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Auteur/autrice : 24 aout 1944

Je te donne ma parole de Quino Gonzalez

Dans le cadre du mois des mémoires du 19e arrondissement

Les républicains espagnols réfugiés en France nous donnent leur parole, dans le double sens de l’expression, d’un côté la transmission orale, de l’autre, le témoignage de vérité de leur parcours : le combat pour la liberté contre le fascisme pendant la guerre d’Espagne, leur passage par les camps d’internement en France, leur participation active à la libération de la France, la lutte pour survivre dans les camps d’extermination allemands et la reconstruction de leur vie dans un exil sans retour de plus de 40 ans. Ils nous offrent l’opportunité de prendre la mesure de la force de l’idéal qui guida leurs pas jusqu’à nous et qui leur donne une vitalité exemplaire, le goût de la vie et de la dérision. C’est peut-être la dernière occasion d’entendre leur voix, de recueillir leur récit et de saisir cette parole donnée. Leur mémoire parsemée de la poésie de Machado, Lorca et Hernández et confrontée au dictionnaire de la langue française.

 

MIGUEL VERA                                SARA BERENGUER

EMILIO CABALLERO                 LUIS ROYO

ÁNGEL FERNANDEZ        VERONIQUE OLIVARES 

PROGRESO MARIN           AIMABLE MARCELLAN

MIGUEL MARTINEZ                    DELIA ESCUER

RAYMOND SANGEROTEO       FRANCISCO GINE

HENRIC MELICH               REDENCIÓN CASTELLVI

MARINA AGUAYO             RAMIRO SANTISTEBAN

SANTIAGO BENITEZ                   JOSÉ CABALLERO

FRANCISCO BERNAL                  ÁNGEL GOMEZ

 

Le jeudi 16 mai à partir de 19 h jusqu’à 22h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

 

Mise en garde ! pour l’honneur de ces femmes résistantes.

L’association 24-août-1944 s’associe aux protestations et mise en garde contre la publication du roman :

El barracon de las mujeres de Fermina Cañaveras.

Nous vous livrons ici quelques extraits de l’article de Pascale Bos, Insa Eschebach, Regina Mühlhäuser en français et vous invitons à le lire dans son intégralité pour avoir une analyse plus complète de la façon dont la vérité historique peut -être déformée et utilisée au profit d’un succès malsain qui salit la mémoire des déportées elles-mêmes:

Au début de l’année 2024, un « roman factuel » a été publié en Espagne aux éditions Espasa, avec pour titre El Barracón de las mujeres (La Baraque des femmes). Ce livre écrit par Fermina Cañaveras présente le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück comme « le plus grand bordel du Troisième Reich ». L’ouvrage doit bientôt paraître aussi en Italie. Une fois de plus, Ravensbrück se retrouve utilisé comme écran de projection pour des fantasmes sexuels, sans considération pour les faits historiques avérés (…)

(…)

Aujourd’hui, ce sont les enfants et les petits-enfants des survivantes qui se dressent contre l’instrumentalisation fantasmatique du camp de femmes de Ravensbrück. C’est pourquoi nous laissons le mot de la fin à Ambra Laurenzi, présidente du Comité international de Ravensbrück :

« Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce que ma mère et d’autres déportées m’ont raconté de leur retour après la fin de la guerre, quand elles espéraient retrouver à la fois la paix et leur maison, mais qu’elles durent affronter à la place moqueries et désapprobation car, dans l’opinion de tous, elles avaient été vendues aux nazis. C’est ainsi que leur tragique expérience de la déportation a été dans la plupart des cas considérée comme une faute, dont elles étaient coupables, les enfermant dans un silence qui a duré plus de 50 ans. »

Fabrication de l’exposition : La sangre no es agua

LES VISAGES DE L’EXIL

Le travail de Pierre Gonnord  se compose de 22 œuvres dont chacune présente un portrait d’un protagoniste de l’exil, un texte retranscrivant le témoignage de la personne photographiée et d’un document d’archive ou objet de mémoire. L’ensemble explore le processus de création de la mémoire collective de l’exil républicain afin de la sauver de l’oubli et lui donner une nouvelle vie à travers les traces visibles du visage de leurs descendants.

Vous allez voir des photos que Pierre Gonnord n’a pas prises mais qui sont l’arbre de construction de cette galerie particulière de portraits.

Un travail de juillet 2019:

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-grand-atelier/le-grand-atelier-du-dimanche-28-avril-2024-2324996

Une émission de France inter où les 5 premières minutes sont consacrées à Pierre Gonnord

 

Producción de la exposición: LA  SANGRE NO ES AGUA

Pierre Gonnord (Francia, 1963, Madrid 2024) es un artista visual que, en 1998, fijó su residencia en Madrid (España) y se embarcó en un proyecto profesional muy íntimo centrado en el rostro humano como mapa revelador de las experiencias que lo conforman.

La obra de Pierre Gonnord se compone de 22 obras, cada una de ellas con un retrato de un protagonista del exilio, un texto que transcribe el testimonio de la persona fotografiada y un documento de archivo u objeto de la memoria. El conjunto explora el proceso de creación de la memoria colectiva del exilio republicano para salvarla del olvido y darle nueva vida a través de las huellas visibles de los rostros de sus descendientes.

Está a punto de ver fotos que Pierre Gonnord no tomó, pero que son los elementos constitutivos de esta particular galería de retratos.

Un trabajo de julio de 2019

 

 

 

Hasta siempre maestro

Fue una reunión fabulosa en julio de 2019, con motivo del 80 aniversario del exilio de los republicanos españoles. Pierre vino hasta nosotros para grabar nuestros rostros, escudriñarlos con ojos tiernos. Rostros de anónimos, de exiliados republicanos españoles, de sus descendientes, rostros que cuentan la Historia y su recorrido.

A través del objetivo de su cámara, Pierre expresa toda su humanidad. Su sensibilidad artística se puede leer en cada mirada, cada boca, cada arruga, cada mano.

Fue amor a primera vista entre él y nosotros. Hablamos el mismo idioma, amamos a los mismos humanos. Los que, sin juicios ni vanidades, están siempre dispuestos a tender una mano cálida.

Llegó al 33 de la rue des Vignoles de París, fue allí, en este lugar mágico para él e histórico para nosotros, donde inició su labor artística. A través del caleidoscopio perspicaz y preciso de su arte, inmortalizó nuestras vidas y nuestros recuerdos.

Su exposición se llama: La sangre no es agua.

Pero hoy podemos decir que La sangre es lagrima. Medimos su ausencia y cuánto lo extrañaremos, vestido con su tierna sonrisa y su amabilidad.

