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Albert Camus et l’Espagne

L’association 24 août 1944 vous invite à l’occasion de l’anniversaire de la 2e république espagnole à
une conférence-débat :
Albert Camus et l’Espagne

En avril 1951, salle Saulnier à Paris, Albert Camus commémore l’anniversaire de la République espagnole. Il rend hommage aux Espagnols tombés au champ d’honneur de la dignité ; à ceux qui se sont battus pour leur idéal de liberté de 1936 à 1945.

« Qui osera me dire que je suis libre quand les plus fiers de mes amis sont encore dans les prisons d’Espagne ? »

Arrivé en France métropolitaine en mars 1940, au déclenchement de la guerre, Il rejoint très vite le comité fondateur du journal clandestin Combat pour résister au nazisme, à la libération il en devient le rédacteur en chef, jusqu’en 1947.

Prix Nobel de littérature en 1957, il prononce un discours d’investiture qui ne laisse aucune ambiguïté sur les choix de son engagement auprès des plus opprimés.
Il rejette tous les régimes dictatoriaux, les terrorismes, qu’ils soient de droite ou de gauche. Il combat l’emprisonnement, la torture, la peine de mort, la persécution, d’où qu’elle vienne. Pour lui la Liberté est indivisible et non négociable.

Maria Casares. fille de Santiago Casares Quiroga, président du conseil des ministres de la république du « Frente Popular » du 13 mai au 19 juillet 1936, il s’exile avec sa famille après le coup d’état militaire. Maria embrasse une brillante carrière théâtrale et cinématographique sans jamais oublier ses origines tant géographiques que politiques. Bientôt, aux côtés d’Albert Ca-mus, elle ravive d’une force intellectuelle et artistique l’Espagne en exil qui lutte toujours contre le franquisme. Mais d’où vient-elle ? Quelles sont les raisons de ses engagements. Au travers de la présentation de Maria Lopo nous entrerons dans la première partie de sa vie méconnue en France, mais qui explique bien de choses.

Une conférence-débat animée par l’association 24 août 1944, avec :
María Lopo (depuis A Coruña ) : María Casares ,une actrice engagée, dévouée à la cause de son peuple
Aimé Marcellan : Albert Camus et l’Espagne.

À l’auditorium de l’Hôtel de ville
5 rue de Lobau
75004Paris
De 18h00 à 20h30 (arrivée à 17h30) entrée gratuite dans la limite des places disponible.
Inscription préalable nécessaire au :
06 51 72 86 18 ou 06 86 84 16 84
Ou : info@24-aout-1944.org

1er mai universel

Un peu d’histoire :

Lors du Congrès de la II Internationale en 1889, le 1er mai a reçu cette fonction, dans le but d’obtenir la mise en place de la journée de huit heures de travail.
Elle fut instaurée en mémoire des ouvriers et militants anarchistes assassinés par les forces de police lors des événement à Haymarket square, dès le 1er mai 1886 et qui eurent des répercussions dans les jours et mois suivants.
Des militants anarchistes sont arrêtés suite à ces événements et exécutés, en novembre 1887, sans aucune preuve. En 1893, ils seront innocentés, par le gouverneur de l’Illinois, qui confirma que c’était le chef de la police de Chicago qui avait tout organisé, et même commandité l’attentat pour justifier la répression qui allait suivre.

August Spies, militant libertaire américain, un des quatre exécutés pendu le vendredi 11 novembre 1887 (Black Friday, vendredi noir) lance, avant de mourir cette phrase :
« Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui. » qui figure sur la stèle de sa tombe à Chicago.

En Espagne comme en France, le 1er mai est une journée fériée et chômée. Elle symbolise la conquête des droits syndicaux et sociaux par les travailleurs.

En Espagne, ces manifestations ont été générées par les groupes anarchistes dès 1889.

