT), instigatrice de la révolution en Catalogne ; le mouvement makhnoviste en Ukraine – l’une des factions révolutionnaires combattant le régime tsariste jusqu’à sa liquidation par les bolcheviks – et les grandes révoltes patagoniennes mises au jour par le grand journaliste Osvaldo Bayer. L’intrigue débute en janvier 1939 avec l’évacuation de 22 caisses des archives de la CNT, juste avant l’occupation de Barcelone par les troupes fascistes. Ces archives furent déposées à l’Institut International d’Histoire Sociale d’Amsterdam. Le documentaire « Les caixes d’Amsterdam » raconte une histoire sur l’anarchie et certains de ses personnages les plus mythiques (La Commune de Paris, Ferrer et Guàrdia, Garcia Oliver, Buenaventura Durruti …) et finit par dériver dans certaines des pratiques sociales les plus pertinentes du 21ème siècle.

La projection sera suivie d’un débat en présence de Felip Solé, le réalisateur.

Le jeudi 15 décembre 2022 à 19h Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes 2/4 rue des Lilas 75019 Paris Entrée gratuite

Non à la fermeture du lycée Georges Brassens

Nous travaillons tous les ans avec les professeurs de ce lycée sur la mémoire des antifascistes espagnols, l’exil républicain.
En février 2022, les élèves de terminale et de première ont monté avec leur professeure Mme Ana Botella, un spectacle d’hommage aux républicains espagnols. il a été joué au centre Paris’Anim de la Place des fêtes et depuis il a été joué dans d’autres lieux et tout récemment à Valence en Espagne. Il était d’une belle qualité artistique, historique et linguistique.

Preuve des résultats excellents de cet établissement. Il est impensable de fermer des établissements d’enseignements publics. L’éducation n’est pas un secteur à rentabilité mais un secteur de formation de la pensée pour les jeunes, peu importe son coût.

Il nous faut des établissements scolaires où pourront se côtoyer et se connaitre des jeunes de tous les horizons pour apprendre à être des citoyens responsables et à s’épanouir dans leur discipline.

Ceci est une part de l’héritage que nous ont laissé les républicains espagnols.

Signer la pétition de soutien aux lycées publics destinés à disparaitre, pour que ce projet ne voit pas le jour !

Et écouter cette chanson d’Allain Leprest , qui réclame à sa façon, une égalité des chances :

Des nouvelles de Gijon

Ces clichés constituent un témoignage exceptionnel. Elles ont la qualité des photos des meilleurs photographes de l’époque et transmettent au public non seulement le désordre de l’exode ou l’anxiété et l’angoisse de ces gens, mais aussi leur fierté, leur dignité et, surtout, leur combativité…

De ces camps sortiront les hommes qui intégreront les maquis en France ou les Forces Françaises Libres qui luttaient contre le nazisme.
Entre 1936 et 1939, ils combattirent le franquisme, entre 1940 et 1945 ils continuèrent le combat en Afrique, en France et jusqu’en Allemagne espérant pouvoir libérer l’Espagne.

Cela n’a pas été le cas. Néanmoins certains d’entre eux qui constituaient la »Nueve » ont immortalisé les noms de Guadalajara, Teruel, Ebro, Brunete, Santander sur les Half-Tracks qui ont participé à la libération de Paris le 24 Aout 1944.

Voici une petite vidéo de présentation et quelques photos de l’inauguration à Gijon:


cette vidéo a été réalisée par Bruno Menendez.

Nous voudrions remercier spécialement Sergio Montero, Monty, qui est celui qui a permis que ces photos soient exposées à Gijon.

Résistance, résilience et engagement dans l’exil

Résistance, résilience et engagement dans l’exil :

Ces 11 et 12 novembre, nous avons reçu avec un grand bonheur, nos amis belges de l’association « Ami, entends-tu ? ». Nous avons partagé avec eux un émouvant parcours sur les traces du Paris des exilés espagnols de 1939.

11 novembre
Nous les avons accueillis dans ce lieu historique du 33 rue des Vignoles, dernière adresse de la CNT espagnole en exil.
Bien évidemment, nous leur avons fait les honneurs des lieux tels qu’ils sont encore : Le 33, avec ses salles, ses réduits, ses verrières d’atelier du début du siècle dernier, ses ruches, ses couleurs rouge/noire, et son atmosphère si particulière et chaleureuse qui attire tant de personnes… Ils furent conquis d’avance.

