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Auteur/autrice : 24 aout 1944

AMELIA MARCELLÁN nous a quitté dans la nuit du 17 et 18 juin 2024 à Choisy Le Roi

En 2019, à l’occasion des 80 ans de l’exil républicain espagnol , qu’elle a subi de plein fouet, elle témoignait devant l’objectif de Pierre Gonnord.

Nous vous livrons ici des extraits de son récit. Pour Amelia, la France fut accueillante. Chaque récit est un livre d’Histoire.

« Je suis née a Badalona et j’ai gardé beaucoup de bons souvenirs de ma petite enfance mais tout s’est arrêté brusquement avec le coup d’État fasciste réalisé par Franco puis une guerre civile sauvage s’est installée avec l’aide d’Hitler et de Mussolini. (…). Nous avons dû fuir et tout abandonner en 1939 car mes parents et mon frère devaient être fusillés. Je ne suis rentrée en Espagne que lorsque mon mari a pris sa retraite en 1984. Je suis retournée dans mon quartier et j’ai retrouvé l’école laïque créée par la République où mes parents étaient gardiens. Ce n’était pas une école catholique comme avant mais progressiste et sociale, expérimentale. J’y ai retrouvé une amie d’enfance et nous nous sommes prises dans nos bras avec émotion. Nous nous souvenions de ce jour où un camion était arrivé dans l’école avec six militaires armés car ils nous cherchaient. Un de mes oncles n’a malheureusement pas pu fuir et a été fusillé comme tant d’autres. Son fils, mon cousin de 20 ans, a réussi à franchir la frontière avec nous. Puis nous avons été triés et séparés. Les mères, les vieillards et les enfants en bas âge furent accueillis en priorité. Les hommes et les garçons, à partir de l’adolescence, ont été envoyés en camps de réfugiés. Maman et moi nous avons été emmenées d’abord au Havre (…). Un voyage très long dans des difficultés, des peines et des pénuries, mais certaines personnes venaient s’approcher du train et nous apportaient des petites choses à manger, par gentillesse et solidarité. Je m’en souviens encore. C’était en février et dans les rues il faisait froid. Les autorités municipales se sont cependant bien occupées de nous. On nous a d’abord mises dans un hôtel de trois étoiles puis, quand l’été est arrivé, dans une colonie de vacances. Les dimanches, certaines familles nous invitaient à déjeuner (…). Nous avons été transférées ensuite en Picardie dans un petit village qui s’appelle Catenoy où j’allais à l’école. Mon père et mon frère, eux, ont été envoyés au camp d’Argelès. Mon frère avait été blessé puis évacué ainsi que tous les autres blessés de l’hôpital de Barcelone en dernière minute et cela grâce à l’aide de la France, sinon ils auraient été tous fusillés en représailles. (…). La France, à ce moment-là, s’est bien comportée. Puis la guerre s’est soudain déclarée en Europe ; les Français ont été mobilisés et les Espagnols les ont remplacés dans l’agriculture, les mines, le bâtiment. Papa nous avait localisées (…) maman et moi à Rouen ; alors ils l’ont envoyé dans le Calvados dans une grande ferme où il y avait beaucoup d’hectares et nous nous sommes enfin retrouvés. C’était en 1940 et j’avais huit ans. C’est resté gravé dans ma mémoire pour toujours. (…) Les hommes travaillaient durement la terre les jours de la semaine. Un jour qu’ils coupaient du bois dans la forêt les maquisards sont arrivés et leur ont dit qu’ils allaient être envoyés au STO (Service de Travail Obligatoire) en Allemagne ; alors le contremaître nous a aidés à faire nos valises et nous sommes partis en fin de journée, à la nuit tombée. C’était en 1942. On nous a emmenés dans l’Aube, en Champagne, une région très forestière. On nous déplaçait comme main-d’œuvre en fonction des besoins économiques. Regardez, j’ai apporté quelque chose de très important pour moi : une photo de la Libération. Elle est prise à la forêt d’Othe (Champagne). Papa et mon frère coupaient du bois parce que les voitures pendant la guerre marchaient au charbon. Regardez ! Il y a mon père, ma mère, ma soeur et même un mexicain membre d’un bataillon qui s’était arrêté trois jours sur le chemin de la Libération. Il parlait la même langue que nous alors Maman l’a invité à déjeuner le dimanche. (…) La Libération a eu lieu en juillet puis j’ai eu quatorze ans en août, et ma sœur vingt ans. Nous avions également une autre sœur qui était restée en Espagne parce que nous n’avions pas pu l’évacuer et nous en étions très tristes avec cette séparation. Elle était restée chez nos oncles. C’est important de se souvenir, il ne faut pas oublier. »

Propos recueillis par Pierre Gonnord, le 13 juillet 2019, au siège de la CNT espagnole en exil, 33 rue des Vignoles 75020 Paris

LES 80 ANS DE LA LIBÉRATION DE PARIS

Bien que tout ne soit pas définitivement arrêté nous pouvons déjà vous annoncer un certain nombre d’événements sous notre responsabilité.

Le 22 août à 15h00, inauguration de l’exposition de portraits d’hommes de la colonne Dronne:

C’est un hommage aux hommes de la colonne Dronne entrés à Paris le 24 août 1944 vers 21 h. Ils étaient Français, Espagnols, Allemands, Arméniens, Polonais, Italiens, Portugais, Brésiliens, etc…

15 portraits emblématiques de ces combattants de la Liberté, réalisés par notre artiste et membre fondateur Juan Chica-Ventura.

Cette exposition se tiendra au musée de la libération de Paris Place Denfert Rochereau du 22 août au 22 septembre 2024 .