Avec l’instauration de la IIème République en 1931, le 1er mai prend un nouveau poids, et le peuple espagnol fort d’être artisan de l’instauration du nouveau régime, organise de grandes manifestations au cours desquelles il exprime, au travers de ses syndicats CNT et UGT, ses revendications sociales les plus urgentes.

Avec la dictature, ces célébrations et manifestations ont été interdites.
Quand Franco s’empare du pouvoir, il interdit les mobilisations du 1er mai sous peine d’emprisonnement, voire de condamnation à mort.

À ce titre, la législation et la réglementation du travail en Espagne s’est faite progressivement, mais n’a réellement pris de véritables mesures qu’à compter de la mort de Franco. En effet, jusqu’à sa mort, le droit du travail espagnol dépendait du Fuero del Trabajo (1938), loi du régime franquiste, dont les mesures n’étaient pas en faveur des travailleurs et ne leur laissaient que peu de marge de manoeuvre et de droits réels.

En Espagne, comme dans beaucoup de pays dans le monde, les syndicats appellent la population à sortir dans la rue pour faire valoir ses droits. Des manifestations sont organisées dans toutes les grandes villes.

En France, cette année 2021, célèbre également les 150 ans de la Commune de Paris, lutte du peuple parisien pour sa liberté et pour instaurer un régime politique par le peuple et pour le peuple, avec des assemblées populaires décisionnaires de leur avenir.
L’esprit de la Commune a inspiré et anime toujours et pour longtemps les luttes des peuples du monde pour leur émancipation.

En cadeau ce premier mai 2021, la banderole de 4,5m de long sur 1,5m de haut réalisée par Juan Chica Ventura pour la Fédération anarchiste de France. Elle symbolise une idéologie sociale universelle !

Un peu d’histoire en images.

Bandrole 150 ans
Bandrole 150 ans
Meeting de la CNT espagnole à Barcelone Octobre 1936
Meeting de la CNT espagnole à Barcelone Octobre 1936
Les manifestations du Languedoc le 1er mai 1907
Les manifestations du Languedoc le 1er mai 1907
3 mai 1886, l'attentat de Haymarket
3 mai 1886, l’attentat de Haymarket
Le 11 novembre 1887, à Chicago, à 11h 30 dans la cour de la prison, exécution par pendaison des anarchistes August Spies, Albert Parsons, Adolph Fischer, George Engel.
Le 11 novembre 1887, à Chicago, à 11h 30 dans la cour de la prison, exécution par pendaison des anarchistes August Spies, Albert Parsons, Adolph Fischer, George Engel.
Lucy Parson, la veuve des martyrs de Chicago
Lucy Parson, la veuve des martyrs de Chicago
les militants anarchistes assassinés le 11 novembre 1887
les militants anarchistes assassinés le 11 novembre 1887
Manifestation des exilés espagnols à Oran 1er mai 1946
Manifestation des exilés espagnols à Oran 1er mai 1946
Tract des anarchistes espagnols pour l'appel à manifester le 1er mai 1946
Tract des anarchistes espagnols pour l’appel à manifester le 1er mai 1946
Manifestation de la SIA et exilés espagnols à Oran 1er mai 1946
Manifestation de la SIA et exilés espagnols à Oran 1er mai 1946
La commune en mouvement 1er mai 2021
La commune en mouvement 1er mai 2021

14 avril 1931-14 avril 2021 90 ans la seconde République espagnole

Si l’empreinte de cette mémoire continue à provoquer tant d’intérêt et de passion, c’est surtout parce qu’elle est synonyme d’avenir.

Ce 14 avril 2021 marque les 90 ans de la seconde république espagnole. Celle pour laquelle tant de personnes sont mortes, pour la défendre contre un coup d’état militaire.
Malgré la situation sanitaire pour le moins difficile dans le monde cette année encore, nous ne voulons pas cesser nos activités. Il est important pour l’avenir de marquer cet anniversaire. Il représente la première pierre posée par le peuple espagnol pour la conquête de ses droits sociaux, pour l’émancipation de la femme, pour le partage des richesses…… Il s’agit d’un projet social sans précédent dans ce monde féodal qu’est l’Espagne de 1930.