Notre journée, pour les membres de l’association 24-Août-1944, a commencé tôt le matin, par les préparatifs d’installation d’une exposition, du matériel de projection et pour le buffet qui devait clore ce premier jour amical.

Après cette visite et présentation de l’historique des lieux, nous avons projeté « L’exode d’un peuple » film muet /musical de Luis Llech [1].
Notre choix s’est avéré judicieux car nos amis ne connaissaient pas ce documentaire et s’en sont trouvé très émus. Ils étaient bouleversés par sa forme sobre, concentrée sur les images vivantes qui se passent aisément de commentaire.

Puis, nous les avons « embarqués » en métro jusqu’à la rue Esquirol dans le 13e pour leur montrer la peinture murale de Juan (Chica-Ventura) qui évoque l’entrée dans Paris de La Nueve le 24 août 1944, les combats contre les forces allemandes d’occupation le 25 et le défilé de la victoire le 26 août.

Bien sûr nous avons commencé par expliquer ce qu’était La Nueve, d’où venaient ces Espagnols, ce qu’ils avaient fait avant de se retrouver dans l’armée Leclerc et ce qu’ils ont accompli en tant que soldats des Forces Françaises Libres jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, sans pour autant avoir la joie d’aller déloger Franco.
Juan leur a expliqué la naissance et le chantier de la peinture murale qu’il a réalisée, en expliquant les difficultés, les aboutissements et les techniques employées.
Il a achevé ses explications sous une ovation de la part de nos amis !!!!

Une visite au square Federica Montseny [2] juste au bout de la rue s’imposait. Avec une description de cette femme, militante de la CNT, aux responsabilités multiples et qui transmit son idéal toute sa vie au cours de ses interventions remarquables dans les meetings organisés par son syndicat, (depuis les années 30 jusqu’au mémorable meeting de 1977 à Barcelone qui réunit plusieurs milliers de personnes). Femme dont le cri à la jeunesse est encore vrai aujourd’hui : « Pensez ! Pensez ! Pensez »

 

 

 

Retour au 33, dans la magnifique salle de nos amis de Flamenco en France, pour l’exposition sur L’imprimerie des Gondoles de Choisy Le roi et l’évocation des exilés et des combattants de la Nueve installés dans cette commune de la banlieue parisienne :

  • Ces exilés qui ont habité Choisy sont aussi des hommes de la Nueve. Martín Bernal Lavilla ouvre sa cordonnerie et accueille son frère Francisco et José Cortès.
  • Bernal, démobilisé et déçu de ne pas aller déloger Franco, après-guerre, il s’installe à Choisy le roi, où il accueille son frère Paco, qui a été déporté à Mauthausen (matricule 3543), mais aussi son compagnon d’armes José Cortés avec lesquels il ouvre sa cordonnerie.
  • Martín Bernal, avec Granados des Forces Françaises Libres, avec Roda déporté à Mauthausen et bien d’autres, anciens de la guerre d’Espagne et des collectivités, constituent l’armature de la Fédération Locale de Choisy-le-Roi/Thiais de la CNT. C’est elle, la CNT de Choisy qui entourera Marcellan et Agustí, à l’initiative de la création de l’imprimerie des Gondoles. Bernal, Granados, Roda sont de la première liste de souscription, qui permettra de lancer ce qui est appelé dans la CNT « le projet pour la culture ».
  • Ce projet pour la culture s’accompagne naturellement de la lutte permanente contre le fascisme. Aussi quand SIA, (Solidaridad Internacionale Antifascista) décide d’imprimer son calendrier à Choisy. Francisco Roda, ancien de Mauthausen, sera celui qui apportera la quinzaine de calendriers que Martin Bernal distribuait à ses clients.
  • Là encore, l’histoire et surtout l’audace de ces Espagnols qui après 9 années de guerre et de résistance, continuèrent sur leur lancée et en 1957, osèrent créer une imprimerie qui va fonctionner pendant cinquante ans, au plus proche du modèle des collectivités espagnoles de 1936.

Tous ces événements ont creusé l’appétit et la soif de tout le monde, et chacun est bien heureux de s’asseoir pour prendre pour se restaurer au succulent buffet préparé par les membres de l’association 24-Août-1944 et leurs amis. Les langues vont bon train, l’amitié et les rires aussi. Nous avons également la joie d’accueillir nos amis de Terrassa, présents à Paris et qui ne manquent pas de venir partager un moment avec nous.