Le 23 août à 19h, À la halle des Blancs Manteaux, nous vous accueillerons pour un spectacle musical avec nos amis La Charanga Ventolin de Gijon :

Le peuple espagnol de la 2e Répubique  espagnole à la Libération de Paris.

Un concert évènement à ne pas manquer, entrée gratuite.

Halle des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille du Temple 75004 Paris à 19h.

Le 24 Août, à 11h à la poterne des Peupliers, dévoilement d’une plaque, qui indique que la colonne Dronne est entrée par ce chemin dans Paris.

À 17h30, rassemblement sur l’Esplanade des villes Compagnons de la Libération (Quai Henri IV, face au N°38)

Nous écouterons la Charanga Ventolin,

Puis les interventions officielles, avant de partir en cortège, précédés de la fanfare, vers l’Hôtel de ville

Là, la ville de Paris prendra le relai de la journée (voir le programme général)

Le 25 août, partir de 15h45, Nous nous associerons au défilé populaire, avec la Charanga Ventolin, qui vous saluera sur le passage de la Porte d’Orléans à la Place Denfert Rochereau.

Cette année, nous avons choisi de nous associer avec la fondation de la 2e DB, le Comité Parisien de la libération, l’association des commerçant du 14e et le Musée de la libération de Paris, en plus de la ville de Paris et de la mairie de Paris centre.

 

ATTENTION

Paris sera à nouveau accessible à tous du 22 au 28 août. Donc pas de souci pour nous rejoindre aux différents rendez-vous et profiter de cette célébration exceptionnelle.

 

 

« La Nueve, ou les oubliés de la Victoire »

Les vrais héros sont souvent ceux que l’Histoire ne récompense pas… Comme ces soldats, des républicains espagnols de « la Nueve », la 9e compagnie de la 2e DB de l’armée Leclerc, qui sont les héros oubliés et trahis de la victoire alliée contre la barbarie nazie.

Véritables combattants de la liberté, depuis 1936, ils se sont battus sans relâche durant plus de 10 ans contre le fascisme en Europe – en Espagne, ensuite en France, en Afrique et même plus loin. « Nous ne nous sommes pas battus pour un drapeau, nous nous sommes battus pour nos idéaux, pour la liberté », disent-ils tout simplement.

Enfin victorieux, ils ont été les premiers soldats de la France libre à entrer dans Paris occupé le 24 août 1944. Mais ensuite, ils ont vu leur rêve de ramener la liberté en Espagne se briser contre la logique de la guerre froide : Franco épargné devient l’allié du monde libre.

Luis Royo et Manuel Fernandez sont les derniers survivants de cette passionnante épopée. Chez eux pas la moindre amertume ou récrimination. Avec une grande tranquillité, beaucoup de lucidité et d’humour, ils reviennent sur leur histoire, certains d’avoir fait ce qu’il fallait faire…

 Et si c’était à refaire ? Ils n’hésiteraient pas une seule seconde…

Poésia à l’espace Louise Michel

Eddy Maucourt chante Paco IBAÑEZ et les poètes de la Liberté: La poésie est une arme chargée d’avenir (Gabriel Celaya)

À l’espace Louise Michel vendredi 7 juin à 20h (Participation libre)

42 ter rue des Cascades 75020 PARIS

Projection: Ceux qui voulurent assassiner Franco

Le film passe en revue toutes les tentatives d’assassinat dont Franco a fait l’objet entre 1936 et 1964, date de la dernière tentative. Il s’agit d’un film documentaire qui se veut original dans son approche des années les plus sombres de l’Espagne du XXe siècle.

Il pose un véritable et important débat sur l’opportunité des attentats fomentés contre le caudillo, suivant la période, la façon dont ils ont été menés, leur échec et le prix humain payé.

Chaque tentative est expliquée par « ceux qui voulurent assassiner Franco »

Après la guerre civile (1936-1939), les exilés pensent à reconstituer leurs organisations politiques et syndicales et s’accrochent à l’espoir que la mort de Franco ramènera la démocratie et la République en Espagne.

 

Basé sur le récit ” La verdadera muerte de Francisco Franco”, de Max Aub, le fil conducteur du film se fait autour de ce personnage imaginaire, Nacho Jurado, serveur au Café Español de Mexico. Il voit sa tranquillité bourgeoise troublée par l’arrivée des réfugiés républicains de la guerre d’Espagne. Ils envahissent son café et tiennent des discussions animées à n’en plus finir. Aussi excédé, parvient-il à la conclusion que puisque personne n’a réussi à éliminer Franco, il devait faire le travail lui-même afin que son café retrouve la paix et la prospérité.

“Los que quisieron matar a Franco” est réalisé par Pedro Costa et José Ramón da Cruz.

Projection et débat le 14 juin à partir de 19h, au 33 rue des Vignoles (métro ligne 2 Avron ou ligne 9 Buzenval)

Cette projection clôture notre saison 2024, avant l’été et le rendez-vous du 24 août 2024 pour les 80 ans de la libération de Paris. Afin de marquer l’arrivée de la période estivale nous vous invitons à partager le pain et le verre de l’amitié, devant un modeste buffet.

 

Au revoir Marina

Très chers Minerva, Ruben et Yati

 

C’est avec une immense tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Marina, votre maman et grand-mère et notre amie de toujours.

Le jour où j’ai rencontré Marina et qu’enfin elle a accepté de me raconter sa vie, je peux prétendre que la mienne a fait un bond dans ma considération du genre humain.  Je puis affirmer aujourd’hui :

« J’ai mendié avec Marina Aguayo, aux portes des églises, avec elle j’ai bu le poison de l’humiliation. Nous sommes ensemble parties sur les chemins de l’exil, sous les bombes, poussées par la faim et la peur. Je suis arrivée avec elle en France, dans les camps à subir une promiscuité qui oblige à se défendre, si jeune fut-elle, tout simplement pour vivre.

