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Auteur/autrice : 24 aout 1944

24 août 2019 : 75 ans après ; 80 ans d’exil.

Ce samedi 24 août 2019, il était important de marquer Le 75e anniversaire de la Libération de Paris, qui était par la même occasion les 80 ans de l’exil des Espagnols antifascistes qui avaient défendu la République légalement élue, contre le coup d’état des généraux félons.

Nous avons entamé cette journée symbolique par l’inauguration d’une superbe exposition à la mairie du 4e: Les encres de la Libération: Exposition philatélie et documents de la guerre 39/45 et de la Libération; présentée dans 50 cadres soit 1200 feuilles de documents originaux, tracts de la Résistance, journaux clandestins, philatélie : les timbres surchargés de la Libération. Présentation sous vitrine de médailles commémoratives et de documents. Une exposition exceptionnelle comportant de nombreux documents très rares voire introuvables. En souvenir du 75e anniversaire, nos amis de l’ACTL (Association des Collectionneurs des Timbres de la Libération) ont réalisé un collector de 4 timbres réalisés pour cette occasion par l’artiste et notre compagnon Juan Chica-Ventura et des cartes postales reprenant les 4 visuels.

Ce collector rend hommage au Capitaine Raymond Dronne, à la Nueve sa compagnie avec le half track Guadalajara, au colonel Rol Tanguy chef des FFI de Paris et à Raoul Nordling, consul de suède à qui Paris et les parisiens doivent beaucoup.

Vous pouvez toujours vous les procurer auprès de notre association, ainsi qu’un recueil de l’ACTL « Libération de Paris historique et philatélique. » Où les actes liés à la libération de Paris sont détaillés arrondissement par arrondissement. À 14h, nous avons gagné la rue Esquirol dans le 13e arrondissement où devant la peinture murale attendait une foule de descendants des exilés espagnols, de sympathisants de ce peuple combattant, des curieux également heureux d’apprendre un passage occulté de l’histoire de cette ville, et bien entendu nos amis anarchistes et ceux de la CNT espagnole en exil et CNT française. Très vite nous avons été rejoints par La Charanga Ventolin , fanfare venue des Asturies pour fêter à nos côtés les Hommes de la Nueve et revendiquer une autre république pour l’Espagne, une république sociale et solidaire. Les délégations des officiels sont arrivées avec Anne Hidalgo, Maire de Paris, Dolores Delgado ministre de la Justice espagnole, Irene Lozano représentante de ‘L’Espagne Globale » (terminologie pour le moins mystérieuse et entourée de circonvolutions…), Fernando Martinez sénateur et ex directeur de la mémoire historique, l’ambassadeur d’Espagne en France, l’Ambassadeur d’Espagne à l’UNESCO, celui de l’OCDE et probablement encore d’autres personnalités dont je ne connais ni le titre ni le nom… et le maire de l’arrondissement J Coumet. Mais pour nous l’essentiel était bien entendu tous ces anonymes, venus simplement, parfois de très loin, rendre les honneurs aux hommes de la Nueve et découvrir pour l’occasion la peinture murale de 17m de haut réalisée par Juan Chica Ventura (aidé dans ces travaux par Anne Aubert artiste peintre, et par Claire Lartiguet comme petite main). Les orateurs se sont succédés à la tribune autour de cette réalisation monumentale. (voir la vidéo réalisée par nos amis: Victor Simal et Richard Prost) Puis Vida Gambier, fille de Federica Montseny est venue parler de sa maman (voir document Porte folio), ministre de la santé sous la république espagnole de novembre 1936 à mai 1937 et à laquelle la ville de Paris a dédié un jardin place Louis Armstrong (Paris 13e) , (juste à une vingtaine de mètres de la fresque de la Nueve rue Esquirol). La ville de Paris, à travers Federica Montseny, rend hommage aux combat des femmes dans toutes les époques de bouleversements historiques. lors de l’inauguration de ce jardin, la mairie de Paris, a offert à notre association une plaque de ce lieu. Ce qui pour nous a un sens très symbolique, Federica Montseny étant une figure historique du mouvement anarchiste espagnol que beaucoup d’entre nous ont eu l’occasion de croiser à Paris ou à Toulouse.

Cette plaque ira dans les archives du centre mémoriel sur l’exil libertaire espagnol qui doit se créer au 33 rue des Vignoles.

Puis nous nous sommes dirigés vers la rue de Lobau, jardin dédié aux combattants de la Nueve. Cette année, nous avons inauguré la plaque offerte par Manuela Carmena, ex-maire de Madrid, qui est le duplicata de la plaque du jardin de Madrid, que Manuela Carmena a dédié en 2017 aux combattants de la Nueve. Nous tenons à bien préciser cela car Manuela Carmena durant tout son mandat a oeuvré pour la mémoire historique, par ce jardin mais également en débaptisant des rue de Madrid encore à la gloire des franquistes. Et bien entendu , il serait déplacé d’imaginer un instant que la mairie de Madrid de 2019 (droite alliée au parti fasciste VOX) aurait pu faire un tel présent à la ville de Paris et surtout que nous aurions accepter de l’inaugurer. Merci à Manuela Carmena! Lorsque nous sommes parvenus rue de Lobau, un petit groupe d’oiseaux, de ces volatiles qui ont pour usage de s’installer dans les pénates des autres, des coucous, étaient sur place. Il a fallu les cantonner légèrement mais heureusement, l’hommage s’est déroulé comme prévu. Et bien sûr puisque nous avions, de l’Espagne, une ministre, un sénateur, des ambassadeurs, nous en avons profité pour leur demander d’être actifs dans la réforme de la loi mémorielle de 2007 en y apportant plus de justice, de reconnaissance pour les victimes du franquisme, et de condamnation pour les bourreaux et l’annulation des sentences prononcées par les tribunaux franquistes. Notre invitée de la fédération Memoria Libertaria, a insisté également sur cet aspect de la préservation de la mémoire historique en Espagne. Dolores Delgado, ministre de la justice espagnole, a repris ces thèmes dans son intervention, assurant que son gouvernement mettra tout en oeuvre pour aller plus loin dans la reconnaissance des victimes du franquisme et contre l’impunité des bourreaux. Puis tout à coup, elle déclara qu’elle était persuadée que les hommes de la Nueve auraient soutenu la constitution de 1978, qui justement pose une chape de silence sur l’histoire en épargnant à ces hommes du franquisme des poursuites devant la justice. Elle souleva un tollé qui mit quelque piment dans la cérémonie…  Anne Hidalgo, maire de Paris, vint à la rescousse, déclarant Paris ville de dialogue où tout était possible dans la polémique et la controverse. Une journée bien remplie qui s’est achevée pour nous, les Musicos et plein d’autres participants au 33 rue des Vignoles où nous avions préparé un petit rafraîchissement convivial. 2020, année des élections municipale en France, nous vous donnons rendez-vous envers et contre tout pour maintenir vivant la mémoire du combat pour la Liberté!