Esperamos que tengáis el placer de conocerlo a través de sus fotografías y su exposición. Esperamos que en su memoria, y para que su mirada y su generosidad perdure, esta exposición encuentre un lugar honorable en los caminos del exilio.

Mientras tanto, os ofrecemos el sonido de su voz en una grabación y estos momentos inmortalizados con él en el 33 de la rue des Vignoles y de nuevo en Madrid o Lieja. Lugares donde siempre hemos tenido el inmenso placer de encontrarnos.

Hasta siempre maestro, siempre permanecerás en nuestros corazones y continuaremos nuestro camino contigo a nuestro lado.

 

ADIEU L’ARTISTE

 

 

Ce  fut une rencontre fabuleuse en juillet 2019, pour les 80 ans de l’exil des Républicains. Pierre est venu à nous pour graver nos visages, scrutés d’un oeil tendre. Visages d’inconnus, exilés républicains espagnols et leurs descendants, ils racontent l’Histoire et leur parcours.

Pierre exprime toute son humanité au travers de l’objectif de son appareil. Sa sensibilité d’artiste se lit dans ces regards, ces bouches, ces rides, ces mains…

Ce fut un vrai coup de foudre entre lui et nous. Nous parlions le même langage, nous aimions les mêmes humains. Ceux qui, sans jugement ni vanité, sont  toujours prêts à tendre une main chaleureuse.

Il est venu au 33 rue des Vignoles à Paris, c’est là, dans ce lieu magique pour lui et historique pour nous, qu’il  a entrepris son oeuvre d’artiste. À travers le kaléidoscope avisé et précis de son art, il a immortalisé nos vies et nos mémoires.

Son exposition s’appelle: La sangre no es agua.

Mais aujourd’hui nous pouvons dire que La sangre es lagrima. Nous mesurons son absence, et combien il va nous manquer, habillé de son sourire tendre et de sa bienveillance.

Nous espérons que vous aurez toutes et tous le bonheur de faire sa connaissance, au travers de ses photos et de son exposition. Nous espérons qu’en sa mémoire, et pour que vive son regard et sa générosité, cette exposition trouvera une place honorable sur les chemins de l’exil.

En attendant, nous vous offrons le son de sa voix récitante et ces moments immortalisés avec lui au 33 rue des Vignoles et encore à Madrid ou à Liège. Lieux où toujours nous avons eu l’immense bonheur de nous retrouver.

Adieu l’artiste, tu resteras toujours dans nos coeurs et nous continuerons notre route avec toi à nos côtés.

 

 

 

À Choisy Le Roi, les journées de la Déportation 27 & 28 avril 2024

Au 27 Boulevard des Alliés à Choisy Le Roi 94600

 

En 1945, le ministère des prisonniers de guerre, déportés et réfugiés organise le rapatriement en ouvrant des centres d’accueil sur l’ensemble du territoire.

En mai 1945, la priorité d’accueil sera réservée aux rescapés de la déportation.

La plupart des rapatriés séjourneront peu de temps à Choisy avant de rejoindre leur famille. D’autres, moins nombreux, resteront sur place et s’établiront aux alentours, à Choisy, Vitry, Orly, Thiais et Chevilly.

Ce furent principalement des républicains espagnols rescapés de Mauthausen. Une vingtaine d’entre eux éliront domicile à Choisy le Roi venant de ce centre ou d’un autre.

L’association 24 août 1944  vous invite à la projection/débat: GUERNICA  

Il y a 87 ans, jours pour jours commençait le bombardement de la ville de Guernica, prise sous le déluge de la stratégie du « tapis de bombes » par la légion Condor. Cette ville sanctuaire basque, sans atout militaire, disparaissait de la carte d’Espagne après Durango.

Le film que nous vous proposons pose également le rôle de la presse, du photojournalisme et de leur contrôle:

« En prélude à la guerre, la première victime c’est La Vérité! »

C’est une histoire d’amour entre un journaliste américain et une jeune idéaliste basque avec la guerre d’Espagne et le bombardement de Guernica comme toile de fond.

Bilbao en avril 1937, 9 mois après le début de la Guerre d’Espagne. Henry Howell est un correspondant américain célèbre pour son talent d’écriture et sa passion de la vérité. Cependant, depuis quelques années, il est devenu cynique et opportuniste, ne se préoccupant plus que de son image et de son prestige. Tout en couvrant les affrontements du côté des républicains, il rencontre une jeune idéaliste du nom de Teresa qui connaît bien son travail et l’accuse de s’être laissé embarquer et d’avoir perdu la passion.

Henry Howell s’inspire du journaliste britannique George Steer présent lors des évènements survenus à Guernica et dont le télégramme sur le bombardement de Guernica restera célèbre dans la sphère anglo-saxonne, inspirant le célèbre tableau de Picasso nommé Guernica.

 

Le jeudi 25 avril à partir de 19 h jusqu’à 22h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

ATTENTION:  Nous n’avons pas pu changer la date, mais la ligne de métro 11 est totalement fermée de Belleville à Mairie des Lilas jusqu’au 27 avril.

 Nous vous conseillons d’emprunter le bus N°20 ou les bus de remplacement mis au départ des stations de métro.

 Ne vous découragez pas, venez nombreux à notre projection.

21 et 22 mars de Rouen à Paris : Histoire et mémoire des républicains espagnols dans la Seconde Guerre mondiale

Avec une projection le 21 mars à 19h de:

  1. Heroínas olvidadas», de Pedro Callejas (vostfr)Instituto Cervantes, 7, rue Quentin Bauchart 75008 Paris Métro : Georges V ; Bus : 92, 32, 63Suivez ce programme exceptionnel:

    PROGRAMME

    Jeudi 21 mars 2024

    Amphithéâtre Trénard, INSPE, Université de Rouen-Normandie
    2, rue du Tronquet, Mont-Saint-Aignan, Bus F2 “INSPE-UniLaSalle”

    9h30 : Café de bienvenue

    10h : Introduction, présentation du colloque

    10h15-11h45 : Première session : Ego Documents et Littérature, présidée par Miguel Olmos, Université de Rouen-Normandie

    • Sanae Ben El Mokhtar Idrissi et Romain Plaquevent, Université de Rouen-Normandie : « Lettres de demande d’émigration au Mexique ».
    • Deirdre Kelly, Technological University Dublin : « La representación de lo irrepresentable en la novela gráfica española: Deportados republicanos españoles en Mauthausen- Gusen 2006-2018 ».
    • Patricia García Ocaña, Université Sorbonne Nouvelle : « L’après du combattant : la représentation de la vieillesse du soldat dans la bande dessinée mémorielle espagnole ».12h – 13h30 – Déjeuner13h45 – 15h15 : Deuxième session : Camps d’internement et travail forcé, présidée par Laurent Lemarchand, Université de Rouen- Normandie
    • Iñigo Fernández Fernández, Universidad Panamericana (Mexique) : « El exilio español en los campos de internamiento franceses visto a la luz de la prensa anglosajona (1939-1941) ».
    • Aurélien Poidevin et Axel Porin, Université de Rouen- Normandie : « Le cahier de Gurs ».
    • Peter Gaida, chercheur indépendant : « «Rotspanier» : Les travailleurs forcés espagnols en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Victimes oubliées du fascisme ».
    • Départ pour Paris
    • 19h: Documentaire : “Heroínas olvidadas», de Pedro Callejas (vostfr)Instituto Cervantes, 7, rue Quentin Bauchart 75008 Paris Métro : Georges V ; Bus : 92, 32, 63

    Vendredi 22 mars 2024

    Paris: Collège d’Espagne, Cité Internationale Universitaire,
    7 Boulevard Jourdan, Paris, RER B : Cité Universitaire ; Bus 21

    9h : Café de bienvenue.