C’est pour toutes ces avancées que la République fut si durement attaquée et balayée par les forces fascistes, bourgeoises, et réactionnaires de toute l’Europe voire du monde.

Le « travail de mémoire » doit essentiellement servir l’avenir, empêcher le retour de dictateurs en éclairant la vérité historique sans complaisance. Nous devons parvenir à regarder en face le déroulement de l’histoire et que chacun reconnaisse ses actes, louables ou condamnables. Il ne suffit pas de crier Viva la república ! encore faut-il savoir quelle république nous voulons, celle de 1933–1934, qui exerça une répression féroce contre les ouvriers, les mineurs, les paysans et les syndicalistes qui les représentaient ou celle de 1936–1937, qui fit naitre une expérience sociale révolutionnaire jamais renouvelée ?
Ne pas avoir cette démarche vers demain c’est condamner leur révolution à une momification. C’est aussi falsifier l’histoire en omettant de transmettre les raisons et les difficultés de leur combat.

C’est pour cela que notre association 24 août 1944 a décidé de ne pas rester silencieuse sous les consignes de confinement mais de partager avec vous :
Un petit documentaire sur cette République qui a tant fait parler d’elle qu’on en parle encore en 2021.
Et le premier volet du film Un autre futur de Richard Prost qui nous explique comment est née la puissante lutte sociale en Espagne et ce qu’elle a affronté.

La conquête démocratique en Espagne/ L’espoir 1931/1936 (11,48’) par le collège André Malraux.
La Conquête démocratique en Espagne. Le contexte socio-politique en Espagne à la fin de la Monarchie ; 1931, la 2e République espagnole sans violence ; les réformes de Manuel Azaña ; la victoire de la droite en 1934 ; les forces politiques en présence et la situation explosive ; l’importance de l’anarcho-syndicalisme avec :
Jean-Pierre Amalric, historien
José Martinez Médecin/historien
Jorge Semprun, écrivain,
Francisco Solano, protagoniste et maire de Moutiers-en-Puisaye (Yonne)
Lise London

Ce petit documentaire bien commenté, annonce la deuxième partie de notre soirée : Comment les idées anarcho syndicalistes ont pris une prépondérance dans les milieux populaires (ouvriers et paysans) d’Espagne et dans quelles conditions souvent difficiles elles ont réussi à s’imposer.

Un autre futur : 1ère partie : Je demande la parole. En Espagne, il y a plus de 70 ans a eu lieu la mieux préparée, la plus aboutie, la plus profonde, la plus passionnante des aventures humaines : la Révolution Sociale Espagnole de 1936. Depuis, plus rien, ou presque. Cette révolution sociale a existé pendant plus de 2 ans. C’est pourquoi contrairement à ce que l’on croit les anarchosyndicalistes de la CNT n’ont pas besoin d’idéal puisque le système social qu’ils veulent a déjà existé. Ils ne courent pas après une utopie puisque ça a déjà existé. Le système politique de la CNT est un système d’ordre qui fonctionne sur les assemblées et sur les décisions de la base.

Un film de Richard Prost, 1990. Auteurs : Aimé Marcellan, Angel Carballeira, Floréal Samitier, Alain Doboeuf. Remarque : Le syndicat du cinéma a été aussi collectivisé en 1936. Les extraits de films utilisés dans la première partie proviennent du fond de la CNT spectacle. Durée 43 minutes

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Lisez l’article de nos amis Memoria Andando qui parait ce 14 avril sur, La Dépêche et Centre-Presse (Aveyron) pour ne pas oublier ce que cette République généra de fabuleux et de terrible!

