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Étiquette : Vidéo-Films

LA FABULOSA HISTORIA DE LA IMPRENTA LAS GONDOLAS EN CHOISY-LE-ROI

LA FABULOSA HISTORIA DE LA IMPRENTA LAS GONDOLAS
EN CHOISY-LE-ROI (FRANCIA)

Compañeras y compañeros,
¡Un poco de noticias, en estos malos tiempos!

La asociación 24-août-1944 fue fundada en 2013 por descendientes y simpatizantes de exiliados españoles (Libertarios para la gran mayoría) que huyeron de la represión franquista. Tiene por objetivo compartir y transmitir la historia y las memorias de estos exiliados. Así, por toda Francia –aunque no sólo–, organizamos conmemoraciones, exposiciones, proyecciones-debates, conferencias, intervenciones en colegios, institutos y universidades.

La Nueve, compañía del ejercito aliado compuesta principalmente por soldados republicanos españoles, fue el punto de partida de nuestras actividades. El 24 de agosto de 2014 -conmemoración del 70 aniversario de la liberación de París- con la participación de más de dos mil personas llegadas de Francia, España y Bélgica, significó un hito para la memoria de la España republicana, antifascista y libertaria.
(Para más detalles, consultar nuestra web www.24-aout-1944.org y el documento de presentación adjunto).

No sólo proyectamos con frecuencia películas sino que también, a veces, las producimos.

En 2019 tuvimos la oportunidad, con el ayuntamiento de Choisy-le-Roi, de homenajear de esta forma a los refugiados residentes en esta ciudad, que como tantos otros exiliados de la Guerra civil han dejado huellas por todo el ancho mundo. Así, en Choisy-le-Roi, a pocos kilómetros de París, estos exiliados libertarios montaron la Imprenta de las Góndolas en la que se reunieron muchos de los que no se resignaron ni con la victoria de Franco en 1939 ni con su herencia monárquica en 1977.

Seguir los pasos de estos libertarios, desde los campos de concentración hasta el reconocimiento oficial de su papel en la liberación de París, es descubrir otra cara de nuestra historia, una historia silenciada e ignorada por la otra España. La producción de dicha imprenta – ¡durante cincuenta años! – resulta ser un buen compendio de la obra editorial de amplios sectores del exilio.

LA FABULEUSE HISTOIRE DE L’IMPRIMERIE DES GONDOLES
DE CHOISY-LE-ROI (FRANCE)

COMPAGNES & COMPAGNONS,
Un peu de nouvelles, en ces temps difficiles !

L’association 24-août-1944 a été fondée en 2013 par des descendants et des sympathisants d’exilés espagnols (libertaires pour la grande majorité) qui ont fui la répression de Franco. Son but est de partager et de transmettre l’histoire et les souvenirs de ces exilés. Ainsi, partout en France – mais pas seulement -, nous organisons des commémorations, des expositions, des projections-débats, des conférences, des interventions dans les écoles, les instituts et les universités.

La Nueve, une compagnie de l’armée alliée composée principalement de soldats républicains espagnols, a été le point de départ de nos activités. Le 24 août 2014 – commémoration du 70e anniversaire de la libération de Paris – avec la participation de plus de deux mille personnes, venues de France, d’Espagne et de Belgique, a été une étape importante pour la mémoire de l’Espagne républicaine, antifasciste et libertaire.

Non seulement nous projetons souvent des films, mais nous les produisons aussi parfois.
(Pour plus de détails, veuillez consulter notre site web www.24-aout-1944.org et le document de présentation ci-joint).

En 2019, nous avons eu l’occasion, avec le conseil municipal de Choisy-le-Roi, de rendre ainsi hommage aux réfugiés vivant dans cette ville, qui comme tant d’autres exilés de la guerre civile ont laissé leur empreinte dans le monde entier. Ainsi, à Choisy-le-Roi, à quelques kilomètres de Paris, ces exilés libertaires ont créé l’imprimerie Des Gondoles, où se sont rassemblés beaucoup de ceux qui ne s’étaient pas résignés à la victoire de Franco en 1939 ou à son héritage monarchique en 1977.

Suivre les traces de ces libertaires, des camps de concentration à la reconnaissance officielle de leur rôle dans la libération de Paris, c’est découvrir une autre facette de notre histoire, une histoire qui a été réduite au silence et ignorée par l’autre Espagne. La production de cette presse à imprimer – durant cinquante ans ! – s’est révélée être une excellente compilation des publications de tous les secteurs de la communauté espagnole exilée.

Enlace para ver la película:
Lien pour voir la vidéo (castillan /français) qui a été réalisée à cette occasion.

Castellano: https://youtu.be/soNR_kT2nGs

Français: https://youtu.be/qZWAQv6MPFI

Quand Franco est mort, nous avions 30 ans

QUAND FRANCO EST MORT, NOUS AVIONS 30 ANS
Franco est mort le 20 novembre 1975, après quarante ans de dictature en Espagne. C’était il y a trente ans (à la date du film).

Comment expliquer qu’en quarante ans de règne, Franco n’ait connu aucune contestation qui ait pu menacer son pouvoir ?

Trente ans après la mort du Caudillo, que reste-t-il du franquisme dans l’Espagne actuelle ? La question est grave et elle suscite des polémiques, pour beaucoup il est encore trop tôt pour la poser… Signe que l’ombre du dictateur plane toujours sur l’Espagne contemporaine. Mais n’est-il pas temps de donner la parole aux témoins du franquisme pour ne pas laisser une part de l’histoire espagnole tomber dans l’oubli ?
A travers ce film, le réalisateur revendique le droit de se réapproprier son passé, de questionner la mémoire collective, et surtout d’en débattre publiquement.

Ce film de 2005 conserve toute son actualité et ses interrogations. Nous sommes à une période charnière de l’histoire d’Espagne voire de l’histoire européenne. Une petite rétrospective illustrée par ce documentaire nous permettra de faire le point dans nos têtes et face à la réalité.

Nous vous attendons masqués mais nombreux !

ATTENTION! cette fois-ci, exceptionnellement ce sera :

mercredi 14 octobre 2020 à 19h

suivi d’un débat avec Ramon Pino & Juan Chica-Ventura

Paris’Anim – Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas – 75019 Paris
Entrée gratuite

métro Place des Fêtes (ligne11)

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JOSEP un film d’Aurel 2020, 74′

À travers son film dessiné, Aurel nous conduit à la découverte de Josep Bartoli (1910-1995).

Plutôt dessinateur caricaturiste Bartoli comme son compagnon Shum est déjà très connu en juillet 1936. Il est un des fondateurs du SDP, actif au sein du comité révolutionnaire du syndicat, il le quitte pourtant rapidement pour partir sur le front d’Aragon. Il est proche du POUM et de la CNT. (…) Son travail est plus proche du dessin de presse et son trait (fin et délicat) s’adapte mal à l’affiche. En 1939, il passe la frontière avec l’ex Colonne Ascaso (28ème Division).