Marina et son franc parler, a passé  son temps entre les prisons et la préfecture, qui se défend et sort ses griffes pour défendre les délaissés, les exilés du cœur, les nécessiteux de tendresse. Toute son existence est hymne de combat, une exhortation à vivre debout. » (Véronique Salou Olivares, Mémoires espagnoles ed. Tirésias)

On a beau s’y attendre, c’est toujours difficile d’accepter la disparition de ceux qui nous sont chers. Même si c’est l’ordre des choses, il est toujours déchirant de perdre le mur sur lequel notre vie s’est adossée tant de fois.

Marina c’est une femme-résistance, un être debout dans la tempête de la vie. Dès son enfance elle a appris à défendre son existence et celles de ceux qu’elle aimait.

D’une enfance de guerre, mendiante et orpheline elle se fortifia sur les chemins difficiles de l’exil. Toute sa vie, elle resta fidèle à son rêve de liberté, de solidarité et ne laissa personne au bord de sa route. Elle fut le soutien des clandestins contre Franco, et imposa sa vérité de femme, dans un monde de militant masculin et souvent exclusif.

Marina, c’est pour nous tous une leçon d’amour et d’utopie. C’est une main tendue vers l’espoir, la vision d’un monde meilleur, partageux, que toute son existence elle a tenté de créer à l’échelle de son entourage.

Nous imaginons sa frêle silhouette, toujours vaillante, et prête à résister, faire fi de ses faiblesses et adorer s’enraciner au secours des autres. Elle restera dans nos têtes et dans nos cœurs comme une compagne de route, sur les sentes de la vie.

Nos pensées vont vers vous, qui allez devoir combler ce vide qu’elle laisse dans vos cœurs et dans votre réalité.

Elle fut amour, culture et protection, elle devient maintenant la voix à votre esprit quand l’hésitation sera là, car elle saura encore être près de vous.

Toutes nos condoléances et notre affectueuse tristesse.

 

Association 24 Août 1944

&

Famille Salou Olivares

Caminos del exilio en San Sebastian de los Reyes, Olite- Erriberri y Soto del Real

Les jeudis de la Mémoire de San Sebastian de los Reyes, (Madrid), ont accueillis jeudi 21 Mars, notre ami et membre Kiko Herrero pour une conférence sur cette exposition de photos et son itinérance à travers l’Espagne et la France.

El jueves 21 de marzo, Los jueves de la Mémoria de San Sebastián de los Reyes, (Madrid), recibieron a nuestro amigo y miembro Kiko Herrero para dar una charla sobre esta exposición fotográfica y su recorrido por España y Francia.

Extraits du support pour la conférence de charla kiko en sanse (1)

Du 3 au 14 avril l’exposition sera à Olite- Erriberri (Navarre),avec l’association « por la Memoria »  nous serons représentés par notre amie et membre Begoña Maceiras qui interviendra le vendredi 12 avril poir présenter les photos de Philippe Gaussot.

Voici l’affiche et une petite vidéo de l’installation.

Del 3 al 14 de abril, la exposición estará en Olite- Erriberri (Navara), con la asociación « por la Memoria », representada por nuestra amiga y miembra Begoña Maceiras, que presentará las fotos de Philippe Gaussot el viernes 12 de abril.
Aquí está el cartel y un breve vídeo de la instalación.

 

Et enfin l’exposition sera à Soto del Real (Madrid) du 10 au 24 mai 2024

Y por último, la exposición estará en Soto del Real (Madrid) del 10 al 24 de mayo de 2024.

Les élus de mairie sont venus visiter l’exposition……

Representantes electos del ayuntamiento visitaron la exposición…

Le 11 mai double projection exceptionnelle

 

19h00  NO PASARAN, ALBUM SOUVENIR 
20h15  LE TEMPS DU VOYAGE 

Projections suivies d’une rencontre avec le cinéaste Henri-François Imbert et l’association 24-Août-1944

au CINÉMA SAINT ANDRÉ-DES-ARTS

NO PASARAN, ALBUM SOUVENIR – 2003, 1h10
Enfant, le cinéaste avait trouvé chez ses grands-parents une série incomplète de cartes postales photographiées dans le village de sa famille à la fin de la Guerre d’Espagne en 1939. Vingt ans plus tard, il part à la recherche des cartes manquantes et retrace l’histoire de l’internement des Républicains Espagnols en France.

LE TEMPS DU VOYAGE – 2023, 1h25
En 1940, le Gouvernement de Vichy ordonna l’internement de tous les « Nomades » de France. 6.500 Tsiganes, pourtant de nationalité française, furent ainsi enfermés dans une trentaine de camps en France, jusqu’à la fin de la guerre. Partant de ce fait historique, ce film nous entraîne dans le présent des Tsiganes aujourd’hui.

CINÉMA SAINT ANDRÉ-DES-ARTS, 30 rue Saint André-des-Arts, 75006 Paris
Distribution Libre cours, 12 rue de Paradis, 75010 Paris, 01 42 46 23 33
 Prix des places pour le groupe de l’association 24-Août-1944: 7€50;

 

Chemins de l’exil de Philippe Gaussot

 

 

La nouvelle Association AMARRES (Association Mémorielle Auvergnate Réfugiés républicains Espagnols)
organise deux actions culturelles en mai et juin 2024

23 mai 2024 à 20h au cinéma le Rio à Clermont-Fd :    Lettre à Franco, film de Alejandro Amenábar :
destins croisés de l’écrivain Miquel de Unamuno et du général insurgé Francisco Franco.
Amarres animera les échanges avec le public à l’issue de la projection.

