Hommage aux déportés républicains espagnols

Ce fut un bel hommage populaire. Chacun y a participé avec recueillement et attention. Les discours se sont succédés, tous appelant à se rappeler le message lancé par tous les déportés : Plus jamais ça.
Et les intervenants ont fait appel à la capacité d’analyse de chacun afin de comparer cette période terrible de l’histoire de l’humanité, avec ce qui se dessine dans le monde aujourd’hui. ils ont exhorté les jeunes et les autres à la vigilance contre des idées insipides qui s’insinuent dans la tête des moins avertis et font leur chemin vers un dénouement tragique pour la Liberté et la dignité humaine.
Notre rassemblement fut comme une fête de la Liberté et de son combat pour la maintenir, un hommage à l’idéal qui n’a jamais abandonné les Républicains espagnols durant toute leur existence, si dure fut-elle.
Nous avons commencé par l’intervention de Monsieur Hamidou Samaké, conseiller de Paris, délégué au maire du 20e arrondissement en charge de la mémoire et des anciens combattants.
Intervention accueillante, joyeuse pour recevoir ces jeunes qui nous entouraient, et pédagogique pour bien mettre l’accent sur les enjeux d’hier et d’aujourd’hui dans la défense des droits humains. Vous pouvez la suivre en intégralité dans le document joint, ci dessous.

L’association 24 Août 1944, organisatrice de cet évènement a ensuite pris la parole, pour évoquer la résistance dans les camps, des républicains espagnols déportés. Elle a également fait part de la crainte de ces derniers, survivants de la déportation face à l’oubli et aux pensées négationnistes d’extrême droite qui revenaient à la surface déjà dans les années 1980, en les comparant aux propos d’aujourd’hui qui résonnent en écho dans une partie de la population .
Vous pouvez lire cette intervention en intégralité dans la document joint ci-dessous.

Nous avions le plaisir et l’honneur d’avoir parmi nous Conchita, qui était une des enfants espagnols réfugiés au camp des Alliers à Angoulême quand le 20 août 1940 eut lieu cette rafle qui emporta près de 1000 républicains espagnols réfugiés (hommes, femmes et enfants) vers le camp de Mauthausen en Autriche. Elle a échappé à ce convoi mais garde un souvenir cuisant de ce terrible moment. Madame Conchita Gutiérrez Pragout Témoin du convoi d’Angoulême, nous en a dit quelques mots, très émouvants.
Vous retrouvez son intervention spontanée dans notre vidéo réalisée par notre ami et non moins réalisateur: Richard Prost que nous profitons pour remercier chaleureusement.

survivante de la rafle du camp des Alliers,à Angoulême le 20 août 1940
À la suite de Conchita, c’est Gregorio Lazaro, le président de l’association de Parents de Familles Espagnoles Émigrées en France, Charente (APFEEF) qui a expliqué le rôle de son association dans la transmission de la mémoire de l’exil espagnol, notamment à Angoulême avec ce premier convoi parti de France pour le camp de Mauthausen.

C’est après ces évocations historiques que nous avons donné la parole aux jeunes collégiens du collège Pierre Alviset (Né 21 juin 1924 à Paris Ve, exécuté sommairement le 16 août 1944 à Domont (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) ; étudiant et résistant du mouvement Défense de la France et des Forces françaises de l’intérieur (FFI), membre de la JEC Jeunesse étudiante chrétienne.)
Ils avaient sérieusement étudié les données de l’histoire de la Guerre civile espagnole, puis de l’exil et de l’engagement d’un certain nombre d’entre eux dans la résistance au nazisme. Encouragés par l’attention et la présence sans relâche de leur professeur d’espagnol, Christophe Linuesa.
- Pénélope nous a dit les poèmes : Crématorio et Luna de Antonio Aznar Pomares,(poète espagnol déporté, du convoi d’Angoulême)
- Mathias nous a récité 2 strophes de Llanto por Ignacio Sánchez Mejías de Federico Garcia Lorca (poète assassiné le 18 août 1936 par la phalange).