Comme beaucoup, il fait la tournée des camps Barcarès, Bram, etc. Il finit par s’échapper et rejoindre Paris. Avec l’occupation, la vie de clandestin continue : Chartres, Bordeaux, Marseille et enfin la Liberté, c’est-à-dire le Mexique, via la Tunisie. Dans ces camps, il continue à dessiner clandestinement sur un petit carnet qui le suivra partout. Quelques années plus tard, c’est à partir de ces croquis, qu’il conçoit un album entièrement consacré à l’univers concentrationnaire.

Au Mexique, il rencontre Frida Kalho et reprend contact avec des militants du POUM. De Mexico à la côte Ouest des USA, il n’y a qu’un pas qu’il franchit pour travailler à Hollywood, puis New-York. Toujours en lutte avec le franquisme, il collabore régulièrement avec Ruedo Iberico, « la » maison d’édition des exilés antifranquistes sur Paris. Il ne retournera en voyage en Catalogne qu’en 1977. (http://affiches-combattants-liberte.org/fr/25__bartoli-j)

Scénariste du film, Jean-Louis Milesi ;
Des voix d’acteurs remarquables : Sergi López, Bruno Solo, David Marsais, Gérard Hernandez, Thomas VDB, Valérie Lemercier, François Morel, Alain Cauchi, Sophia Aram et Sílvia Pérez Cruz qui a aussi composé la musique du film.

Mardi 29 septembre à 19h30

Suivi d’un débat avec les réalisateurs et Jean Estivill sur Le POUM

Cinéma 7 Parnassiens

98 Bd du Montparnasse
75014 Paris
Métro Vavin (ligne 4)

Entrée 6€ sur inscription préalable

au 06 51 72 86 18 ou 06 23 53 21 56
ou
24aout1944@gmail.com

Affiche Josep
Affiche Josep

Entretien avec Ken Loach sur Tierra y Libertad

Ken Loach revient sur son film Tierra y libertad (Land and Freedom)de 1996, pour répondre aux questions de la CNT espagnole d’aujourd’hui. Il nous dit l’actualité en 2020 du combat des anarchistes, syndicalistes de la CNT et des marxistes révolutionnaires du POUM pour une société de partage, mais surtout pour une organisation sociale qui sauverait la planète…

8 MAI 2020 : 75eme anniversaire de la victoire sur le nazisme.

En 1945, la plupart des européens peuvent fêter cette victoire !
Là où les ruines ne les avaient pas ensevelies,
Là, où l’inhumanité ne les avait pas tués,

Ce 8 mai 1945 est aussi la date du massacre pour les Algériens de Sétif en Afrique du Nord, qui réclamaient l’égalité des droits et traitements.

Ce 8 Mai 1945 est aussi celui où le peuple d’Espagne reste sous le joug de la dictature militaire de Franco et ses sbires : « justice » expéditive, exécutions sommaires, prisons et camps de concentration remplis, interdiction des partis politiques et des syndicats.

Ce 8 Mai 1945 est aussi celui de l’amertume pour les républicains espagnols en Exil en France. Car après avoir combattu dans les rangs de la 2° DB, des Forces Françaises Libres, les maquis, il leur semblait naturel et logique d’en finir avec la dictature franquiste. Les Alliés en décidèrent autrement.

Ce 8 Mai 1945 est aussi celui du début du retour pour les survivants du camp de Mau-thausen… Le soleil entrait à nouveau dans le coeur des hommes…
Malgré la faim, la maladie, ils avaient résisté, emmagasiné des années de témoignages. Porteurs des messages ultimes de leurs compagnons morts sur place.
« Ils n’étaient pas des victimes, mais des ennemis du fascisme ! Ils étaient ceux par lesquels la liberté refleurirait ! » Ils avaient tenu parole.

Ce 8 Mai 1945 est aussi celui du début de la reconstruction des institutions républicaines en Exil. La CNT tient son 1 er congrès hors d’Espagne du 1° au 12 Mai 1945 dans la grande salle de la Mutualité à Paris.

L’association 24 Aout 1944, en ce 75eme anniversaire particulier, souhaite honorer la mémoire de ces hommes et ces femmes de l’ombre qui depuis ce 8 Mai 1945 ont vécu en Exil en France et plus particulièrement à Choisy le Roi en banlieue sud de Paris.

L’an dernier avec la Ville de Choisy le Roi, l’association 24 Aout 1944 inaugurait une plaque en l’honneur des cordonniers Bernal et Cortes, hommes de la Nueve, une exposition urbaine sur l’Imprimerie des Gondoles et organisait une conférence ainsi qu’une séance de cinéma. L’imprimerie de la CNT installée à Choisy le Roi fonctionna selon les critères libertaires de 1956 à 2006

Le film, que nous vous proposons de voir, retrace ces évènements de 2019 à Choisy. Il honore également les 30.000 républicains espagnols tombés pour la liberté hors d’Espagne entre 1939 et 1945.
Ce film rend hommage, avec de nombreux documents d’archives à l’appui, à celles et ceux qui ont poursuivi le combat antifranquiste et pour leurs idéaux en France.

La ville de Choisy honore ces exilés, antifascistes et libertaires espagnols qui ont continué à faire vivre leur idéal d’une société plus juste, à Choisy même. Ils ont fait de cette commune un point du globe connu des tous les anarchistes du Monde et de tous les partis de gauche espagnols.

Vous pouvez suivre leur histoire sur le site de la ville :
https://www.choisyleroi.fr/decouvrir-choisy/limprimerie-des-gondoles-et-la-cnt-imprima-a-choisy/

75e anniversaire de la libération du camp de Mauthausen

Il y a 75 ans s’ouvraient les lourdes portes de Mauthausen, et de ses commandos. Le soleil entrait à nouveau dans le coeur des hommes…

Malgré la faim, la maladie, ils avaient résisté, emmagasiné des années de témoignages. Porteurs des messages ultimes de leurs compagnons morts sur place.

Il leur fallait revivre pour eux, et pour eux continuer le chemin de l’Histoire. Ils furent célébrés, honorés mais peu écoutés. Pourtant avec obstination, ils se firent passeurs de mots, vigiles de mémoire. Et aujourd’hui ce sont leurs descendants qui honorent leur combat.

« Ils n’étaient pas des victimes, mais des ennemis du fascisme! Ils étaient ceux par lesquels la liberté refleurirait! » Ils ont tenu parole.

Voici deux liens à visiter simplement:
https://www.institutfrancais.es/prensa/5-de-mayo-dia-nacional-de-homenaje-a-los-deportados/

https://youtu.be/FDTkYe9Be-Y

Pierre Gonnord lit le texte sur Angel olivares, déporté à Mauthausen, qui appartient à son exposition: « La sangre no es aga » « Le sang n’est pas eau »

La dernière séance : La maternité d’Elne

CR soirée du 12 mars 2020
Inauguration de l’exposition Portraits de femmes rebelles et solidaires
Et projection du film La maternité d’Elne, de Frédéric Goldbronn et en sa présence.

Une soixantaine de personnes nous ont honorés de leur présence ce jour-là malgré la menace du corona Virus. Nous avons tout de même respecté les consignes de sécurité pour se saluer, pour se parler, regarder, débattre et échanger ensemble autour d’un verre.

Il y a fort à parier tout comme ce fut le cas à l’auditorium de l’Hôtel de ville le 04 mars dernier, que nous avons été la dernière manifestation de groupe, du lieu. En effet depuis le début de la semaine, le centre Paris’Anim de la place des fêtes, tout comme les autres centres dans Paris, sont fermés jusqu’à nouvel avis, pour cause d’épidémie virale mortelle en certaines circonstances.