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À toi, Marie

L’association 24 août 1944 a l’immense douleur de vous annoncer le décès d’un de ses membres fondateurs, Marie-Claude Rafaneau Boj.

Elle nous a quittés ce vendredi 30 août dans sa 68eme année après une joute acharnée contre la maladie. Grande amoureuse de la vie, elle nous laisse un message de lutte et d’espoir pour l’avenir. Elle restera parmi nous en nos coeurs et dans notre bibliothèque de l’histoire autrement avec son ouvrage l’Odyssée de la Liberté : http://www.24-aout-1944.org/Odyssee-pour-la-Liberte la cérémonie de ses obsèques aura lieu le mercredi 4 septembre à 16h au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, salle Mauméjean.(Métro Gambetta) Nous nous réunirons ensuite au 33 rue des Vignoles, pour trinquer à sa santé comme elle le désirait si ardemment.

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1944-2019, 75e anniversaire de la libération de Paris! ¡75º anniversario de la liberación de París!

Le 24 août 2019 en images et musique:

Quelques liens pour voir les détails de la fresque! en français mais aussi en espagnol. Histoire : les Espagnols de la Nueve, grands oubliés de la libération … https://quefaire.paris.fr/81215/fresque-la-nueve-de-la-2e-db Street art 13, Paris 13 musée à ciel ouvert – Yala Photo https://www.msn.com/es-us/video/univision/un-mural-saca-del-olvido-a-los-h%C3%A9roes-espa%C3%B1oles-de-la-liberaci%C3%B3n-de-par%C3%ADs/vp-AAG6XxV https://es.finance.yahoo.com/noticias/mural-saca-olvido-h%C3%A9roes-espa%C3%B1oles-liberaci%C3%B3n-par%C3%ADs-083226751.html https://www.efe.com/efe/espana/destacada/un-mural-saca-del-olvido-a-los-heroes-espanoles-de-la-liberacion-paris/10011-4046906 L’association 24 août 1944 souhaite partager, avec vous, les événements en hommage aux combattants de la Nueve, arrivés dans la capitale, en éclaireurs de la 2eDB, le 24 août 1944. Notez sur votre agenda le samedi 24 août, pour être parmi nous ! Donc à très bientôt pour ces moments d’émotion et de mémoire. Cordialement. 75º anniversario de la liberación de París Con motivo del 75° aniversario de la Liberación de París, la asociación 24 août 1944 se complace en invitarles a compartir sus eventos en homenaje a los combatientes de la Nueve,que llegaron a la vanguardia de la 2ª DB el 24 de agosto de 1944. ¡No olvida el Sábado 24 de agosto de 2019, de estar con nosotros! Seremos felices de acogerles para estas evocaciones particulares de los defensores extranjeros de París, luchadores de la libertad. Retrouvez l’ensemble des manifestations prévues et soutenues par la mairie de Paris pour le 75e anniversaire de la Libération de la ville à l’adresse suivante : https://quefaire.paris.fr/80143/75e-anniversaire-de-la-liberation

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LA FRESQUE EST TERMINÉE

Aujourd’hui 9 juillet la fresque est terminée………

Vous pouvez dores et déjà aller la voir en avant-première. Et vous trouverez dans les documents, la liste, au 8 juillet, des donateurs qui nous ont permis de la réaliser. Un grand merci à elles & eux qui ont rendu possible cette belle aventure, cette magnifique réalisation et merci aussi aux artistes qui ont bravé la canicule pour être prêts à temps.

Exposition: Joan Jordà, un peintre libertaire

Une exposition exceptionnelle à visiter durant vos congés (ou pas) à Carcassonne, dans l’Aude.

Notre ami, le peintre Joan Jordà y est accompagné de ses frères, les poètes, les écrivains, les artistes multi création :

  • Max Aub,
  • Federico García Lorca,
  • Antonio Machado,
  • Ramon Acin
  • Benjamin Fondane,
  • Walter Benjamin,
  • Edmond Jabes …

Tous représentés par les artistes contemporains de grande qualité. Un grand merci au centre Joë Bousquet de nous inviter à un tel festival de couleurs, poésie et résistance libertaire… pour célébrer les humains de l’exil, au moment où les dirigeants européens mettent tout en oeuvre pour les rejeter. N’hésitez pas faites cette halte de culture et de fraternité.

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1er prix de l’Ordre du Mérite National!

Le 6 juin 2019, 75 ans après le débarquement en Normandie des forces alliées, 53 élèves du lycée de Châteaudun et leurs professeurs ont reçu la médaille du mérite national pour leur travail de mémoire.

Ce fut un travail colossal, accompli tant par les professeurs qui ont porté ce projet que par les élèves qui ont réalisé les recherches, les documents et les textes d’hommage. Ce premier prix de l’éducation citoyenne : année 2018/2019 de l’Eure et Loir est plus que mérité. Il couronne une année d’efforts intenses, de découverte d’une autre histoire et également d’apprentissage du « TRAVAILLER ENSEMBLE« , ce qui, à nos yeux, est une vraie performance, importante pour l’avenir de leur citoyenneté.

ils ont donc été décorés de la médaille de l’Ordre National du Mérite (voir diaporama)

Et nous nous réjouissons aussi de ce que l’une parmi eux, qui s’est trouvée très impliquée dans ce projet, ait obtenu son droit de séjour donc l’autorisation de continuer à nous honorer de sa présence participative.

Une médaille bien méritée
Une médaille bien méritée
Une récompense pour la vie!
Une récompense pour la vie!
Elen tient le diplôme du mérite National!
Elen tient le diplôme du mérite National!
La jeunesse au pupitre
La jeunesse au pupitre
BRAVO!
BRAVO!
Impressionnant!
Impressionnant!

27 MAI 2019, 80 lycéens sur les traces de la Nueve

80 élèves des lycées Eugène Delacroix de Maison Alfort (94), Nikola Tesla de Dourdan(91) et Van Gogh d’Ermont (95) et leurs professeurs nous ont demandé de les accompagner sur le trajet de la Nueve, ce lundi 27 mai 2019.