puis ce fut le tour des lycéens du lycée LGT Bergson Paris 19e . Ce sont de futurs artistes en musique, chant, danse.. et avec leur professeure Ana Botella Sorribes, ils préparent un spectacle autour de l’exil républicain espagnol et de leur participation à la lutte contre le fascisme. Ana Botella est une professeure d’espagnol qui tous les ans de la seconde à la terminale suit ses élèves et travaille avec eux sur ce sujet de manière artistique. Ils nous ont offert de la danse et des chants, un Extrait de leur spectacle Frontera.
Tout d’abord une présentation par: Alicia DA ROCHA,
Marc GENTET a enregistré à l’orgue, le Prélude en fa mineur de Moritz Brosig
Poème de Paca Aguirre (1930/2019; écrivaine et poétesse, exilée en France son père est condamné à mort par Franco et exécuté par garrot vil en 1942). En hommage à Conchita qui avait 9 ans, lors de la rafle du camp des Alliers à Angoulême le 20 Août 1940. il est interprété par: Bérénice RODINI, flûte de pan / Flora SAHOUI et Nathan GUERLAVAS récitation / Eugénie MARCHAL et Clara ROSSI, danse.
La chanson Al vent de Raimon, (1940, chanteur contestataire du franquisme, connu internationalement) en hommage à toutes et à tous pour leur combat pour la Liberté. Joué et chanté par : Prune COULIBALY-BOUZOU guitare et chant (enregistrement); Elsa BASLE, Alice FAVREUL, Manon LEBAS et Anne-Lise DUMONT chant (enregistrement),
dansé par Junior DOUVILLE, Nathan GUERLAVAS, Lilian MARINOT, Clara ROSSI et Flora SAHOUI
Le tout accompagné d’une expression corporelle fabuleuse.


Les élèves du micro lycée de Vitry sont tout d’abord arrivés avec leur professeure Begoña Maceiras, (membre active de notre association) et une foison de drapeaux républicains, symbolisant non seulement la république mais aussi les autonomies acquises durant la république. C’est ainsi qu’ils ont défilé de la porte Gambetta du cimetière jusqu’au monument de la FEDIP, restauré.
En effet, il vient d’être nettoyé et rénové de la main de Juan Chica Ventura, grâce l’engagement pour la mémoire du gouvernement espagnol actuel et de son ambassadeur, présent ce jour. Nous tenons à les en remercier vivement.

Il ont travaillé avec leur professeure des poésies écrites au camp de Mauthausen clandestinement à l’occasion de l’anniversaire d’un des leurs: Melchor Capdevilla (Matricule N° 4664). C’était une personne très appréciée au camp par sa solidarité et sa façon de soutenir le moral de chacun quand les choses étaient désespérées. Lui même qui contracta la tuberculose au camp se battit comme un lion pour s’en sortir et il l’annonçait haut et fort! Melchor est né le 6 janvier 1919, jour des rois cette poésie a été écrite le 6 janvier 1944.
Cette poésie est lue à 5 voix par Haris, Elio, Linisa, Michée et Claire.


Ont suivi:
Le Poème en catalan à Melchor Capdevila. (signature illisible) lu par Étienne Roch-Meyrand

Le Poème en Basque d’un déporté, Antonio Hernández Marín Matricule N° 4443, lu par Rose Idarraga qui a répondu présente à la sollicitation de son amie Begoña et de l’association 24 Août 1944.

Résumé de l’évasion spectaculaire des officiers russes enfermés dans le Bloc 20 de Mauthausen et voués à une mort atroce.

Nous avons écouté un poème de et par Claudio Rodriguez Fer, poète et dramaturge, président de l’association pour la dignité des victimes du fascisme en Galice.
Et sa traduction par Maria Lopo, essayiste, spécialiste de Maria Casarès, Galicienne également.
Ce très émouvant poème a été écrit spécialement pour cette commémoration. Nous en remercions chaleureusement l’auteur.
L’assistance a vibré au son de ces mots à la fois justes et chaleureux. Ils nous décrivent une réalité et nous plonge au cœur de cette tourmente que fut la seconde Guerre mondiale et la déportation.
Le mal n’est jamais banal mais le bien non plus! voilà ce que nous apprenons et méditons au fur et à mesure que Claudio et Maria nous déclinent toutes les assertions du mal absolu! Nous vous offrons la vidéo de ce poème, car la poésie, plus que tout autre texte, s’entend.