Cela ne nous empêche pas de vous donner des nouvelles de cette soirée et de prendre des vôtres par site interposé.

L’exposition des portraits de femmes réalisés par l’ami Juan Chica-Ventura et annoncés d’entrée par les peintures de groupes Mujeres-Libres de Rosine Arroyo ont eu un vrai succès auprès des présents. Non seulement les peintures sont attrayantes et belles mais chaque femme affichait sous son portrait, sa propre épopée et tout à coup ces visages prenaient une toute autre dimension.

Puis nous sommes tous descendus pour regarder ensemble le documentaire sur La maternité d’Elne, épisode encore trop peu connu de la solidarité internationale.

L’ambition de Frédéric est de décortiquer ce qu’il reste de la mémoire humaine et comment elle se transmet, s’amplifie, devient une ancre pour le présent et l’avenir.

Lors du débat, aux multiples curiosités, il dit lui-même parlant de son travail :
« Si le cinéma permet d’accéder à « la porte étroite du passé » pour reprendre l’expression de Walter Benjamin [[Walter Benjamin, Le Narrateur. Écrits français, Paris, Gallimard, Folio Essais, 2003 p 297]], c’est aussi parce que ce passé est énoncé dans le présent du tournage. Il donne consistance à la fiction de la mémoire comme il en énonce la vanité. Il dit à la fois le refus du temps et le passage du temps. Il installe sa dramaturgie dans cet écart, cette tension entre deux pôles : le temps des possibles que les révolutionnaires ont créé (…) et le temps «réel » depuis lequel le narrateur nous parle, depuis lequel on l’écoute, celui sur lequel nous n’avons pas de prise, celui de l’impossible donc, qui passe irrémédiablement et qui nous dit que l’histoire a une fin. »

Et sur la Maternité d’Elne et sa décision de réaliser ce documentaire, qui est à nos yeux une expression de la Vie, comme un défit à la mort programmée des guerres, des camps et de l’inhumanité :
« J’ai entendu parler de la Maternité d’Elne dans le cadre de mes recherches pour La ville fantôme, à l’occasion de la manifestation « 100 000 lumières pour 100 000 réfugiés » organisée, en février 2001, à Argelès-sur-Mer par l’association Fils et filles de républicains espagnols et enfants de l’exode (FFREEE). L’histoire de cette maternité était alors inconnue du grand public mais elle faisait l’objet d’une petite exposition à Argelès. Il y avait là François Charpentier, l’homme qui avait acheté et restauré le petit château qui abritait la Maternité, abandonné après la guerre. François Charpentier était très attaché à l’histoire de ce lieu et il y avait toujours un gîte et un couvert pour celles et ceux qui étaient nés là. Il y avait aussi Guy Eckstein, né de mère polonaise, qui y fut caché en 1943, et Friedel Bohny Reiter, une infirmière suisse qui sortait les enfants du camp de Rivesaltes pour les soigner à la Maternité, ainsi que son mari, qui était responsable d’une colonie du Secours aux enfants. Tous étaient très émus à l’idée d’un film sur leur histoire et ils m’ont invité le lendemain à Elne.

(…) C’est un édifice à la fois beau et étrange, un manoir plus qu’un château, qui se dresse au milieu des vergers, surmonté d’une vaste coupole de verre dans le style 1900, d’où l’on surplombe à la fois la Méditerranée, les neiges du Canigou et la plaine du Roussillon. (…) c’était un moment de présence et de partage d’une grande douceur. Je suis sorti très ému de cette première rencontre et la raison d’être du film m’apparaissait comme une évidence. Á la fois parce qu’il permettait d’aborder cette période historique à travers la sensibilité d’histoires singulières, mais aussi parce que ces histoires étaient, pour une fois, heureuses. La Maternité d’Elne m’apparaissait, de ce point de vue, comme le miroir inversé du camp et de son époque, le cœur d’un monde sans cœur.
L’histoire de la Maternité d’Elne commençait là où se terminait [mon film] Diego, dans les camps du Roussillon, et la dernière phrase de Diego dans le film, « même dans la défaite, nous avons su rester droits », aurait pu servir de viatique au suivant. Leçon de fraternité dans une période de barbarie, la Maternité se situait aussi au carrefour de la tragédie européenne, puisqu’elle avait accueilli les enfants de la Retirada, mais aussi les Juifs étrangers et les Tziganes persécutés. Cet enjeu historique faisait écho aux inquiétudes du présent, et au sentiment d’une montée diffuse de la xénophobie qui allait se traduire, trois mois après le tournage du film, par l’arrivée, au deuxième tour d’une élection présidentielle, d’un parti d’extrême droite en France.
L’idée directrice du film était donc la suivante : ce n’était pas seulement des enfants qui avaient été sauvés à la Maternité d’Elne, mais aussi une certaine idée de l’humanité. En permettant à tous ces enfants (ils étaient près de 600) de naître et de survivre à l’écart des camps, la Maternité avait permis aussi à l’humanité de renaître symboliquement à travers eux.
Le lieu serait la matrice de la parole, à la fois lieu de son origine et lieu dont elle se pourrait se nourrir. Ce qui me frappait dans ce lieu, c’est qu’il était très important pour les gens qui y étaient nés alors même qu’ils n’en gardaient aucun souvenir.
C’est la définition même du lieu de mémoire selon Pierre Nora : « Non ce dont on se souvient, mais là où la mémoire travaille» [[Pierre Nora, Les lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 1984]]. C’était donc un lieu à la fois fort et ouvert, qu’ils pouvaient (et le spectateur avec eux) investir de toutes leurs interrogations sur leur origine et remplir de leur imaginaire. Un lieu unique donc, concentrant la dramaturgie dans l’espace, et une situation de groupe permettant à chaque histoire individuelle de s’inscrire dans une histoire collective. Peu de questions, mais des réflexions introspectives, une écoute, des dialogues et des silences, des gestes de convivialité, le bonheur d’être là, ensemble.
(…)
J’avais rencontré la plupart des participants avant le tournage et ils m’avaient raconté leur histoire mais je n’avais pas mesuré toute la puissance cathartique du dispositif mis en place. Celui-ci allait donner lieu à de véritables événements de parole, des événements qui ne se seraient jamais produits si j’avais filmé séparément les personnages avant de les rassembler au montage. Chaque récit alimentait le suivant, avec une incroyable qualité d’écoute. Cette communion passait par la parole mais aussi dans les corps et les gestes. J’avais proposé aux participants d’amener, avec eux, des lettres, des photos ou des objets souvenirs. Une mère espagnole, venue avec son fils, avait ainsi conservé un crochet taillé par son mari, dans un barbelé du camp et avec lequel elle avait tricoté (elle était couturière de métier) une brassière pour son bébé. Le crochet passait de main en main, comme une relique, au fil de son récit, et une vague d’émotion nous submergeait. Un matin, dans une chambre à l’étage, un orphelin juif polonais, une infirmière espagnole et son fils venus du Mexique se sont élus fils et frères. Soixante ans après sa fermeture par les nazis, la Maternité accueillait à nouveau, par le truchement d’un film documentaire, l’utopie d’une communauté humaine délivrée de ses impasses identitaires et elle nous offrait la fraternité en héritage.
Frédéric Goldbronn »

les propos de frédéric sont le juste reflet de sa pensée et de sa façon d’aborder son travail.
Bonne lecture et prenez soin de vous! à très bientôt

Une salle restreinte mais passionnée
Une salle restreinte mais passionnée
Juan présente Frédéric
Juan présente Frédéric
Frédéric Goldbronn à l'écoute de la question
Frédéric Goldbronn à l’écoute de la question
la dernière intervention à la dernière séance
la dernière intervention à la dernière séance

Documents joints

La causa contra Franco / compte rendu

La causa contra Franco est un documentaire réalisé par Lucia Palacio et Dietmar Post sur les plaintes déposées par les combattants contre le franquisme, victimes de sévices pour les réduire au silence .