Nous avons commencé de bonne heure: à 9h30 tout le monde attendait sur le trottoir d’en face… En face du 20 rue Esquirol, dans le 13e arrondissement où se dresse en ce moment un impressionnant échafaudage sur un mur de 15 mètres de haut. Ces jeunes gens ont eu le privilège d’assister à la réalisation d’une partie de la fresque et ont pu échanger avec les deux artistes présents, Anne et Juan, sur les techniques employées, les couleurs, les astuces d’artistes pour prolonger la longévité de la peinture… Bien-sûr, après avoir écouté quelques anecdotes vécues par les hommes de cette compagnie particulière et de leur non moins particulier Capitaine, Raymond Dronne. Nous avons repris leur parcours depuis juillet 1936 où se déclara cette Seconde Guerre mondiale dans leur Espagne. Repris aussi l’aide des fascistes européens aux militaires factieux et l’abandon de la république espagnole par les démocraties frileuses. Ces élèves issus de trois lycées de banlieue: Maison Alfort (94)/ Ermont (95)/ Dourdan(91), suivent tous un programme spécial nommé Bachibac. Mais quel concept se cache sous une dénomination aussi………rigolote? En voici une petite définition qui devrait lever le mystère: « Le Bachibac (BachiBac selon la graphie officielle), est un diplôme préparé dans les lycées à section binationale français et espagnol depuis la rentrée scolaire 2010. Contraction des mots bachillerato (es) et baccalauréat (fr), le bachibac permet la délivrance simultanée des diplômes couronnant l’éducation secondaire espagnole et française. Les élèves qui l’obtiennent peuvent donc accéder directement à l’enseignement supérieur français comme à l’enseignement supérieur espagnol.(Wikipedia) Ils rejoignent donc en cela nos amis des lycées de Châteaudun, de Massy, de bois Colombes, de Mennecy……… et pardon pour ceux que j’oublie. Donc ce 27 mai 2019, le soleil pointant le bout de son nez, nous avons fait halte devant la fresque, puis nous sommes courageusement partis à pied à travers Paris pour croiser ces macarons qui signalent le passage de la Nueve, jusqu’à l’Esplanade des Villes compagnons de la Libération, où nous avons évoqué les 6 femmes Compagnes de la Libération, et les étrangers (bataillons des colonies et étrangers antifascistes) engagés dans la lutte (FFL ou Résistance) contre le nazisme. Puis nous avons rejoint la rue de Lobau. Et devant le jardin dédié aux combattants de la Nueve, les élèves des trois lycées confondus, ont rendu un émouvant hommage avec une scénographie sur leur chant et leur discours (chanson et discours ayant été écrits par eux-mêmes). Nous avions peur de risquer une interpellation policière compte tenu du nombre que nous étions et du stationnement assez long, avec prise de paroles que nous effectuions. Mais le service mémoire du monde combattant de Mme Catherine Vieu-Charier, à la mairie de Paris, avait bien fait les choses et prévenu la sécurité de la Mairie de notre intervention……… sauvage! Merci à eux. Il était largement l’heure de se restaurer, les jeunes mourant de faim avec tous les efforts fournis en prime. Nous avons pique-niquer dans le petit square de la rue Merceur dans le 11e arrondissement, avant d’entrer dans la MJC accueillante et de s’installer (tous les sièges furent occupés) pour regarder ensemble La Nueve ou ces oubliés de l’histoire, un documentaire d’Alberto Marquardt, et en sa présence. Ce qui ajouta de la technicité à l’aspect historique du film et de la convivialité. L’équipe de la MJC s’est montrée très sympathique et vraiment aux petits soins pour nous. une expérience à renouveler, c’est sûr! Vers 16h enfin, nous avons repris le métro jusqu’à République où se tenait le village des associations de la Journée Nationale de la Résistance, du 27 mai. notre association y avait un stand avec ses propres publications et les élèves ont pu faire le tour de toutes les tables pour discuter avec les associations présentes et se documenter. Une jeune-fille, Hélène, s’est beaucoup intéressée à l’engagement des tirailleurs sénégalais et également à la répression qu’ils ont subi. Nous lui avons conseillé la BD écrite par Patrice Perna et dessinée par Nicolas Otero inspiré de la quête de l’historienne Armelle Mabon. Une histoire étouffée, enfouie sous le silence et les mensonges: Le 1er décembre 1944 à Thiaroye, au Sénégal, l’armée coloniale française ouvre le feu et assassine des centaines de soldats «indigènes»,…Heureusement ces hommes sacrifiés ont une historienne opiniâtre pour les sortir de l’oubli, Armelle Mabon. Cet après-midi là, les lycéens sont montés sur les planches de la scène prévue pour les manifestations artistiques et ont offert leur réalisations au public présent. C’était très touchant. Vous pouvez voir quelques séquences de cette belle journée ici: https://www.youtube.com/watch?v=VwMc1dd9JoQ

Citation d'Azana
Citation d’Azana
La république espagnole
La république espagnole
Hommage floral au jardin de la Nueve
Hommage floral au jardin de la Nueve
Sur scène place de la république
Sur scène place de la république

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27 mai 2019, Journée Nationale de la Résistance

En ce 75e anniversaire de la Libération, les rendez-vous se multiplient pour rappeler ce que fut ce moment d’intense bonheur : La Libération de Paris. Ce fut comme une bouffée d’oxygène qui a soufflé sur le monde entier!

Mais aujourd’hui, il nous faut rappeler ce que fut le fascisme, le nazisme, le franquisme et toutes les dictatures du monde; Mais pas que… il nous faut aussi rappeler ce qu’amena de social et de justice le Programme du Conseil de la résistance. Programme mis en application après guerre et aujourd’hui bafoué par nos gouvernants qui pourtant ne cessent de l’évoquer comme référence. Alors ne manquez pas de venir nous rendre visite et d’assister à toutes les manifestations proposées ce jour-là: du dépôt de gerbes aux chorales de protestation.

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JOURNAL DE BORD DE LA FRESQUE / EL DIARIO DEL MURAL DE LA NUEVE

Le chantier de la fresque de la Nueve à Paris est lancé !

Nous vous proposons de suivre l’avancée des travaux de réalisation à travers un petit reportage photos que nous alimenterons régulièrement. Depuis le vendredi 3 mai l’échafaudage est monté et l’alarme est posée. Et le lundi 6 mai au matin, notre artiste Juan Chica-Ventura, bien épaulé par Anne Aubert -elle-même artiste peintre- projetait sur ce mur du 20 rue Esquirol, le fantôme de ce beau projet, représentant les 3 jours qui marquèrent l’entrée de la 2e DB dans Paris pour soutenir le combat de la résistance intérieure et la libération de Paris. L’avancée des travaux dépend des conditions climatiques. Découvrez qui sont les artistes peintres engagés dans l’aventure.