Mal Nunca É Banal
Vous pouvez retrouver ces écrits et poèmes avec leur traduction dans le petit livret en PDF que les élèves de Vitry ont réalisé pour l’occasion, ci dessous. Il contient également la poésie d’un déporté en basque et celle écrite en catalan et celle de Claudio Rodriguez Fer
Nous terminons cette partie artistique par un chant :
Retornarem : Créée par Juan Vilato (matricule n° 3829) : Ténor et Ricardo Garriga (matricule n° 5972) : auteur compositeur, interprétée le 5 mai 1945, jour de la libération du camp par les troupes alliées.
Par la voix de notre secrétaire, et membre fondateur, Aimable Marcellan, notre association a repris la parole car dans cette période déconstruite, il n’est pas inutile de rappeler ce que furent et ce que firent le nazisme et le fascisme. Rappeler que ces idées ne sont pas une nouveauté loin de là et qu’elles ont perpétré plus de 60 millions de morts dans le monde entre 1940 et 1945. Il n’est pas inutile de rappeler que ces idées ont servi le système et permit à ses grandes entreprises de s’enrichir.
Cela nous a permis aussi de marteler que la démocratie peut aussi engendrer des régimes monstrueux… Et quand la démocratie ne tombe pas toute seule dans les mains de ses bourreaux, elle peut être attaquée militairement par des factieux comme en Espagne en Juillet 1936 ou s’effondrer comme en France sous les coups de boutoir de l’armée allemande et mettre un Pétain collaborationniste dont les pleins pouvoirs ont été obtenus par des députés démocratiquement élus. Et que pour une démocratie digne il faut en définir les buts de progrès, de justice et de liberté pour toutes et tous………
Vous pouvez lire cette intervention en intégralité dans la document joint ci-dessous.

Puis Monsieur Ramón Espadaler Parcerisa, représentant du Gouvernement catalan, ministre de la justice chargé de la mémoire démocratique pour le gouvernement catalan a pris la parole pour rendre hommage aux républicains espagnols déportés. Il a également évoqué la nécessité de combattre les idées d’extrême droite qui fleurissent en Europe et qui sont porteuses de deuil et de désastre.
Vous pouvez lire cette intervention en intégralité dans la document joint ci-dessous.

Enfin Monsieur Vitorio Redondo ambassadeur d’Espagne à Paris, représentant du gouvernement espagnol, a conclu ces prises de paroles rappelant lui aussi l’horreur qui s’est peinte sur le visages des jeunes soldats alliés lorsqu’ils ont ouvert les portes du camp, découvrant ainsi des monticules de cadavres et des squelettes vivants, ombre d’êtres humains . Il a également salué la force de résistance déployée durant cinq années par les Républicains espagnols pour survivre et leur courage pour collecter les preuves de ce qu’ils avaient vécus en mémoire à leurs compagnons morts dans ces lieux.
Il a évoqué en parallèle avec aujourd’hui l’attrait d’une partie de la jeunesse européenne pour ces idées monstrueuses, attrait qui n’a d’égal que l’ignorance de ce qu’elles ont provoqué comme désastre. Exhortant ces jeunes à réfléchir et à s’informer.
Vous pouvez lire cette intervention en intégralité dans la document joint ci-dessous.