    9h30 – 11h : Troisième session : Résistance, présidée par Robert Coale, Université de Rouen-Normandie

    • Henri Farreny, chercheur indépendant : « Mourir à Paris» : des figures de résistants espagnols récemment oubliées ».
    • Josep Calvet, Memorial Democratic, Catalunya : « La participación de mujeres resistentes en las redes de evasión ».
    • Pablo García Varela, Université de Vigo : « El recuerdo de la resistencia española en la revista Hispania de la Federación Española de Deportados e Internados Políticos ».11h-11h30 : Pause11h30-12h30 : Quatrième session : Déportation, présidée par Robert Coale, Université de Rouen-Normandie

    • •

    Gutmaro Gómez Bravo, Universidad Complutense de Madrid et Diego Martínez López, Universidad Francisco de Vitoria : « La deportación republicana española a los campos de concentración nazis durante la Segunda Guerra Mundial ».

    Jordi Pons Pujol, chercheur indépendant : « La odisea de Julián Commes: combatiente republicano, resistente y deportado ».

    12h30 -14h Déjeuner

    14h – 16h: Cinquième Session : Les Forces Armées Alliées, présidée par Diego Gaspar Celaya, Universidad de Zaragoza

    Séan Scullion, Secrétaire de la Royal Engineers Historical Society : « Españoles Luchando en el British Army ».

    • Marion Gros, Université de Genève : « Les soldats espagnols du 21e Régiment de Marche de Volontaires Étrangers (21e RMVE) : Engagements, expériences et trajectoires ».
    • Carmen Góngora-Blanc, chercheuse indépendante : « Miguel Campos Delgado, héros et mythe de la Nueve ».
    • Robert Coale, Université de Rouen-Normandie : « Victoria, Eduardo, Jean y el Army Signal Corps : visiones de la bandera republicana española en los Campos Elíseos el 26 de agosto de 1944 ».

    Pause café : 16h-16h30

    16h30-17h30: Sixième Session : La Mémoire, présidée par Marie Franco, Université Sorbonne Nouvelle

    Aimable Marcellan, Association 24 août 1944 : « Les républicains espagnols en exil, chemins de liberté et de mémoire. »

    Diego Gaspar Celaya, Universidad de Zaragoza : « Memoria e historia de la participación española en la Resistencia: olvido, silencios y mitos ».

    17h45 : Conclusion : Marie Franco, Robert Coale y Diego Gaspar Celaya.

    20h30 : Dîner de clôture du colloque Cercle des Universitaires, CROUS Mabillon 3, rue Mabillon, Paris.
    Métro: Mabillon

    Comité scientifique:
    Robert Coale, Université de Rouen-Normandie Geneviève Dreyfus-Armand, La Contemporaine, Nanterre Marie Franco, Université Sorbonne Nouvelle
    Diego Gaspar Celaya, Universidad de Zaragoza
    Jo Labanyi, New York University
    Paul Preston, London School of Economics
    Ricard Vinyes, Universitat de Barcelona

Projection: AURORE

Un documentaire de 2007, de 80′.

Le dernier jour de la guerre d’Espagne, Aurore, âgée de 16 ans, quitte Alicante sur un bateau anglais, le Stanbrook. Soixante ans plus tard, elle meurt à Martigues en n’ayant livré que des bribes de son histoire. Raoul, son mari, et Manu, son petit-fils, décident alors de retourner ensemble en Espagne sur les lieux de l’enfance d’Aurore. Ils découvrent l’histoire de son beau-père, Miguel, député socialiste, exécuté en 1942. Une plongée au cœur des derniers instants de la Guerre d’Espagne et sur les années de franquisme. Un retour nostalgique et critique sur les idéaux qui ont nourri la vie d’Aurore et de Raoul. Un regard sur l’Espagne d’aujourd’hui confrontée à son passé.

Bande annonce

https://vimeo.com/919306563?share=copy

 

Le réalisateur : Christian Caroz

Ingénieur passionné par les itinéraires politiques et les aventures humaines, il se tourne en 2002 vers le cinéma documentaire de création. Après une formation aux Ateliers Varan et à la Résidence d’écriture documentaire de Lussas, il obtient un Master Pro « Métiers du film documentaire » à la faculté d’Aix en Provence. Il réalise ensuite quatre films :  La mémoire clandestine (2002), Aurore (2007), Le train de mémoire (2021) et Au coeur battant du monde (2023).

son site: http://www.aurore-lefilm-documentaire.com

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur Christian Caroz

Le jeudi 28 mars 2024 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

 

Des nouvelles de l’exposition Caminos del exilio, en Espagne

Los caminos del exilio du 26 février 2024 au 22 mars 2024.

Esta exposición es itinerante por España.

¿Qué tienen que decir estas fotos de 1937 a 1940 sobre este particular exilio?

La exposición Caminos del Exilio de Philippe Gaussot se compone de un centenar de fotos inéditas que, más de treinta años después de la muerte de su autor, fueron encontradas por su hijo en un desván. Representan, por un lado, el éxodo masivo de casi 500.000 antifascistas españoles, militares y civiles, en febrero de 1939, conocido como La Retirada, y su llegada a los campos de concentración en las playas del sur de Francia; por otro, la acogida de niños vascos, y más tarde catalanes, enviados a Francia para escapar de los horrores de la guerra.

¿Quiénes son estas dos asociaciones?