Diario de la realización del mural de la Nueve

Os proponemos seguir las sucesivas etapas de la realización de la obra mediante un pequeño reportaje fotográfico que iremos incrementando. El viernes 3 de mayo se finalizó el andamio y se conectó la alarma. Y el lunes 6 de mayo por la mañana, nuestro artista Juan Chica-Ventura, con el apoyo de Anne Aubert – ella también pintora – proyectaban en el muro del 20 de calle Esquirol, Paris13 l, la sombra de este bello proyecto que alude a los tres días que marcaron la entrada de la Segunda División Blindada en París, en apoyo al combate de la resistencia interior y a la liberación de París. El progreso de los trabajos depende del tiempo. Descubrid quien son los artistas Pour encourager les artistes, un cadeau de notre ami Serge Utgé Royo: https://www.youtube.com/watch?v=KVLpnnVcnUY Un regalo de nuestro amigo Serge Utgé-Royo: Les premières photos : 3 mai 2019, L’ÉCHAFAUDAGE, el 3 de mayo , EL ANDAMIO 6 mai 2019, PREMIERS PAS, LOS PRIMEROS PASOS 9 mai 2019, LES PREMIÈRE ESQUISSES DES LETTRES, PRIMEROS ESBOZOS DE LETRAS, 14 mai 2019, LE LETTRAGE CONTINUE, LA CALIGRAFÍA SIGUE 16 mai 2019, DU RENFORT AVEC CLAIRE POUR LE TEXTE, EL APOYO DE CLAIRE PARA EL TEXTO 16 mai 2019, ANNE ET CLAIRE AU 2e , JUAN AU 5e, ANNE Y CLAIRE 2a PISO, JUAN 5a PISO Les derniers détails avant son achèvement.6 juillet 2019 Nous remercions chaleureusement de votre soutien inconditionnel et nous vous invitons toutes et tous le 24 août 2019 pour l’inauguration de cette trace de l’Histoire ! Con nuestro sentido agradecimiento – os invitamos todas y todos el próximo 24 de agosto de 2019, para la inauguración de esta huella de la Historia

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Les Hommes de la Nueve à Choisy-Le-Roi et L’imprimerie des Gondoles comme « projet pour la culture »

Bernal et Cortés à l’honneur.

À 14h, le monde se pressait rue Émile Zola, pour écouter Madame Colette Flandrin Dronne évoquer ces deux hommes qu’elle a tant connu. « Ils étaient Ma famille! » a-t-elle déclaré d’une voix très émue. Le monde était là pour entendre l’histoire trépidante de ces hommes qui se sont immergés dans l’Histoire du monde, avec courage et détermination. Le monde était là au moment où la plaque aux couleurs de la république espagnole a été découverte pour honorer qui? ………des Cordonniers, artisans capables de tout pour vaincre la barbarie mais surtout pétris de modestie et de simplicité pour vivre leur vie « ordinaire ». Nous avons eu le plaisir d’accueillir Marie-José Cortés , fille de José Cortés et la fille de Martin Bernal avec sa petite famille. À 15h30, une foule inattendue a envahi la médiathèque. Il fallut rajouter de nombreuses chaises et malgré cet ajout, un certain nombre de personnes sont restées debout. Tous venaient écouter « la fabuleuse histoire de l’imprimerie des Gondoles ». Imprimerie fondée par les anarchistes espagnols, exilés à Choisy-Le-Roi. Elle fonctionnait sur les principes libertaires de l’Espagne de 1936: les salaires étaient identiques pour tous et elle imprimait du faire-part de naissance à toutes la presse libertaire espagnole en exil et même la presse anarchiste française. Elle faisait paraitre des revues, des ouvrages scientifiques, des romans… et toute sorte de publications plus subversives les unes que les autres. L’imprimerie des Gondoles vivait avec son temps. Elle reflétait l’expression de la politique d’époque, elle retraçait les luttes sociales et à son histoire se mêlait également l’histoire de la presse et des parutions libertaires espagnoles, et ses fluctuations…  Alain Doboeuf, historien du mouvement anarchiste espagnol, a su captiver son auditoire. Il a conté par le menu : la presse en exil, les luttes à travers les affiches et les tracts que l’imprimerie déversait au gré des luttes sociales et politiques, l’innocence des faire-part qui amélioraient l’ordinaire des imprimeurs et toutes ces publications qui alimentaient la politique de l’époque…

Alain a su avec un bel humour nous laisser entendre une dernière fois les rotatives des Gondoles.

Il faut dire aussi que la salle de conférence s’était pour l’occasion transformée en imprimerie … des Gondoles, puisque les « casses » de l’imprimerie étaient exposées, ainsi qu’une variété importante des publications réalisées dans son atelier. Lisez le petit résumé sur l’imprimerie, il vous permettra de bien garder en mémoire l’importance de cette entreprise libertaire. D’ailleurs nous vous invitons à vous reporter à cette vidéo qui a été réalisée par notre ami et compagnon de route Richard Prost.

2 Drapeaux
2 Drapeaux
Nos amies venues de Châteaudun et les membres de l'association (serge & Ramon)
Nos amies venues de Châteaudun et les membres de l’association (serge & Ramon)
Moment intense d'émotion, Mme Flandrin dronne et la fille de M.Bernal
Moment intense d’émotion, Mme Flandrin dronne et la fille de M.Bernal
Intervention de l'association 24 août 1944 (Véronique)
Intervention de l’association 24 août 1944 (Véronique)
Mme Dronne, la famille Bernal, Juan et Florence Lecervoisier de la mairie de Choisy
Mme Dronne, la famille Bernal, Juan et Florence Lecervoisier de la mairie de Choisy
Un salut inattendu
Un salut inattendu
Une décoration pour Colette Flandrin Dronne
Une décoration pour Colette Flandrin Dronne
Colette et la famille Bernal au complet
Colette et la famille Bernal au complet
Les filles de… découvrent la plaque
Les filles de… découvrent la plaque
Alain Doboeuf devant son auditoire
Alain Doboeuf devant son auditoire
La foule s'amasse, Alain se concentre
La foule s’amasse, Alain se concentre
Marie-José et le petit-fils de Martin Bernal
Marie-José et le petit-fils de Martin Bernal
Colette Flandrin Dronne et "Combat syndicaliste"
Colette Flandrin Dronne et « Combat syndicaliste »
Captivés par l'histoire de cette imprimerie
Captivés par l’histoire de cette imprimerie
Juan a piqué le drapeau de Manuel
Juan a piqué le drapeau de Manuel
On en rit aussi!
On en rit aussi!
Que de Casse…s!
Que de Casse…s!
Carmen Blanc & Juan; Colette & Aimable
Carmen Blanc & Juan; Colette & Aimable
Rotatives en action
Rotatives en action
Les Casses
Les Casses
Une souscription efficace
Une souscription efficace
3 jeunes auditrices
3 jeunes auditrices
Délivrées de leur botte du 20 mars
Délivrées de leur botte du 20 mars
Foule attentive
Foule attentive
Marie-José et la plaque en l'honneur de son papa
Marie-José et la plaque en l’honneur de son papa
Visite guidée
Visite guidée

