Contre le silence sur les crimes franquistes & l’impunité accordée aux bourreaux
Deux événements à ne pas manquer :
Le jeudi 27 février 2020 à 19h-22h
Projection du film : « La causa contra Franco » « Le procès contre Franco », 102’ VOST (2018,) de Dietmar Post et Lucia Palacios
En présence de Dietmar Post. Suivi d’un débat avec María Garzón, Vice présidente de la Fondation Baltasar Garzón.
Traductrice : Frida Rochocz
Les cinéastes se penchent sur les crimes commis en Espagne, le coup d’état de 1936 à la dictature féroce, dirigée par le Général Franco jusqu’en 1975, qui à pris le pouvoir par la force, avec la complicité des dictatures allemande, italienne et portugaise.
La Causa contra Franco : La Plainte présentée en Argentine pourrait-elle déboucher au final, sur le dernier grand jugement contre une dictature fasciste du 20e siècle. Le Nuremberg espagnol ?
Un film essentiel pour la justice et la vérité historique dues au peuple espagnol, sur 40 ans de dictature franquiste et ses crimes qui restent impunis à ce jour.
jeudi 27 février 2020 à 19h
Centre Paris’Anim de la Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris (métro Place des Fêtes ligne 11)
Entrée gratuite
&
Le mercredi 4 mars 2020 à 17h30-
Conférence du juge Baltasar Garzón
« Contre l’impunité des bourreaux franquistes, la vérité étouffée. » Un juge rompt le silence !
Une conférence qui fera l’historique du travail de mémoire mené en Espagne, l’ouverture des fosses communes et les revendications des associations espagnoles pour la vérité. Le travail accompli par le juge Garzón afin d’obtenir réparation pour les victimes du franquisme, sa participation à la mobilisation civile et judiciaire contre l’impunité accordée aux bourreaux et pour une justice et une vérité historique portée à la connaissance de tous.
La situation aujourd’hui où on attend l’annulation des procès franquistes, et que justice soit enfin rendue contre les tortionnaires.
De 17h30 à 19h00 : Le juge Baltasar Garzón abordera tous ces thèmes cités
[[Baltasar Garzón est né le 26 octobre 1955 à Torres, en Andalousie, d’une famille très modeste. Il commence sa carrière judiciaire en 1981. Nommé juge à Almeria en 1983, puis inspecteur délégué pour l’Andalousie en 1987, il entre l’année suivante à la cinquième chambre d’instruction de l’Audience nationale à Madrid. Le juge Garzón s’est d’abord fait connaître par sa contribution au démantèlement de réseaux mafieux infiltrés dans certains organismes d’État.
Juge des plus zélés dans la lutte contre l’organisation terroriste basque E.T.A. mais juge honnête, il contribue aussi à la condamnation des membres du gouvernement socialiste qui menèrent la « sale guerre » contre l’E.T.A
Garzón s’est fait connaître au niveau international en lançant un mandat d’arrêt contre l’ex-dictateur chilien Augusto Pinochet afin de l’entendre sur la mort et la torture de citoyens espagnols à la suite du coup d’État de 1973 au Chili.
Garzón engagea des poursuites pour génocide contre des fonctionnaires argentins pour la disparition de citoyens espagnols durant la dictature argentine de 1976 à 1983.
En Espagne :
En 2008, Baltasar Garzón ouvre une enquête sur les disparitions survenues pendant la guerre d’Espagne et sous le régime franquiste, à la demande de familles de disparus et d’organisations. L’enquête, qui enfreint la loi d’amnistie votée en 1977, doit rapidement se clore et trois organisations d’extrême droite, dont la Phalange espagnole, liée à la dictature, et le syndicat d’extrême-droite Manos Limpias, portent plainte contre lui.
Le 9 février 2012, il est suspendu de la magistrature pour 11 ans, pour avoir ordonné l’écoute et l’enregistrement de conversations entre des suspects incarcérés et leurs avocats. Cette décision, prise à l’unanimité des sept juges de la Cour suprême, met un terme à sa carrière
Baltasar Garzón est aussi l’avocat et le coordinateur de la défense juridique du lanceur d’alerte Julian Assange, lanceur d’alerte australien, cybermilitant, arrêté en avril 2019 dans l’ambassade d’Équateur à Londres et incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh.(Angleterre)]]
De 19h15 à 20h30 : Débat avec la salle.
Médiatrice: Sophie Thonon, avocate
Traductrice : Frida Rochocz
Auditorium de l’Hôtel de Ville (Métro Hôtel de Ville, lignes 11 et 1)
5 rue de Lobau-75004 Paris
Entrée gratuite.
Réservation indispensable auprès de :
24aout1944@gmail.com
06 51 72 86 18 – 06 23 53 21 56
Ces deux événements se dérouleront avec le soutien du :
« Collectif Argentin pour la Mémoire »