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Lina Arconada nous a quitté

Lina, attendait dans son petit appartement du 14e arrondissement de Paris, l’occasion de voir cette magnifique exposition de portraits à laquelle elle avait prêté son doux visage.

Exposition de Pierre Gonnord, un artiste photographe de renommée internationale, qui voulait démontrer combien ces femmes espagnoles et leurs compagnons avaient été un baume pour l’espoir dans un monde meilleur. Non seulement leurs visages mais leur détermination et leur esprit de résistance à l’oppression ne furent jamais effacés ni jamais vaincus!
Lina occupait toute sa place au mitant de ces indomptables!

Hélas, elle n’aura pas eu le temps d’une ballade dans Paris, parmi les siens…… et nous en sommes très tristes. Elle n’aura pas vu cette magnifique exposition dont le catalogue l’avait tant émue.

En hommage à son engagement, à sa vie et à sa douce quiétude, nous vous offrons le texte de ses confidences à Pierre et son portrait jeune côtoyant celui de 2019.

Elle restera à jamais dans nos mémoires comme pour nous dire que l’Utopie est possible, il suffit d’y croire avec conviction!

Adieu Lina, nous vous laissons en compagnie de ses mots.

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Exposition : Visages de femmes rebelles et solidaires

Exposition :

Le mois de la solidarité ouvre ses portes place des fêtes dans le 19e arrondissement.

Malgré la pandémie, vous pourrez déambuler dans les couloirs du Centre Paris Anim de la Place des Fêtes. Vous y rencontrez ces femmes au destin exceptionnel, ces mères courage, ces filles volontaires, ces êtres décidées à conquérir, à sauvegarder, la grandeur de leur dignité. Elles ont imposé leurs droits à décider de leur vie, en défendant leur liberté et celle de tous contre les fascistes, les oppresseurs, les dictateurs, les capitalistes, les exploiteurs……

Elles sont nées dans les milieux les plus pauvres ou dans des cercles favorisés mais elles ont tout donner et abandonner pour leur idéal, qu’elles ont jugé plus important que leur propre existence.

Elles sont nos mères, nos sœurs, celles qui nous ont ouvert le chemin de la Liberté et de la résistance, elles sont celles qui nous ont éduqué, en nous apprenant à réfléchir et à penser par nous-mêmes.

Venez nombreux prendre pied sur le rivage de leur vie.

Exposition du mardi 2 mars au mercredi 31 mars
Centre Paris’Anim ; Place des Fêtes
2/4 rue des Lilas
75019 Paris
(métro ligne 11 : Place des Fêtes)
Entrée gratuite
Les mardi, mercredi, vendredi, samedi
De 11h à 17h30

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Colette Flandrin Dronne témoigne à propos de la Nueve

Le travail de mémoire pour sortir de l’oubli ces Espagnols antifascistes est une tâche dans laquelle nous devons être vigilants pour ne pas alimenter « la fabrique de héros».

La vérité est difficile à rétablir lorsqu’une légende s’installe, surtout si elle est répétée à l’envi dans toutes les bouches et sur tous les sites même les plus sérieux.
Elle devient Vérité irréfutable parce que tous la citent.

Il est alors difficile, voire impossible, d’inverser les récits et de faire entendre des versions plus proches de la réalité, et parfois moins « chevaleresques ».

C’est ce que nous avons pu constater dans le cas du photographe de Mauthausen, où le Héros Francisco Boix est peint comme un homme ayant agi seul, n’écoutant que son courage et sa volonté individuelle de recueillir des preuves… Sans rien ôter de son engagement, nous pouvons dire que nous sommes loin du compte !