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8 mai 2019, les Espagnols à l’honneur à Choisy Le Roi

Dans la grisaille généralisée du ciel choisyen, ce mercredi 8 mai, s’éleva tout à coup l’hymne de la 2e DB et un cortège de drapeaux s’approcha du monument aux morts. Dans l’affluence des couleurs figuraient celles de la seconde république espagnole. Solennellement, les gerbes ceintes de bandeaux évocateurs sont allées orner les reposoirs prévus à cet effet. Tout à coup, cet impressionnant et austère monument s’est égayé de parfums et de couleurs. Alors, les orateurs se sont succédés : D’abord de jeunes lycéens du Lycée professionnel Jean Macé, de Choisy Le Roi, sont venus nous dire le poème de Paul Éluard: Liberté. En les écoutant nous avions l’impression que le mot Liberté résonnait aux quatre coins du parc et qu’il s’écrivait enfin indélébile sur les arbres, les fleurs, et mille fois en travers de ce monument où les noms eux-mêmes semblaient nous le crier. Aimé Marcellan pour l’association 24 août 1944, évoqua le combat des antifascistes espagnols. Pour eux qui le savaient et pour le monde entier qui voulait l’ignorer, cette Second Guerre mondiale avait débuté le 19 juillet 1936. Ils ont été de tous les combats, jusqu’à la victoire finale. Mais victoire teintée d’amertume et de sang encore. Amertume face à un dictateur qui restait en place au bas de l’Europe et continuait à assassiner en toute impunité, amertume de ces combattants qui firent contre mauvaise fortune bon coeur et s’installèrent dans ce pays, et cette ville de Choisy pour y contribuer à la vie et la lutte sociale. Eux les anciens des camps de concentrations nazis, des maquis, des Forces française libres, de la Nueve, ils nous offraient à nouveau leur digne humilité. « Les dictatures de Franco en Espagne et de Salazar au Portugal ont été épargnées, avant d’être consolidées, plus tard, en application d’un plan de partage impérialiste du monde négocié avant même ce 8 mai 1945. Martín Bernal, José Cortés, Julio Rodríguez et Jerónimo Granados – qui avaient pu croire, comme des dizaines de milliers d’autres réfugiés espagnols, que leur engagement dans les Forces Françaises Libres et dans la Résistance constituait une forme de « pacte d’honneur » – se sont à nouveau sentis trahis. » Et le sang qui entachait ce jour de victoire, Aimé l’a rappelé, fut versé par l’armée française dans ses « territoires et départements outre Méditerranée » parce que: « Mais ce même jour et les jours suivants des émeutes sanglantes et une terrible répression s’abattaient sur une partie du territoire français. Aujourd’hui encore le bilan fait polémique : à coup sûr, des milliers de morts. Dans le département de Constantine – c’était un temps où la Méditerranée traversait la France – à Sétif, à Guelma, à Kherrata, des Algériens pensent aussi que le sang versé pour la Libération de l’Europe leur donne des droits. Ils se trompent. La France et son armée sont prises dans l’enchaînement des guerres coloniales : Indochine, Madagascar et sa si occultée « révolte des sagaies » qui fera des dizaines de milliers de morts, avant même l’Algérie… » Laurent Ziegelmeyer (Conseiller municipal délégué Relations internationales, jumelages, culture de paix, mémoire et anciens combattants Ville de Choisy-le-Roi) rappela que dans « Les Alliés » devaient figurer à une place très honorable les Soviétiques dont le nombre de morts dans cette guerre se compte par dizaines de millions. Il évoqua lui aussi les massacres d’Algérie alors que le monde célébrait la victoire contre le nazisme. Il rappela qu’il y a eu (et existe encore) dans ce même monde des terres de non-droit, soumises au joug colonial et au bon vouloir des possédants. Puis il éclaira cet hommage du sourire de ces étrangers engagés dans le combat antinazi: les Arméniens, les Italiens, les Allemands…, pour revenir à ces Espagnols qui finalement firent souche à Choisy, qui contribuèrent aux luttes sociales aux cotés de tous les travailleurs et ne manquèrent pas de faire prospérer cette cité dans ses idées sociales et ses engagements pour la Liberté. « Ces Espagnols ont combattu pour notre liberté, et ont en même temps contribué au développement et à l’évolution de notre ville, à son activité économique, à ses luttes sociales, à sa vie citoyenne. En ce sens, ils sont, vous êtes un morceau de notre histoire collective. Une commémoration un 8 mai, cela sert aussi à ça, mettre à la portée de toutes et tous ces histoires humaines, individuelles et collectives, qui ont construit la lutte et la victoire contre le nazisme. » Enfin un jeune homme lycéen de l’établissement Jean Macé, un représentant de la belle diversité de notre société et de la richesse de sa jeunesse, est venu nous lire de belle manière le communiqué de l’UFAC qui résonnait dans sa gorge comme l’expression de sa propre pensée: « (…) Rendons hommage à toutes celles et tous ceux qui ont consenti le sacrifice suprême pour rendre à la France son « Honneur et sa Liberté ». Ces combats, préludes à la Victoire contre les tentatives d’hégémonie nazie, annonçaient une ère nouvelle, laissant espérer à tous les peuples des jours meilleurs et la fin de tous les conflits armés. Conscients que la Paix et les valeurs humanistes qui sont les leurs sont particulièrement fragiles, les Françaises et les Français regrettent que les espérances nées de cette victoire historique du 8 Mai 1945 soient bafouées, le monde connaissant encore aujourd’hui, des situations de guerre, de violence, de racisme et de haine. » Nos prochains rendez-vous sont le 18 mai pour une plaque en hommage aux cordonniers de la Nueve: Martine Bernal et José Cortés, et une conférence à la médiathèque pour savoir ce que fut l’imprimerie des Gondoles, créée par ces diables d’Espagnols et tout ce qu’elle a imprimé jusque dans les années 2000.

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28 avril 2019 Hommage aux déportés… espagnols à Choisy-Le-Roi

Une matinée grise, un temps d’automne pour célébrer ces tristes événements.

Une forte délégation de la Mairie, des associations de déportés et d’anciens combattants, des enfants et petits enfants de déportés et de révolutionnaires espagnols se sont réunis pour cet hommage.