 

Du 31 mai au 4 juin de 14h à 19h, à l’Espace René Paput à Chamalières 2 expositions photo,  :

Expo 1 : Le photographe et militant humanitaire français Philippe Gaussot a témoigné via son appareil photo, de différents épisodes de la guerre d’Espagne liés à l’aide humanitaire, comme l’organisation de camps d’enfants en France et le soutien aux réfugiés entrant en France en février 1939.
L’exposition présente une sélection d’une centaine de photographies de Philippe Gaussot découvertes par son fils Jean-Philippe Gaussot dans une valise après la mort de son père.

Visites guidées pour les scolaires, sur réservation de leur établissement auprès d’Amarres
Visites guidées « grand public » : date et horaire sur les réseaux sociaux d’Amarres

Expo 2 :

Les photographes de l’association Accueil Bienvenue Chamalières vous feront découvrir leur talent
« En Contre-Jour »

Je te donne ma parole de Quino Gonzalez

Dans le cadre du mois des mémoires du 19e arrondissement

Les républicains espagnols réfugiés en France nous donnent leur parole, dans le double sens de l’expression, d’un côté la transmission orale, de l’autre, le témoignage de vérité de leur parcours : le combat pour la liberté contre le fascisme pendant la guerre d’Espagne, leur passage par les camps d’internement en France, leur participation active à la libération de la France, la lutte pour survivre dans les camps d’extermination allemands et la reconstruction de leur vie dans un exil sans retour de plus de 40 ans. Ils nous offrent l’opportunité de prendre la mesure de la force de l’idéal qui guida leurs pas jusqu’à nous et qui leur donne une vitalité exemplaire, le goût de la vie et de la dérision. C’est peut-être la dernière occasion d’entendre leur voix, de recueillir leur récit et de saisir cette parole donnée. Leur mémoire parsemée de la poésie de Machado, Lorca et Hernández et confrontée au dictionnaire de la langue française.

 

MIGUEL VERA                                SARA BERENGUER

EMILIO CABALLERO                 LUIS ROYO

ÁNGEL FERNANDEZ        VERONIQUE OLIVARES 

PROGRESO MARIN           AIMABLE MARCELLAN

MIGUEL MARTINEZ                    DELIA ESCUER

RAYMOND SANGEROTEO       FRANCISCO GINE

HENRIC MELICH               REDENCIÓN CASTELLVI

MARINA AGUAYO             RAMIRO SANTISTEBAN

SANTIAGO BENITEZ                   JOSÉ CABALLERO

FRANCISCO BERNAL                  ÁNGEL GOMEZ

 

Le jeudi 16 mai à partir de 19 h jusqu’à 22h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

 

Mise en garde ! pour l’honneur de ces femmes résistantes.

L’association 24-août-1944 s’associe aux protestations et mise en garde contre la publication du roman :

El barracon de las mujeres de Fermina Cañaveras.

Nous vous livrons ici quelques extraits de l’article de Pascale Bos, Insa Eschebach, Regina Mühlhäuser en français et vous invitons à le lire dans son intégralité pour avoir une analyse plus complète de la façon dont la vérité historique peut -être déformée et utilisée au profit d’un succès malsain qui salit la mémoire des déportées elles-mêmes:

Au début de l’année 2024, un « roman factuel » a été publié en Espagne aux éditions Espasa, avec pour titre El Barracón de las mujeres (La Baraque des femmes). Ce livre écrit par Fermina Cañaveras présente le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück comme « le plus grand bordel du Troisième Reich ». L’ouvrage doit bientôt paraître aussi en Italie. Une fois de plus, Ravensbrück se retrouve utilisé comme écran de projection pour des fantasmes sexuels, sans considération pour les faits historiques avérés (…)

(…)

Aujourd’hui, ce sont les enfants et les petits-enfants des survivantes qui se dressent contre l’instrumentalisation fantasmatique du camp de femmes de Ravensbrück. C’est pourquoi nous laissons le mot de la fin à Ambra Laurenzi, présidente du Comité international de Ravensbrück :

« Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce que ma mère et d’autres déportées m’ont raconté de leur retour après la fin de la guerre, quand elles espéraient retrouver à la fois la paix et leur maison, mais qu’elles durent affronter à la place moqueries et désapprobation car, dans l’opinion de tous, elles avaient été vendues aux nazis. C’est ainsi que leur tragique expérience de la déportation a été dans la plupart des cas considérée comme une faute, dont elles étaient coupables, les enfermant dans un silence qui a duré plus de 50 ans. »

Fabrication de l’exposition : La sangre no es agua

LES VISAGES DE L’EXIL

Le travail de Pierre Gonnord  se compose de 22 œuvres dont chacune présente un portrait d’un protagoniste de l’exil, un texte retranscrivant le témoignage de la personne photographiée et d’un document d’archive ou objet de mémoire. L’ensemble explore le processus de création de la mémoire collective de l’exil républicain afin de la sauver de l’oubli et lui donner une nouvelle vie à travers les traces visibles du visage de leurs descendants.

Vous allez voir des photos que Pierre Gonnord n’a pas prises mais qui sont l’arbre de construction de cette galerie particulière de portraits.