Vers 22h00, tout le monde s’affaire au rangement afin de laisser la place propre pour les copains du lendemain, qui ont à faire au 33. Et nos voyageurs sont tout de même un peu fatigués.

12 Novembre
Nous avons rendez-vous au jardin des Combattants de La Nueve, comme nous sommes véhiculés, nous passons à l’hôtel pour prendre avec nous José qui a accompli déjà 4 fois ses vingt ans et entend bien malgré cela profiter de cette journée.

Comme nous sommes samedi, le jardin est ouvert, nous avons une chance inouïe il
fait un beau soleil, qui va nous réchauffer tout au long du jour.
Nous leur expliquons la succession des plaques qui identifient le jardin : celle d’abord qui signalait juste que le roi Felip VI et la maire de Paris ont inauguré ce jardin et la seconde et définitive que nous avons demandé (avec d’autres associations mémorielles espagnoles) et qui non seulement explique qui étaient ces hommes mais aussi remet la royauté espagnole à la place qu’elle occupe dans l’histoire : à savoir qu’elle fut désignée par Franco pour lui succéder donc incompatible avec les républicains de La Nueve et leur combat pour la Liberté.

Après avoir traversé le jardin, nous avons jeté un œil à la plaque offerte par la maire de Madrid [3] Manuela Carmena à la maire de Paris Anne Hidalgo , et qui est la réplique exacte de la plaque figurant au jardin de la Nueve de Madrid inauguré le 20 avril 2017 dans le district de Cuidad Lineal à Madrid.
Ensuite direction, la salle de la Mutualité

, fermée aux visiteurs maintenant qu’elle est salle privée pour organisations et institutions du monde « des nantis ».
Mais pour nous, elle reste une salle mythique, dans laquelle se sont déroulés dès la fin 1944, de nombreuses réunions, des congrès de la CNT, de la FEDIP (Federación Española de Deportados e internados políticos) entre autres rassemblements de gauche.
Nous leur montrons des photos de la salle (comble avec ses 2000 places) et aussi des photos du trottoir noir de ceux qui n’ont pas pu rentrer mais qui attendent devant tout en discutant âprement de l’avenir……
Nous tâchons comme nous pouvons de satisfaire à toutes les curiosités de nos amis, avec les explications que nous possédons. Bien sût le journal Solidaridad Obrera est souvent à notre bouche, car il a dès septembre 1944 rendu hommage aux combattants espagnols de la division Leclerc et en septembre 1945, il publie toutes les listes des Espagnols déportés à Mauthausen et autres camps.

Le temps nous manquait car il y a encore une multitude de lieux qui portent l’empreinte des exilés antifascistes espagnols à Paris : Le gymnase de la Bidassoa, Le dispensaire Cervantès de la rue Gerbier, la salle de l’Alhambra, la salle Lancry, le 24 rue Sainte Marthe, 79 rue Saint Denis, 2 rue Gracieuse, la salle Suset…

Après un petit repas, léger, nous repartons de plus belle, direction Cimetière du Père Lachaise [4] Là, nous déambulons entre les monuments dédiés aux victimes des camps de concentration nazis, en passant bien entendu par la catafalque de Francisco Largo Caballero [5] et la tombe discrète de Gerda Taro [6]
Nous terminons cette visite par le monument aux Espagnols morts pour la liberté (1939-1945) érigé par la FEDIP qui lança une souscription dès 1963 pour cet édifice.
Après une présentation, nous lirons des extraits du discours d’inauguration que prononça Daniel Mayer  [7] le 13 avril 1969 devant un parterre de plusieurs centaines de personnes. (voir document)

Après un passage au mur des Fédérés et la visite des sépultures de communards dont celle du général Wroblewski [8] et d’Eugène Pottier [9] il est temps de rentrer à l’hôtel pour nos amis, se reposer un peu pour revenir en forme au restaurant.
Nous nous retrouvons au restaurant Ighouraf de l’ami Ali, pour déguster un excellent (comme d’habitude) couscous et surtout partager encore une fois un grand moment de fraternité. Cette fois-ci, nous (les membres de l’association 24-Août-1944) nous sommes les invités de nos compagnons de l’association Ami entends-tu.