Nous avons procédé au Dépôt de gerbes
- Pour la Mairie du 20e Monsieur Hamidou Samaké
- Pour le Gouvernement espagnol, Monsieur Vitorio Redondo
- Pour le Gouvernement catalan, monsieur Ramón Espadaler Parcerisa
- Pour l’association de Parents de Familles Espagnoles Émigrées en France et l’Association 24 août Mesdames Conchita Gutiérrez Pragout et Véronique Salou Olivares
Nous avons observé une minute de silence en hommage à ces combattants de la Liberté.
et enfin, avant de nous séparer, en remerciant toutes et tous de leur présence, Les lycéens de jean Macé nous ont interprété le chant espagnol de liberté, très connu : Ay Carmela que nous avons tous chanté ensemble.
HOMENAJE A LOS REPUBLICANOS ESPAÑOLES DEPORTADOS
El 5 de mayo de 1945, hace 80 años, se abrían al fin las puertas del campo de Mauthausen a la libertad recobrada. Unas 200 personas, adultos, alumnos de colegios e institutos y descendientes de Republicanos españoles se han dado cita este 5 de mayo para rendir homenaje a los Republicanos españoles deportados y a su lucha por la libertad.
Fue un bello homenaje popular. Cada uno participó con respeto y atención. Los diversos discursos han hecho una llamada de atención para recordar el mensaje de todos los deportados: ¡Nunca más!
Los participantes apelaron a la capacidad de análisis de cada uno afín de comparar este período terrible de la historia de la humanidad con lo que se anuncia en el mundo de hoy. Han alentado a los jóvenes y a todos, para que vigilen ante las ideas insípidas que se insinúan a los menos advertidos y hacen su recorrido hacia un desenlace trágico para la Libertad y la dignidad humana.
Nuestra concentración fue como una fiesta de la Libertad y de su lucha para mantenerla, un homenaje a los ideales nunca abandonados de los Republicanos españoles durante toda su existencia, por muy dura que haya sido.
Comenzamos con la intervención del señor Hamidou Samaké, concejal de París, teniente de alcalde del 20e, encargado de la Memoria y de los excombatientes.
Intervención acogedora y alegre para recibir a los jóvenes que nos rodeaban, y pedagógica para insistir sobre los desafíos de ayer y de hoy en la defensa de los derechos humanos.
Pueden leer el discurso completo en el documento añadido.
- Hamidou Samaké, teniente de alcalde del 20e encargado de la memoria combatiente
La Asociación 24 Août 1944, organizadora de este acto, ha continuado seguidamente, para evocar la resistencia en los campos de los Republicanos españoles deportados. También ha anunciado el temor de estos últimos, sobrevivientes de la deportación, frente a las ideas negacionistas de extrema derecha que resurgían ya en los años 80, comparándolos a los comentarios de hoy que resuenan como un eco en una parte de la población.
Pueden leer el discurso completo en el documento añadido.
Véronique Salou Olivares, Presidenta de la Asociación 24 Août 1944
Tuvimos el placer y el honor de tener entre nosotros a Conchita, una de las niñas españolas refugiadas en el campo des Alliers, en Angoulême, cuando el 20 de agosto de 1940 tuvo lugar la redada que condujo a cerca de 1000 Republicanos españoles refugiados (hombres, mujeres y niños) hacia el campo de Mauthausen en Austria. Ella pudo escapar a este convoy, pero guarda un recuerdo amargo de este momento terrible. La señora Conchita Gutiérrez Pragout, testigo del convoy de Angoûleme, pronunció palabras muy emotivas.
Pueden ver su intervención espontánea en el vídeo realizado por nuestro amigo y realizador Richard Prost, al cual saludamos afectuosamente
Conchita Gutiérriez Pragout, sobreviviente de la redada del campo des Alliers, en Angoûleme, el 20 de agosto de 1940
A continuación, intervino Gregorio Lázaro, el presidente de Parientes de Familias Españolas Emigradas en Francia, en Charente (APFEEF) que explicó el papel de su asociación en la transmisión de la memoria del exilio español, sobre todo en Angoûleme, con su primer convoy desde Francia hacia el campo de Mauthausen.
Gregorio Lazaro Presidente de l’APFEEF
Después de estas evocaciones hitóricas, hemos dado la palabra a los jóvenes alumnos del colegio Pierre Alviset (Nacido el 21 de junio de 1924 en París 5e, y ejecutado el 16 de agosto de 1944 en Domont, Seine-et-Oise, en Val-d’Oise. Estudiante y resistente del movimiento de Defensa de Francia y de las Fuerzas francesas del interior (FFI), miembro de la JEC, Juventud estudiante cristiana)
Los alumnos estudiaron seriamente la historia de la Guerra Civil española, del exilio y la participación de muchos Republicanos en la resistencia contra el nazismo.
Animados por la atención y la presencia sin descanso de su profesor de español Christophe Linuesa,
- Pénélope nos ha recitado los poemas : Crematorio y Luna de Antonio Aznar Pomares, (poeta español deportado, del convoy de Angoûleme)
- Mathias nos ha recitado 2 estrofas del Llanto por Ignacio Sánchez Mejías de Federico García Lorca (poeta asesinado el 18 de agosto de 1936 por la Falange)
Pénélope y Mathias del colegio Pierre Alviset (Paris 5e)
Seguidamente, fue el turno de los alumnos del instituto Henri Bergson, de París 19e. Se trata de futuros artistas que estudian música, danza y canto. Con su profesora Ana Botella Sorribes preparan un espectáculo sobre el exilio republicano español y su participación en la lucha contra el fascismo. Ana Botella es una profesora de español que todos los años trabaja con sus alumnos estos temas de manera artística. Nos han ofrecido un fragmento de su espectáculo Frontera
Primero la presentación por: Alicia DA ROCHA
Marc GENTET ha grabado al órgano el Preludio en fa menor de Moritz Brosig
Poema de Paca Aguirre (1930/2019; escritora y poeta, exiliada en Francia, su padre es condenado a muerte por Franco y ejecutado con garrote vil en 1942) en homenaje a Conchita que tenía 9 años cuando tuvo lugar la redada del campo des Alliers en Angoûleme el 20 de agosto de 1940.
Es interpretado por:
Bérénice RODINI, flauta/FloraSAHOUI y NathanGUERLAVAS recitación
Eugénie MARCHAL et Clara ROSSI, danza.
La canción Al Vent de Raimon (1940, cantante contestatario del franquismo conocido internacionalmente) en homenaje a todas y todos los que combatieron por la Libertad. Interpretado por: Prune COULIBALY-BOUZOU guitarra y canto (grabación); Elsa BASLE, Alice FAVREUL, Manon LEBAS y Anne-Lise DUMONT canto (grabación)
Baile: Junior DOUVILLE, Nathan GUERLAVAS, Lilian MARINOT, Clara ROSSI et Flora SAHOUI
Todo acompañado por una expresión corporal fantástica