Un travail de juillet 2019:

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-grand-atelier/le-grand-atelier-du-dimanche-28-avril-2024-2324996

Une émission de France inter où les 5 premières minutes sont consacrées à Pierre Gonnord

 

Producción de la exposición: LA  SANGRE NO ES AGUA

Pierre Gonnord (Francia, 1963, Madrid 2024) es un artista visual que, en 1998, fijó su residencia en Madrid (España) y se embarcó en un proyecto profesional muy íntimo centrado en el rostro humano como mapa revelador de las experiencias que lo conforman.

La obra de Pierre Gonnord se compone de 22 obras, cada una de ellas con un retrato de un protagonista del exilio, un texto que transcribe el testimonio de la persona fotografiada y un documento de archivo u objeto de la memoria. El conjunto explora el proceso de creación de la memoria colectiva del exilio republicano para salvarla del olvido y darle nueva vida a través de las huellas visibles de los rostros de sus descendientes.

Está a punto de ver fotos que Pierre Gonnord no tomó, pero que son los elementos constitutivos de esta particular galería de retratos.

Un trabajo de julio de 2019

 

 

 

Hasta siempre maestro

Fue una reunión fabulosa en julio de 2019, con motivo del 80 aniversario del exilio de los republicanos españoles. Pierre vino hasta nosotros para grabar nuestros rostros, escudriñarlos con ojos tiernos. Rostros de anónimos, de exiliados republicanos españoles, de sus descendientes, rostros que cuentan la Historia y su recorrido.

A través del objetivo de su cámara, Pierre expresa toda su humanidad. Su sensibilidad artística se puede leer en cada mirada, cada boca, cada arruga, cada mano.

Fue amor a primera vista entre él y nosotros. Hablamos el mismo idioma, amamos a los mismos humanos. Los que, sin juicios ni vanidades, están siempre dispuestos a tender una mano cálida.

Llegó al 33 de la rue des Vignoles de París, fue allí, en este lugar mágico para él e histórico para nosotros, donde inició su labor artística. A través del caleidoscopio perspicaz y preciso de su arte, inmortalizó nuestras vidas y nuestros recuerdos.

Su exposición se llama: La sangre no es agua.

Pero hoy podemos decir que La sangre es lagrima. Medimos su ausencia y cuánto lo extrañaremos, vestido con su tierna sonrisa y su amabilidad.

Esperamos que tengáis el placer de conocerlo a través de sus fotografías y su exposición. Esperamos que en su memoria, y para que su mirada y su generosidad perdure, esta exposición encuentre un lugar honorable en los caminos del exilio.

Mientras tanto, os ofrecemos el sonido de su voz en una grabación y estos momentos inmortalizados con él en el 33 de la rue des Vignoles y de nuevo en Madrid o Lieja. Lugares donde siempre hemos tenido el inmenso placer de encontrarnos.

Hasta siempre maestro, siempre permanecerás en nuestros corazones y continuaremos nuestro camino contigo a nuestro lado.

 

ADIEU L’ARTISTE

 

 

Ce  fut une rencontre fabuleuse en juillet 2019, pour les 80 ans de l’exil des Républicains. Pierre est venu à nous pour graver nos visages, scrutés d’un oeil tendre. Visages d’inconnus, exilés républicains espagnols et leurs descendants, ils racontent l’Histoire et leur parcours.

Pierre exprime toute son humanité au travers de l’objectif de son appareil. Sa sensibilité d’artiste se lit dans ces regards, ces bouches, ces rides, ces mains…

Ce fut un vrai coup de foudre entre lui et nous. Nous parlions le même langage, nous aimions les mêmes humains. Ceux qui, sans jugement ni vanité, sont  toujours prêts à tendre une main chaleureuse.

Il est venu au 33 rue des Vignoles à Paris, c’est là, dans ce lieu magique pour lui et historique pour nous, qu’il  a entrepris son oeuvre d’artiste. À travers le kaléidoscope avisé et précis de son art, il a immortalisé nos vies et nos mémoires.

Son exposition s’appelle: La sangre no es agua.

Mais aujourd’hui nous pouvons dire que La sangre es lagrima. Nous mesurons son absence, et combien il va nous manquer, habillé de son sourire tendre et de sa bienveillance.

Nous espérons que vous aurez toutes et tous le bonheur de faire sa connaissance, au travers de ses photos et de son exposition. Nous espérons qu’en sa mémoire, et pour que vive son regard et sa générosité, cette exposition trouvera une place honorable sur les chemins de l’exil.

En attendant, nous vous offrons le son de sa voix récitante et ces moments immortalisés avec lui au 33 rue des Vignoles et encore à Madrid ou à Liège. Lieux où toujours nous avons eu l’immense bonheur de nous retrouver.

Adieu l’artiste, tu resteras toujours dans nos coeurs et nous continuerons notre route avec toi à nos côtés.

 

 

 

À Choisy Le Roi, les journées de la Déportation 27 & 28 avril 2024

Au 27 Boulevard des Alliés à Choisy Le Roi 94600

 

En 1945, le ministère des prisonniers de guerre, déportés et réfugiés organise le rapatriement en ouvrant des centres d’accueil sur l’ensemble du territoire.

En mai 1945, la priorité d’accueil sera réservée aux rescapés de la déportation.

La plupart des rapatriés séjourneront peu de temps à Choisy avant de rejoindre leur famille. D’autres, moins nombreux, resteront sur place et s’établiront aux alentours, à Choisy, Vitry, Orly, Thiais et Chevilly.

Ce furent principalement des républicains espagnols rescapés de Mauthausen. Une vingtaine d’entre eux éliront domicile à Choisy le Roi venant de ce centre ou d’un autre.