Le temps passe trop vite, et il nous faut nous séparer, laissant à nos amis la curiosité de découvrir le lendemain le Musée de la Libération de Paris, Musée Jean Moulin et Mémorial Leclerc, place Denfert Rochereau, avant d’aller déambuler dans le quartier de La Butte aux cailles dans le 13e et de rentrer en Belgique. Nous prenons congés tard dans la soirée en se promettant de réaliser d’autres projets communs sur la mémoire de l’exil des républicains espagnols à Paris et à Bruxelles et Liège.

 
Notes

[1cinéaste amateur qui eut le réflexe extraordinaire de filmer le passage de la frontière par la population (civile et militaire) républicaine espagnole, en février 1939

[21905-1994 ; Anarchiste et écrivain, pédagogue d’avant-garde et oratrice fantastique, ministre de la République Espagnole en 1937, auteure de la première loi européenne en faveur de l’avortement, Federica Montseny a subi les revers de la guerre civile, s’est noyée dans la masse des exilés de 1939 avec sa famille. Pendant la guerre, elle est arrêtée par la police de Pétain, condamnée mais pas extradée parce qu’elle est enceinte…

[3maire de mai 2015 à mai 2019

[4L’endroit tire son nom d’un précédent occupant des lieux, François d’Aix de La Chaize, un prêtre jésuite confesseur du roi Louis XIV.

[5Francisco Largo Caballero, né à Madrid le 15 octobre 1869 et mort à Paris le 23 mars 1946, est un syndicaliste et homme d’État espagnol, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol et de l’Union générale des travailleurs dont il fut l’un des dirigeants historiques, au point d’être surnommé « le Lénine espagnol », déporté au camp de Sachsenhausen

[6Née le 1er août 1910, en Allemagne, Gerda Pohorylle fuit son pays quand Hitler arrive au pouvoir. Arrivée en France, elle rencontre, en 1934, le photographe hongrois Endre Ernő Friedmann, dont elle devient la compagne. Avec lui, elle se met à la photographie, mais leurs photos se vendent mal. Elle invente alors son personnage : Endre Ernő Friedmann devient ainsi Robert Capa, le photographe américain, plus chic et plus mondain que son alter ego. Elle choisit pour elle-même le pseudonyme de Gerda Taro. Ensemble, les deux compagnons couvrent la guerre civile espagnole aux côtés des troupes républicaines. En 1936, elle part couvrir, seule, le bombardement de Valence. Le 25 juillet 1937, alors que Robert Capa est rentré en France, Gerda Taro meurt écrasée, par accident, par un char républicain. Son enterrement, le 1er août 1937 en France réuni plusieurs milliers de personnes. Mais son nom reste dans l’ombre et une partie de son travail est attribué à Robert Capa. Il faut attendre 2007 et la découverte de « La valise mexicaine » pour qu’elle revienne sur le devant de la scène des photo journalistes de guerre.

[7membre du Comité national de la résistance, Secrétaire général de la SFIO, ministre du travail de 1946/1949

[8Walery Wroblewski, né le 27 décembre 1836 à Zoludek en Biélorussie et mort le 5 juillet ou le 5 août 1908 à Ouarville, est une personnalité militaire de la Commune de Paris, [[https://maitron.fr/spip.php?article150222

[9Eugène Pottier, né le 4 octobre 1816 à Paris où il est mort le 6 novembre 1887, est un goguettier, poète et révolutionnaire français, auteur des paroles de L’Internationale. https://maitron.fr/spip.php?article136003)

Documents joints

 

Les chemins de la mémoire (Caminos de la memoria (91’) 2009)

L’association 24 août 1944 présente :
De 19h à 22h00
Les chemins de la mémoire (Caminos de la memoria (91’) 2009)
De José Luis Peñafuerte.

