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Mise en garde ! pour l’honneur de ces femmes résistantes.

Article du | 24 aout 1944 | ,
L’association 24-août-1944 s’associe aux protestations et mise en garde contre la publication du roman : El barracon de las mujeres de Fermina Cañaveras.

L’association 24-août-1944 s’associe aux protestations et mise en garde contre la publication du roman :

El barracon de las mujeres de Fermina Cañaveras.

Nous vous livrons ici quelques extraits de l’article de Pascale Bos, Insa Eschebach, Regina Mühlhäuser en français et vous invitons à le lire dans son intégralité pour avoir une analyse plus complète de la façon dont la vérité historique peut -être déformée et utilisée au profit d’un succès malsain qui salit la mémoire des déportées elles-mêmes:

Au début de l’année 2024, un « roman factuel » a été publié en Espagne aux éditions Espasa, avec pour titre El Barracón de las mujeres (La Baraque des femmes). Ce livre écrit par Fermina Cañaveras présente le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück comme « le plus grand bordel du Troisième Reich ». L’ouvrage doit bientôt paraître aussi en Italie. Une fois de plus, Ravensbrück se retrouve utilisé comme écran de projection pour des fantasmes sexuels, sans considération pour les faits historiques avérés (…)

(…)

Aujourd’hui, ce sont les enfants et les petits-enfants des survivantes qui se dressent contre l’instrumentalisation fantasmatique du camp de femmes de Ravensbrück. C’est pourquoi nous laissons le mot de la fin à Ambra Laurenzi, présidente du Comité international de Ravensbrück :

« Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce que ma mère et d’autres déportées m’ont raconté de leur retour après la fin de la guerre, quand elles espéraient retrouver à la fois la paix et leur maison, mais qu’elles durent affronter à la place moqueries et désapprobation car, dans l’opinion de tous, elles avaient été vendues aux nazis. C’est ainsi que leur tragique expérience de la déportation a été dans la plupart des cas considérée comme une faute, dont elles étaient coupables, les enfermant dans un silence qui a duré plus de 50 ans. »

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