Nous restituons ici non pas le documentaire mais le débat auquel il a donné lieu. Vous trouverez ici une bande annonce qui aiguisera votre curiosité:
http://www.playloud.org/archiveandstore/en/dvd/619-franco-on-trial.html

À travers ces témoignages, il ressort de manière très forte, évidente que tous ces opposants au régime franquiste n’étaient pas, et de loin, des victimes soumises à leur sort mais bien des militants de la liberté.
À chaque embûche, ils se sont relevés pour continuer leur quête de justice. Ils ont conservé la fierté de leur idéal et surtout n’ont jamais abandonné, à travers plusieurs générations, leurs poursuites pour que le franquisme soit jugé comme crime contre l’humanité.
Ils demandent la levée de l’impunité des bourreaux, leur condamnation, la reconnaissance de ce qu’ils ont subi. Ils savent que le chemin est encore long mais à pas petits, l’écho se fait de plus en plus puissant.
le débat qui a suivi a été riche de questions et d’explications des rouages juridiques et des chemins de traverses pour parvenir à poser plainte…

Une chose est certaine, ils ont raison! Il faut persévérer sur ce chemin de vérité d’autant plus vivement que le fascisme redresse fortement la tête en Europe.

Documents joints

Des nouvelles des amis, Expo P. GAUSSOT à Argelès & LA VISITE, un documentaire de 52mn:

Des nouvelles des amis:

L’association Les amis du 24 août 1944 présente:
Philippe Gaussot: De la frontière au camp d’Argelès… Un itinéraire humanitaire en 24 photos:
du 18 /02/20 au 16/05/20 au mémorial d’Argelès.

24 photos qui évoquent les chemins escarpés de l’exil des antifascistes espagnols. Nous suivons pas à pas leur périple pénible pour passer de la montagne enneigée à la plage humide et glaciale de février 1939. L’accueil sera bien décevant puisque, pour la plupart, il s’agira de dormir sur les plages du Roussillon, entourées de barbelés, gardées par les soldats armés, tirailleurs sénégalais, marocains ou gendarmes…

Ces clichés ont été découverts par Jean-Philippe au décès de son papa. Ils sont inédits et d’une très grande qualité artistique. De par son action auprès des réfugiés, on sent bien que Philippe Gaussot avait tissé de véritables liens d’humanité avec les réfugiés et nous pouvons lire dans leur regard, sur ces photos, l’émotion, mais aussi la bienveillance et l’amitié envers celui qui tient l’appareil.

Il s’agit d’un témoignage exceptionnel et rare, elles possèdent la qualité des clichés des plus grands photographes de l’époque, et transmettent au public le désarroi, l’inquiétude de ce peuple mais également au-delà de sa détresse, sa fierté, sa dignité et surtout sa combattivité…

du 18 février au 16 mai 2020 VERNISSAGE: 21 FÉVRIER 2020 À 17H
Mémorial du camp d’Argelès,
26 Avenue de la Libération
66700 Argelès-sur-mer (village)

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule:

Dans un documentaire de 52mn: LA VISITE,

L’ami Victor Simal a décidé de nous faire découvrir la prison Modelo de Barcelone, par le menu, notamment en partageant ses souvenirs de ce lieu effrayent, terrible mais aussi solidaire…

1978 et 3 jours de tortures mais la résistance aura le goût de la liberté!
Pour pouvoir mener à bien son projet indispensable à la compréhension de ce que fut le régime franquiste, sa continuité post dictateur et son impunité, une souscription est ouverte.

Alors soyez généreux, afin d’ajouter une pierre à l’édifice de la vérité et de la justice, pour rompre le silence!

https://fr.ulule.com/la-visite-0/

Contre le silence sur les crimes franquistes & l’impunité accordée aux bourreaux

Deux événements à ne pas manquer :

Le jeudi 27 février 2020 à 19h-22h

Projection du film : « La causa contra Franco » « Le procès contre Franco », 102’ VOST (2018,) de Dietmar Post et Lucia Palacios

En présence de Dietmar Post. Suivi d’un débat avec María Garzón, Vice présidente de la Fondation Baltasar Garzón.

Traductrice : Frida Rochocz

Les cinéastes se penchent sur les crimes commis en Espagne, le coup d’état de 1936 à la dictature féroce, dirigée par le Général Franco jusqu’en 1975, qui à pris le pouvoir par la force, avec la complicité des dictatures allemande, italienne et portugaise.

La Causa contra Franco : La Plainte présentée en Argentine pourrait-elle déboucher au final, sur le dernier grand jugement contre une dictature fasciste du 20e siècle. Le Nuremberg espagnol ?

Un film essentiel pour la justice et la vérité historique dues au peuple espagnol, sur 40 ans de dictature franquiste et ses crimes qui restent impunis à ce jour.

jeudi 27 février 2020 à 19h
Centre Paris’Anim de la Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris (métro Place des Fêtes ligne 11)
Entrée gratuite

&

Le mercredi 4 mars 2020 à 17h30-
Conférence du juge Baltasar Garzón
« Contre l’impunité des bourreaux franquistes, la vérité étouffée. » Un juge rompt le silence !

Une conférence qui fera l’historique du travail de mémoire mené en Espagne, l’ouverture des fosses communes et les revendications des associations espagnoles pour la vérité. Le travail accompli par le juge Garzón afin d’obtenir réparation pour les victimes du franquisme, sa participation à la mobilisation civile et judiciaire contre l’impunité accordée aux bourreaux et pour une justice et une vérité historique portée à la connaissance de tous.

La situation aujourd’hui où on attend l’annulation des procès franquistes, et que justice soit enfin rendue contre les tortionnaires.

De 17h30 à 19h00 : Le juge Baltasar Garzón abordera tous ces thèmes cités
[[Baltasar Garzón est né le 26 octobre 1955 à Torres, en Andalousie, d’une famille très modeste. Il commence sa carrière judiciaire en 1981. Nommé juge à Almeria en 1983, puis inspecteur délégué pour l’Andalousie en 1987, il entre l’année suivante à la cinquième chambre d’instruction de l’Audience nationale à Madrid. Le juge Garzón s’est d’abord fait connaître par sa contribution au démantèlement de réseaux mafieux infiltrés dans certains organismes d’État.
Juge des plus zélés dans la lutte contre l’organisation terroriste basque E.T.A. mais juge honnête, il contribue aussi à la condamnation des membres du gouvernement socialiste qui menèrent la « sale guerre » contre l’E.T.A

Garzón s’est fait connaître au niveau international en lançant un mandat d’arrêt contre l’ex-dictateur chilien Augusto Pinochet afin de l’entendre sur la mort et la torture de citoyens espagnols à la suite du coup d’État de 1973 au Chili.
Garzón engagea des poursuites pour génocide contre des fonctionnaires argentins pour la disparition de citoyens espagnols durant la dictature argentine de 1976 à 1983.