Et c’est également et malheureusement le cas pour le rôle d’Amado Granell, au moment de la Libération de Paris. Il est dit que c’est lui, le premier officier arrivé à l’Hôtel de ville le 24 août, à avoir salué les représentants du Comité parisien de la résistance (CNR : Georges Bidault, Joseph Laniel, Georges Marrane, Daniel Meyer….). Cette version se trouve sur le site de la ville de Paris et partout dans les livres et Bandes Dessinées, films qui parlent de la présence des Espagnols à la libération de Paris.
Elle enfle également en Espagne dans la région de Valence d’où est originaire Amado Granell. Elle prend un tel ascendant que du coup le capitaine Dronne, devient un officier insignifiant, peu respecté de ses hommes et peu vaillant (de par sa faible condition physique) pour mener à bien ces opérations qu’il aurait confié à Granell.

Il est question également de 2 colonnes qui entrent dans Paris le 24 août au soir : une par la Porte d’Italie et l’autre par la Porte de Saint Cloud. Et la première à parvenir à l’Hôtel de ville serait celle dirigée par A. Granell (Pte St Cloud). C’est tout simplement impossible.

Effectivement une partie de la 2e DB entrera dans Paris par la Porte de Saint Cloud mais le 25 août. En atteste la lettre datée du 13 septembre 1944, de Lionel Levêque, adressée à ses grands-parents et dans laquelle il fait le récit de la libération dans le 16e arrondissement où il se trouvait aux premières loges, il avait 15 ans (voir en annexe).

Face à l’ampleur qui gonfle ce récit, notre association a décidé de donner la parole à Madame Colette Flandrin Dronne (fille du capitaine Dronne) qui a bien connu les hommes de la Nueve qu’elle considère « comme sa famille », pour lui permettre de faire la lumière sur cet épisode et de rétablir les faits et le rôle de son papa. Rôle qu’il explique dans ses Carnets de route, dont le récit n’a jamais été contesté par les hommes de la Nueve.

Colette Flandrin Dronne testifica sobre la Nueve

El 6 de noviembre de 2020, estaba prevista una ceremonia en Borriana, provincia de Valencia, en honor a Amado Granell, a la que fuimos invitados por los organizadores. Esta ceremonia ha sido cancelada debido a las medidas sanitarias. Habíamos planeado no sólo hablar allí como una asociación conmemorativa, sino también leer un texto de Colette Flandrin Dronne sobre Granell y la distorsión de la historia.
Como nos ha sido imposible llevar a cabo este proyecto, les ofrecemos este interesante texto que aclara los hechos.

El trabajo de memoria para sacar del olvido a estos antifascistas españoles es una tarea en la que debemos estar atentos para no alimentar la « fábrica de héroes ».

La verdad es difícil de restablecer cuando una leyenda se arraiga, especialmente si se repite una y otra vez en todas las bocas y en todos los sitios, incluso los más serios.

Se convierte en una verdad irrefutable porque todo el mundo la cita.

Es entonces difícil, si no imposible, invertir los relatos y hacer que la gente escuche versiones más cercanas a la realidad, y a veces menos « caballerosas ».

Esto es lo que hemos visto en el caso DEL fotógrafo de Mauthausen, donde el Héroe, Francisco Boix, aparece como un hombre que actuó solo, escuchando sólo su coraje y su voluntad individual de reunir pruebas… ¡Sin quitarle nada a su compromiso, podemos decir que estamos lejos de la realidad!

Y este es también y desafortunadamente el caso del papel de Amado Granell, en la Liberación de París. Se dice que fue el primer oficial que llegó al Ayuntamiento el 24 de agosto y que saludó a los representantes del Comité de Resistencia de París (CNR: Georges Bidault, Joseph Laniel, Georges Marrane, Daniel Meyer….). Esta versión se puede encontrar en la página web de la ciudad de París y en todas partes en libros y cómics que hablan de la presencia de los españoles en la liberación de París. También crece en España, en la región de Valencia, de donde es Amado Granell. Esta historia toma tal importancia, que el Capitán Dronne se convierte en un oficial insignificante, poco respetado por sus hombres y no muy valiente (debido a su pobre condición física) para llevar a cabo las operaciones que le habría confiado a Granell.