 ASOCIACIÓN COMISIÓN DE LA VERDAD, San Sebastián de los Reyes

En los diversos actos que se llevaron a cabo, la labor fue contactar con familiares descendientes de los protagonistas de aquellos hechos, que aportaron documentos, fotografías y algunos objetos, lo que ha permitido completar la relación de víctimas de la represión para rehabilitar su memoria. Con el tiempo se vio la conveniencia de constituir una asociación que continuase con esta labor de recuperación de la memoria y así surgió la Asociación Comisión de la Verdad San Sebastián de los Reyes. En la Asociación trabajan de forma desinteresada personas que voluntariamente aportan su tiempo y sus conocimientos. Una parte esencial de la Asociación son los descendientes de los auténticos protagonistas, las mujeres y los hombres de San Sebastián de los Reyes que sufrieron la represión

 

ASOCIACIÓN 24-AOÛT-1944, París.

La Asociación 24-Août-1944 tiene como objetivo promover y cultivar la memoria histórica de los antifascistas españoles exiliados de la revolución y la guerra de 1939. Expone todas las facetas de esta lucha, que comenzó el 19 de julio de 1936 en España. La asociación contribuye a dar a conocer y comprender este pasado, a menudo oculto, truncado, traicionado, enterrado.

El recuerdo de las luchas contra la opresión y por la libertad es un sólido baluarte contra el fanatismo político, la xenofobia, el racismo… Su trabajo, como hijas e hijos de estos exiliados, consiste en desarrollar este aspecto del pasado, así como la idea de solidaridad entre los pueblos. Su objetivo es fomentar los intercambios entre los distintos públicos acerca de la Revolución Española y la guerra que la prosiguió. Hay que reconocer el compromiso de los antifascistas españoles en la historia de la lucha por la libertad en el mundo, así como su papel en las luchas posteriores a la Segunda Guerra mundial para echar a Franco del poder en España.

Cette exposition tourne dans toute l’Espagne.

La asociación comisión de la verdad  de San Sebastián de los Reyes et l’association 24-août-1944 dans le cadre des Jeudi de la mémoire et de leurs activités concernant l’exil des Républicains espagnols et la lutte antifranquiste présentent l’exposition de photos de Philippe Gaussot.

Que disent ces photos de 1937 à 1940, sur cet exil particulier ?

L’exposition Les chemins de l’exil de Philippe Gaussot est constituée d’une centaine de photographies inédites qui, plus de trente ans après la mort de l’auteur, ont été retrouvées par son fils dans un grenier. Elles illustrent, d’une part, l’exode massif de près de 500 000 antifascistes espagnols, militaires et civils, en février 1939, connu aujourd’hui sous le nom de La Retirada, et leur arrivée dans les camps de concentration sur les plages du sud de la France. D’autre part, l’accueil des enfants basques, puis catalans, envoyés en France pour fuir les horreurs de la guerre.

Qui sont ces 2 associations ?

ASOCIACIÓN COMISIÓN DE LA VERDAD, San Sebastián de los Reyes

Lors des différentes manifestations qui ont eu lieu, le travail a consisté à contacter des parents descendants des protagonistes de ces événements, qui ont apporté des documents, des photographies et quelques objets, ce qui a permis de compléter la liste des victimes de la répression afin de réhabiliter leur mémoire.

Au fil du temps, il est apparu opportun de créer une association pour poursuivre ce travail de récupération de la mémoire. C’est ainsi qu’est née l’Association Commission de la Vérité San Sebastián de los Reyes (Asociación Comisión de la Verdad San Sebastián de los Reyes). L’association est composée de personnes qui offrent volontairement leur temps et leurs connaissances. Les descendants des véritables protagonistes, les femmes et les hommes de San Sebastián de los Reyes qui ont subi la répression, constituent une partie essentielle de l’association.

ASSOCIATION 24-AOÛT-1944, Paris.

L’association 24-Août-1944 a pour but de promouvoir et de cultiver la mémoire historique des antifascistes espagnols exilés de la révolution et de la guerre de 1939. Elle expose toutes les facettes de cette lutte qui a débuté le 19 juillet 1936 en Espagne. L’association aide à faire connaître et comprendre ce passé, souvent caché, tronqué, trahi, enterré.

La mémoire des luttes contre l’oppression et pour la liberté est un rempart solide contre le fanatisme politique, la xénophobie, le racisme ? Votre travail, en tant que filles et fils de ces exilés, est de développer cet aspect du passé, ainsi que l’idée de solidarité entre les peuples.

Leur objectif est de favoriser les échanges entre différents publics sur la révolution espagnole et la guerre qui l’a suivie. L’engagement des antifascistes espagnols dans l’histoire de la lutte pour la liberté dans le monde doit être reconnu, ainsi que leur rôle dans les luttes après la Seconde Guerre mondiale pour chasser Franco du pouvoir en Espagne.

Hommage aux étrangers portugais et espagnols dans la Résistance

 

Nous avons rendus hommage à ces Étrangers que la France a mis de côté à la Libération.

Le 21, un hommage a été rendu à la mémoire de Antonio Ferreira au 36 rue Victor Basch à Montrouge, résistant portugais assassiné par les Nazis, devant cette maison, le 24 aout 1944. La cérémonie s’est déroulée en présence de la maire, du député de la circonscription des Hauts-de-seine, de l’ambassadeur et du consul du Portugal.

à 14h, Nous nous sommes réunis, à une cinquantaine environ, devant le jardin dédié aux combattants de la Nueve. Nous étions installés du côté du parvis. La maire de Paris, lenouveau ministre à la Memoria democrática , le secrétaire d’État à la Memoria democrática, ainsi que la directrice, l’Ambassadeur d’Espagne et le conseiller culturel étaient présents pour écouter, l’intervention faite par l’association 24-Aôut-1944.

Une intervention liant les étrangers d’hier à ceux d’aujourd’hui (voir doc)

La presse espagnole était présente à travers TVE et EFE.

https://www.abc.es/historia/autoridades-espanolas-francesas-homenajean-resistente-espanol-celestino-20240221184820-vi.html

Le 28 Février, nous avons projeté devant 60 spectateurs, le film censuré en 1985: Terroristes à la retraite de Mosco Boucault.

Immigrés en France dans les années trente, Français ou apatrides, Juifs pour un grand nombre, ils ont été les principaux acteurs de la guérilla urbaine menée dans les rues de Paris exclusivement contre des militaires des forces de l’Occupation allemande. Le réalisateur Mosco Boucault recueille le témoignage de ces héros ordinaires qualifiés par Vichy de « terroristes » puis abandonnés par la République.

Jean Estivill, le neveu de Meliano, le frère de Celestino Alfonso nous a parlé de celui-ci, de sa famille qu’il a bien connue à Ivry, et de ses souvenirs d’enfants et d’adolescents, baigné dans cette atmosphère espagnole révolutionnaire. Le moment fut à la fois émouvant et politique.

Le débat s’est orienté sur le pourquoi  ce groupe pisté et surveillé par la police de Vichy, les sections spéciales et la Gestapo n’a pas été mis « au vert » et a été oublié comme tous les étrangers FTP MOI après le libération.