Las dos alumnas expresan la ANGUSTIA de la deportación
Un grupo mixto simboliza la voluntad colectiva de sobrevivir y permanecer en pie.
Los alumnos del Microlycée de Vitry han comenzado por llegar con su profesora Begoña Maceiras, miembro activo de nuestra asociación, con un montón de banderas, no sólo de la República, sino también de las autonomías adquiridas durante el período republicano. Así han desfilado desde la puerta Gambetta del cementerio hasta el monumento de la FEDIP recién restaurado.
Efectivamente, limpio, y renovado por Juan Chica Ventura, gracias al compromiso por la memoria del actual gobierno español y de su embajador, presente este día. Queremos expresarles nuestro profundo agradecimiento.
Monumento limpio y las inscripciones visibles
Los alumnos trabajaron con su profesora poemas escritos en el campo de Mauthausen clandestinamente para el cumpleaños de uno de ellos: Melchor Capdevilla (Matrícula N° 4664) Era una persona muy apreciada en el campo por su solidaridad y su manera de mantener la moral de los compañeros cuando estaban desesperados. Él mismo, que se contagió de tuberculosis en el campo, luchó como un león para curarse y lo anunciaba con voz alta y clara.
Melchor nació el 6 de enero de 1919, día de reyes, este poema está escrito el 6 de enero de 1944.
El poema fue leído a 5 voces por: Haris, Elio, Linisa, Michée et Claire.
Lectura a varias voces (aquí Michée) felicitación de Pepe Perlado a Melchor Capdevila
Lectura a varias voces (aquí Elio qui se prepara) de la felicitación de Pepe Perlado a Melchor Capdevila
Siguió:
El poema en catalán a Melchor Capdevilla (firma no visible) leído por Étienne Roch-Meyrand
Etienne Roch-Meyrand profesor en el Microlycée de Vitry
A continuación, un poema en vasco de un deportado, Antonio Hernández Marín, Matrícula N°4442, leído por Rosa Idarraga, que respondió presente a la solicitud de su amiga Begoña y de la Asociación 24 Août 1944
Rosa Idarraga vino especialmente de Bilbao para leer este poema el 5 de mayo
Resumen de la evasión espectacular de los oficiales rusos encerrados en el Bloc 20 de Mauthausen y condenados a una muerte atroz
Lilwenn lee la evasión de la Barraca 20i, en febrero de 1945
A continuación, hemos escuchado, leído por él mismo, un poema de Claudio Rodriguez Fer, poeta y dramaturgo, presidente de la Asociación por la dignidad de las víctimas del fascismo en Galicia.
Y su traducción por María Lopo, profesora, especialista de María Casares, también gallega.
Este emocionante poema ha sido escrito especialmente para esta conmemoración. Se lo agradecemos sinceramente.
Los asistentes se conmovieron al escuchar esas palabras a la vez acertadas y cálidas. Nos describen una realidad y nos sumergen en ese tormento que fue la Segunda Guerra Mundial y la Deportación.
El mal nunca es banal, ¡pero el bien tampoco! Eso es los que aprendemos y meditamos a medida que Claudio y María rechazan todas las afirmaciones del mal absoluto.
Pueden ver el vídeo de este poema, pues la poesía, más que cualquier otro texto, se escucha.
Claudio Rodriguez Fer y Maria Lopo leen Un Milenio de silencio, O Mal Nunca É Banal
https://www.youtube.com/watch?v=Iq_l4v5ddJs
Pueden ver estos textos y poemas con su traducción en el pequeño folleto en PDF que los alumnos de Vitry han realizado para la ocasión, aquí. Contiene también la poesía en vasco y en catalán y la de Claudio Rodríguez Fer en gallego.
Terminamos esta parte artística con una canción :
Retornarem : Creada por Juan Vilató (matrícula n° 3829):Tenor y Ricardo Garriga (matrícula n° 5972): autor compositor, interpretada le 5 de mayo de1945, día de la liberación del campo por las tropas aliadas. Audio
Con la voz de nuestro secretario y miembro fundador, Aimable Marcellan, nuestra Asociación retoma la palabra, pues en este período deconstruido, no es inútil recordar lo que hicieron el nazismo y el fascismo. Hay que recordar que esas ideas no son una novedad, todo lo contrario, y que causaron más de 60 millones de muertos en el mundo entre 1940 y 945. No es inútil recordar que esas ideas han servido al sistema y permitieron enriquecerse a sus grandes empresas.