También se habla de dos columnas que entran en París en la noche del 24 de agosto: una por la Porte d’Italie y la otra por la Porte de Saint Cloud. Y el primero en llegar al ayuntamiento es el liderado por A. Granell. Lo que es simplemente imposible.

De hecho, una parte del 2º DB entrará en París a través de la Porte de Saint Cloud, pero el 25 de agosto. Lo confirma la carta Lionel Leveque dirigida a sus abuelos, fechada el 13 de septiembre de 1944, y en la que cuenta la historia de la liberación del distrito 16, donde se encontraba y fue testigo directo, tenía 15 años (ver el apéndice).

Ante la magnitud que toma esta historia, nuestra asociación decidió dar la palabra a la Sra. Colette Flandrin Dronne (hija del capitán Dronne) que conocía bien a los hombres de La Nueve y a los que considera « como su familia », para permitirle aclarar este episodio y restablecer los hechos y el papel de su padre.

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Entretien avec Ken Loach sur Tierra y Libertad

Ken Loach revient sur son film Tierra y libertad (Land and Freedom)de 1996, pour répondre aux questions de la CNT espagnole d’aujourd’hui. Il nous dit l’actualité en 2020 du combat des anarchistes, syndicalistes de la CNT et des marxistes révolutionnaires du POUM pour une société de partage, mais surtout pour une organisation sociale qui sauverait la planète…

Bilan 2019: Se souvenir pour construire l’avenir!

BILAN ACTIONS 2019
Se souvenir pour construire l’avenir

Cette année fut marquée par un deuil qui a frappé l’association: Nous avons perdu notre amie, historienne et membre fondatrice Marie Rafaneau Boj le 30 août 2019. Ce fut un coup dur pour toute l’équipe et une grande tristesse dont nous avons toujours du mal à nous remettre.

Mais cette année aussi, nous voulons également remercier la Maire de Paris, Anne Hidalgo et son équipe, dédiée à la mémoire et au protocole ainsi que le service de l’auditorium, qui nous ont tous aidés et soutenus dans l’ensemble des actions 2019 mais également depuis le début de cette mandature (qui pour nous commença le 24 août 2014) qui s’achève.
Et nous avons des remerciements tout particuliers pour le service de la mémoire combattante de Madame Catherine Vieu-Charier, laquelle avec ses collaborateurs: Christine Blaise de Candido, Cedric Abadie, Romaric Seuzaret et tous ceux que nous oublions et qui dans l’ombre ont oeuvré dans le même sens. Ils ont toujours répondu présents à nos sollicitations et fait tout ce qu’il était possible de faire, en leur pouvoir, pour nous aider durant toutes ces années.

80 ans, La Retirada,
Tout un peuple épris de justice et de liberté quittait sa terre, pour un exil interminable. Partout dans le monde, se lèvent encore aujourd’hui les mémoires de cette expérience sociale jamais égalée et de cet exode interminable…

Il y a 75 ans, La libération de Paris,
En septembre 1939, la France entre en guerre.
Les hommes de la Nueve se trouvaient donc en Afrique du Nord, exilés dans des pays colonisés par la France. Mais quand l’Armée Leclerc remonte du Tchad, ils n’hésitent pas à déserter pour rejoindre cette troupe qui combat Hitler et Mussolini.
La Nueve arrive en Normandie début août 1944. Elle participe aux durs combats de la poche de Falaise et est aux abords de la capitale le 23 août.
C’est elle qui est lancée par le Général Leclerc sous le commandement du capitaine Dronne pour soutenir l’insurrection parisienne.
le 24 août 1944, les Espagnols antifascistes de la Nueve entraient en éclaireurs dans Paris insurgé pour contribuer à la Libération de Paris.