Hommage aux résistants étrangers en France (21 et 28 février 2024)

Commémoration des Résistants étrangers en France

Nous honorons la mémoire des étrangers dans la Résistance en France, 1940-1945, à travers le groupe de Missak Manouchian, leader et figure emblématique de la Résistance .

Leur sort fut révélé par cette fameuse affiche rouge destinée à les désigner à l’opprobre du public et qui en fit des héros !

Afin de rendre hommage, à l’occasion de l’entrée de Missak Manouchian au Panthéon, aux résistants étrangers et plus particulièrement aux Portugais et aux Républicains espagnols. Un certain nombre d’actes auront lieu ce 21 février tant à Bordeaux qu’à Paris. Nous vous invitons à consulter le programme (ci dessous) et à vous joindre à nous pour cette cérémonie collective.

D’autre part, nous vous convions à

la Projection du 28 février 2024

TERRORISTES À LA RETRAITE

 un documentaire : de Mosco Levi Boucault

(1983/diffusé le 5 /06/1985 grâce à Marin Karmitz ; MK2 dans son cinéma, 14 juillet Racine)
(84’)

Des terroristes à la retraite, soutenu par l’actrice Simone Signoret. Le film raconte l’histoire d’émigrés venus de l’Est, réunis par la CGT au sein de ses sections étrangères de la M.O.I (main-d’œuvre immigrée), et qui vont prendre les armes, (quand le pacte germano-soviétique sera rompu), à l’instigation du Parti communiste français, pour mener des actions de guérilla contre l’armée allemande à Paris.

« L’Affiche rouge » symbolise leur combat : elle porte les photos de 10 de leurs 23 camarades arrêtés et fusillés au Mont Valérien le 21 février 1944. Parmi eux le poète arménien Missak Manouchian qui écrira dans sa dernière lettre à son épouse Mélinée: « je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal, ou qui ont voulu me faire du mal, sauf à celui qui nous a trahis pour sauver sa peau et à ceux qui nous ont vendus ».

Ces paroles « ceux qui nous ont vendus » se réfèrent à la direction militaire du Parti communiste clandestin en région parisienne qui n’a pas su mettre à l’abri les combattants étrangers des FTP.MOI (francs-tireurs partisans de la main-d’œuvre immigrée) malgré des informations concordantes qui lui étaient parvenues sur les filatures de la police qui les menaçaient.

 

Le scénario reconstitue le parcours de cinq ex MOI en l’émaillant du témoignage de camarades. Ces sources de première main, celles des seuls survivants, sont présentées dans le cadre d’une contextualisation confiée à des historiens.

 

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur Mosco Boucault (sous réserve), et Jean Estivill le neveu de Celestino Alfonso et en présence de Mesdames Juana Alfonso, petite fille et Christine Montiel nièce de Celestino Alfonso, un des 23 fusillés du 21 février 44 au Mont Valerien.

 

Le mercredi 28 février 2024 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

 

Estos Muros de Alberto Pascual Rodriguez , un succès

Il s’agit de mesurer ce que signifie le fascisme dans la vie quotidienne des prisonniers. Ils sont entrés dans ce camp, avec la perspective d’y rester parfois 30 ans, parfois moins ou plus, mais tous avec un horizon de labeur dur, harassant, sans espoir d’évasion, si ce n’est une sortie définitive de la vie, un horizon bouché, menacé par l’isolement, la maladie, l’épuisement et la faim………

Rien de spectaculaire, pas d’images insoutenables si ce n’est dans la conclusion terrible qu’elles induisent. Et l’omniprésence de l’église catholique espagnole, pour bénir cette rédemption par le travail et la pénitence absolue fait froid dans le dos.

Alberto nous a révélé que lorsqu’il avait projeté le documentaire dans le village même , la salle était pleine et 90% du public n’avait jamais entendu parler de ce camp du franquisme.

Notre ami Francis Pallares a tenu un rôle d’interprète à la perfection, pour un débat très animé et intéressant. Merci à lui

Voici quelques uns de ses commentaires :

Extraits

En réalité, j’ai trouvé ce documentaire très émouvant. En même temps avec une problématique apparemment « simple » mais très efficace, didactique et originale sur le thème de la récupération de la mémoire et de l’histoire enfouie (en soulignant que la mémoire et l’histoire ne sont pas exactement la même chose).

 

Sur le débat de l’Immaculada Transi …., comme je l’ai dit, la version « officielle » de la gauche (à la fois le PCE, le PSOE « rénové » – sic – et l’ultra-gauche), c’est que le régime dictatorial a dû lever le bâillon sous la pression des « masses », de la mobilisation « d’en bas », et de « l’opposition démocratique ». (…) Cela calme d’autant plus que cela vous donne l’impression que la lutte a servi à quelque chose. …. C’est ce que je croyais aussi autrefois.

En fait, il me semble que c’est totalement faux.

À mon avis, dans ce théâtre d’ombres ou scénario, il s’agissait d’un « compromis » permettant aux pouvoirs en place de l’ancien régime de conserver et d’imposer leurs conditions… après un « lifting », comme l’a dit Lampedusa dans le « Gatopardo« … « tout changer pour que tout reste pareil« … Enfin, en cédant (ce qui n’est certes pas négligeable) sur certains droits démocratiques.

L’opération « Instauration » (et non « Restauration ») de la Monarchie fut alors menée selon la formule tant vantée « De la Loi à la Loi »… Ce fut la si décevante Transi…

Pourquoi « exemplaire » ? Précisément parce que le plan qui avait échoué en Italie en 1945 – malgré Togliatti et Staline – (maintien de la monarchie) a réussi en Espagne. Mais 1975 n’est pas 1945 : la faible « opposition » espagnole de 75 n’a rien à voir avec les partisans et les maquis en armes de l’Italie de 1945…..

  1. Pallarés Aran

película que destaca en su género: conmovedora, sencilla y educativa.

Muestra lo que significó el fascismo en la vida cotidiana de los prisioneros. Entraban en este campo, a veces con la perspectiva de quedarse 30 años, a veces menos o más, pero todos con el horizonte de un trabajo duro y agotador, sin otra salida que una salida definitiva de la vida, un horizonte bloqueado, amenazado por el aislamiento, la enfermedad, el agotamiento y el hambre………

Nada espectacular, ninguna imagen insoportable salvo por la terrible conclusión a la que conducen. Y la omnipresencia de la Iglesia católica española, bendiciendo esta redención por el trabajo y la penitencia absoluta, es escalofriante.

Alberto nos contó que cuando proyectó el documental en el propio pueblo, la sala estaba llena y el 90% del público no había oído hablar nunca de este campo franquista.