L’association 24 août 1944  vous invite à la projection/débat: GUERNICA  

Il y a 87 ans, jours pour jours commençait le bombardement de la ville de Guernica, prise sous le déluge de la stratégie du « tapis de bombes » par la légion Condor. Cette ville sanctuaire basque, sans atout militaire, disparaissait de la carte d’Espagne après Durango.

Le film que nous vous proposons pose également le rôle de la presse, du photojournalisme et de leur contrôle:

« En prélude à la guerre, la première victime c’est La Vérité! »

C’est une histoire d’amour entre un journaliste américain et une jeune idéaliste basque avec la guerre d’Espagne et le bombardement de Guernica comme toile de fond.

Bilbao en avril 1937, 9 mois après le début de la Guerre d’Espagne. Henry Howell est un correspondant américain célèbre pour son talent d’écriture et sa passion de la vérité. Cependant, depuis quelques années, il est devenu cynique et opportuniste, ne se préoccupant plus que de son image et de son prestige. Tout en couvrant les affrontements du côté des républicains, il rencontre une jeune idéaliste du nom de Teresa qui connaît bien son travail et l’accuse de s’être laissé embarquer et d’avoir perdu la passion.

Henry Howell s’inspire du journaliste britannique George Steer présent lors des évènements survenus à Guernica et dont le télégramme sur le bombardement de Guernica restera célèbre dans la sphère anglo-saxonne, inspirant le célèbre tableau de Picasso nommé Guernica.

 

Le jeudi 25 avril à partir de 19 h jusqu’à 22h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

ATTENTION:  Nous n’avons pas pu changer la date, mais la ligne de métro 11 est totalement fermée de Belleville à Mairie des Lilas jusqu’au 27 avril.

 Nous vous conseillons d’emprunter le bus N°20 ou les bus de remplacement mis au départ des stations de métro.

 Ne vous découragez pas, venez nombreux à notre projection.

21 et 22 mars de Rouen à Paris : Histoire et mémoire des républicains espagnols dans la Seconde Guerre mondiale

Avec une projection le 21 mars à 19h de:

  1. Heroínas olvidadas», de Pedro Callejas (vostfr)Instituto Cervantes, 7, rue Quentin Bauchart 75008 Paris Métro : Georges V ; Bus : 92, 32, 63Suivez ce programme exceptionnel:

    PROGRAMME

    Jeudi 21 mars 2024

    Amphithéâtre Trénard, INSPE, Université de Rouen-Normandie
    2, rue du Tronquet, Mont-Saint-Aignan, Bus F2 “INSPE-UniLaSalle”

    9h30 : Café de bienvenue

    10h : Introduction, présentation du colloque

    10h15-11h45 : Première session : Ego Documents et Littérature, présidée par Miguel Olmos, Université de Rouen-Normandie

    • Sanae Ben El Mokhtar Idrissi et Romain Plaquevent, Université de Rouen-Normandie : « Lettres de demande d’émigration au Mexique ».
    • Deirdre Kelly, Technological University Dublin : « La representación de lo irrepresentable en la novela gráfica española: Deportados republicanos españoles en Mauthausen- Gusen 2006-2018 ».
    • Patricia García Ocaña, Université Sorbonne Nouvelle : « L’après du combattant : la représentation de la vieillesse du soldat dans la bande dessinée mémorielle espagnole ».12h – 13h30 – Déjeuner13h45 – 15h15 : Deuxième session : Camps d’internement et travail forcé, présidée par Laurent Lemarchand, Université de Rouen- Normandie
    • Iñigo Fernández Fernández, Universidad Panamericana (Mexique) : « El exilio español en los campos de internamiento franceses visto a la luz de la prensa anglosajona (1939-1941) ».
    • Aurélien Poidevin et Axel Porin, Université de Rouen- Normandie : « Le cahier de Gurs ».
    • Peter Gaida, chercheur indépendant : « «Rotspanier» : Les travailleurs forcés espagnols en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Victimes oubliées du fascisme ».
    • Départ pour Paris
    • 19h: Documentaire : “Heroínas olvidadas», de Pedro Callejas (vostfr)Instituto Cervantes, 7, rue Quentin Bauchart 75008 Paris Métro : Georges V ; Bus : 92, 32, 63

    Vendredi 22 mars 2024

    Paris: Collège d’Espagne, Cité Internationale Universitaire,
    7 Boulevard Jourdan, Paris, RER B : Cité Universitaire ; Bus 21

    9h : Café de bienvenue.

    9h30 – 11h : Troisième session : Résistance, présidée par Robert Coale, Université de Rouen-Normandie

    • Henri Farreny, chercheur indépendant : « Mourir à Paris» : des figures de résistants espagnols récemment oubliées ».
    • Josep Calvet, Memorial Democratic, Catalunya : « La participación de mujeres resistentes en las redes de evasión ».
    • Pablo García Varela, Université de Vigo : « El recuerdo de la resistencia española en la revista Hispania de la Federación Española de Deportados e Internados Políticos ».11h-11h30 : Pause11h30-12h30 : Quatrième session : Déportation, présidée par Robert Coale, Université de Rouen-Normandie

    • •

    Gutmaro Gómez Bravo, Universidad Complutense de Madrid et Diego Martínez López, Universidad Francisco de Vitoria : « La deportación republicana española a los campos de concentración nazis durante la Segunda Guerra Mundial ».

    Jordi Pons Pujol, chercheur indépendant : « La odisea de Julián Commes: combatiente republicano, resistente y deportado ».

    12h30 -14h Déjeuner

    14h – 16h: Cinquième Session : Les Forces Armées Alliées, présidée par Diego Gaspar Celaya, Universidad de Zaragoza

    Séan Scullion, Secrétaire de la Royal Engineers Historical Society : « Españoles Luchando en el British Army ».