En Espagne :

En 2008, Baltasar Garzón ouvre une enquête sur les disparitions survenues pendant la guerre d’Espagne et sous le régime franquiste, à la demande de familles de disparus et d’organisations. L’enquête, qui enfreint la loi d’amnistie votée en 1977, doit rapidement se clore et trois organisations d’extrême droite, dont la Phalange espagnole, liée à la dictature, et le syndicat d’extrême-droite Manos Limpias, portent plainte contre lui.
Le 9 février 2012, il est suspendu de la magistrature pour 11 ans, pour avoir ordonné l’écoute et l’enregistrement de conversations entre des suspects incarcérés et leurs avocats. Cette décision, prise à l’unanimité des sept juges de la Cour suprême, met un terme à sa carrière

Baltasar Garzón est aussi l’avocat et le coordinateur de la défense juridique du lanceur d’alerte Julian Assange, lanceur d’alerte australien, cybermilitant, arrêté en avril 2019 dans l’ambassade d’Équateur à Londres et incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh.(Angleterre)]]

De 19h15 à 20h30 : Débat avec la salle.

Médiatrice: Sophie Thonon, avocate

Traductrice : Frida Rochocz

Auditorium de l’Hôtel de Ville (Métro Hôtel de Ville, lignes 11 et 1)
5 rue de Lobau-75004 Paris


Entrée gratuite.
Réservation indispensable auprès de :
24aout1944@gmail.com
06 51 72 86 18 – 06 23 53 21 56

Ces deux événements se dérouleront avec le soutien du :


« Collectif Argentin pour la Mémoire »

La causa contra Franco
La causa contra Franco
Conférence contre l'impunité des bourreaux
Conférence contre l’impunité des bourreaux

Paris, Barcelone, Paris

Mme Ana Botella Sorribes, professeure d’espagnol au lycée Georges Brassens à Paris (19e) entraine ses élèves sur les traces des Antifascistes espagnols exilés en France en février 1939.

Le lycée Georges Brassens est un établissement particulier, conjuguant disciplines artistiques et enseignement général classique.
Déjà en 2017 Ana avait préparé ses élèves et travaillé avec Madame Hélène BENKOSKI, cheffe de l’établissement, afin d’inaugurer une salle de classe du lycée au nom de « La Nueve »

Le mot de la proviseure:
« Le lycée accueille exclusivement des élèves en double cursus, cursus scolaire et cursus artistique et/ou sportif. Les élèves sont scolarisés le matin ou l’après-midi. La demi-journée libérée est réservée à la pratique de l’activité artistique et/ou sportive.
L’enjeu, pour les équipes du lycée, est d’accompagner la réussite de ces élèves qui sont très enthousiastes et investis dans leur activité, et qui, souvent, ont des emplois du temps très lourds
… »

Cette année 2019, année des 80 ans de l’exil des républicains espagnols, Ana a choisi de mener ses jeunes élèves sur les chemins de « la retirada ».

Puis elle a associé ses classes à la manifestation de dépôt de gerbe devant la tombe du soldat inconnu (Arc-de-triomphe à Paris), accompagnant ainsi l’association des combattants et résistants espagnols du plateau des Glières (association présidée par notre ami Miguel Vera) le vendredi 15 novembre 2019.
Sous une pluie battante, stoïques et courageux, les élèves ont chanté leurs propres oeuvres écrites en hommage aux combattants espagnols…

Pour afficher « Homenaje y memoria » 1, cliquez sur ce lien et télécharger (en haut à gauche) :
https://1drv.ms/v/s!AunQcylHo6bRkUAhlwleh_fMK7yo

Une histoire Galicienne

Des témoignages d’une vie de résistance

Chonchiña et Francisco se rencontrent en 1931 à Saint Jacques de Compostelle et entament de longues fiançailles. Le soulèvement militaire franquiste du 18 juillet 1936 bouleverse à jamais les projets des deux jeunes gens. Francisco est condamné à mort, puis gracié. Il est emprisonné pendant sept ans. À sa libération, le couple s’exile au Mexique pendant plus de trente années. Aujourd’hui, Chonchiña se raconte dans ce film qui évoque le parcours de quelques républicains en lutte contre le fascisme dans les heures les plus sombres d’un conflit préfigurant la seconde guerre mondiale.

.
Le vendredi 20 décembre 2019 à 19h suivi d’un débat avec Begoña Maceira.

Centre Paris’Anim ; Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris
Entrée gratuite

Une Histoire Galicienne de Patrick Seraudie
Une Histoire Galicienne de Patrick Seraudie

UNE RÉVOLUTION EN IMAGES –

L’association 24 août 1944 présente :
UNE RÉVOLUTION EN IMAGES
– 27/11/2019 : une journée à l’Auditorium de l’Hôtel de ville :

– 10/12h 00 : Documentaire : Barcelone : Les Olympiades oubliées (1992) d’Ariel Camacho (52’)
Après trois années de campagne d’appel à boycotter les Jeux Olympiques de Berlin de 1936 pour protester contre les lois racistes de l’Allemagne nazie et sa politique d’exclusion des sportifs juifs, des « contre-Jeux », les Olympiades populaires, sont organisés à Barcelone à partir du 20 juillet 1936. Débat en présence d’Ariel Camacho
12h15/13h45 : Pause repas
– 14h/16h30 : Las lenguas de las Mariposas ;, La langue des Papillons, de José Luis Cuerda (VOST, 2001, 95’) : 1936, dans la campagne espagnole, le petit Moncho découvre le monde, guidé par le vieil instituteur de son village. Il va naitre une grande complicité́ entre l’enfant et le vieil instituteur proche de la retraite. Don Gregorio va faire découvrir le monde à Moncho, jusqu’au moment où̀ l’Histoire rattrapera l’instituteur, arrêté́ parce qu’il est républicain.
– Débat animé par Begoña Maceira professeure d’espagnol en micro lycée et gallega.

16h 30/16h45 pause
– 17 h / 20 h Libertarias, (Femmes) libertaires, de Vicente Aranda, (VOST, 1996, 120’). Un film jamais diffusé en France. 18 juillet 1936, C’est le début de la révolution sociale et de la guerre civile… Dans une petite ville près de Barcelone, Maria, une jeune religieuse, forcée de quitter son couvent réquisitionné, se réfugie d’abord dans un bordel puis est recueillie par Pilar, une militante anarchiste et féministe appartenant à l’organisation féminine libertaire : Mujeres Libres (Femmes libres). Avec leur groupe de combattantes libertaires, en majorité composé d’ouvrières du textile et de prostituées, elles rejoignent la Colonne Durruti (du nom de l’anarchiste Buenaventura Durruti) et partent pour le front d’Aragon, près de Saragosse. Peu à peu, Maria adopte les idées libertaires. Leur groupe de miliciens participe à la prise de la ville San Román (commune de Bierge, province de Huesca). Débat.