Es la ocasión para repetir que la democracia puede también engendrar regímenes monstruosos… Y cuando la democracia no cae sola en manos de sus verdugos, puede ser atacada militarmente por facciosos como en España en julio de 1936 o hundirse como en Francia bajo las embestidas del ejército alemán y colocar un Pétain colaborador cuyos plenos poderes han sido obtenidos por los diputados democráticamente elegidos. Y que para que una democracia sea digna, hay que definir su finalidad de progreso, justicia y de libertad para todas y todos….
Pueden leer la intervención completa en el documento siguiente.
Aimable Marcellan habla en nombre de la Asociación 24 Août 1944
Seguidamente, el señor Ramón Espadaler Parcerisa, representante del gobierno catalán, ministro de justicia encargado de la memoria democrática por el gobierno catalán, ha tomado la palabra para rendir homenaje a los republicanos españoles deportados. Ha evocado igualmente la necesidad de combatir las ideas de extrema derecha que florecen en Europa y que son portadoras de duelo y desastre. Pueden leer la intervención completa en el documento siguiente.
Señor Ramón Espadaler Parcerisa, Representante del Gobierno catalán, ministro de justicia encargado de la memoria democrática por el gobierno catalán.
Para terminar, el señor Vitorio Redondo, embajador de España en París, representando al Gobierno español, ha concluido estas intervenciones recordando también el horror que se reflejaba en los rostros de los jóvenes soldados aliados cuando abrieron las puertas del campo al descubrir los montículos de cadáveres y los esqueletos vivientes, sombras de seres humanos. Igualmente ha saludado la fuerza de resistencia desplegada durante cinco años por los Republicanos españoles para soportar aquello, y su valor para recoger las pruebas de lo que habían vivido en memoria de sus compañeros muertos allí.
Comparándolo con la actualidad, ha evocado la atracción de una parte de la juventud europea por esas ideas monstruosas, atracción sólo debido a la ignorancia de los desastres que han provocado. Animando a los jóvenes a reflexionar y a informarse.
Pueden leer la intervención completa en el documento siguiente.
El señor Vitorio Redondo, embajador representando al Gobierno español.
La ofrenda foral
- Por el Ayuntamiento del 20e, el señor Hamidou Samaké
- Por el Gobierno español, el señor Vitorio Redondo
- Por el Gobierno Catalán, el señor Ramón Espadaler Parcerisa
- Por l’Association de Parents de Familles Espagnoles Emigrées en France et l’Association 24 août, las señoras Conchita Gutiérrez Pragout et Véronique Salou Olivares
Hemos observado un minuto de silencio en homenaje a los luchadores de la libertad.
Y para terminar, antes de separarnos, agradeciendo a todas y a todos su presencia, los alumnos del Microlycée de Vitry nos han interpretado la canción española del ejército republicano muy conocida: ¡Ay Carmela!, ¡y que acabamos cantando todos juntos!
Document(s) en français
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Discours hommage aux résistants républicains espagnols H Samaké 20e
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Intervention 24 aout 1944 pour 5 mai 2025 V Salou
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Intervention Assos 24 août 1944 A Marcellan
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Discurso homenaje Père Lachaise V. Redondo Ambassadeur
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Livret des poèmes lus
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Discours de Monsieur Ramon Espadaler Parcerisa, Représentant du Gouvernement catalan, ministre de la justice chargé de la mémoire démocratique pour le gouvernement catalan.
Document(s) en espagnol




