    • Marion Gros, Université de Genève : « Les soldats espagnols du 21e Régiment de Marche de Volontaires Étrangers (21e RMVE) : Engagements, expériences et trajectoires ».
    • Carmen Góngora-Blanc, chercheuse indépendante : « Miguel Campos Delgado, héros et mythe de la Nueve ».
    • Robert Coale, Université de Rouen-Normandie : « Victoria, Eduardo, Jean y el Army Signal Corps : visiones de la bandera republicana española en los Campos Elíseos el 26 de agosto de 1944 ».

    Pause café : 16h-16h30

    16h30-17h30: Sixième Session : La Mémoire, présidée par Marie Franco, Université Sorbonne Nouvelle

    Aimable Marcellan, Association 24 août 1944 : « Les républicains espagnols en exil, chemins de liberté et de mémoire. »

    Diego Gaspar Celaya, Universidad de Zaragoza : « Memoria e historia de la participación española en la Resistencia: olvido, silencios y mitos ».

    17h45 : Conclusion : Marie Franco, Robert Coale y Diego Gaspar Celaya.

    20h30 : Dîner de clôture du colloque Cercle des Universitaires, CROUS Mabillon 3, rue Mabillon, Paris.
    Métro: Mabillon

    Comité scientifique:
    Robert Coale, Université de Rouen-Normandie Geneviève Dreyfus-Armand, La Contemporaine, Nanterre Marie Franco, Université Sorbonne Nouvelle
    Diego Gaspar Celaya, Universidad de Zaragoza
    Jo Labanyi, New York University
    Paul Preston, London School of Economics
    Ricard Vinyes, Universitat de Barcelona

Projection: AURORE

Un documentaire de 2007, de 80′.

Le dernier jour de la guerre d’Espagne, Aurore, âgée de 16 ans, quitte Alicante sur un bateau anglais, le Stanbrook. Soixante ans plus tard, elle meurt à Martigues en n’ayant livré que des bribes de son histoire. Raoul, son mari, et Manu, son petit-fils, décident alors de retourner ensemble en Espagne sur les lieux de l’enfance d’Aurore. Ils découvrent l’histoire de son beau-père, Miguel, député socialiste, exécuté en 1942. Une plongée au cœur des derniers instants de la Guerre d’Espagne et sur les années de franquisme. Un retour nostalgique et critique sur les idéaux qui ont nourri la vie d’Aurore et de Raoul. Un regard sur l’Espagne d’aujourd’hui confrontée à son passé.

Bande annonce

https://vimeo.com/919306563?share=copy

 

Le réalisateur : Christian Caroz

Ingénieur passionné par les itinéraires politiques et les aventures humaines, il se tourne en 2002 vers le cinéma documentaire de création. Après une formation aux Ateliers Varan et à la Résidence d’écriture documentaire de Lussas, il obtient un Master Pro « Métiers du film documentaire » à la faculté d’Aix en Provence. Il réalise ensuite quatre films :  La mémoire clandestine (2002), Aurore (2007), Le train de mémoire (2021) et Au coeur battant du monde (2023).

son site: http://www.aurore-lefilm-documentaire.com

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur Christian Caroz

Le jeudi 28 mars 2024 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

 

Des nouvelles de l’exposition Caminos del exilio, en Espagne

Los caminos del exilio du 26 février 2024 au 22 mars 2024.

Esta exposición es itinerante por España.

¿Qué tienen que decir estas fotos de 1937 a 1940 sobre este particular exilio?

La exposición Caminos del Exilio de Philippe Gaussot se compone de un centenar de fotos inéditas que, más de treinta años después de la muerte de su autor, fueron encontradas por su hijo en un desván. Representan, por un lado, el éxodo masivo de casi 500.000 antifascistas españoles, militares y civiles, en febrero de 1939, conocido como La Retirada, y su llegada a los campos de concentración en las playas del sur de Francia; por otro, la acogida de niños vascos, y más tarde catalanes, enviados a Francia para escapar de los horrores de la guerra.

¿Quiénes son estas dos asociaciones?

 ASOCIACIÓN COMISIÓN DE LA VERDAD, San Sebastián de los Reyes

En los diversos actos que se llevaron a cabo, la labor fue contactar con familiares descendientes de los protagonistas de aquellos hechos, que aportaron documentos, fotografías y algunos objetos, lo que ha permitido completar la relación de víctimas de la represión para rehabilitar su memoria. Con el tiempo se vio la conveniencia de constituir una asociación que continuase con esta labor de recuperación de la memoria y así surgió la Asociación Comisión de la Verdad San Sebastián de los Reyes. En la Asociación trabajan de forma desinteresada personas que voluntariamente aportan su tiempo y sus conocimientos. Una parte esencial de la Asociación son los descendientes de los auténticos protagonistas, las mujeres y los hombres de San Sebastián de los Reyes que sufrieron la represión

 

ASOCIACIÓN 24-AOÛT-1944, París.

La Asociación 24-Août-1944 tiene como objetivo promover y cultivar la memoria histórica de los antifascistas españoles exiliados de la revolución y la guerra de 1939. Expone todas las facetas de esta lucha, que comenzó el 19 de julio de 1936 en España. La asociación contribuye a dar a conocer y comprender este pasado, a menudo oculto, truncado, traicionado, enterrado.