Nuestro amigo Francis Pallares hizo de intérprete a la perfección, para un debate muy animado e interesante. Muchas gracias a él

He aquí algunos de sus comentarios :

comentado por Francisco Pallares (el interpreta del dia) ,

Extractos

La verdad que el documental me pareció muy emocionante. A la vez con una problemática en apariencia « sencilla » pero muy efectiva, didáctica y original en el tema de la recuperación de la memoria y de la historia sepultada (recalcando que memoria e historia no son precisamente lo mismo).

Sobre el debate de la Inmaculada Transi…. como le dije, la versión « oficial » de la izquierdas (tanto del PCE, del PSOE « renovado » – sic –  como de la ultraizquierda), es que el régimen de la dictatura tuvo que soltar la mordaza  bajo la presión de las « masas »,de la movilización de « abajo », y de « la oposición democrática », etc. Tranquiliza más porque te da la impresión que el combate sirvió de algo….Eso también me lo crei yo en otros tiempos.

En realidad, me parece que es totalmente equivocado.

A mi parecer, en este teatro de sombras o escenario, fue un « compromiso » para que los poderes fácticos del viejo régimen guardasen e impusiesen sus condiciones… tras un « lavado de cara » como decia Lampedusa en el « Gatopardo »… « cambiarlo todo para que todo siga igual« ... Bueno cediendo ( lo que, desde luego, no es nada despreciable) sobre algunos derechos democráticos.

(…) La operación »Instauración » (que no « Restauración »)de la Monarquía se hizo entonces según la tan cacareada fórmula « De la Ley a la Ley ».. Esa fue la tan decepcionante Transi…

¿Por qué « modélica » ? Precisamente porque el plan que habia fracasado en Italia en 1945 – pese a Togliatti y a Stalin – (mantener la monarquía) salió exitoso en España. Pero 1975 no era 1945 :  la endeble « oposición » española del 75 (que ni pintaba ni cortaba) no tenia nada que ver con los partisanos y maquis resistentes  en armas de la Italia de 1945….

 

  1. Pallarés Aran

 

 

Projection: ESTOS MUROS Un Documentaire d’ alberto Pascual Rodriguez (2023, 60′)

Ces murs. Le Travail forcé pendant la dictature de Franco. À partir de la découverte fortuite de ruines près d’une voie ferrée, le cinéaste Alberto Pascual entreprend une enquête qui révèle un des épisodes les plus sombres du passé de l’Espagne : le système de travail forcé mis en place sous la dictature franquiste pour la construction d’infrastructures publiques et privées. Dans un village près de Madrid, des enfants découvrent un poème sur un mur en ruine. Les vers montrent comment les prisonniers républicains ont été utilisés comme main-d’œuvre forcée pendant la dictature de Franco.

Ces murs aujourd’hui en ruines, entourés de mystère, ne sont pas ceux d’un château célèbre ni ceux d’un monastère. Ils n’ont ni renommée ni gloire ni souvenir de leur histoire. Mais ils sont un témoin éloquent et évoquent en silence les durs temps vécus pendant la construction de ce pont.

Le ministère espagnol de la mémoire s’y intéresse également.

el nuevo ministro de memoria se interesa tambien

https://www.lasexta.com/noticias/nacional/gobierno-hara-inventario-edificios-construidos-presos-franquismo_202401036595d473872b82000111bc89.html

L’OFPRA et le ministre de la culture espagnol

Cette visite a eu lieu dans le contexte du lancement prochain de la numérisation des archives des réfugiés espagnols conservées par l’Ofpra, un projet qui s’inscrit dans la continuité du 27ème sommet franco-espagnol à Barcelone le 19 janvier 2023, au cours duquel la France et l’Espagne ont réaffirmé leur volonté de poursuivre leurs efforts conjoints pour valoriser les archives historiques de l’Ofpra relatives aux réfugiés espagnols, dans le cadre de la construction de la mémoire démocratique en Espagne et en Europe. Il a donné lieu à la signature d’une déclaration d’intention le 18 janvier 2023 entre le ministère de la Culture espagnol et l’Ofpra.
Cette coopération permettra un accès facilité, tout particulièrement en Espagne, aux nombreux documents relatifs aux réfugiés espagnols qui ont été sous la protection de l’Office. Les réfugiés espagnols ont représenté pendant longtemps la première population de réfugiés protégés par l’Ofpra, soit environ 140 000 personnes.
Pour aller plus loin :
Le guide thématique du Portail France Archives sur les réfugiés de la guerre d’Espagne en France : https://francearchives.gouv.fr/article/239450434
 La guerre civile espagnole et la dictature franquiste ont entraîné l’exil pour de nombreux Espagnols qui cherchaient à fuir la répression. À l’Ofpra, l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides, les archives relatives à la protection des réfugiés espagnols en France entre 1945 et 1981 sont conservées plus de 150 000 personnes
👉 Ernest Urtasun a connu aujourd’hui, lors de sa visite à l’entité, cet héritage sur l’exil espagnol, dont le matériel figure la fiche du ministre de la Culture, Jorge Semprun
🖊🤝 Le ministère de la Culture a récemment signé un accord pour la numérisation de ces fichiers dans le but de participer à la consolidation de la mémoire démocratique européenne

VOEUX 2024, souvenons-nous pour l’accueil de demain

Plus que jamais, il faut nous souvenir du rôle que jouèrent les Étrangers dans la résistance contre le fascisme et la Libération du monde de ces idées nauséabondes.

Nous sommes aux 80 ans de cette libération pour la France, alors n’oublions jamais la dette du peuple français envers tous ces étrangers, parmi lesquels étaient les Républicains espagnols. Ils étaient, sont et resteront « nos frères humains ».

La Asociación 24-Août-1944 os presenta los mejores deseos de paz, salud y solidaridad para el año 2024.

Cada vez más, debemos recordar el papel que desempeñaron los Extranjeros en la resistencia contra el fascismo y la Liberación del mundo de esa ideología nauseabunda.

Hoy, a 80 años de la Liberación de Francia, no olvidemos nunca la deuda del pueblo francés con todos estos extranjeros, entre los que se encontraban los Republicanos españoles. Ellos eran, son y serán siempre “nuestros hermanos humanos”.

La Asociación 24-Août-1944 se alegra de ofreceros este poema de Jacques Prévert y su interpretación.

L’association 24-Août-1944 est heureuse de vous offrir ce poème de Jacques Prévert, interprétation musicale par HKsaltimbank.