Auditorium de l’Hôtel de ville
3 rue de Lobau
75004 Paris
Métro lignes 1 et 11
Entrée gratuite

Sous inscription préalable à
24aout1944@gmail.com ou veronique.salou@free.fr ou edito.hudin@wanadoo.fr
Ou par téléphone : 0651728618/ 0623532156

Et notez sur vos agendas: le week-end du 30 novembre et 1er décembre; l’association Les Pas Sages du 33 rue des Vignoles (Paris 20) vous convie à une exposition vente solidaire. (de nombreux objets originaux et uniques, des livres, des bijoux……voir l’affiche ) métro Buzenval (ligne 9) ou Avron (ligne 2)

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UTOPIE EN EXIL, QUAND L’ART DEVIENT HISTOIRE

Proposée par l’association 24 Août 1944 et représentée par 34 artistes morts ou vivants, cette exposition retrace en cinq périodes l’expérience populaire hors norme, de 1931 à 1939, de la Deuxième république, la guerre civile et l’exil de 500.000 Espagnols du camp républicain. Cette expérience sociale jamais égalée et de cet exode appelé La retirada marquent définitivement enfants et petits-enfants de cette génération. Avec les artistes : Antonio Altarriba , Antonio Ros Blasco, Bruno Loth, Carlos Gimenez, Carmen Martinez, Carmen Pages, Castelao, Catherine Continente, Catherine Gil-Franco, Chari Goyeneche, Elsa Osaba, Eugenio Prieto Gabriel, Francisco Giné, Joan Jordà, José Olivares Cuadrado, José Torres, Juan Chica-Ventura,Julio Ribera, Kim, Leonor Fabra, Macarena Polo, Madeleine Lamberet, Manolo Alcorlo,Marcos, Carrasquer, Marina Aguayo (Ángel Corvera), Miguel Garcia Vivancos, Norma Pedroche, Olivier Pinalie, Paco Roca, Philippe Gibbon, Rosine Arroyo, Rufino de Mingo, Sim, Vicente Gil-Franco, Victor Simal. Télachargez notre invitation pour le 5 novembre Et n’oubliez pas de venir pour le Projection-Débat: Buñuel après l’âge d’or, jeudi 14 novembre à 19 heures.

La Palissade de Bruno Loth
La Palissade de Bruno Loth
Invitation à imprimer Madres… de Carmen Martinez
Invitation à imprimer Madres… de Carmen Martinez

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Une CARMEN inoubliable!

La projection de ce 26 septembre 2019 a marqué notre rentrée de la saison 2019/2020 au Centre Paris’Anim de la Place des Fêtes.

Nous avons choisi pour cette saison d’alterner entre films fictions (ayant trait à la révolution espagnole, à l’exil et à la résistance anti franquiste) et les films documentaires (qui développent des thèmes particuliers ou pans de cette histoire). Pour notre reprise le public était au rendez-vous et nous avons pu également accueillir d’autres personnes plus attirées par la présence « magique » de Laura del Sol . Carlos Saura , réalisateur, fut un opposant au franquisme comme Antonio Gades et même Laura del Sol (malgré son très jeune âge sous la dictature). Saura avec les armes qu’il maitrisait le mieux, le cinéma, a su dénoncer la société fasciste, et retracé avec justesse les blessures indélébiles laissées dans la vie des gens par ce régime. Puis doucement, il s’est tourné vers un autre genre de cinéma sans jamais se départi de son oeil critique face à la société, notamment sur le sort réservé aux femmes. Lisez ce que nous en dit Daniel Pinos. Comme il y a deux ans avec Frédéric Pierrot qui était venu pour commenter Land and Freedom de Ken Loach , à l’auditorium de l’Hôtel de ville, il faut reconnaitre que la présence d’un(e) protagoniste pour le débat nous permet de découvrir l’oeuvre cinématographique sous un angle plus particulier, plus intime. Cette vision échappe aux spectateurs et à l’analyse que nous pourrions en faire de l’extérieur. En résumé: ce fut une très très belle soirée! Merci à Laura Del Sol et à José-Maria Riba de l’association Españolas en París, qui n’a de cesse de promouvoir le cinéma espagnol sous toutes ses expressions et dont l’actrice est présidente d’honneur. https://www.gnolas.org/joomla/ N’hésitez pas à suivre et à participer à leur programmation.

Laura se présente
Laura se présente
Daniel parle de Carlos Saura
Daniel parle de Carlos Saura
Vue d'ensemble au débat
Vue d’ensemble au débat
C'est très sérieux
C’est très sérieux
Laura et José Maria
Laura et José Maria
La salle d'où déjà quelques spectateurs sont partis
La salle d’où déjà quelques spectateurs sont partis
Mireille apris la parole
Mireille apris la parole
La salle aussi est applaudie
La salle aussi est applaudie
Laura est convaincante!
Laura est convaincante!
De la complicité dans l'air!
De la complicité dans l’air!

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24 août 2019 : 75 ans après ; 80 ans d’exil.

Ce samedi 24 août 2019, il était important de marquer Le 75e anniversaire de la Libération de Paris, qui était par la même occasion les 80 ans de l’exil des Espagnols antifascistes qui avaient défendu la République légalement élue, contre le coup d’état des généraux félons.

Nous avons entamé cette journée symbolique par l’inauguration d’une superbe exposition à la mairie du 4e: Les encres de la Libération: Exposition philatélie et documents de la guerre 39/45 et de la Libération; présentée dans 50 cadres soit 1200 feuilles de documents originaux, tracts de la Résistance, journaux clandestins, philatélie : les timbres surchargés de la Libération. Présentation sous vitrine de médailles commémoratives et de documents. Une exposition exceptionnelle comportant de nombreux documents très rares voire introuvables. En souvenir du 75e anniversaire, nos amis de l’ACTL (Association des Collectionneurs des Timbres de la Libération) ont réalisé un collector de 4 timbres réalisés pour cette occasion par l’artiste et notre compagnon Juan Chica-Ventura et des cartes postales reprenant les 4 visuels.

Ce collector rend hommage au Capitaine Raymond Dronne, à la Nueve sa compagnie avec le half track Guadalajara, au colonel Rol Tanguy chef des FFI de Paris et à Raoul Nordling, consul de suède à qui Paris et les parisiens doivent beaucoup.