El recuerdo de las luchas contra la opresión y por la libertad es un sólido baluarte contra el fanatismo político, la xenofobia, el racismo… Su trabajo, como hijas e hijos de estos exiliados, consiste en desarrollar este aspecto del pasado, así como la idea de solidaridad entre los pueblos. Su objetivo es fomentar los intercambios entre los distintos públicos acerca de la Revolución Española y la guerra que la prosiguió. Hay que reconocer el compromiso de los antifascistas españoles en la historia de la lucha por la libertad en el mundo, así como su papel en las luchas posteriores a la Segunda Guerra mundial para echar a Franco del poder en España.

Cette exposition tourne dans toute l’Espagne.

La asociación comisión de la verdad  de San Sebastián de los Reyes et l’association 24-août-1944 dans le cadre des Jeudi de la mémoire et de leurs activités concernant l’exil des Républicains espagnols et la lutte antifranquiste présentent l’exposition de photos de Philippe Gaussot.

Que disent ces photos de 1937 à 1940, sur cet exil particulier ?

L’exposition Les chemins de l’exil de Philippe Gaussot est constituée d’une centaine de photographies inédites qui, plus de trente ans après la mort de l’auteur, ont été retrouvées par son fils dans un grenier. Elles illustrent, d’une part, l’exode massif de près de 500 000 antifascistes espagnols, militaires et civils, en février 1939, connu aujourd’hui sous le nom de La Retirada, et leur arrivée dans les camps de concentration sur les plages du sud de la France. D’autre part, l’accueil des enfants basques, puis catalans, envoyés en France pour fuir les horreurs de la guerre.

Qui sont ces 2 associations ?

ASOCIACIÓN COMISIÓN DE LA VERDAD, San Sebastián de los Reyes

Lors des différentes manifestations qui ont eu lieu, le travail a consisté à contacter des parents descendants des protagonistes de ces événements, qui ont apporté des documents, des photographies et quelques objets, ce qui a permis de compléter la liste des victimes de la répression afin de réhabiliter leur mémoire.

Au fil du temps, il est apparu opportun de créer une association pour poursuivre ce travail de récupération de la mémoire. C’est ainsi qu’est née l’Association Commission de la Vérité San Sebastián de los Reyes (Asociación Comisión de la Verdad San Sebastián de los Reyes). L’association est composée de personnes qui offrent volontairement leur temps et leurs connaissances. Les descendants des véritables protagonistes, les femmes et les hommes de San Sebastián de los Reyes qui ont subi la répression, constituent une partie essentielle de l’association.

ASSOCIATION 24-AOÛT-1944, Paris.

L’association 24-Août-1944 a pour but de promouvoir et de cultiver la mémoire historique des antifascistes espagnols exilés de la révolution et de la guerre de 1939. Elle expose toutes les facettes de cette lutte qui a débuté le 19 juillet 1936 en Espagne. L’association aide à faire connaître et comprendre ce passé, souvent caché, tronqué, trahi, enterré.

La mémoire des luttes contre l’oppression et pour la liberté est un rempart solide contre le fanatisme politique, la xénophobie, le racisme ? Votre travail, en tant que filles et fils de ces exilés, est de développer cet aspect du passé, ainsi que l’idée de solidarité entre les peuples.

Leur objectif est de favoriser les échanges entre différents publics sur la révolution espagnole et la guerre qui l’a suivie. L’engagement des antifascistes espagnols dans l’histoire de la lutte pour la liberté dans le monde doit être reconnu, ainsi que leur rôle dans les luttes après la Seconde Guerre mondiale pour chasser Franco du pouvoir en Espagne.

Hommage aux étrangers portugais et espagnols dans la Résistance

 

Nous avons rendus hommage à ces Étrangers que la France a mis de côté à la Libération.

Le 21, un hommage a été rendu à la mémoire de Antonio Ferreira au 36 rue Victor Basch à Montrouge, résistant portugais assassiné par les Nazis, devant cette maison, le 24 aout 1944. La cérémonie s’est déroulée en présence de la maire, du député de la circonscription des Hauts-de-seine, de l’ambassadeur et du consul du Portugal.

à 14h, Nous nous sommes réunis, à une cinquantaine environ, devant le jardin dédié aux combattants de la Nueve. Nous étions installés du côté du parvis. La maire de Paris, lenouveau ministre à la Memoria democrática , le secrétaire d’État à la Memoria democrática, ainsi que la directrice, l’Ambassadeur d’Espagne et le conseiller culturel étaient présents pour écouter, l’intervention faite par l’association 24-Aôut-1944.

Une intervention liant les étrangers d’hier à ceux d’aujourd’hui (voir doc)

La presse espagnole était présente à travers TVE et EFE.

https://www.abc.es/historia/autoridades-espanolas-francesas-homenajean-resistente-espanol-celestino-20240221184820-vi.html

Le 28 Février, nous avons projeté devant 60 spectateurs, le film censuré en 1985: Terroristes à la retraite de Mosco Boucault.

Immigrés en France dans les années trente, Français ou apatrides, Juifs pour un grand nombre, ils ont été les principaux acteurs de la guérilla urbaine menée dans les rues de Paris exclusivement contre des militaires des forces de l’Occupation allemande. Le réalisateur Mosco Boucault recueille le témoignage de ces héros ordinaires qualifiés par Vichy de « terroristes » puis abandonnés par la République.

Jean Estivill, le neveu de Meliano, le frère de Celestino Alfonso nous a parlé de celui-ci, de sa famille qu’il a bien connue à Ivry, et de ses souvenirs d’enfants et d’adolescents, baigné dans cette atmosphère espagnole révolutionnaire. Le moment fut à la fois émouvant et politique.

Le débat s’est orienté sur le pourquoi  ce groupe pisté et surveillé par la police de Vichy, les sections spéciales et la Gestapo n’a pas été mis « au vert » et a été oublié comme tous les étrangers FTP MOI après le libération.