La dictature de Franco, un des régimes les plus violents et longs de l’Europe du 20e siècle, a été gardée sous silence par l’Espagne depuis sa fin, il y a près de cinquante ans. Ce régime a fait des milliers de victimes : orphelins, prisonniers, exilés, déportés, torturés, assassinés. Aujourd’hui, l’Espagne et son gouvernement commence enfin lever le voile sur cette période, et rendre justice aux centaines de milliers de victimes du franquisme.
José-Luis Peñafuerte, lui-même descendant d’exilés, nous emmène dans un véritable voyage à la recherche de cette mémoire refoulée, afin d’ouvrir une fenêtre contre l’oubli. Les pièces du puzzle incomplet dans la mémoire de l’Espagne sont encore nombreuses : les fosses, les camps de concentration, les prisons, les routes de l’exil, et les traces encore bien vivaces du franquisme…
C’est un des premiers grands films sur la Mémoire en Espagne toujours aux prises avec les fantômes de son terrible passé.
La projection sera suivie d’un débat

Le jeudi 17 novembre 2022 à 19h
Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris
Entrée gratuite

CHEMINS DE L’EXIL / CAMINOS DEL EXILIO

L’association 24 août 1944
vous informe de l’exposition à GijON
CHEMINS de L’EXIL
Colonies pour enfants basques et catalans
La retirada et les camps en France l’oeuvre humanitaire et photographique de Philippe Gaussot

D’une part, la série de photos de Philippe Gaussot (1937-1940) représente l’accueil d’enfants basques et catalans envoyés en France pour échapper aux horreurs de la guerre. Loin du bruit des armes, ils peuvent à nouveau sourire sur les bancs de l’école ou dans les tâches et les jeux collectifs.

De l’autre, la série La Retirada y los campos(1939) montre les chemins de l’exil des antifascistes espagnols. Nous suivons leur difficile exode, pas à pas, en plein mois de février, pour atteindre un hypothétique refuge en France. L’accueil sera très décevant : des camps de concentration sur les plages glacées du Roussillon, entourés de barbelés, gardés par des soldats armés et des gendarmes.

Ces clichés constituent un témoignage exceptionnel. Elles ont la qualité des photos des meilleurs photographes de l’époque et transmettent au public non seulement le désordre de l’exode ou l’anxiété et l’angoisse de ces gens, mais aussi leur fierté, leur dignité et, surtout, leur combativité…

Aujourd’hui, ces exilés rentrent chez eux, honorés dans les villes et villages qui les gardent en mémoire comme un exemple de changement possible de société et de dignité.

L’exposition de photos sera prochainement à :
Gijón (Asturies) : du 16 novembre 2022 au 08 janvier 2023

Un catalogue de l’exposition, en français et en castillan est disponible auprès de notre association

EXPOSICIÓN DE FOTOGRAFÍAS INÉDITAS:
« CAMINOS DEL EXILIO » – Colonias infantiles y campamentos de la Retirada: la obra humanitaria y fotográfica de Philippe Gaussot »

La exposición « Chemins d’exil – Colonies d’enfants et camps de la Retirada: l’oeuvre humanitaire et photographique de Philippe Gaussot » presenta fotografías inéditas descubiertas por su hijo, Jean-Philippe Gaussot, en una maleta tras la muerte de su padre. A través de Felip Solé, director y productor, se nos confiaron los negativos.

Por un lado, la serie de fotos de Philippe Gaussot (1937-1940) representa la acogida de niños vascos y catalanes enviados a Francia para escapar de los horrores de la guerra. Lejos del ruido de las armas, pueden volver a sonreír en los bancos de la escuela o en las tareas y juegos colectivos.

Por otro lado, la serie La Retirada y los campos (1939) muestra los caminos del exilio de los antifascistas españoles. Seguimos su difícil éxodo, paso a paso, en pleno febrero, para llegar a un hipotético refugio en Francia. El recibimiento será muy decepcionante: campos de concentración en las playas heladas del Rosellón, rodeados de alambre de espino, vigilados por soldados y gendarmes armados.

Estas fotos son un testimonio excepcional. Tienen la calidad de los mejores fotógrafos de la época y transmiten al público no sólo el desorden del éxodo o la ansiedad y la angustia de estas personas, sino también su orgullo, su dignidad y, sobre todo, su espíritu de lucha…

Hoy, estos exiliados vuelven a casa, honrados en las ciudades y pueblos que los recuerdan como ejemplo de un posible cambio de sociedad y de dignidad.

La exposición fotográfica estará pronto en :
Gijón (Asturias): del 16 de noviembre de 2022 al 8 de enero de 2023
CMI PUMARÍN GIJÓN SUR
C/Ramón Areces,7
Lunes a sábado, de 8.00 a 21.15 h //Domingos, de 8.00 a 14.45 h
T: 0034 985 181 640 cmigijonsur@gijon.es

El catálogo de la exposición, en español y francés, está disponible en nuestra asociación