 

ou dit par Prévert lui-même

 

Projection Las Trece Rosas

Fiction réalité d’Emilio Martinez-Làzaro ( Espagne, 2007)

Sorti sur les écrans en 2007, ce film espagnol Las trece rosas évoque avec sensibilité le destin tragique de 13 jeunes femmes de 18 à 29 ans, victimes de la répression franquiste, au sortir de la guerre civile. Militantes des Jeunesses Socialistes Unifiées (JSU), elles participent activement à la lutte du camp républicain, mais sans commettre de délits de sang. Arrêtées et emprisonnées à Madrid dans la prison pour femmes de las Ventas après la victoire de Franco, elles sont jugées, condamnées à mort par un tribunal militaire dans un procès expéditif et inique puis fusillées ensemble au matin du 5 août 1939, contre le mur du cimetière madrilène de Almudena.

Le cas des treize roses (las trece rosas) occupe une place importante au sein du panorama des épisodes tragiques élevés au rang de traumatismes nationaux. En effet, les treize roses, ces femmes, fusillées par les autorités franquistes en réponse à l’assassinat d’un commandant de la Garde civile, sont devenues l’un des symboles de l’extrême violence répressive de la posguerra. L’essai de Carlos Fonseca, Trece rosas rojas (Treize roses rouges), publié en 2004 et le roman d’Ángeles López, Martina, la rosa número trece (Martina, la treizième rose), de 2006, tous les deux consacrés à cet assassinat collectif, et le film d’Emilio Martinez (2007) font appel à un dispositif documentaire inscrivant ces écrits dans la dynamique du processus de récupération de la mémoire collective républicaine, visant à mettre fin au silence sur les crimes commis.

Liste des « treize roses »

  • Carmen Barrero Aguado (20 ans, modiste).
  • Martina Barroso García (24 ans, modiste).
  • Blanca Brisac Vázquez (29 ans, pianiste).
  • Pilar Bueno Ibáñez (27 ans, modiste).
  • Julia Conesa Conesa (19 ans, modiste).
  • Adelina García Casillas (19 ans, activiste).
  • Elena Gil Olaya (20 ans, activiste).
  • Virtudes González García (18 ans, modiste).
  • Ana López Gallego (21 ans, modiste).
  • Joaquina López Laffite (23 ans, secrétaire).
  • Dionisia Manzanero Salas (20 ans, modiste).
  • Victoria Muñoz García (18 ans, activiste).
  • Luisa Rodríguez de la Fuente (18 ans, modiste).

Le jeudi  14 décembre 2023 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

Hommage à l’exil républicain espagnol et à Pablo (Pau) Casals, 23 Nov 2023

Une troupe de lycéens, du lycée Bergson  et ex du lycée Brassens de Paris 19e nous ont présentés leur travaux mémoriels et surtout artistiques pour rendre un hommage vibrant à la hauteur de l’engagement de ces réfugiés dans le camp de la Liberté et de la justice sociale.

 

Parmi les rangs du public, l’émotion était très forte, et l’on entendait parfois l’étouffement d’un sanglot. Des larmes ont roulé sur les joues de ceux qui se souvenaient des histoires de leurs parents……

Des ballets merveilleux, des voix magnifiques, des acrobaties époustouflantes ont scandé les récits de cette histoire trop longtemps tue. Tous ces jeunes élèves nous ont conté l’arrivée à la frontière, l’accueil, les désespoirs et la dignité de celles et ceux qui toute leur vie ont conservé leur engagement dans le camp de la Liberté.

Voici un tout petit extrait « alléchant » du spectacle

Si me quiere escribir .mp4

UN GRAND MERCI À LEUR PROFESSEURE ET NOTRE AMIE DE LONGUE DATE QUI NE COMPTE JAMAIS SON TEMPS NI SON ÉNERGIE POUR RÉALISER CE SPECTACLE UNIQUE:

 ANA BOTELLA SORRIBES

 

 

Parmi ce peuple, il y avait un musicien, très humble et pourtant immense de renommée et de talent. Il a consacré sa vie à la musique comme vecteur de paix et message de solidarité.

PABLO (PAU) CASALS.

 Dans le document PDF vous trouverez  en quelques phrases son parcours.

Dans le second document l’intervention /présentation de l’association 24-Août-1944 en prélude à cette soirée mémorable

Exposition PICASSO à Stockholm

Picasso y la ayuda a los artistas españoles en el exilio.

Organiza: Embajada de España en Suecia – Teléfono: +46 8 522 808 00

Con el apoyo de: Secretaría de Estado de Memoria Democrática y la Dirección de Relaciones Culturales

y Científicas de la AECID, Consejería de Turismo de Suecia e Instituto Cervantes de Estocolmo.

Ponentes: Juan Manuel Bonet, Miguel Cabañas, Javier Campillo, Amanda Herold, Michel Lefebvre-Peña,

Per Lindblom, Genoveva Tusell y Cecilia Widenheim.

Asesores científicos, artísticos y museísticos: Kjell Andersson, Juan Manuel Bonet, Miguel Cabañas, Javier Campillo Galmés, Michel Lefebvre-Peña y Kiko Herrero.

Obras de: Philippe Gaussot (fotografías de 1939 sobre la Retirada – Col. Familia Gaussot y Association- 24-Août-1944-Paris) – Obra gráfica, libros y esculturas de colecciones privadas de la Fundación Liss Eriksson y el Archivo Obrero de Suecia (SAC).

Con la participación de: Instituto Cervantes de Estocolmo – Consejería de Turismo de Suecia, Index, Comtemporary Art Foundation – Biblioteca del Instituto Cervantes de Toulouse – Liss Eriksson Society – Museo Prins Eugens Waldemarsudde – Association 24-Août-1944 de Paris y Familia Gaussot – Asociación de los Trabajadores de Suecia (SAC). 

The Embassy of Spain in Sweden presents,

PICASSO 

AND HIS SUPPORT TO THE SPANISH EXILED ARTISTS. GUERNICA IN STOCKHOLM AND SWEDISH SOLIDARITY ART

SEMINAR and EXHIBITION: 4 and 5 DECEMBER 2023

MONDAY 4 – 6PM – ROUND TABLE N°1 AND INAUGURATION

Cervantes Institute, Bryggargatan 12, Stockholm

”Picasso and his help to Spanish artists in exile. “Brigadist Rudolf Berner and his support for artists.”

Juan Manuel Bonet – Miguel Cabañas – Per Lindblom – Javier Campillo

TUESDAY AT 6:00 PM – ROUND TABLE 2

Waldemarsudde Museum: Prins Eugens Väg 6, Stockholm

”Picasso and his help to Spanish artists in exile. The Swedish connection, Guernica in Stockholm and the Swedish art of solidarity with Spain.”Amanda Herold – Genoveva Tusell – Cecilia Widenhei – Michel Lefebvre-Peña

PROGRAM

The work of Pablo Ruiz Picasso, whose death would have taken place 50 years ago in 2023, has a universal value but is also the result of a very specific historical context. Guernica, which came to Sweden on two occasions (1938 Liljevalch Museum – 1957 Moderna Musee), is fundamentally linked to the Spanish exile and, in particular, to the artistic exile, for whose support Picasso earmarked the proceeds of the travelling exhibitions of the work that were organised. The Spanish artist in exile in Paris also came into contact with various figures in Swedish politics and art, and it is interesting to highlight this on this anniversary.