Après le solennel dépôt de gerbes, les prises de paroles se sont succédées. Elles ont permis de rappeler que les Espagnols furent les premiers déportés de France, que leur statut d’apatrides fut l’oeuvre de Pétain auprès d’Hitler, confortée plus tard par Franco. Mais surtout que ces déporté(e)s là n’étaient pas des victimes arrêtées au hasard des rafles. Ils étaient bel et bien les ennemi(e)s irréductibles du nazisme et de tous les fascismes. Preuve de leur détermination: ils ont, dès leur arrivée au camp de Mauthausen, constitué un groupe de résistance, pensé à collecter sous toutes ses formes des preuves de l’existence des camps de concentration et du traitement que les déportés y subissaient. Ce sont eux qui sont à l’origine de l’organisation internationale clandestine de résistance, eux encore qui ont accompli tous les actes possibles qui leur permettaient de garder leur humanité, qui ont dérobé et sorti les photos comme preuves du nazisme, confectionné une banderole…… Les jeunes Espagnols se sont distingués par leur courage et leurs espiègleries dans ce fameux Kommando Poschacher (Los Poschacas) au point de forcer l’admiration des anciens. Leur unité leur a permis de survivre tous ensemble et d’amener une note de gaité et de fraicheur dans cet antre de mort. Pour survivre et rester dignes, ils ont écrit des poèmes, des chants qu’ils ont mis en musique et chanté; ils ont organisé des matches de foot, de boxe… pour détourner l’attention des SS tandis que « la résistance » se chargeait de collecter tout ce qui pouvait servir d’armes de défense et preuves contre leurs bourreaux…… L’intervention de Laurent Ziegelmeyer (Conseiller municipal délégué,Relations internationales, jumelages, culture de paix, mémoire et anciens combattants Ville de Choisy-le-Roi) a été très appréciée, car il a su expliquer le nazisme comme une expression extrême de la barbarie capitaliste. Un système qui a « engraissé », grâce à une main-d’oeuvre bon-marché, corvéable à souhait et jetable, les plus grosses firmes capitalistes allemandes de l’époque. Loin d’être une folie des hommes, il doit être considéré comme « une véritable entreprise commerciale, une véritable entreprise capitaliste.[Pour le seul camp de Mauthausen], Les 45 grandes sociétés qui y étaient établies en firent l’un des camps nazis les plus rentables. On estime que pour l’année 1944, il dégagea un bénéfice de 11 millions de Reichsmarks, soit environ 140 millions d’euros !« . Bénédicte LEMOINE, (jeune secrétaire du Comité local des amis de la fondation pour la mémoire de la Déportation), nous a transmis le message adressé par la FNDIRP et les associations de déportés, pour un hommage à tous les déporté(e)s et à leur courage. Ce fut aussi un message de résistance aux temps actuels où l’hideuse bête fasciste montre à nouveau ses crocs.

Nous vous invitons à lire les interventions en pièces jointes, et ainsi devenir familiers avec ces combattants du fascisme qui nous laissent leur espoir et leur volonté de lutte, car rien n’est terminé, aujourd’hui moins que jamais!

Et surtout restez avec nous ce mois de mai, à Choisy car vous y découvrirez leurs traces, leurs actions et surtout cette fameuse Imprimerie des Gondoles qu’ils ont crée et fait vivre durant plus de cinquante ans. Elle en a imprimé des textes de protestations, de révolution, et de Liberté! Vous mettrez vos pas dans la vie modeste des hommes de la Nueve qui s’engagèrent dans la 2e DB, contre toutes les dictatures et vécurent en humbles cordonniers de Choisy, sans jamais louper une occasion de refaire le monde à leur image .

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Mémoires et traces des réfugiés espagnols à Choisy-le-Roi

Du 24 avril au 31 mai 2019, vous pourrez suivre les traces des Espagnols installés à Choisy-Le-Roi.

Ils ont participé non seulement à la révolution espagnole de 1936 à 1939 mais se sont distingués par leur courage et leur détermination dans la lutte antifasciste durant la Seconde Guerre mondiale. La ville de Choisy-Le-Roi veut leur rendre hommage et que la population et les visiteurs puissent: Rendre hommage aux Espagnols déportés dans les camps nazis et grâce auxquels les révélations des horreurs commises par le régime concentrationnaire a pu être révélé au grand jour, lors du procès de Nuremberg. Découvrir l’existence de l’imprimerie des Gondoles, créée et animée par ces mêmes Espagnols, amoureux de la culture et la liberté. Cette entreprise autogérée a imprimé un nombre incalculable de journaux, de tracts contre les dictatures mondiales en commençant bien sûr par celle aux portes de la France, celle de Franco dans leur propre pays, l’Espagne. Savoir que la ville de Choisy-Le-Roi a « hébergé » durant toute leur existence des cordonniers, anciens combattants de La Nueve. Ce fut une unité d’éclaireurs de la 2e Division Blindée, du Général Leclerc, commandée par le capitaine Dronne et toujours envoyée à l’avant garde des combats. Ils furent les premiers soldats « alliés » à entrer dans Paris le 24 août 194; Et leur cordonnerie était bien plus qu’une simple échoppe de réparation de souliers c’était un athénée libertaire de discussions enflammées sur l’avenir du monde… Vous pourrez suivre les chemins de leur exil en février 1939 grâce à la projection du film de Louis Llech. Puis vous rendre compte que justice ne leur a pas été rendue, encore aujourd’hui. Car en Espagne, de nombreux hommes et femmes réclament la fin de l’impunité pour les tortionnaires franquistes, et l’ouverture des fosses communes où ont été enterrés des milliers d’êtres assassinés par ces fascistes. Vous pourrez assister à la projection du film Le silence des autres de Robert Bahar et Almudena Carracedo. Ne laissez pas passer l’occasion de savoir ce que sont et ce qu’ont fait ces Étrangers…

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Septfonds 1939-1944. Dans l’archipel des camps français

Septfonds 1939-1944. Dans l’archipel des camps français, Perpignan, Le Revenant éditeur, 2019, 450 p.