Vous pouvez toujours vous les procurer auprès de notre association, ainsi qu’un recueil de l’ACTL « Libération de Paris historique et philatélique. » Où les actes liés à la libération de Paris sont détaillés arrondissement par arrondissement. À 14h, nous avons gagné la rue Esquirol dans le 13e arrondissement où devant la peinture murale attendait une foule de descendants des exilés espagnols, de sympathisants de ce peuple combattant, des curieux également heureux d’apprendre un passage occulté de l’histoire de cette ville, et bien entendu nos amis anarchistes et ceux de la CNT espagnole en exil et CNT française. Très vite nous avons été rejoints par La Charanga Ventolin , fanfare venue des Asturies pour fêter à nos côtés les Hommes de la Nueve et revendiquer une autre république pour l’Espagne, une république sociale et solidaire. Les délégations des officiels sont arrivées avec Anne Hidalgo, Maire de Paris, Dolores Delgado ministre de la Justice espagnole, Irene Lozano représentante de ‘L’Espagne Globale » (terminologie pour le moins mystérieuse et entourée de circonvolutions…), Fernando Martinez sénateur et ex directeur de la mémoire historique, l’ambassadeur d’Espagne en France, l’Ambassadeur d’Espagne à l’UNESCO, celui de l’OCDE et probablement encore d’autres personnalités dont je ne connais ni le titre ni le nom… et le maire de l’arrondissement J Coumet. Mais pour nous l’essentiel était bien entendu tous ces anonymes, venus simplement, parfois de très loin, rendre les honneurs aux hommes de la Nueve et découvrir pour l’occasion la peinture murale de 17m de haut réalisée par Juan Chica Ventura (aidé dans ces travaux par Anne Aubert artiste peintre, et par Claire Lartiguet comme petite main). Les orateurs se sont succédés à la tribune autour de cette réalisation monumentale. (voir la vidéo réalisée par nos amis: Victor Simal et Richard Prost) Puis Vida Gambier, fille de Federica Montseny est venue parler de sa maman (voir document Porte folio), ministre de la santé sous la république espagnole de novembre 1936 à mai 1937 et à laquelle la ville de Paris a dédié un jardin place Louis Armstrong (Paris 13e) , (juste à une vingtaine de mètres de la fresque de la Nueve rue Esquirol). La ville de Paris, à travers Federica Montseny, rend hommage aux combat des femmes dans toutes les époques de bouleversements historiques. lors de l’inauguration de ce jardin, la mairie de Paris, a offert à notre association une plaque de ce lieu. Ce qui pour nous a un sens très symbolique, Federica Montseny étant une figure historique du mouvement anarchiste espagnol que beaucoup d’entre nous ont eu l’occasion de croiser à Paris ou à Toulouse.

Cette plaque ira dans les archives du centre mémoriel sur l’exil libertaire espagnol qui doit se créer au 33 rue des Vignoles.

Puis nous nous sommes dirigés vers la rue de Lobau, jardin dédié aux combattants de la Nueve. Cette année, nous avons inauguré la plaque offerte par Manuela Carmena, ex-maire de Madrid, qui est le duplicata de la plaque du jardin de Madrid, que Manuela Carmena a dédié en 2017 aux combattants de la Nueve. Nous tenons à bien préciser cela car Manuela Carmena durant tout son mandat a oeuvré pour la mémoire historique, par ce jardin mais également en débaptisant des rue de Madrid encore à la gloire des franquistes. Et bien entendu , il serait déplacé d’imaginer un instant que la mairie de Madrid de 2019 (droite alliée au parti fasciste VOX) aurait pu faire un tel présent à la ville de Paris et surtout que nous aurions accepter de l’inaugurer. Merci à Manuela Carmena! Lorsque nous sommes parvenus rue de Lobau, un petit groupe d’oiseaux, de ces volatiles qui ont pour usage de s’installer dans les pénates des autres, des coucous, étaient sur place. Il a fallu les cantonner légèrement mais heureusement, l’hommage s’est déroulé comme prévu. Et bien sûr puisque nous avions, de l’Espagne, une ministre, un sénateur, des ambassadeurs, nous en avons profité pour leur demander d’être actifs dans la réforme de la loi mémorielle de 2007 en y apportant plus de justice, de reconnaissance pour les victimes du franquisme, et de condamnation pour les bourreaux et l’annulation des sentences prononcées par les tribunaux franquistes. Notre invitée de la fédération Memoria Libertaria, a insisté également sur cet aspect de la préservation de la mémoire historique en Espagne. Dolores Delgado, ministre de la justice espagnole, a repris ces thèmes dans son intervention, assurant que son gouvernement mettra tout en oeuvre pour aller plus loin dans la reconnaissance des victimes du franquisme et contre l’impunité des bourreaux. Puis tout à coup, elle déclara qu’elle était persuadée que les hommes de la Nueve auraient soutenu la constitution de 1978, qui justement pose une chape de silence sur l’histoire en épargnant à ces hommes du franquisme des poursuites devant la justice. Elle souleva un tollé qui mit quelque piment dans la cérémonie…  Anne Hidalgo, maire de Paris, vint à la rescousse, déclarant Paris ville de dialogue où tout était possible dans la polémique et la controverse. Une journée bien remplie qui s’est achevée pour nous, les Musicos et plein d’autres participants au 33 rue des Vignoles où nous avions préparé un petit rafraîchissement convivial. 2020, année des élections municipale en France, nous vous donnons rendez-vous envers et contre tout pour maintenir vivant la mémoire du combat pour la Liberté!

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Les Hommes de la Nueve à Choisy-Le-Roi et L’imprimerie des Gondoles comme « projet pour la culture »

Bernal et Cortés à l’honneur.

À 14h, le monde se pressait rue Émile Zola, pour écouter Madame Colette Flandrin Dronne évoquer ces deux hommes qu’elle a tant connu. « Ils étaient Ma famille! » a-t-elle déclaré d’une voix très émue. Le monde était là pour entendre l’histoire trépidante de ces hommes qui se sont immergés dans l’Histoire du monde, avec courage et détermination. Le monde était là au moment où la plaque aux couleurs de la république espagnole a été découverte pour honorer qui? ………des Cordonniers, artisans capables de tout pour vaincre la barbarie mais surtout pétris de modestie et de simplicité pour vivre leur vie « ordinaire ». Nous avons eu le plaisir d’accueillir Marie-José Cortés , fille de José Cortés et la fille de Martin Bernal avec sa petite famille. À 15h30, une foule inattendue a envahi la médiathèque. Il fallut rajouter de nombreuses chaises et malgré cet ajout, un certain nombre de personnes sont restées debout. Tous venaient écouter « la fabuleuse histoire de l’imprimerie des Gondoles ». Imprimerie fondée par les anarchistes espagnols, exilés à Choisy-Le-Roi. Elle fonctionnait sur les principes libertaires de l’Espagne de 1936: les salaires étaient identiques pour tous et elle imprimait du faire-part de naissance à toutes la presse libertaire espagnole en exil et même la presse anarchiste française. Elle faisait paraitre des revues, des ouvrages scientifiques, des romans… et toute sorte de publications plus subversives les unes que les autres. L’imprimerie des Gondoles vivait avec son temps. Elle reflétait l’expression de la politique d’époque, elle retraçait les luttes sociales et à son histoire se mêlait également l’histoire de la presse et des parutions libertaires espagnoles, et ses fluctuations…  Alain Doboeuf, historien du mouvement anarchiste espagnol, a su captiver son auditoire. Il a conté par le menu : la presse en exil, les luttes à travers les affiches et les tracts que l’imprimerie déversait au gré des luttes sociales et politiques, l’innocence des faire-part qui amélioraient l’ordinaire des imprimeurs et toutes ces publications qui alimentaient la politique de l’époque…

Alain a su avec un bel humour nous laisser entendre une dernière fois les rotatives des Gondoles.