COMPTE RENDU DE L’ACTION 1 :
24 août 2019, 75e anniversaire de la libération de Paris :
o Réalisation par Juan Chica-Ventura et inauguration d’une fresque de 17 mètres de haut sur 5 mètres de large, représentant les 3 jours : 24, 25 & 26 août 1944 au 20 rue Esquirol 75013 Paris.
Souscription pour achat et location matériel : 13150€. Et une aide importante du gouvernement espagnol (département de la mémoire historique)
Nous avons entamé cette journée symbolique par l’inauguration d’une superbe exposition à la mairie du 4e :

Les encres de la Libération : Exposition philatélie et documents de la guerre 39/45 et de la Libération ; présentée dans 50 cadres soit 1200 feuilles de documents originaux, tracts de la Résistance, journaux clandestins, philatélie : les timbres surchargés de la Libération.

Co réalisation avec l’ACTL (Association des Collectionneurs des Timbres de la Libération) d’un collector libération de Paris :
Ce collector rend hommage au Capitaine Raymond Dronne, à la Nueve sa compagnie avec le half-track Guadalajara, au colonel Rol Tanguy chef des FFI de Paris et à Raoul Nordling, consul de suède à qui Paris et les parisiens doivent beaucoup.

À 14h, nous avons gagné la rue Esquirol dans le 13e arrondissement où devant la peinture murale attendait une foule de descendants des exilés espagnols, de sympathisants de ce peuple combattant, des curieux également heureux d’apprendre un passage occulté de l’histoire de cette ville, et bien entendu nos amis anarchistes et ceux de la CNT espagnole en exil et CNT française, CGT espagnole. Très vite nous avons été rejoints par La Charanga Ventolin , fanfare venue des Asturies pour fêter à nos côtés les Hommes de la Nueve et revendiquer une autre république pour l’Espagne, une république sociale et solidaire.

Les délégations des officiels : Anne Hidalgo, Maire de Paris, Dolores Delgado ministre de la Justice espagnole, Irene Lozano représentante de ’L’Espagne Globale » (terminologie pour le moins mystérieuse et entourée de circonvolutions…), Fernando Martinez sénateur et ex directeur de la mémoire historique, l’ambassadeur d’Espagne en France, l’Ambassadeur d’Espagne à l’UNESCO, celui de l’OCDE et probablement encore d’autres personnalités dont nous ne connaissons ni le titre ni le nom…
Mais pour nous, l’essentiel était bien entendu tous ces anonymes, venus simplement, parfois de très loin, rendre les honneurs aux hommes de la Nueve et découvrir pour l’occasion la peinture murale de 17m de haut réalisée par Juan Chica Ventura (aidé dans ces travaux par Anne Aubert artiste peintre, et par Claire Lartiguet comme petite main).

Les orateurs se sont succédés à la tribune autour de cette réalisation monumentale. (voir la vidéo réalisée par nos amis : Victor Simal et Richard Prost)

Puis Vida Gambier, fille de Federica Montseny est venue parler de sa maman, Fedreria Montseny (ministre de la santé sous la république espagnole de novembre 1936 à mai 1937) à l’occasion de l’inauguration du square, place Louis Amstrong dans le 13e.
Nous nous sommes dirigés ensuite vers la rue de Lobau (75004), devant le jardin dédié aux combattants de la Nueve. Cette année, nous avons inauguré la plaque offerte par Manuela Carmena, ex-maire de Madrid, qui est le duplicata de la plaque du jardin de Madrid, que Manuela Carmena a dédié en 2017 aux combattants de la Nueve.
Nous tenons à bien préciser cela car Manuela Carmena durant tout son mandat a oeuvré pour la mémoire historique, par ce jardin mais également en débaptisant des rues de Madrid encore à la gloire des bourreaux franquistes.

Et bien sûr puisque nous avions, de l’Espagne, une ministre, un sénateur, des ambassadeurs, nous en avons profité pour leur demander d’être actifs dans la réforme de la loi mémorielle de 2007 en y apportant plus de justice, de reconnaissance pour les victimes du franquisme, et de condamnation pour les bourreaux et l’annulation des sentences prononcées par les tribunaux franquistes.