Le camp de Septfonds, en Tarn-et-Garonne, a été créé à la hâte pour rassembler des républicains espagnols réfugiés en France à la suite de la victoire franquiste et considérés comme « étrangers indésirables », alors qu’ils avaient combattu franquistes, nazis et fascistes coalisés. Plus de seize mille d’entre eux y ont ainsi été parqués, puis enrôlés dans l’économie de guerre et les combats du printemps 1940, avant d’être, pour certains, déportés à Mauthausen. Ensuite, ce camp fut destiné à l’entraînement et la démobilisation de militaires alliés – tels des Polonais – et de volontaires engagés dans les régiments de marche de la Légion étrangère, dont de nombreux Juifs ayant fui leurs pays sous domination nazie. Instance de triage pour étrangers « en surnombre dans l’économie nationale » et cantonnement de divers groupes de travailleurs étrangers, il devint aussi le point de départ vers Auschwitz de près de trois cents Juifs, de familles entières raflées en Tarn-et-Garonne et dans le Lot. Le psychiatre François Tosquelles, l’écrivain Arthur Koestler, le photographe Isaac Kitrosser ou des peintres espagnols ont témoigné sur ce lieu de contrainte et de non-droit. Malgré l’extrême précarité et l’omniprésence de la maladie et de la mort, une vie culturelle a pu éclore entre les barbelés. N’hésitez pas, SOUSCRIVEZ À CETTE PAGE D’HISTOIRE

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La Nueve au lycée Émile zola de Châteaudun

Après avoir reçu les élèves de la section européenne d’histoire/géographie/espagnol sur les traces de la colonne Dronne et de ses Espagnols antifascistes, à Paris, nous voilà pour le « bouquet final » au sein de leur établissement scolaire au coeur de l’Eure & Loir.

Le projet d’établissement fut mené de front et avec enthousiasme par des professeurs dévoués et par les 50 élèves concernés. Ils ont fait le tour des hauts faits d’armes de la 2e DB et de la Nueve, par conséquent, depuis son débarquement en Normandie le 4 août 944 jusqu’à Paris. Et ils ont évoqué les campagnes d’Alsace et d’Allemagne d’où beaucoup ne revinrent pas, hélas. Grâce à Hélène, Rachel, Daniel et Yannig, leurs élèves ont rencontré des témoins et des dépositaires de l’histoire et de la mémoire de ces hommes et ces femmes combattants de la Liberté. D’Alençon à Fyé, Conlie, Écouché; de carrés militaires en conférence avec Monsieur Bayard… À Conlie, au musée de Roger Bellon, ils ont admiré les scènes de reconstitution mais surtout ils ont partagé le gâteau d’anniversaire de Roger Bellon (90ans) tout en buvant ses paroles pour le récit qu’il leur a fait de sa propre vie, et de sa résistance aux armées d’occupation allemandes. Le 20 mars, nous avons parcouru le chemin de la Nueve entrant dans Paris jusqu’à l’Hôtel de ville, eux sans coups tirés, nous juste un peu de marche à travers le Paris matinal. Puis faute de salle et par un beau soleil de mars, nous nous sommes installés dans l’aire de jeu du petit square de la tour Saint Jacques. Madame Colette Flandrin Dronne(fille du capitaine Dronne), était arrivée parmi nous avec sa botte de sept lieues (elle s’était cassé un os du pied). Les jeunes lycéens ce sont installés à même le sol (bien confortable) de l’espace de jeu tandis que professeurs, membres de l’association et Madame Flandrin Dronne prenaient place sur un banc public.

Moment magique,Colette Flandrin Dronne leur livra ses propres souvenirs de ces Espagnols si fiers et courageux de la Nueve, ces hommes bourrus, pas faciles d’approche et qui ont constitué « sa famille ». Elle les a tant aimés et appréciés qu’elle en parle toujours avec une grande émotion dans la voix et une pointe de rire face aux souvenirs qu’ils évoquent pour elle.

Les jeunes étaient plus qu’attentifs, aucun bruit ne vint troubler le récit passionnant, ils sont restés bouche-bée à écouter ce récit comme un vrai conte. Ils avaient conscience d’approcher de très près la nature de ces combattants et le sens de leur engagement. Et voici se profiler le 5 avril: Dans la matinée, c’est la projection du film d’Alberto Marquardt, La Nueve ou les oubliés de l’histoire . Ce film laisse les élèves muets d’émotion et d’admiration pour ce qu’ont vécu ces espagnols fidèles à leur combat de 1936 jusqu’à la fin de leurs jours. Après la projection L’après-midi du 5 avril, nous voilà tous rassemblés, jeunes élèves, professeurs sous la houlette bienveillante de Monsieur Sibenaler, proviseur du lycée, qui n’a pas ménagé ses efforts ni ses deniers pour la réussite de ce projet ambitieux. D’abord, nous avons été reçus avec tous les invités de façon « princière » et amicale, et nous avons pu faire connaissance les uns et les autres autour d’un excellent repas préparé et servi par le sympathique personnel du service restauration du lycée, un grand merci à eux. L’après-midi rivalisa, toute sa durée, en émotion et humour, chanson et dédicaces. Les interventions à la fois solennelles et chaleureuses de cette jeunesse qui avait passé l’année à préparer et peaufiner leur Histoire en espagnol ont captivé le public averti qui était dans la salle. Larmes, rires, chaleur et gravité étaient au rendez-vous. Mais pour mesurer réellement l’intensité de ces moments inoubliables, il faut prendre le temps de regarder noyer petite vidéo:

les élèves au square de la tour St Jacques
les élèves au square de la tour St Jacques
Half Track Espana Cani
Half Track Espana Cani
Deux pieds et deux sabots
Deux pieds et deux sabots
Sur le banc
Sur le banc
Récit passionnant
Récit passionnant
Découverte de la Plaque Colette Dronne & M. Cuche
Découverte de la Plaque Colette Dronne & M. Cuche
Médaille de l'ordre du mérite 06 juin 19
Médaille de l’ordre du mérite 06 juin 19

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COLLOQUE: L’UTOPIE EN EXIL 1939-2019

1939-2019, l’utopie en exil
COLLOQUE

Le parcours des antifascistes espagnols, la lutte antifranquiste et la continuité de l’utopie dans l’Espagne contemporaine :
L’association 24 août 1944 et la mairie de Paris, vous invitent à assister à ce colloque pour savoir d’où viennent ces Espagnols épris de liberté et ce qu’ils ont semé tout au long de 80 ans d’exil…

L’utopie, présente dans chaque acte de leur histoire, se décline à tous les temps et même au futur…

Intervenants

Aimé Marcellan, membre fondateur du centre de Recherche et Documentation d’Histoire Contemporaine (REDHIC).

Thème de l’intervention : De la république à la révolution, de la révolution à l’exil… L’utopie concrétisée…

Geneviève Dreyfus-Armand, Historienne spécialiste de l’exil républicain espagnol.

Thème de l’intervention : L’utopie en exil; Des camps en France à la reconstruction des institutions républicaines en exil, à travers la presse espagnole publiée en France.

Tomás Ibañez, Professeur de Psychologie Sociale à l’université Autonome de Barcelone.

Thème de l’intervention : Que reste-t-il de l’Utopie ? : Témoignage sur la lutte antifranquiste dans les années 60-70. Et de la mort de Franco à l’Espagne contemporaine.