1) ROUND TABLE – FIRST SESSION: MONDAY 4 AT 6 PM

Instituto Cervantes: Bryggargatan 12, Stockholm

« Picasso and his support to the Spanish exiled artists. The brigadista Rudolf Berner and his support for artists ».

Juan Manuel Bonet: « Perpignan, Toulouse, Paris: capitals of Our artistic exile. » 

Miguel Cabañas: « Picasso and his help to exiled artists. » (on video)

Per Lindblom: « Rudolf Berner, the Swedish anarchist who helped Baltasar Lobo and other Spanish exiles to flee from the Argelès-sur-Mer camp.

Javier Campillo: « The exile of Spanish artists in Picasso’s Paris (1939-1944): the testimony of Carles Fontseré. »

Solidarity among artists during the Spanish Civil War was part of a broader movement of cultural resistance against fascism. Artists and intellectuals across Europe recognized its threat and used their creative abilities to fight it. Many prominent Swedish artists (Vera Nilsson, Sven X-et Eriksson, Siri Derkert and Albin Amelin, among others) actively participated in the Solidarity Movement formed to support the democratically elected government of Spain. The Swedish government remained officially neutral during the Spanish Civil War, but the Solidarity Movement pressured it to take a stand against fascism and support the Spanish republicans. The movement had a significant impact on Swedish public opinion. The art produced during this era reflected the urgency and passion of the anti-fascist movement, and remains an important legacy of this period in Swedish art history.

 

2) ROUND TABLE – SECOND SESSION: TUESDAY 5 AT 18H

Waldemarsudde Museum: Prins Eugens Väg 6, Estocolmo

« Picasso and his help to Spanish artists in exile. Guernica in Stockholm and the Swedish art

of solidarity with Spain ».

Amanda Herold: « Picasso, father of the Spanish artistic exile (a multifaceted support) ».
Genoveva Tusell: « Guernica’s travels, including his two visits to Stockholm (1938, 1956). »
Cecilia Widenheim: « Swedish artists in solidarity with Republican Spain. »
Michel Lefebvre-Peña: « Martí Bas, Mariano-Miguel Montañés and Robert Capa, together with Picasso. »

Solidarity among artists during the Spanish Civil War was part of a broader movement of cultural resistance against fascism. Artists and intellectuals across Europe recognised its threat and used their creative capacity to fight against it. Many prominent Swedish artists (Vera Nilsson, Sven X-et Eriksson, Siri Derkert and Albin Amelin, among others) were active in the Solidarity Movement formed to support the democratically elected government of Spain. The Swedish government remained officially neutral during the Spanish Civil War, but the Solidarity Movement pressured the government to take a stand against fascism and support the Spanish Republicans. The movement had a significant impact on Swedish public opinion. The art produced during this period reflected the urgency and passion of the anti- fascist movement, and remains an important legacy of this period in Swedish art history.

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PICASSO AND HIS SUPPORT TO THE SPANISH EXILED ARTISTS. 

GUERNICA IN STOCKHOLM AND SWEDISH SOLIDARITY ART.

Organizers: Embassy of Spain in Sweden – Phone: +46 8 522 808 00

With the support of: State Secretariat for Democratic Memory and the Directorate for Cultural and Scientific

Relations of the AECID, Swedish Ministry of Tourism and Instituto Cervantes in Stockholm.

Speakers: Juan Manuel Bonet, Miguel Cabañas, Javier Campillo, Amanda Herold, Michel Lefebvre-Peña, Per Lindblom, Genoveva Tusell & Cecilia Widenheim.

Scientific, artistic and museum advisors: Kjell Andersson, Juan Manuel Bonet, Miguel Cabañas, Javier Campillo Galmés, Michel Lefebvre-Peña and Kiko Herrero.

Works by: Philippe Gaussot (photographs from 1939 on the Retreat – Col. Gaussot Family and Association-24-Août- 1944-Paris) – Graphic work, books and sculptures from private collections of the Liss Eriksson Foundation, The Swedish Workers’ Archive (SAC) & Andersson Family.

With the participation of: Cervantes Institute of Stockholm – Swedish Tourist Board, Index, Comtemporary Art Foundation – Library of the Cervantes Institute of Toulouse – Liss Eriksson Society – Prins Eugens Waldemarsudde Museum – Association 24-Août-1944 de Paris and Gaussot Family – Swedish Workers’ Association (SAC).

 
 
 

HOMENAJE AL EXILIO REPUBLICANO ESPAÑOL ET UN HOMMAGE PARTICULIER À PAU CASALS pour le cinquantième anniversaire de sa mort.

Ma contribution pour la paix dans le monde est certainement infime, mais j’aurais donné tout ce que je pouvais pour parvenir à un idéal que je considère sacré. Pablo Casals

Pablo Casals (El Vendrell, 1876 -San Juan de Porto Rico, 1973), fut l’un des musiciens les plus influents du XXe siècle. Violoncelliste, chef d’orchestre, compositeur, humaniste et fervent défenseur de la liberté et de la démocratie, son héritage lui a valu une renommée mondiale dans le domaine de la musique et de la paix.

La soirée se déroulera ainsi :

18h00 – 19h15 : HOMENAJE AL EXILIO REPUBLICANO ESPAÑOL Spectacle des élèves du lycée Bergson Dirigés par leurs professeurs Depuis l’année scolaire 2016-2017, au lycée G. Brassens et aujourd’hui au lycée H. Bergson, les élèves d’espagnol perpétuent la mémoire de toutes ces personnes tombées dans l’oubli. En leur honneur, ils ont préparé une nouvelle représentation, la quatrième, qui réunit théâtre, récitations, acrobaties, musiques, vidéos, danses et un hommage particulier à Pau Casals.

19h30 : projection du documentaire : PABLO CASALS, UN MUSICIEN DANS LE MONDE, de Alain Jomy (2008, 120’)

Pablo Casals fut le premier des grands violoncellistes des temps modernes, celui qui redonna à cet instrument sa place dans le coeur des mélomanes. Le Festival de Prades, créé autour de Pablo Casals, reste aujourd’hui un lieu où demeure la présence du grand musicien catalan. Depuis son décès en 1973, ce film est le premier à nous laisser découvrir un homme à la forte conscience politique, apôtre de la démocratie, ennemi du totalitarisme et pèlerin de la paix.

 

Le jeudi 23 novembre à partir de 18 h jusqu’à 22h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite