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Auteur/autrice : 24 aout 1944

SAUVONS LA FLIBUSTE !

 

APRÈS PLUS DE SIX ANNÉES D’existence et de lutte pour sa survie, à Fontenay-sous-Bois, la librairie est menacée d’expulsion.

Voici l’appel du couple de libraires qui sont des personnes engagées dans la solidarité, la culture partagée et l’échange:

Bonjour à toutes et tous, nous sommes Nilala et Frédéric Siméon, un couple d’anciens journalistes. En février 2019, après une formation à l’École de la librairie, nous avons ouvert en banlieue, dans le Val-de-Marne, à Fontenay-sous-Bois, notre propre librairie, La Flibuste, sous la forme de la SARL L’Art de la joie.

Notre objectif : créer du lien et du commun, à travers un lieu d’échanges, de rencontres, chaleureux et accueillant, ouvert sur le quartier. 

Le livre est un combat, une transmission, face à l’obscurantisme et à la méfiance, à l’individualisme, à l’exploitation, au racisme et au sexisme, pour défendre des idées, développer l’imaginaire, s’évader, voyager, apprendre, se cultiver, s’informer, rire, se divertir, prendre soin de soi et des autres.

nos activités

Lectures jeunesse et poésie, rencontres, dédicaces, ateliers artistiques, club lecture, concerts, ateliers jeux, participation à la Quinzaine de la solidarité internationale avec la médiathèque municipale Louis-Aragon, Quinzaine des lycéens, avec la Région Île-de-France et le lycée Pablo-Picasso de Fontenay-sous-Bois, Pass solidaire, événements en lien avec les commerçants du quartier, tables au cinéma municipal le Kosmos, au théâtre Halle Roublot et au Comptoir : tout, nous faisons tout notre possible pour mettre en avant les livres.

Continuez à suivre leur engagement sur ce lien :

https://fr.ulule.com/sauvons-la-librairie-la-flibuste/

et fatalement vous n’aurez qu’une préoccupation: Leur venir en aide.

 Ils comptent sur nous pour que nous puissions encore et toujours compter sur eux pour nous conseiller et nous faire découvrir des ouvrages qui invitent les esprits à la réflexion.

 

 

Hommage à la Catalogne

Bonjour à toutes et à tous,

J’ai le plaisir de vous annoncer la projection d’Hommage à la Catalogne, précédée du court métrage « Diego » (39 min.) à la Scam (5 avenue Vélasquez 75008 Paris, métro Villiers) jeudi 19 juin à 19h. Cette projection est gratuite et sera suivie Un verre vous sera proposé après la projection.
Réservation indispensable à frederic.goldbronn@free.fr
Au plaisir de vous y retrouver.
Salut et fraternité,
Frédéric

Catalogue: Les républicains espagnols, premiers déportés de France et la FEDIP

Durant la Seconde Guerre mondiale, il y eut près de 10.000 Républicain(e)s espagnol(e)s déporté(e)s dans les camps nazis. Ils y subirent les traitements inhumains réservés aux déportés qui ne devaient pas sortir vivants de ces camps. Il y en eut dans tous les camps : Auschwitz, Dachau, Buchenwald, Neuengamme, Oranienburg, Stutthof, (Pologne) Natzwiller-Le Struthof (Alsace), Sachsenhausen, Ravensbrück, Mauthausen et tous leurs kommandos…

Nous avons choisi pour parler de leur déportation d’évoquer le camp de Ravensbrück car c’était la destination principale des femmes déportées dont les Espagnoles.

Et celui de Mauthausen pour les hommes espagnols. Ce camp est communément appelé camp des Espagnols puisque ce sont eux qui l’on construit dans sa forme définitive. Dans nul autre camp qu’à Mauthausen, les Espagnols n’ont pu se constituer en groupe. Ils y sont trop disséminés parmi les autres nationalités. Souvent arrêtés en tant que résistants français, ils portent le triangle rouge des politiques et la lettre « F » de Français, tandis que d’août 1940 à avril 1941 les Espagnols déportés sont massivement envoyés à Mauthausen. Ils y portent le triangle bleu des apatrides et la lettre « S », pour Spanien. Ils y sont plus de 7200, seul 1/3 en sort en mai 1945.

Ils y constituent une véritable organisation clandestine de résistance, ils forcent l’admiration des autres groupes nationaux par leur cohésion et leur sens de la solidarité.

Edmond Michelet[1] dit à leur propos :

« Les déportés peuvent différer de point de vue dans le jugement qu’ils portent sur les groupes nationaux étrangers. Mais tous sont d’accord pour dire que les Espagnols réussirent le tour de force de faire l’unanimité dans la sympathie et l’admiration. »

[1] Edmond Michelet (1889-1970), un des créateurs de « Combats » en 1941, chef régional des Mouvements unis de la résistance (MUR) en 1942, arrêté par la Gestapo en février 1943, est déporté à Dachau. Il sera compagnon de la libération, et successivement ministre des Anciens combattants et Victimes de guerre (1958), puis ministre de la Justice (1959-1961). Membre du Conseil constitutionnel, il succède à André Malraux en 1969 sous la présidence de Pompidou, comme ministre des Affaires culturelles.

Projection : La Maleta Mexicana

Les pellicules disparaissent à Paris en 1939. Elles ont vraisemblablement été rangées dans les trois boîtes avant le départ de David Seymour le 23 mai pour le Mexique à bord du SS Sinaia, un navire embarquant des réfugiés espagnols. En octobre de la même année, Capa lui-même part pour New York et laisse les négatifs dans son studio parisien du 37, rue Froidevaux, à la garde d’un compatriote hongrois, photographe également, Emérico Weisz alias Csiki. Dans une lettre de 1975, Weisz déclarera les avoir confiés à un Chilien rencontré dans la rue afin qu’il dépose le paquet à son consulat. Leur trace se perd alors pendant plus d’un demi-siècle.

C’est en 1995, à Mexico, lors d’une exposition consacrée à la Guerre civile espagnole, que le cinéaste Benjamin Tarver adresse à Jérald R. Green, professeur à Queens College, une lettre contenant la description détaillée de deux mille images figurant dans une collection de négatifs hérités de sa tante ; cette dernière les a elle-même reçus d’un parent, le général Aguilar Gonzalez, ambassadeur mexicain à Vichy en 1941-1942.

En 2006, l’espoir d’y retrouver le négatif de la célèbre photographie Mort d’un soldat républicain, dont l’authenticité fait polémique, pousse Richard Weelan, spécialiste de Capa, et Brian Wallis, conservateur en chef de l’International Center of Photography, à convaincre Tarver de les leur transmettre.

Le contenu des trois boîtes peut alors être inventorié : la verte et la rouge contiennent du film enroulé ; la troisième, brune, abrite des enveloppes refermant des pellicules coupées. La collection complète est rendue en 2007 au frère de Robert Capa, Cornell ; Cynthia Young, conservatrice des Archives Robert et Cornell Capa, l’a présentée au public dans une exposition internationale, The Mexican Suitcase. The Rediscovered Spanish Civil War Negatives of Capa, Chim and Taro, inaugurée à New York en septembre 2010.

Et bien sûr toujours notre petite table de presse pour vous présenter nos ouvrages, et susciter votre soutien à nos activités.  Cette fois-ci nous aurons le grand plaisir de vous présenter le catalogue de notre exposition : Républicains espagnols, premiers déportés de France et la FEDIP

Le tout suivi d’un débat.

Le jeudi 26 juin 2025 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

26 et 27 mai honneur à la résistance

Cette année, c’est l’arrondissement du 18e qui accueille les journées de la Résistance.

Car cette année, le programme est si important pour l’actualité qu’il se déroule sur 2 journées.

Cette manifestation rend hommage à Jean Moulin et au CNR:

Qu’est-ce que le CNR?, voici le communiqué du CPL

Jean Moulin, délégué du Général de Gaulle, arrivé clandestinement en France est chargé de réussir à unifier les mouvements de Résistance pour coordonner l’action de la résistance intérieure.

Il y parvient dans la clandestinité la plus totale, déjouant la traque de la police française et des forces d’occupation.

Le 27 mai 1943, se réunissent dans le Paris occupé, 48 du Four (6e), les fondateurs de ce qui au départ se nomme Conseil de la Résistance.

En présence de Jean Moulin, il réunit les représentants de la CGT réunifiée et de la CFTC, des huit principaux mouvements de la résistance française (Ceux de la libération, Ceux de la Résistance, Combat, Franc-Tireur, Front National de la Résistance, Libération-Nord, Libération-Sud, l’organisation civile et militaire) ainsi que ceux des six principaux partis politiques de la Troisième République n’ayant pas sombré dans la collaboration avec l’occupant. À eux tous ils organisent des sabotages, l’extension des filières d’aide aux persécutés et filières d’évasion pour les aviateurs abattus, le renseignement, des actions armées contre l’occupant…

Ce groupement devint Conseil National de la Résistance (CNR). Il prépare la reconstruction de la République en adoptant un programme. Il parait, »sous le manteau » dans une brochure connue sous le nom « Les Jours heureux ». Ce programme conduit à la mise en oeuvre de réformes économiqes, sociales et politiques très progressistes. Il fait partie des textes fondamentaux de notre droit actuel.

Et nous devons en mémoire de ceux qui l’ont conçu,  le défendre et le préserver pour les générations futures.

La mémoire de ce 27 mai 1943 s’étend cette année sur deux jours: Les 26 et 27mai.

Le 26 mai, notre association participe avec une vingtaine d’autres, au village des associations mémorielles et culturelles, porteuses de la mémoire de la Résistance.

Ouverture à 9h30 jusqu’à 20h, Esplanade Nathalie Sarraute, Paris 18e

Il y aura plusieurs temps de spectacles vivants, au cours de la journée et vous pourrez venir bavarder avec les membres des associations sur l’histoire et sur leurs objectifs.

Puis le 27 mai c’est l’hommage à Jean-Moulin et aux résistants de l’arrondissement.

Voir le programme de ces deux jours ci-dessous

Parution en français de l’ouvrage: Les convoi des 927 de Montsé Armengou

Arrestation des Espagnols du camp des Alliers, à Angoulême (zone occupée)

            Il s’agit du premier convoi de civils parti de France. Le 24 août 1940, 430 Espagnols venant d’Angoulême étaient enregistrés à Mauthausen. Ils portaient des matricules compris entre les numéros 3808 et 4237 (chiffre attesté par une liste communiquée par le mémorial de Mauthausen). Dans ce convoi, il y avait également 442 femmes et enfants, renvoyés à Irun où ils ont subi le régime franquiste (détention et assignation à résidence) et il semble bien qu’il n’y eut aucun décès ni aucune évasion durant les quatre jours de voyage, selon plusieurs témoignages.

Parmi ces 430 Espagnols, le plus jeune, Felix Quesada, n’avait que 14 ans. Le plus vieux, Bautista Sabaté, a 68 ans. Les 17 plus jeunes avaient moins de 16 ans, même si parmi les adolescents, plusieurs s’étaient volontairement rajeunis, espérant ainsi, lors des procédures d’enregistrement, se faire exemptés des tâches les plus dures (José Alcubierre, Lazáro Nates, Fernando Pindado…). Près du quart venaient d’Andalousie, principalement des provinces de Cordoue et de Málaga.

« Pour la quasi-totalité (88 %), ils furent transférés au kommando voisin de Gusen, (254 le 24 janvier et 83 le 17 février).  Ils furent affectés à l’aménagement de ce camp.  Ce travail et ses conditions furent à l’origine d’une véritable hécatombe dans leurs rangs (340 y trouvèrent la mort :281 au kommando même et 59 furent gazés au château d’Hartheim)

l s’agit d’un travail de mémoire essentiel, fruit d’un projet collectif passionné autour de la transmission historique et littéraire.

Pour précommander le livre, rendez vous sur

https://www.helloasso.com/associations/les-editions-qui-tranchent-la-guillotine/collectes/le-convoi-des-927-traduction-et-publication

ou bon de commande en PDF

Projection: Heinrich Himmler

Une fois n’est pas coutume, ce mois-ci, à propos du 80e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, nous allons nous intéresser à ceux par qui l’horreur est arrivée.

Le 6 mai 1945, des soldats de l’armée américaine investissent la maison de Himmler, à Gmund en Allemagne. Ils y découvrent des centaines de lettres personnelles, des journaux intimes et des photos. Récemment exhumés, ces documents permettent de révéler l’état d’esprit, les plans et les secrets du ReichsFührer SS, architecte de la solution finale : Heinrich Himmler.

Une des figures les plus importantes du régime Nazi.Un proche d’Hitler dès les années 1920.

Pourtant, on y cotoie un couple banal à pleurer.

À partir des lettres du couple Himmler, entre 1927 et 1945, nous découvrons une somme effarante de banalités, d’échanges incultes, dépourvus de toute fantaisie amoureuse ou de révélations politiques. Sa petite-nièce, Katrin Himmler, politologue en dira : [ Le chef tout puissant qui organise le déplacement et l’élimination de populations entières – pour lui des « animaux humains » – afin d’installer à l’Est « les purs Germains », est un petit bourgeois falot qui compense ses absences en écrivant qu’il baise les « bonnes mains », la « chère bouche » de sa « pure et chère haute dame »]

La projection sera suivie de la présentation de notre catalogue de notre exposition : Républicains espagnols, premiers déportés de France et la FEDIP

Le tout suivi d’un débat.

Le mercredi 21 mai 2025 à 20h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

Hommage aux déportés républicains espagnols

Ce fut un bel hommage populaire. Chacun y a participé avec recueillement et attention. Les discours se sont succédés, tous appelant à se rappeler le message lancé par tous les déportés : Plus jamais ça.

Et les intervenants ont fait appel à la capacité d’analyse de  chacun  afin de  comparer cette période terrible de l’histoire de l’humanité, avec ce qui se dessine dans le monde aujourd’hui. ils ont exhorté les jeunes et les autres à la vigilance  contre des idées insipides qui s’insinuent dans la tête des moins avertis et font leur chemin vers un dénouement tragique pour la Liberté et la dignité humaine.

Notre rassemblement fut comme une fête de la Liberté et de son combat pour la maintenir, un hommage à l’idéal qui n’a jamais abandonné les Républicains espagnols durant toute leur existence, si dure fut-elle.

Nous avons commencé par l’intervention de Monsieur Hamidou Samaké, conseiller de Paris, délégué au maire du 20e arrondissement en charge de la mémoire et des anciens combattants.

Intervention accueillante, joyeuse pour recevoir ces jeunes qui nous entouraient, et pédagogique pour bien mettre l’accent sur les enjeux d’hier et d’aujourd’hui dans la défense des droits humains. Vous pouvez la suivre en intégralité dans le document joint, ci dessous.

M. Hamidou Samaké adj. au maire du 20 chargé de la mémoire combattante
M. Hamidou Samaké adj. au maire du 20e chargé de la mémoire combattante

L’association 24 Août 1944, organisatrice de cet évènement a ensuite pris la parole, pour évoquer la résistance dans les camps, des républicains espagnols déportés. Elle a également fait part de la crainte de ces derniers, survivants de la déportation face à l’oubli et aux pensées négationnistes d’extrême droite qui revenaient à la surface déjà dans les années 1980, en les comparant aux propos d’aujourd’hui qui résonnent en écho dans une partie de la population .

Vous pouvez lire cette intervention en intégralité dans la document joint ci-dessous.

Véronique Salou Olivares Pdte de l'association 24 Août 1944
Véronique Salou Olivares Pdte de l’association 24 Août 1944

Nous avions le plaisir et l’honneur d’avoir parmi nous Conchita, qui était  une des enfants espagnols réfugiés au camp des Alliers à Angoulême quand le 20 août 1940 eut lieu cette rafle qui emporta près de 1000 républicains espagnols réfugiés (hommes, femmes et enfants) vers le camp de Mauthausen en Autriche. Elle a échappé à ce convoi mais garde un souvenir cuisant de ce terrible moment. Madame Conchita Gutiérrez Pragout Témoin du convoi d’Angoulême, nous en a dit quelques mots, très émouvants.

Vous retrouvez son intervention spontanée dans notre vidéo réalisée par notre ami et non moins réalisateur: Richard Prost que nous profitons pour remercier chaleureusement.

Conchita Guiterriez Pragout survivante de la rafle du camp des Alliers,à Angoulême le 20 août 1940
Conchita Gutiérriez Pragout
survivante de la rafle du camp des Alliers,à Angoulême le 20 août 1940

 

À la suite de Conchita, c’est Gregorio Lazaro, le président de l’association de Parents de Familles Espagnoles Émigrées en France,  Charente (APFEEF)  qui a expliqué le rôle de son association dans la transmission de la mémoire de l’exil espagnol, notamment à Angoulême avec ce premier convoi parti de France pour le camp de Mauthausen.

Gregorio Lazaro Président de l'APFEEF
Gregorio Lazaro Président de l’APFEEF

C’est après ces évocations historiques que nous avons donné la parole aux jeunes collégiens du collège Pierre Alviset (Né 21 juin 1924 à Paris Ve, exécuté sommairement le 16 août 1944 à Domont (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) ; étudiant et résistant du mouvement Défense de la France et des Forces françaises de l’intérieur (FFI), membre de la JEC Jeunesse étudiante chrétienne.)

Ils avaient sérieusement étudié les données de l’histoire de la Guerre civile espagnole, puis de l’exil et de l’engagement d’un certain nombre d’entre eux dans la résistance au nazisme. Encouragés par l’attention et la présence sans relâche de leur professeur d’espagnol, Christophe Linuesa.

  1. Pénélope nous  a dit les poèmes : Crématorio et Luna de Antonio Aznar Pomares,(poète espagnol déporté, du convoi d’Angoulême)
  2. Mathias nous a récité 2 strophes de Llanto por Ignacio Sánchez Mejías de Federico Garcia Lorca (poète assassiné le 18 août 1936 par la phalange).
Pénélope et Mathias du collège Pierre Alviset (Paris5)
Pénélope et Mathias du collège Pierre Alviset (Paris 5)

puis ce fut le tour des lycéens du lycée LGT Bergson Paris 19e . Ce sont de futurs artistes en musique, chant, danse.. et avec leur professeure Ana Botella Sorribes, ils préparent un spectacle autour de l’exil républicain espagnol et de leur participation à la lutte contre le fascisme. Ana Botella est une professeure d’espagnol qui tous les ans de la seconde à la terminale suit ses élèves et travaille avec eux sur ce sujet de manière artistique. Ils nous ont offert de la danse et des chants, un Extrait de leur spectacle Frontera.

Tout d’abord une présentation par: Alicia DA ROCHA,

Marc GENTET  a enregistré à l’orgue, le Prélude en fa mineur de Moritz Brosig

Poème de Paca Aguirre (1930/2019; écrivaine et poétesse, exilée en France son père est condamné à mort par Franco et exécuté par garrot vil en 1942).  En hommage à Conchita qui avait 9 ans, lors de la rafle du camp des Alliers à Angoulême le 20 Août 1940. il est interprété par: Bérénice RODINI, flûte de pan / Flora SAHOUI et Nathan GUERLAVAS récitation / Eugénie MARCHAL et Clara ROSSI, danse.

La chanson Al vent de Raimon, (1940, chanteur contestataire du franquisme, connu internationalement) en hommage à toutes et à tous pour leur combat pour la Liberté. Joué et chanté par : Prune COULIBALY-BOUZOU guitare et chant (enregistrement); Elsa BASLE, Alice FAVREUL, Manon LEBAS et Anne-Lise DUMONT chant (enregistrement),

dansé par Junior DOUVILLE, Nathan GUERLAVAS, Lilian MARINOT, Clara ROSSI et Flora SAHOUI 

 

Le tout accompagné d’une expression corporelle fabuleuse.

Les élèves d'Ana Botella se mettent en place pour la musique et la récitation

Deux lycéennes expriment le terrassement de la déportation
Les deux lycéennes expriment le terrassement de la déportation
Un groupe mixte symbolise la volonté collective de survivre et de rester debout
Un groupe mixte symbolise la volonté collective de survivre et de rester debout

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les élèves du micro lycée de Vitry sont tout d’abord arrivés avec leur professeure Begoña Maceiras, (membre active de notre association) et une foison de drapeaux républicains, symbolisant non seulement la république mais aussi les autonomies acquises durant la république. C’est ainsi qu’ils ont défilé de la porte Gambetta du cimetière jusqu’au monument de la FEDIP, restauré.

En effet, il vient d’être nettoyé et rénové de la main de Juan Chica Ventura, grâce l’engagement pour la mémoire du gouvernement espagnol actuel et de son ambassadeur, présent ce jour. Nous tenons à les en remercier vivement.

Monument et inscriptions lisibles
Monument propre et inscriptions lisibles

Il ont travaillé avec leur professeure des poésies écrites au camp de Mauthausen clandestinement à l’occasion de l’anniversaire d’un des leurs: Melchor Capdevilla (Matricule N° 4664). C’était une personne très appréciée au camp par sa solidarité et sa façon de soutenir le moral de chacun quand les choses étaient désespérées. Lui même qui contracta la tuberculose au camp se battit comme un lion pour s’en sortir et il l’annonçait haut et fort! Melchor est né le 6 janvier 1919, jour des rois cette poésie a été écrite  le 6 janvier 1944.

Cette poésie est lue à 5 voix par Haris, Elio, Linisa, Michée et Claire.

Lecture à plusieurs voix des félicitations de Pepe Perlado à Melchor Capdevila
Lecture à plusieurs voix (ici Michée) des félicitations de Pepe Perlado à Melchor Capdevila
Lecture à plusieurs voix (ici Elio qui se prépare) des félicitations de Pepe Perlado à Melchor Capdevila
Lecture à plusieurs voix (ici Elio qui se prépare) des félicitations de Pepe Perlado à Melchor Capdevila

 

 

 

 

 

 

 

 

Ont suivi:

Le Poème en catalan à Melchor Capdevila. (signature illisible) lu par Étienne Roch-Meyrand

 

 

 

Etienne Roch-Meyrand professeur au micro lycée de Vitry
Etienne Roch-Meyrand professeur au micro lycée de Vitry

Le Poème en Basque d’un déporté, Antonio Hernández Marín Matricule N° 4443, lu par Rose Idarraga qui a répondu présente à la sollicitation de son amie Begoña et de l’association 24 Août 1944.

Rose Idarraga est venue spécialement de Bilbao pour lire ce poème ce 5 mai à Paris
Rose Idarraga est venue spécialement de Bilbao pour lire ce poème ce 5 mai à Paris

Résumé de l’évasion spectaculaire des officiers russes enfermés dans le Bloc 20 de Mauthausen et voués à une mort atroce.

Lilwenn lit l'évasion de la baraque 20, février 1945
Lilwenn lit l’évasion de la baraque 20, février 1945

Nous avons écouté un poème de et par Claudio Rodriguez Fer, poète et dramaturge, président de l’association pour la dignité des victimes du fascisme en Galice.

Et sa traduction par Maria Lopo, essayiste, spécialiste de Maria Casarès, Galicienne également.

Ce très émouvant poème a été écrit spécialement pour cette commémoration. Nous en remercions chaleureusement l’auteur.

L’assistance a vibré au son de ces mots à la fois justes et chaleureux. Ils nous décrivent une réalité et nous plonge au cœur de cette tourmente que fut la seconde Guerre mondiale et la déportation.

Le mal n’est jamais banal mais le bien non plus! voilà ce que nous apprenons et méditons au fur et à mesure que Claudio et Maria nous déclinent toutes les assertions du mal absolu! Nous vous offrons la vidéo de ce poème, car la poésie, plus que tout autre texte, s’entend.

 

 

 

 

Claudio Rodriguez Fer et Maria Lopo lisent Un Milenio de silencio Mal Nunca É Banal
Claudio Rodriguez Fer et Maria Lopo lisent Un Milenio de silencio
Mal Nunca É Banal

 

 

 

Vous pouvez retrouver ces écrits et poèmes avec leur traduction dans le petit livret en PDF que les élèves de Vitry ont réalisé pour l’occasion, ci dessous. Il contient également la poésie d’un déporté en basque et celle écrite en catalan et celle de Claudio Rodriguez Fer

 

Nous terminons cette partie artistique par un chant :

Retornarem : Créée par Juan Vilato (matricule n° 3829) : Ténor et Ricardo Garriga (matricule n° 5972) : auteur compositeur, interprétée le 5 mai 1945, jour de la libération du camp par les troupes alliées.

Par la voix de notre secrétaire, et membre fondateur, Aimable Marcellan, notre association a repris la parole car dans cette période déconstruite, il n’est pas inutile de rappeler ce que furent et ce que firent le nazisme et le fascisme. Rappeler que ces idées ne sont pas une nouveauté loin de là et qu’elles ont perpétré plus de 60 millions de morts dans le monde entre 1940 et 1945. Il n’est pas inutile de rappeler que ces idées ont servi le système et permit à ses grandes entreprises de s’enrichir.

Cela nous a permis aussi de marteler que la démocratie peut aussi engendrer des régimes monstrueux… Et quand la démocratie ne tombe pas toute seule dans les mains de ses bourreaux, elle peut être attaquée militairement par des factieux comme en Espagne en Juillet 1936 ou s’effondrer comme en France sous les coups de boutoir de l’armée allemande et mettre un Pétain collaborationniste dont les pleins pouvoirs ont été obtenus par des députés démocratiquement élus. Et que pour une démocratie digne il faut en définir les buts de progrès, de justice et de liberté pour toutes et tous………

Vous pouvez lire cette intervention en intégralité dans la document joint ci-dessous.

Aimable Marcellan parle au nom de l'association 24 Août 1944
Aimable Marcellan parle au nom de l’association 24 Août 1944

Puis Monsieur Ramón Espadaler Parcerisa, représentant du Gouvernement catalan, ministre de la justice chargé de la mémoire démocratique pour le gouvernement catalan a pris la parole pour rendre hommage aux républicains espagnols déportés. Il a également évoqué la nécessité de combattre les idées d’extrême droite qui fleurissent en Europe et qui sont porteuses de deuil et de désastre.

Vous pouvez lire cette intervention en intégralité dans la document joint ci-dessous.

Monsieur Ramon Espadaler Parcerisa, Représentant du Gouvernement catalan, ministre de la justice chargé de la mémoire démocratique pour le gouvernement catalan.
Monsieur Ramón Espadaler Parcerisa, Représentant du Gouvernement catalan, ministre de la justice chargé de la mémoire démocratique pour le gouvernement catalan.

 

Enfin Monsieur Vitorio Redondo ambassadeur d’Espagne à Paris, représentant du gouvernement espagnol, a conclu ces prises de paroles rappelant lui aussi l’horreur qui s’est peinte sur le visages des jeunes soldats alliés lorsqu’ils ont ouvert les portes du camp, découvrant ainsi des monticules de cadavres et des squelettes vivants, ombre d’êtres humains . Il a également salué la force de résistance déployée durant cinq années par les Républicains espagnols pour survivre et leur courage pour collecter les preuves de ce qu’ils avaient vécus en mémoire à leurs compagnons morts dans ces lieux.

Il a évoqué en parallèle avec aujourd’hui l’attrait d’une partie de  la jeunesse européenne pour ces idées monstrueuses, attrait qui n’a d’égal que l’ignorance de ce qu’elles ont provoqué comme désastre. Exhortant ces jeunes à réfléchir et à s’informer.

Vous pouvez lire cette intervention en intégralité dans la document joint ci-dessous.

Monsieur Vitorio Redondo ambassadeur Représentant du gouvernement espagnol
Monsieur Vitorio Redondo ambassadeur Représentant du gouvernement espagnol

Nous avons procédé au Dépôt de gerbes

  • Pour la Mairie du 20e Monsieur Hamidou Samaké
  • Pour le Gouvernement espagnol, Monsieur Vitorio Redondo
  • Pour le Gouvernement catalan, monsieur Ramón Espadaler Parcerisa
  • Pour  l’association de Parents de Familles Espagnoles Émigrées en France et l’Association 24 août  Mesdames Conchita Gutiérrez Pragout et Véronique Salou Olivares

Nous avons  observé une minute de silence en hommage à ces combattants de la Liberté.

et enfin, avant de nous séparer, en  remerciant toutes et tous de leur présence, Les lycéens de jean Macé nous ont interprété le chant espagnol de liberté, très connu : Ay Carmela que nous avons tous chanté ensemble.

 

Voici la vidéo de la cérémonie complète:

 

HOMENAJE A LOS REPUBLICANOS ESPAÑOLES DEPORTADOS

El 5 de mayo de 1945, hace 80 años, se abrían al fin las puertas del campo de Mauthausen a la libertad recobrada. Unas 200 personas, adultos, alumnos de colegios e institutos y descendientes de Republicanos españoles se han dado cita este 5 de mayo para rendir homenaje a los Republicanos españoles deportados y a su lucha por la libertad.

Fue un bello homenaje popular. Cada uno participó con respeto y atención. Los diversos discursos han hecho una llamada de atención para recordar el mensaje de todos los deportados: ¡Nunca más!

Los participantes apelaron a la capacidad de análisis de cada uno afín de comparar este período terrible de la historia de la humanidad con lo que se anuncia en el mundo de hoy. Han alentado a los jóvenes y a todos, para que vigilen ante las ideas insípidas que se insinúan a los menos advertidos y hacen su recorrido hacia un desenlace trágico para la Libertad y la dignidad humana.

Nuestra concentración fue como una fiesta de la Libertad y de su lucha para mantenerla, un homenaje a los ideales nunca abandonados de los Republicanos españoles durante toda su existencia, por muy dura que haya sido.

Comenzamos con la intervención del señor Hamidou Samaké, concejal de París, teniente de alcalde del 20e, encargado de la Memoria y de los excombatientes.

Intervención acogedora y alegre para recibir a los jóvenes que nos rodeaban, y pedagógica para insistir sobre los desafíos de ayer y de hoy en la defensa de los derechos humanos.

Pueden leer el discurso completo en el documento añadido.

M. Hamidou Samaké adj. au maire du 20 chargé de la mémoire combattante

  1. Hamidou Samaké, teniente de alcalde del 20e encargado de la memoria combatiente

La Asociación 24 Août 1944, organizadora de este acto, ha continuado seguidamente, para evocar la resistencia en los campos de los Republicanos españoles deportados. También ha anunciado el temor de estos últimos, sobrevivientes de la deportación, frente a las ideas negacionistas de extrema derecha que resurgían ya en los años 80, comparándolos a los comentarios de hoy que resuenan como un eco en una parte de la población.

Pueden leer el discurso completo en el documento añadido.

Véronique Salou Olivares Pdte de l'association 24 Août 1944

         Véronique Salou Olivares, Presidenta de la Asociación 24 Août 1944

 

Tuvimos el placer y el honor de tener entre nosotros a Conchita, una de las niñas españolas refugiadas en el campo des Alliers, en Angoulême, cuando el 20 de agosto de 1940 tuvo lugar la redada que condujo a cerca de 1000 Republicanos españoles refugiados (hombres, mujeres y niños) hacia el campo de Mauthausen en Austria. Ella pudo escapar a este convoy, pero guarda un recuerdo amargo de este momento terrible. La señora Conchita Gutiérrez Pragout, testigo del convoy de Angoûleme, pronunció palabras muy emotivas.

Pueden ver su intervención espontánea en el vídeo realizado por nuestro amigo y realizador Richard Prost, al cual saludamos afectuosamente

Conchita Guiterriez Pragout survivante de la rafle du camp des Alliers,à Angoulême le 20 août 1940

Conchita Gutiérriez Pragout, sobreviviente de la redada del campo des Alliers, en Angoûleme, el 20 de agosto de 1940

A continuación, intervino Gregorio Lázaro, el presidente de Parientes de Familias Españolas Emigradas en Francia, en Charente (APFEEF) que explicó el papel de su asociación en la transmisión de la memoria del exilio español, sobre todo en Angoûleme, con su primer convoy desde Francia hacia el campo de Mauthausen.

Gregorio Lazaro Président de l'APFEEF

Gregorio Lazaro Presidente de l’APFEEF

Después de estas evocaciones hitóricas, hemos dado la palabra a los jóvenes alumnos del colegio Pierre Alviset (Nacido el 21 de junio de 1924 en París 5e, y ejecutado el 16 de agosto de 1944 en Domont, Seine-et-Oise, en Val-d’Oise. Estudiante y resistente del movimiento de Defensa de Francia y de las Fuerzas francesas del interior (FFI), miembro de la JEC, Juventud estudiante cristiana)

Los alumnos estudiaron seriamente la historia de la Guerra Civil española, del exilio y la participación de muchos Republicanos en la resistencia contra el nazismo.

Animados por la atención y la presencia sin descanso de su profesor de español Christophe Linuesa,

  1. Pénélope nos ha recitado los poemas : Crematorio y Luna de Antonio Aznar Pomares, (poeta español deportado, del convoy de Angoûleme)
  2. Mathias nos ha recitado 2 estrofas del Llanto por Ignacio Sánchez Mejías de Federico García Lorca (poeta asesinado el 18 de agosto de 1936 por la Falange)

Pénélope et Mathias du collège Pierre Alviset (Paris5)

Pénélope y Mathias del colegio Pierre Alviset (Paris 5e)

Seguidamente, fue el turno de los alumnos del instituto Henri Bergson, de París 19e. Se trata de futuros artistas que estudian música, danza y canto. Con su profesora Ana Botella Sorribes preparan un espectáculo sobre el exilio republicano español y su participación en la lucha contra el fascismo. Ana Botella es una profesora de español que todos los años trabaja con sus alumnos estos temas de manera artística. Nos han ofrecido un fragmento de su espectáculo Frontera

Primero la presentación por: Alicia DA ROCHA

Marc GENTET ha grabado al órgano el Preludio en fa menor de Moritz Brosig

Poema de Paca Aguirre (1930/2019; escritora y poeta, exiliada en Francia, su padre es condenado a muerte por Franco y ejecutado con garrote vil en 1942) en homenaje a Conchita que tenía 9 años cuando tuvo lugar la redada del campo des Alliers en Angoûleme el 20 de agosto de 1940.

Es interpretado por:

Bérénice RODINI, flauta/FloraSAHOUI y NathanGUERLAVAS recitación

Eugénie MARCHAL et Clara ROSSI, danza.

La canción Al Vent de Raimon (1940, cantante contestatario del franquismo conocido internacionalmente) en homenaje a todas y todos los que combatieron por la Libertad. Interpretado por:  Prune COULIBALY-BOUZOU guitarra y canto (grabación); Elsa BASLE, Alice FAVREUL, Manon LEBAS y Anne-Lise DUMONT canto (grabación)

Baile: Junior DOUVILLE, Nathan GUERLAVAS, Lilian MARINOT, Clara ROSSI et Flora SAHOUI

Todo acompañado por una expresión corporal fantástica

Les élèves d'Ana Botella se mettent en place pour la musique et la récitation
Les élèves d’Ana Botella se mettent en place pour la musique et la récitation

Deux lycéennes expriment le terrassement de la déportation

                                      Las dos alumnas expresan la ANGUSTIA  de la deportación

Un groupe mixte symbolise la volonté collective de survivre et de rester debout

Un grupo mixto simboliza la voluntad colectiva de sobrevivir y permanecer en pie.

Los alumnos del Microlycée de Vitry han comenzado por llegar con su profesora Begoña Maceiras, miembro activo de nuestra asociación, con un montón de banderas, no sólo de la República, sino también de las autonomías adquiridas durante el período republicano. Así han desfilado desde la puerta Gambetta del cementerio hasta el monumento de la FEDIP recién restaurado.

Efectivamente,  limpio, y renovado por Juan Chica Ventura, gracias al compromiso por la memoria del actual gobierno español y de su embajador, presente este día. Queremos expresarles nuestro profundo agradecimiento.

Monument et inscriptions lisibles

Monumento limpio y las inscripciones visibles

Los alumnos trabajaron con su profesora poemas escritos en el campo de Mauthausen clandestinamente para el cumpleaños de uno de ellos: Melchor Capdevilla (Matrícula N° 4664) Era una persona muy apreciada en el campo por su solidaridad y su manera de mantener la moral de los compañeros cuando estaban desesperados. Él mismo, que se contagió de tuberculosis en el campo, luchó como un león para curarse y lo anunciaba con voz alta y clara.

Melchor nació el 6 de enero de 1919, día de reyes, este poema está escrito el 6 de enero de 1944.

El poema fue leído a 5  voces por: Haris, Elio, Linisa, Michée et Claire.

Lecture à plusieurs voix des félicitations de Pepe Perlado à Melchor Capdevila

Lectura a varias voces (aquí Michée)  felicitación de Pepe Perlado a Melchor Capdevila

Lecture à plusieurs voix (ici Elio qui se prépare) des félicitations de Pepe Perlado à Melchor Capdevila

Lectura a varias voces (aquí Elio qui se prepara) de la felicitación de Pepe Perlado a Melchor Capdevila

 

Siguió:

El poema en catalán a Melchor Capdevilla (firma no visible) leído por Étienne Roch-Meyrand

Etienne Roch-Meyrand professeur au micro lycée de Vitry

Etienne Roch-Meyrand profesor en el Microlycée de Vitry

A continuación, un poema en vasco de un deportado, Antonio Hernández Marín, Matrícula N°4442, leído por Rosa Idarraga, que respondió presente a la solicitud de su amiga Begoña y de la Asociación 24 Août 1944

Rose Idarraga est venue spécialement de Bilbao pour lire ce poème ce 5 mai à Paris

Rosa Idarraga vino especialmente de Bilbao para leer este poema el 5 de mayo

 

Resumen de la evasión espectacular de los oficiales rusos encerrados en el Bloc 20 de Mauthausen y condenados a una muerte atroz

Lilwenn lit l'évasion de la baraque 20, février 1945

  Lilwenn lee la evasión de la Barraca 20i, en febrero de 1945

 

A continuación, hemos escuchado, leído por él mismo, un poema de Claudio Rodriguez Fer, poeta y dramaturgo, presidente de la Asociación por la dignidad de las víctimas del fascismo en Galicia.

Y su traducción por María Lopo, profesora, especialista de María Casares, también gallega.

Este emocionante poema ha sido escrito especialmente para esta conmemoración. Se lo agradecemos sinceramente.

Los asistentes se conmovieron al escuchar esas palabras a la vez acertadas y cálidas. Nos describen una realidad y nos sumergen en ese tormento que fue la Segunda Guerra Mundial y la Deportación.

 

 

El mal nunca es banal, ¡pero el bien tampoco! Eso es los que aprendemos y meditamos a medida que Claudio y María rechazan todas las afirmaciones del mal absoluto.

Pueden ver el vídeo de este poema, pues la poesía, más que cualquier otro texto, se escucha.

Claudio Rodriguez Fer et Maria Lopo lisent Un Milenio de silencio Mal Nunca É Banal

Claudio Rodriguez Fer y Maria Lopo leen Un Milenio de silencio, O Mal Nunca É Banal

https://www.youtube.com/watch?v=Iq_l4v5ddJs

Pueden ver estos textos y poemas con su traducción en el pequeño folleto en PDF que los alumnos de Vitry han realizado para la ocasión, aquí. Contiene también la poesía en vasco y en catalán y la de Claudio Rodríguez Fer en gallego.

https://lahistoriaenlamemoria.blogspot.com/2025/05/conmemoracion-en-paris-de-la-liberacion.html

Terminamos esta parte artística con una canción :

Retornarem : Creada por Juan Vilató (matrícula n° 3829):Tenor y Ricardo Garriga (matrícula n° 5972): autor compositor, interpretada le 5 de mayo de1945, día de la liberación del campo por las tropas aliadas. Audio

 

Con la voz de nuestro secretario y miembro fundador, Aimable Marcellan, nuestra Asociación retoma la palabra, pues en este período deconstruido, no es inútil recordar lo que hicieron el nazismo y el fascismo. Hay que recordar que esas ideas no son una novedad, todo lo contrario, y que causaron más de 60 millones de muertos en el mundo entre 1940 y 945. No es inútil recordar que esas ideas han servido al sistema y permitieron enriquecerse a sus grandes empresas.

Es la ocasión para repetir que la democracia puede también engendrar regímenes monstruosos… Y cuando la democracia no cae sola en manos de sus verdugos, puede ser atacada militarmente por facciosos como en España en julio de 1936 o hundirse como en Francia bajo las embestidas del ejército alemán y colocar un Pétain colaborador cuyos plenos poderes han sido obtenidos por los diputados democráticamente elegidos. Y que para que una democracia sea digna, hay que definir su finalidad de progreso, justicia y de libertad para todas y todos….

Pueden leer la intervención completa en el documento siguiente.

Aimable Marcellan parle au nom de l'association 24 Août 1944

Aimable Marcellan habla en nombre de la Asociación  24 Août 1944

 

Seguidamente, el señor Ramón Espadaler Parcerisa, representante del gobierno catalán, ministro de justicia encargado de la memoria democrática por el gobierno catalán, ha tomado la palabra para rendir homenaje a los republicanos españoles deportados. Ha evocado igualmente la necesidad de combatir las ideas de extrema derecha que florecen en Europa  y que son portadoras de duelo y desastre. Pueden leer la intervención completa en el documento siguiente.

Monsieur Ramon Espadaler Parcerisa, Représentant du Gouvernement catalan, ministre de la justice chargé de la mémoire démocratique pour le gouvernement catalan.

Señor Ramón Espadaler Parcerisa, Representante del Gobierno catalán, ministro de justicia encargado de la memoria democrática por el gobierno catalán.

Para terminar, el señor Vitorio Redondo, embajador de España en París, representando al Gobierno español, ha concluido estas intervenciones recordando también el horror que se reflejaba en los rostros de los jóvenes soldados aliados cuando abrieron las puertas del campo al descubrir los montículos de cadáveres y los esqueletos vivientes, sombras de seres humanos. Igualmente ha saludado la fuerza de resistencia desplegada durante cinco años por los Republicanos españoles para soportar aquello, y su valor para recoger las pruebas de lo que habían vivido en memoria de sus compañeros muertos allí.

Comparándolo con la actualidad, ha evocado la atracción de una parte de la juventud europea por esas ideas monstruosas, atracción sólo debido a la ignorancia de los desastres que han provocado. Animando a los jóvenes a reflexionar y a informarse.

Pueden leer la intervención completa en el documento siguiente.

Monsieur Vitorio Redondo ambassadeur Représentant du gouvernement espagnol

El señor Vitorio Redondo, embajador representando al Gobierno español.

 

La ofrenda foral

  • Por el Ayuntamiento del 20e, el señor Hamidou Samaké
  • Por el Gobierno español, el señor Vitorio Redondo
  • Por el Gobierno Catalán, el señor Ramón Espadaler Parcerisa
  • Por l’Association de Parents de Familles Espagnoles Emigrées en France et l’Association 24 août,   las señoras  Conchita Gutiérrez Pragout et Véronique Salou Olivares

Hemos observado un minuto de silencio en homenaje a los luchadores de la libertad.

Y para terminar, antes de separarnos, agradeciendo a todas y a todos su presencia, los alumnos del Microlycée de Vitry nos han interpretado la canción española del ejército republicano muy conocida: ¡Ay Carmela!, ¡y que acabamos cantando todos juntos!

 

Publication en français de l’ouvrage: K. L. Reich, Les Espagnols dans l’enfer de Mauthausen

Joaquim Amat-Piniela a été dans le kommando de César Orquin, Il a donc connu le camp central de Mauthausen puis les kommandos de Vöcklabruck, Ternberg, Redl-Zipf.

Il a écrit ce récit entre mai 1945 et 1946. Il a choisi le roman pour décrire l’indicible  et son  corollaire, la résistance!

Ce roman est resté dans l’ombre car écrit en catalan et interdit de publication en Espagne sous Franco. C’est pourtant un témoignage majeur et de première main que nous livre Joaquim Amat-Piniela.

Enfin traduit en français, nous espérons que cet ouvrage aura un grand retentissement parmi les descendants des républicains espagnols et qu’il deviendra une oeuvre maitresse sur la déportation!

Merci à Dominique Blanc pour son travail de traduction et aux Éditions Verdier pour avoir eu le courage de cette publication.  Voici ce qu’ils en disent:

« Des républicains espagnols, combattants de la guerre civile et réfugiés en France après la victoire des troupes fascistes de Franco, sont capturés par les Allemands lors de la débâcle de 1940 et déportés en tant qu’apatrides indésirables à Mauthausen.

Commence alors un long calvaire dont Joaquim Amat-Piniella, lui-même interné plus de quatre ans dans le camp, fait ici le récit « en forme de roman » pour être le plus fidèle possible à la vérité intime de ceux qui ont vécu cette tragédie. Tout y est vrai : les faits, les événements, l’avilissement dans lequel les maîtres nazis veulent entraîner leurs esclaves déportés, l’instinct de survie qui peut conduire aussi bien à céder à « l’esprit du camp » qu’à résister à la déshumanisation par la solidarité.

Joaquim Amat-Piniella (Manresa, 1913 – Barcelone, 1974) a rédigé son roman après sa libération, en 1945 et 1946. Il a tenté de le faire éditer en Espagne, mais la censure l’en a empêché pendant dix-sept ans. Le livre paraîtra en 1963. Longtemps ignoré et inconnu hors d’Espagne, K. L. Reich mérite de prendre place auprès des œuvres de Primo Levi, Jorge Semprún ou Varlam Chalamov. »

et vous pouvez lire sur leur site le premier chapitre de l’ouvrage sur leur site:

https://editions-verdier.fr/livre/k-l-reich/

Projection: Marco, l’énigme d’une vie

Enric Marco est le président de l’association des victimes espagnoles de l’Holocauste. À l’approche d’une commémoration, un historien conteste son passé d’ancien déporté. Marco se bat alors pour maintenir sa version alors que les preuves contre lui s’accumulent…

Pendant un quart de siècle, Enric Marco a porté la parole des anciens déportés espagnols. Jusqu’à ce que l’imposture éclate au grand jour: il n’a jamais connu les camps nazis contrairement à ce qu’il racontait depuis un quart de siècle. 

Le 8 mai 2005, pour les 60 ans de la libération du camp, le faux déporté se préparait à assister aux cérémonies de la libération, aux côtés du Premier ministre espagnol ­ le socialiste José Luis Zapatero. Mais un jeune historien madrilène a découvert le pot aux roses. C’est en épluchant les archives du ministère des Affaires étrangères que Benito Bermejo obtient en février 2005, ­ la preuve qu’en 1941 Enric Marco travaillait comme volontaire civil dans une usine de montage, à Kiel, au nord de l’Allemagne.

 Ce film raconte cette imposture.

La projection sera suivie d’un débat. avec les réalisateurs.  

ATTENTION, exceptionnellement et compte tenu que cette avant première a lieu dans une salle de cinéma, la séance  sera payante au tarif préférentiel pour notre association de 6€.

 afin de faciliter votre accès à la salle et de bénéficier du tarif association 24 Août 1944, vous pouvez:

soit vous enregister sur le lien ci-dessous:

https://www.cinemabalzac.com/evenement/2182768-marco

Pour bénéficier du tarif réduit à 6€, il faut utiliser le code MARCO au moment de la réservation. 

soit nous communiquer votre nom et le nombre de présents par mail à

info@24-aout-1944.org

 ou par téléphone au  0651728618 ou 0686841684

Le mercredi 23 avril 2025 à 20h

1, rue Balzac 75008 Paris
06 60 27 37 21
Métro Georges V (ligne 1)

Entrée 6€

Hommage aux Républicains espagnols déportés

Programme:

14h accueil rue des Rondeaux (Gambetta) des groupes scolaires et des officiels,

14h30 arrivée en cortège devant le monument de la FEDIP

Discours :

  1. Mairie du 20Monsieur Hamidou Samaké, conseiller de Paris, délégué au maire du 20earrondissement en charge de la mémoire et des anciens combattants
  2. Association 24 août 1944: Véronique Salou Olivares
  3. Conchita Guitierrez Pragout Témoin du convoi d’Angoulême

Hommage des élèves :

Lecture poésie des élèves 3eB du collège Pierre Alviset Paris 5e

  1. Pénélope lit les poèmes : Crématorio et Luna de Antonio Aznar Pomares,(poète espagnol déporté, du convoi d’Angoulême)
  2. Mathias lit la 1er strophe de Llanto por Ignacio Sánchez Mejías de Federico Garcia Lorca (poète assassiné le 18 août 1936 par la phalange)

Extrait du spectacle Frontera, réalisé par les élèves du lycée LGT Henri Bergson Paris 19e

Présentation par Ana Botella, professeur d’espagnol

  1. Poème de Paca Aguirre (1930/2019; écrivaine et poètesse, exilée en France son père est condamné à mort par Franco et exécuté par garot vil en 1942).  En hommage à Conchita qui avait 9 ans, lors de la rafle du camp des Alliers à Angoulême le 20 Août 1940.
  2. La chanson Al vent de Raimon, (1940, chanteur contestataire du franquisme, connu internationalement) en hommage à toutes et à tous pour leur combat pour la Liberté.

Lecture poésie des élèves du micro lycée Jean Macé de Vitry,

 Lecture de poésies écrites au camp pour l’anniversaire de Melchor Capdevila (N°4664) 6 janvier 1944 :

  1. Félicitación 6 janvier 1944 de Pepe Perlado à Melchor Capdevila, dite à 4 voix.
  2. Poème en catalan à Melchor Capdevila. (signature illisible)
  3. Poème en Basque d’un déporté basque,(inconnu)
  4. Résumé de l’évasion du Bloc 20.

Lecture d’une poésie de et par Claudio Rodriguez fer, poête et dramaturge, président de l’association pour la dignité des victimes du fascisme en Galice.

Traduction Maria Lopo, essayiste, spécialiste de Maria Casares, en provenance de Galice aussi.

Musique de conclusion des hommages :

Retornarem : Créée en 1945 , le 5 mai , jour de la libération du camp par les troupes alliées. Juan Vilato (matricule n° 3829) : chanteur. Ricardo Garriga (matricule n° 5972) : auteur compositeur.

Conclusion  :

Association 24 Août 1944

Représentant du gouvernement catalan

Représentant du gouvernement espagnol

Représentant de la mairie de Paris

Dépôt de gerbe 

  • Mairie du 20e
  • Gouvernement espagnol
  • Gouvernement catalan
  • Association 24 août

minute de silence.

Chant du groupe lycéens de jean Macé Vitry : Ay Carmela  (A capela)

 Fin de la cérémonie 17h

 

Rendez-vous à 14h entrée rue des rondeaux (métro gambetta ligne 3)

Pour les retardataires:  Monument de la FEDIP : Allée circulaire (à gauche de l’entrée) division 97/emplacement X

Jeudi 10 Avril Projection: La Diaspora

Du 5 au 12 février 1939, plus de 500 000 espagnols passent la frontière : quelques 250 000 militaires, 10 000 blessés et 230 000 civils dont 60 000 hommes.

La France, sans infrastructure prévue, est inquiète de cette marée humaine et « rouge ».

Elle décide donc d’entasser ces combattants exilés, blessés, dans des « camps de concentration » afin d’éviter qu’ils s’éparpillent sans surveillance sur tout le territoire. Ce sont les camps sur le sable des plages du Roussillon et dans la France entière, les autorités utilisent des écoles, des colonies de vacances, des casernes, des prisons, des centres de santé, des sanatoriums mais aussi des écuries, des granges, des usines désaffectées.… et pour les soldats considérés comme dangereux des camps disciplinaires plus fermés et surveillés.  Il y en aura même de terribles en Algérie, au Sahara.

Les femmes et les enfants sont séparés des hommes. Les femmes « récalcitrantes » sont envoyées au camp disciplinaire de Rieucros en Lozère.

Certains sont même renvoyés en Espagne à leur insu.

Le jeudi 10 avril 2025 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

Projection: VITORIA, Mars 1976

Franco mort, beaucoup d’Espagnols pensaient qu’une fois la dictature terminée, les problèmes seraient résolus, ou du moins aplanis. Rien n’est moins vrai. Les travailleurs, toujours les plus touchés, décident de se mettre en grève pacifiquement pour obtenir quelque chose d’aussi humain et nécessaire qu’une amélioration de leurs conditions salariales. Ils se réunissent dans différentes paroisses, mais les assemblées générales ont lieu dans la paroisse de San Francisco, dans la capitale de l’Alava.

Le 3 mars 1976, une assemblée est convoquée mais doit être suspendue en raison de l’intervention de la police. Une autre est immédiatement convoquée. La police encercle l’église, mais des milliers de travailleurs se trouvent déjà à l’intérieur. Ils la gazent, ils tirent et lancent des pierres….

Le bilan est de trois morts ce jour-là et de deux morts plus tard des suites de leurs blessures. Deux jours plus tard, dans la cathédrale de Vitoria, ont eu lieu les funérailles des travailleurs assassinés. Dans son homélie, le prêtre s’est montré très dur à l’égard de la police et de son entrée dans les églises.

Lors de l’enterrement des victimes, des milliers de personnes ont crié : « Gloire aux morts du monde du travail », « Ouvriers morts, le peuple vous vengera ».

Les morts sont : Pedro María Martínez Ocio, 27 ans. Francisco Aznar Clemente, 17 ans. Romualdo Barrosa Chaparro, 19 ans. Plus tard, à la suite de blessures, Juan Gabriel Rodrigo Knajo, à Tarragone et Vicente Antón Ferrero, à Basauri (Biscaye).

 

La projection sera suivie d’un débat.

Le mercredi 19 mars 2025 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

Bus : 20/

Ligne de métro 11

Conférence à propos de: Français Libres et Républicains espagnols contre le nazisme

Le public est venu nombreux, nous pouvons affirmer que la quasi-totalité des sièges des conseillers de Paris furent occupés par une assemblée cordiale et attentive aux différentes interventions. 

Le pourquoi avons-nous choisi de ré-éditer les 2 volumes des carnets du capitaine Raymond Dronne :

Ces carnets ont valeur de témoignages jamais contredits par les protagonistes eux-mêmes. Pourtant ceux-ci, avec leurs caractères bien trempés comme le disait le général Leclerc, n’auraient pas manqué de protester à la moindre falsification de l’histoire.

Le capitaine Dronne nous livre un récit qui mêle des hommes de nationalités diverses, de religions et d’opinion politiques différentes, qui en temps de paix n’avaient rien pour se rencontrer et qui dans ces circonstances ont lutté coude à coude pour la Liberté et contre le fascisme.

Une incroyable épopée.

Ces carnets sont augmentés d’une troisième partie sur la mémoire de la Nueve et son cheminement jusqu’à nous. Les faits d’arme de cette compagnie ont toujours été transmis et relatés par leurs pairs et par ceux qui les ont côtoyés.

À un moment où les questions mémorielles envahissent l’espace médiatique et politique, revenir sur les documents primaires n’est pas inutile : quelquefois, des libertés ont été prises avec la réalité établie pourtant par plusieurs témoignages concordants. Et se replonger dans des documents de première main n’est jamais inutile.

Pour accompagner ce livre d’histoire, très particulier nous avons choisi d’expliquer La Nueve à travers l’épopée de la 2e DB, cette unité si atypique qui défraya la chronique militaire durant la Seconde Guerre mondiale.

Nous avons sollicité le concours sympathique de cinq intervenants et amis de la Nueve. Ils ont ceci en commun, même si leurs parcours respectifs peuvent parfois paraître diamétralement opposés, c’est que l’on peut les reconnaître tous les cinq dans cette phrase de Jean-Jaurès :

« Le courage c’est de rechercher la vérité et de la dire ».

Tout comme ces combattants de la France libre, réunis par le combat antinazi, nous sommes, dans cette présentation, un parfait exemple de personnes dont la rencontre était impensable, et pourtant la passion de l’histoire et de la vérité en a décidé tout autrement.

Il nous parait important de présenter chacun d’eux

Pour commencer, nous avons posé la question :

Qu’est-ce que la 2e Division Blindée ?

À celui qui était le mieux placé pour y répondre, puisque militaire haut gradé et président de l’association qui porte le nom de cette division :

Le Général Jean-Paul Michel :

Intervention du Général Michel sur la 2e DB
Intervention du Général Michel sur la 2e DB

Après une formation de sous-officier, et un périple de formation dans plusieurs écoles militaires prestigieuses, il choisit les Blindés, gravit les grades militaires en campagne, jusqu’à celui de général,  ………

Enfin après avoir parcouru une bonne partie du monde, et accumulé de nombreuses décorations et distinctions il devient président de l’Association des Anciens de la 2ème DB, et président de la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque, le 9 mai 2020, jusqu’à la fin de l’année 2024.  

Durant le temps de sa présidence, il publie de nombreux articles et éditoriaux sur la revue Caravane (revue de l’Association des Anciens de la 2ème DB)

Il anime beaucoup de conférences auprès des jeunes générations et autre public, et sa passion de l’histoire, notamment autour de la 2e DB, l’amène à publier :

  • Le général Dio, le connétable de Leclerc 1940-1946, en collaboration avec Monique Brouillet Seefried, Bernard Giovanan, 2022, Ed. Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque.
  • Et très important, pour occuper votre retraite et ne pas perdre le fil de l’histoire, vous travaillez aujourd‘hui sur une biographie du colonel français Joseph Putz, Héros français remarqué de la guerre de 1914-1918, héros de la guerre civile espagnole et héros, aussi, de la campagne de Tunisie. L’officier le plus admiré et respecté par la majorité des Espagnols

Vous pouvez suivre le support diaporama de son intervention dans les documents attenants à cet article, ci-dessous

 

En second lieu, il nous fallait resituer le rôle de la colonne Dronne (première à entrer dans Paris le 24 août 1944, dans le contexte du mouvement de libération de la capitale. Notre conférencière toute indiquée est évidemment la Directrice du musée de la Libération de Paris- musée du général Leclerc-musée Jean Moulin. Sylvie Zaidman

Sylvie Zaidman dans le rond et malade
Sylvie Zaidman dans le rond et malade

Elle va répondre à la question :

La libération de Paris et sa mémoire

 

Docteure en histoire et conservatrice générale du patrimoine, elle a notamment travaillé sur les traces matérielles de la Résistance (inscriptions, documents, archives, témoignages écrits et audiovisuels, photographies …) ainsi que sur l’exode de 1940 et son écho dans les mémoires.

 

Elle se présente elle-même ainsi : « J’ai eu la chance, étant adolescente, de rencontrer des témoins de la guerre civile espagnole et de la Résistance. Grâce à eux, j’ai découvert un autre récit des événements, des engagements, des espoirs et des souffrances d’hommes et de femmes, des histoires individuelles et collectives, qui s’entremêlaient avec l’Histoire « avec un grand H » telle qu’on l’enseigne. »

S’offre à elle, alors, une autre histoire, celle dont les manuels scolaires et les officiels ne parlent jamais. C’est ainsi que naît sa passion pour la recherche et la transmission. Toutes ses études vont la mener à ce but : rechercher les détails de l’histoire auprès des témoins et les révéler.

Depuis 2017, à la tête du musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin, elle régale le public d’anecdotes inconnues, d’expositions surprenantes et d’analyses hors des sentiers battus à propos de faits authentiques se rapportant à cette période, afin d’ancrer dans la mémoire populaire les épisodes historiques se rapportant à la Libération de Paris, au Général Leclerc et à Jean-Moulin dans les actions qu’ils ont menées contre le nazisme.

Avec de nombreuses conférences et articles à son actif pour la transmission de la mémoire historique, elle est co-auteur des ouvrages :

  • La Résistance en Seine-Saint-Denis, 1940-1944 avec Joël Clesse,1994, Ed. Syros.
  • Graffiti de résistants, sur les murs du fort de Romainville, 1940-1944 avec Joël Clesse, Thomas Fontaine. 2012, Ed. Libel
  • Les Parisiens dans l’exode avec Hanna Diamond, 2020, Musée de la Libération de Paris-Musée du général Leclerc-Musée Jean Moulin. Paris.

Et toujours elle développe un sens du collectif, elle considère chaque projet qui l’anime comme une aventure collective avec l’ensemble de ses collaborateurs et tous ceux avec lesquels elle construit l’histoire pour demain, pour les générations futures.

 

En troisième partie, il nous a semblé important, puisque nous étions en plein Paris, de placer le rôle des Républicains espagnols à leur juste mesure. Ces hommes qui se sont battus depuis le 19 juillet 1936 jusqu’au 5 mai 1945, contre le fascisme et le nazisme et n’ont jamais cessé leur combat contre le franquisme, ont besoin juste de la reconnaissance de leurs actes. Que ça, mais tout ça !

Alors c’est Carmen Góngora-Blanc, qui nous explique :

Carmen Blanc qui attend son tour de parole
Carmen Blanc qui attend son tour de parole

La colonne Dronne, 24-26 août, Mythe et réalité de la Nueve

Titulaire d’une licence et d’un DEA d’Histoire, Université de Saint-Quentin-en-Yvelines, membre d’honneur et représentante en France de l’Asociación Historico-Cultural La Nueve de Madrid.

Pour Carmen, l’histoire de sa famille va percuter l’Histoire : en 2015, car elle apprend que son grand-père, appartenait à la Nueve, et avait combattu le nazisme au sein de la 2e DB . Elle est la petite-fille du sergent-chef José Góngora Zubieta, membre de l’équipage du Half-track Guadalajara, arrivé par la Porte d’Italie à l’Hôtel de Ville, le 24 août 1944.

 

C’est pour elle, une double émotion, comme petite-fille d’un « héros » de la Seconde Guerre mondiale et comme chercheuse. C’est une vraie aubaine, un sujet en or dans lequel elle plonge corps et âme. D’abord le parcours de son grand-père, puis celui de ses compagnons d’armes, ……

Elle effectue des recherches sur la Nueve et plus particulièrement sur ses effectifs à travers les archives militaires.

Avec un pied de chaque côté des Pyrénées, car possédant les nationalités française et espagnole, elle s’immerge dans ces recherches qui en amènent toujours d’autres. Elle présente ainsi sa folle course : « Tel le Boléro de Ravel, resituer mon grand-père dans le contexte plus large de la Nueve, en m’intéressant à ses compagnons d’armes, par les archives de la Défense, à Vincennes complétées ensuite par d’autres sources…… »

Son travail l’amène à publier avec un collectif de chercheurs :

  • Miguel Campos Delgado, Héroe y mito de la Nueve, Carmen Góngora Expert, Fabián Hernández Romero, Aarón León Alvarez et Octavio Rodriguez Delgado, éd. Le Canarien, 2022
  • Et un opuscule sur votre grand-père :

Un hombre de la Nueve, José Góngora Zubieta, in La Nueve, Republicanos españoles en la Segunda Guerra Mundial, Cuadernos de Historia Militar 7, Desperta Ferro Ediciones, mai 2023

Que dire d’elle, sinon qu’elle est une fidèle compagne de route de notre association. Qu’elle abat un travail titanesque de recherches, pour trouver la vérité sur le parcours de chaque soldat de la Nueve. Sans elle, nous en serions encore aux mythes de l’histoire officielle.

Car envers et contre tout, elle avance dans ses travaux, une quête sans fin qui l’entraîne d’un document à un autre, d’un nom à un autre, pour trouver le véritable cheminement de l’histoire. Elle fait fi des honneurs, pour se rapprocher de ce qui fut et qui se suffit largement pour ancrer ces hommes dans l’Histoire.

 

La campagne d’Alsace de la Nueve

La Nueve et la colonne Dronne, tout un symbole politique à la Libération de Paris, mais la campagne d’Alsace, qui est moins évoquée a vu ses rangs se clairsemer et la Nueve devenir Franco-espagnole.

C’est notre ami et historien, Robert Coale, qui va l’évoquer, car c’est le reflet de son travail universitaire.

Robert Coale à son aise avecLa Nueve dans la campagne d'Alsace
Robert Coale à son aise avec La Nueve dans la campagne d’Alsace

Professeur des universités, département des Langues étrangères appliquées à l’université Rouen- Normandie, spécialiste de la brigade Lincoln et de la Nueve.

Un jour, il y a une trentaine d’années, il est parti à Madrid pour améliorer son espagnol et il n’a jamais regardé en arrière.

En 1996, il participe activement, à Madrid, à l’hommage rendu aux Brigades internationales, à l’occasion du 60e anniversaire de la guerre et c’est ainsi que débute sa relation avec l’ALBA (The Abraham Lincoln Brigade Archives) dont il est devenu le modérateur du site.

Évidemment Robert s’ intéresse à cette brigade composée d’Américains, qui vinrent laisser leur vie pour défendre leurs convictions sur la terre espagnole. Puis l’histoire de la Nueve s’est imposée à lui, incontournable. Elle a été faite de rencontre avec les hommes de la Nueve et avec leurs descendants.

Il a publié de nombreuses contributions

  • Dans les revues : Hispanistica XX, Pandora,
  • Publication d’un ouvrage : Résistance(s) avec Nathalie Ludec,
  • Et de nombreux chapitres d’ouvrages sur les volontaires en Espagne, les rouges espagnols et cela en divers idiomes : castillan, anglais, français……

 

Robert est également notre compagnon depuis le début de l’aventure de notre association. Il est présent tous les 24 août, Il nous rejoint dès que son emploi du temps le lui permet et toujours avec le sourire, le verbe amical et rieur, il nous raconte sur un ton désinvolte avec son bel accent d’états-unien, ses découvertes historiques, ses analyses, à partir de photos, de documents ou/et de rencontres………

Américain, il retourne occasionnellement aux États-Unis pour ne pas perdre ses origines. Mais là avec lui nous irons en Alsace car c’est bien dans cette région que la Nueve a le plus perdu d’hommes.

Pourquoi cette réédition des Carnets du Capitaine Dronne ? Pourquoi ce chapitre sur la mémoire de la « Nueve » de 1944 à nos jours ?

Le but de la troisième partie de cet ouvrage. Découvrir que la mémoire de la « Nueve », et plus globalement celle des républicains espagnols engagés dans la seconde guerre mondiale n’a jamais été oubliée par les réfugiés espagnols de 1939. D’autant que pour eux la victoire du 8 Mai 1945 a un goût amer.

Cette mémoire a toujours existé. Insuffisamment partagée, certainement !

On le verra de nombreuses contributions ont permis qu’elle vienne jusqu’à nous.

Et bien modestement, nous faisons en sorte qu’elle continue de se diffuser.

Notre dernier conférencier : Aimable Marcellan

Aimable Marcellan à la tribune
Aimable Marcellan à la tribune

Membre fondateur de l’association 24 08 1944, secrétaire, auteur de la 3e partie de l’ouvrage. Pas d’université ni de diplôme particulier, mais un parcours sur les traces de son père et des aînés de sa famille. Depuis l’enfance, Aimable se berce dans le mouvement anarchiste et anarcho-syndicaliste espagnol, porté par ses parents comme un héritage précieux pour l’histoire et l’avenir des humains.

C’est dire si toutes les actions et projets de l’association 24 Août 1944 sont imprégnés de sa volonté de transmission de cette mémoire faite d’engagements et de partages.