Conférence/débat
le 10 avril de 18h à 20h30
Auditorium de l’Hôtel de Ville
5 rue de Lobau 75004 Paris
Métro Hôtel de Ville

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Une inscription préalable est nécessaire.
Ne manquez pas ce rendez-vous !

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Projection: ORTIZ, Général sans dieu ni maitre

ORTIZ, Général sans dieu ni maitre

Il raconte son périple jusqu’à son dernier baroud avant l’exil au Vénézuela : un spectaculaire attentat… manqué, contre Franco.

Tourné trois mois avant sa mort, enrichi de documents d’époque et d’images d’archives, ce film permet à Ortiz de retracer son périple.

Il fut guérillero à Barcelone, membre de Los Solidarios puis de Nosotros, chef de colonne en Aragon pendant la guerre civile,
En Exil, il devient soldat engagé en Afrique et en France pour poursuivre son combat contre le fascisme.

Ortiz ne cache rien des contradictions engendrées par l’expérience révolutionnaire.

Le jeudi 4 avril 2019 à 19h suivi d’un débat en présence des réalisateurs.
Centre Paris’Anim ; Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris
Entrée gratuite

Ortiz Général sans Dieu ni maitre
Ortiz Général sans Dieu ni maitre

RELANCE POUR LA FRESQUE DU 24 AOÛT 1944

À toutes celles et ceux qui ont déjà versé leur obole pour ce projet original et à toutes celles et ceux qui ont oublié ou qui n’ont pas encore eu le temps… Nous voulons vous apporter une excellente nouvelle :

Nous avons obtenu l’autorisation de Paris’Habitat, bailleur social de l’immeuble situé 20 rue Esquirol dans le 13e arrondissement de réaliser notre fresque sur un de ses murs, celui qui arbore déjà un des 11 macarons signalant le passage de la Nueve le 24 août 1944. Les travaux commenceront le 2 mai jusqu’au 2 août (ou avant si le temps, nous est vraiment favorable). Un film sera réalisé sur la conception et l’exécution de de cette fresque ? Nous tâcherons de le passer en avant-première pour les souscripteurs et les habitants du quartier. Cette peinture attisera la curiosité et l’envie d’en savoir plus des personnes qui la croiserons. Il est important qu’elle soit réalisée pour la mémoire de ces hommes qui n’aimaient rien tant que la Liberté, et pour que le mot Résister soit un mot d’avenir et une promesse de liberté… Cette peinture rappellera qu’un jour, des hommes venus d’ailleurs, ont participé à libérer Paris. Cette fresque, sous forme de BD, se déclinera en 3 bandeaux représentant chacun ces 3 importantes journées qui marquèrent la libération : les 24, 25 & 26 août 1944. Elle a été quelque peu modifiée pour être plus compréhensible par tous. Il est urgent que nous puissions réunir la somme qui nous permettra de réaliser cette fresque, il serait inconcevable que nous n’aboutissions pas faute de moyens. C’est pour cela que nous relançons notre appel auprès de vous, et faisons appel à votre générosité. Vous pouvez nous aider en envoyant votre participation : • Par chèque à l’ordre de 24-août-1944, en indiquant au dos du chèque : Fresque o À : Association 24 août 1944, 22 rue Mélingue, 75019 Paris • Ou par virement sur le compte du 24-août-1944: o IBAN FR76 3000 3035 0100 0501 6056 248 ; Identifiant international : SOGEFRPP

Le mur, 20 rue Esquirol 75013 Paris
Le mur, 20 rue Esquirol 75013 Paris
Fresque définitive
Fresque définitive

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BALADA TRISTE d’Alex de la Iglesia

L’association 24 août 1944, présente

Balada triste d’Alex de la Iglesia, (2010) 1h47mn
Un cri d’amour à l’Espagne et une levée de rideau sur 40 années de mémoire occultée par le franquisme.

Un film bouleversant :
« Qui se cache derrière les yeux écarquillés des clowns, leur masque figé en une grimace joyeuse ? Auguste preneur de baffes ou clown blanc donneur de leçons, ils mettent mal à l’aise, avec leurs sketchs qui regorgent de petites humiliations…
Alex de la Iglesia, un des piliers du nouveau cinéma de genre espagnol, enfonce le clou avec l’odyssée baroque de Javier. Très tôt, ce fils et petit-fils de clowns, dont l’enfance a été volée par la guerre d’Espagne, a compris qu’il ne fera pas rire volontairement, qu’il sera toujours le dindon de la farce. »

Ce film a reçu le prix de la meilleure réalisation et du meilleur scénario au Festival de Venise 2010.
Le jeudi 14 mars 2019 à 19h suivi d’un débat avec Christiane Passevant animatrice de radio Libertaire spécialiste de l’œuvre d’Alex de la Iglesia.

À 19h Centre Paris’Anim ; Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris
Entrée gratuite

Scène
Scène
Affiche Balada Triste
Affiche Balada Triste

Futsal & mains propres

Futsal et mains propres
Un commentaire sportif de la Compagnie Jolie Môme

La ville de Champignoux, personne ne la connaissait avant la qualification de l’équipe féminine de futsal pour la coupe d’Europe.
De belles valeurs sportives, l’esprit d’équipe, l’implication et l’enthousiasme de ces joueuses ont fait leur succès.
Que se passe-t-il quand avec le succès arrivent UN nouveau président et UN nouveau sponsor ?
Et quand l’actualité sociale s’invite dans le sport ?

1h30 de chronique sociale et sportive, créée par la Compagnie Jolie Môme

Si vous l’avez raté lors de la première mi-temps en 2018,
Si vous y étiez et avez envie de le partager avec des amis,
Si vous voulez proposer à des jeunes de découvrir notre théâtre grâce à l’univers du football féminin,
Si vous pensez que la culture du football est aussi un moyen d’aborder de nombreuses questions de société…

Partagez cette annonce et réservez vos places au 01 49 98 39 20

Mercredi 13 et jeudi 14 mars : 19h
Vendredi 15 et samedi 16 mars : 20h30 (possibilité de restauration sur place)
Dimanche 17 mars : 16h

Tarifs 20€ et 13€

La Belle Etoile,
14 rue Saint-Just à La Plaine Saint-Denis, métro Front Populaire (ligne 12)

Plus d’infos sur notre site : http://cie-joliemome.org
Facebook : facebook.com/compagniejoliemome


Futsal et Mains Propres
sera aussi joué
au théâtre Gérard Philipe de Bonneuil sur Marne (94)
Vendredi 8 mars à 20h30
Réservations au 01 45 13 88 38


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