Il faut dire aussi que la salle de conférence s’était pour l’occasion transformée en imprimerie … des Gondoles, puisque les « casses » de l’imprimerie étaient exposées, ainsi qu’une variété importante des publications réalisées dans son atelier. Lisez le petit résumé sur l’imprimerie, il vous permettra de bien garder en mémoire l’importance de cette entreprise libertaire. D’ailleurs nous vous invitons à vous reporter à cette vidéo qui a été réalisée par notre ami et compagnon de route Richard Prost.

2 Drapeaux
2 Drapeaux
Nos amies venues de Châteaudun et les membres de l'association (serge & Ramon)
Nos amies venues de Châteaudun et les membres de l’association (serge & Ramon)
Moment intense d'émotion, Mme Flandrin dronne et la fille de M.Bernal
Moment intense d’émotion, Mme Flandrin dronne et la fille de M.Bernal
Intervention de l'association 24 août 1944 (Véronique)
Intervention de l’association 24 août 1944 (Véronique)
Mme Dronne, la famille Bernal, Juan et Florence Lecervoisier de la mairie de Choisy
Mme Dronne, la famille Bernal, Juan et Florence Lecervoisier de la mairie de Choisy
Un salut inattendu
Un salut inattendu
Une décoration pour Colette Flandrin Dronne
Une décoration pour Colette Flandrin Dronne
Colette et la famille Bernal au complet
Colette et la famille Bernal au complet
Les filles de… découvrent la plaque
Les filles de… découvrent la plaque
Alain Doboeuf devant son auditoire
Alain Doboeuf devant son auditoire
La foule s'amasse, Alain se concentre
La foule s’amasse, Alain se concentre
Marie-José et le petit-fils de Martin Bernal
Marie-José et le petit-fils de Martin Bernal
Colette Flandrin Dronne et "Combat syndicaliste"
Colette Flandrin Dronne et « Combat syndicaliste »
Captivés par l'histoire de cette imprimerie
Captivés par l’histoire de cette imprimerie
Juan a piqué le drapeau de Manuel
Juan a piqué le drapeau de Manuel
On en rit aussi!
On en rit aussi!
Que de Casse…s!
Que de Casse…s!
Carmen Blanc & Juan; Colette & Aimable
Carmen Blanc & Juan; Colette & Aimable
Rotatives en action
Rotatives en action
Les Casses
Les Casses
Une souscription efficace
Une souscription efficace
3 jeunes auditrices
3 jeunes auditrices
Délivrées de leur botte du 20 mars
Délivrées de leur botte du 20 mars
Foule attentive
Foule attentive
Marie-José et la plaque en l'honneur de son papa
Marie-José et la plaque en l’honneur de son papa
Visite guidée
Visite guidée

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Mémoires et traces des réfugiés espagnols à Choisy-le-Roi

Du 24 avril au 31 mai 2019, vous pourrez suivre les traces des Espagnols installés à Choisy-Le-Roi.

Ils ont participé non seulement à la révolution espagnole de 1936 à 1939 mais se sont distingués par leur courage et leur détermination dans la lutte antifasciste durant la Seconde Guerre mondiale. La ville de Choisy-Le-Roi veut leur rendre hommage et que la population et les visiteurs puissent: Rendre hommage aux Espagnols déportés dans les camps nazis et grâce auxquels les révélations des horreurs commises par le régime concentrationnaire a pu être révélé au grand jour, lors du procès de Nuremberg. Découvrir l’existence de l’imprimerie des Gondoles, créée et animée par ces mêmes Espagnols, amoureux de la culture et la liberté. Cette entreprise autogérée a imprimé un nombre incalculable de journaux, de tracts contre les dictatures mondiales en commençant bien sûr par celle aux portes de la France, celle de Franco dans leur propre pays, l’Espagne. Savoir que la ville de Choisy-Le-Roi a « hébergé » durant toute leur existence des cordonniers, anciens combattants de La Nueve. Ce fut une unité d’éclaireurs de la 2e Division Blindée, du Général Leclerc, commandée par le capitaine Dronne et toujours envoyée à l’avant garde des combats. Ils furent les premiers soldats « alliés » à entrer dans Paris le 24 août 194; Et leur cordonnerie était bien plus qu’une simple échoppe de réparation de souliers c’était un athénée libertaire de discussions enflammées sur l’avenir du monde… Vous pourrez suivre les chemins de leur exil en février 1939 grâce à la projection du film de Louis Llech. Puis vous rendre compte que justice ne leur a pas été rendue, encore aujourd’hui. Car en Espagne, de nombreux hommes et femmes réclament la fin de l’impunité pour les tortionnaires franquistes, et l’ouverture des fosses communes où ont été enterrés des milliers d’êtres assassinés par ces fascistes. Vous pourrez assister à la projection du film Le silence des autres de Robert Bahar et Almudena Carracedo. Ne laissez pas passer l’occasion de savoir ce que sont et ce qu’ont fait ces Étrangers…

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Projection: ORTIZ, Général sans dieu ni maitre

ORTIZ, Général sans dieu ni maitre

Il raconte son périple jusqu’à son dernier baroud avant l’exil au Vénézuela : un spectaculaire attentat… manqué, contre Franco.

Tourné trois mois avant sa mort, enrichi de documents d’époque et d’images d’archives, ce film permet à Ortiz de retracer son périple.

Il fut guérillero à Barcelone, membre de Los Solidarios puis de Nosotros, chef de colonne en Aragon pendant la guerre civile,
En Exil, il devient soldat engagé en Afrique et en France pour poursuivre son combat contre le fascisme.

Ortiz ne cache rien des contradictions engendrées par l’expérience révolutionnaire.

Le jeudi 4 avril 2019 à 19h suivi d’un débat en présence des réalisateurs.
Centre Paris’Anim ; Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris
Entrée gratuite

Ortiz Général sans Dieu ni maitre
Ortiz Général sans Dieu ni maitre

BALADA TRISTE d’Alex de la Iglesia

L’association 24 août 1944, présente

Balada triste d’Alex de la Iglesia, (2010) 1h47mn
Un cri d’amour à l’Espagne et une levée de rideau sur 40 années de mémoire occultée par le franquisme.

Un film bouleversant :
« Qui se cache derrière les yeux écarquillés des clowns, leur masque figé en une grimace joyeuse ? Auguste preneur de baffes ou clown blanc donneur de leçons, ils mettent mal à l’aise, avec leurs sketchs qui regorgent de petites humiliations…
Alex de la Iglesia, un des piliers du nouveau cinéma de genre espagnol, enfonce le clou avec l’odyssée baroque de Javier. Très tôt, ce fils et petit-fils de clowns, dont l’enfance a été volée par la guerre d’Espagne, a compris qu’il ne fera pas rire volontairement, qu’il sera toujours le dindon de la farce. »

Ce film a reçu le prix de la meilleure réalisation et du meilleur scénario au Festival de Venise 2010.
Le jeudi 14 mars 2019 à 19h suivi d’un débat avec Christiane Passevant animatrice de radio Libertaire spécialiste de l’œuvre d’Alex de la Iglesia.

À 19h Centre Paris’Anim ; Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris
Entrée gratuite

Scène
Scène
Affiche Balada Triste
Affiche Balada Triste