 

Après cette présentation, vous pouvez lire les interventions de chaque conférencier dans les documents ci-dessous. Il nous a semblé important de pouvoir les publier afin que chacun puisse se replonger à sa guise dans l’Histoire de la 2e DB et celle de la Nueve en campagne. Et que chacun mesure l’importance des actes et des engagements de ces combattants, au point d’en avoir fait cheminer la mémoire jusqu’à nous pour que nous puissions la transmettre à notre tour aux nouvelles générations. Elle a servi et servira encore à savoir quel monde nous voulons laisser à nos descendants : celui de la fraternité, du partage et la dignité.

Le 10 décembre 1957 à Stockholm Lors de son discours de remise du prix Nobel de littérature, Albert Camus a dit : « La vérité est mystérieuse, fuyante, toujours à conquérir. La liberté est dangereuse, dure à vivre autant qu’exaltante. Nous devons marcher vers ces deux buts. »

Efforçons-nous de suivre sa trace!

L’association 24 août 1944 présente L’EXPEDICIO un film de de Felip Solé

Que s’est-il passé aux Baléares à partir de l’été 1936 ?

Le coup d’état militaire éclate le 19 juillet aux Baléares. Le général Goded, chef militaire des Baléares déclare l’état de guerre. Le coup d’état échoue à Minorque mais triomphe à Majorque. L’Italie fasciste fait de Majoerque une de ses bases de propagande fasciste, avec Rossi à sa tête, un homme sanguinaire et avide de pouvoir.

Histoire de la conquête des Baléares par les nationaux…… Une histoire  terrible !

La projection sera suivie d’un débat en présence du réalisateur.

Le jeudi 13 février 2025 à 19h

Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas

75019 Paris

Entrée gratuite

Bus : 20/

Ligne de métro 11

ÇA Y EST ! VOUS POUVEZ VOUS PROCURER L’OUVRAGE : Français Libres et Républicains Espagnols contre le nazisme

Rééditer les carnets de route du Capitaine Dronne, relatant son odyssée de Français Libre dès 1940 aux confins du Cameroun, jusqu’en Allemagne en 1945 pourrait paraître paradoxal pour une association mémorielle des républicains espagnols réfugiés en France.

Et pourtant, quand le capitaine Dronne rejoint Leclerc et remonte vers l’Afrique du Nord, la compagnie qui lui est confiée est majoritairement composée de républicains espagnols, réfugiés en Afrique du Nord.

Commence alors une épopée qui liera ce Français Libre de la première heure, à ces républicains espagnols antifascistes, d’avant l’heure, de façon indéfectible pendant les années de guerre et bien au-delà. Pendant des années Raymond Dronne et les survivants de la compagnie resteront soudés, telle une famille, dira Colette, la fille du Capitaine Dronne qui les a bien connus.

À un moment où les étrangers en général, prennent enfin la place qui leur revient dans la libération de la France et de l’Europe, rappeler qu’il y a 40 ans cette mémoire existait déjà n’est pas inutile.

Rappeler qu’en des moments historiques précis, des vies que rien ne semblait devoir réunir, se mêlent dans un combat commun supérieur à chacun d’entre eux, devrait nous enseigner pour aujourd’hui.

Et en rééditant la totalité de ces carnets de route, nous avons fait le choix de montrer l’ensemble des combats menés par le Capitaine Dronne pendant la seconde guerre mondiale. Et par là, nous faisons le choix d’inclure la « Nueve » dans un mouvement historique auquel ces républicains espagnols participent avec de nombreux autres étrangers.

De même que les hommes de la « Nueve » ont une histoire avant la deuxième guerre mondiale, nous le verrons dans l’introduction, ils en ont une après. Ce sera l’objet de la troisième partie de ce volume.

Rééditer ces carnets, c’est rendre hommage à Raymond Dronne, l’homme engagé dans la deuxième guerre mondiale, rédacteur d’un témoignage exceptionnel sur la « Nueve », à sa fille Colette éprise de vérité concernant « sa » famille de la  Nueve  et à ces hommes de la Nueve , qui sont, pour nous, l’emblème de l’engagement du peuple espagnol des deux côtés des Pyrénées contre la barbarie.

AUJOURD’HUI DISPONIBLE;

Vous ne le trouverez pas en librairie. Il faut le commander auprès de notre association.

BON DE COMMANDE CI-DESSOUS  

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Français libres et Républicains espagnols contre le nazisme

 AFIN D’HONORER LES HOMMES DE LA NUEVE  

Ce 14 janvier, pour ouvrir l’année 2025 sur un important travail de mémoire, L’association 24 Août 1944 vous invite à fêter, avec elle, la parution de cet ouvrage.

Le mardi 14 janvier, de 18h à 21h salle du conseil de Paris.

Rappelons qu’il s’agit de la réédition des carnets de guerre du capitaine Raymond Dronne, « un Français libre » de la première heure (juin 1940). Il commandait La 9e compagnie du 3e Bataillon du régiment de Marche du Tchad, de la 2eDivision Blindée. Sa compagnie était communément appelée la Nueve car elle était composée principalement de Républicains espagnols en exil.

Certains d’entre vous ont commandé ce livre et l’attendent depuis le mois de Novembre. Il sera là le 14 janvier.

Nous en faisons une présentation. Ainsi ceux qui le souhaitent pourront retirer leur ouvrage à cette occasion .

 Ne soyez pas en retard, car nous avons prévus de vous emmener sur les traces de la 2e DB et de la Nueve. (voir le programme sur l’invitation)

La soirée se terminera par le verre de l’amitié.

POUR DES RAISONS DE DISPONIBILITÉS, (TRAVAUX) L’AUDITORIUM N’ÉTANT PAS LIBRE, LA MAIRIE DE PARIS NOUS OCTROIE POUR CETTE PRÉSENTATION, LA SALLE DU CONSEIL.

ELLE SE TROUVE AU 2e ÉTAGE, AU COEUR MÊME DU BÂTIMENT HISTORIQUE DE LA MAIRIE. C’EST UNE OCCASION DE VOIR CETTE SALLE.

L’ENTRÉE SE FERA À PARTIR DE 17H30 AU 5 RUE DE LOBAU (comme habituellement) ET UN PARCOURS FLÉCHÉ VOUS MÈNERA JUSQU’À LA SALLE.

pour  les retardataires, vous pourrez rentrer en vous présentant au 29 rue de Rivoli, (entrée officielle) en présentant votre carte d’identité.

Une inscription préalable est nécessaire, vous pouvez vous inscrire à : info@24-aout-1944.org ou au 0651728618 ou 0623532156

Salle du conseil de Paris, 5 rue de Lobau 75004  Paris (métro lignes 11 et 1)

MEILLEURS VOEUX 2025

2025, sera une année importante pour la transmission de la mémoire des actions de nos anciens.

Nous marquerons les 80 ans de la libération des camps de concentration nazis, où les Républicains espagnols furent les premiers « français » à être internés dès août 1940.

Nous célèbrerons les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, où seuls les Républicains espagnols peuvent figurer au côté des vainqueurs des autres nations.

Sans oublier qu’il y a 50 ans, en novembre 1975 s’éteignait un des pires dictateurs sanguinaires du XXe siècle.

Toutes ces évocations historiques pour nous rappeler et transmettre l’engagement et l’idéal de ce peuple qui n’avait rien d’autre que sa soif de liberté et de justice pour avancer.

 Ces femmes et ces hommes, dont il est question, nous mèneront tout droit à comparer leur combat avec ceux de notre époque actuelle tâchée de sang et de misère.

Nous devons nous souvenir qu’ils ont dit: Plus jamais ça! et que nous avons devoir d’oeuvrer dans ce sens pour une autre société équitable et pour la vérité historique.

 Tous les membres de l’association 24-Août-1944 vous souhaitent leurs meilleurs voeux de santé, de paix, de justice pour tous ceux qui vous sont chers.

Et nous espérons vous retrouver à nos côtés, tout au long de cette année qui s’ouvre.

Exposition Les chemins de l’exil à Annecy

Le mercredi 4 décembre, la salle de cinéma du Mikado (Centre Social et MJC) où était projeté le film Vivre  libre et mourir a rassemblé 150 personnes.

Toutes sont restées au débat qui a suivi, animé par Felip Solé avec la présence de Miguel Vera qui a su tenir l’attention du public avec sa connaissance reconnue sur la résistance des Glières et surtout la richesse de ses anecdotes et témoignages qui ne figurent pas dans l’écriture officielle de ce moment historique. Difficile dans ces conditions de cadrer le discours de Miguel, mais apparemment le public a vraiment bien apprécié.

Les échanges ont continué jusqu’à 23 heures autour d’un petit buffet et d’un pot de l’amitié pris en charge par les Amis du 24 août 1944.

Le 6 décembre à 18 heures, l’inauguration officielle de l’exposition a réuni 80 personnes, peut-être plus.

Ont pris la parole en premier les représentants des associations. Hélios pour les amis du 24 août, puis Miguel Vera pour l’Amicale de la Résistance espagnole, et enfin Jean-Philippe Gaussot, fils de Philippe Gaussot.

Du côté des institutions accueillant de l’exposition :

Le Maire adjoint de la Culture d’Annecy et la conseillère municipale, déléguée au travail de Mémoire et aux anciens combattants.

La Vice-Présidente Culture et Patrimoine du Conseil Départemental.

Enfin les discours ont été clos par le Secrétaire Général de la Préfecture.

Felip Solé a ensuite accompagné un groupe pour découvrir l’exposition photos et répondre aux questions pendant que s’organisait une collation offerte par la Mairie d’Annecy.

Le Maire d’Annecy, qui n’a pas pris la parole était présent à cet événement.

Nous avions organisé un stand de vente des 2 livres :

Chemins de l’exil et Philippe Gaussot

Celui sur Philippe Gaussot a été épuisé.

Les deux événements ont été filmés.

L’exposition sera visitable jusqu’au 5 janvier.

Crisol Serrate