Notre invitée de la fédération CGT Memoria Libertaria, a insisté également sur cet aspect de la préservation de la mémoire historique en Espagne.
Dolores Delgado, ministre de la justice espagnole, a repris ces thèmes dans son intervention, assurant que son gouvernement mettra tout en oeuvre pour aller plus loin dans la reconnaissance des victimes du franquisme et contre l’impunité des bourreaux.

Puis tout à coup, elle déclara qu’elle était persuadée que les hommes de la Nueve auraient soutenu la constitution de 1978, qui justement pose une chape de silence sur l’histoire en épargnant aux hommes du franquisme des poursuites devant la justice. Elle souleva un tollé qui mit quelque piment dans la cérémonie…

COMPTE RENDU DE L’ACTION 2
80 ans de la Retirada, les fruits de l’exil espagnol
Hommage à la mémoire de tous les Espagnols morts pour la Liberté !

Les 9 et 10 février 2019, l’association 24 août 1944, avec le soutien de la Mairie de Paris, des associations MHRE 89 et AFMD75 a ouvert son programme des 80 ans de l’exil politique espagnol par ce rassemblement à la porte du cimetière du Père Lachaise, rue des Rondeaux, et un cortège qui n’en finissait pas jusqu’au monument de la Federación Española de Deportados e Internados Políticos, FEDIP (érigé en mai 1969) Puis nous avons investi le 33 rue des Vignoles, accueillis par l’association Les Pas Sages. Les lieux ont grouillé de monde durant 2 jours, dans la salle de conférence /projection/spectacle, dan sua salle de Flamenco en France où trônaient l’exposition de photos de Philippe Gaussot et celle de Victor Simal.
Les représentants du gouvernement espagnol sont venus au 33 rue des Vignoles dans le 20e arrondissement, curieux de voir ce lieu de l’exil libertaire espagnol. Intéressés par notre programme et nos projets, ils sont restés avec nous jusqu’à la fin du programme ce samedi 9 février.
Un vrai festival de livres, de photos, de théâtre, de projection, de guitare et d’émotion. Voici le programme auquel vous avez assisté ou que vous allez regretter d’avoir manqué :
• L’exposition de photos inédites de Philippe Gaussot sur la Retirada et les camps français, La retirada vue par Victor Simal,
• Théâtre de la Balancelle : VOYAGE EN GUERRE D’Espagne, Mise en œuvre : Monique Surel-Tupin, assistée de Françoise Knobel. Avec : Laura Diez del Corral, Sergio Guedes, Stéphane Pioffet et Nicolas Sers.

Projection : « LE CAMP D’ARGELES, LEVEZ LE POING CAMARADES », un documentaire fiction de Felip Solé :
• Livre : FEMMES EN EXIL , Réfugiées espagnoles en France 1939/1942 de Maëlle Maugendre. Rendre visibles les femmes espagnoles réfugiées en France de 1939 à 1942. Une narration au féminin de l’exode sur le sol français de ces femmes restées dans l’ombre de leurs compagnons.
• GUITARE avec Juan Francisco Ortiz : Ce programme musical, pensé pour les célébrations du 80e anniversaire de la Retirada, raconte le cheminement de son père et de ses compagnons, et rend hommage à des personnalités telles que Federico García Lorca, Miguel Hernández et Antonio Machado…
• NO PASARAN, album souvenir (70 mn) d’Henri-François Imbert. Enfant, le cinéaste avait trouvé chez ses grands-parents une série incomplète de cartes postales photographiées dans le village de sa famille, à la fin de la Guerre d’Espagne en 1939. Vingt ans plus tard, il part à la recherche des cartes manquantes…

2ème partie :

o Exposition 10 jours du 5 au 19 Novembre 2019 Institut Cervantès de Paris

o 1939-2019 – Il y a 80 ans, l’exil des antifascistes espagnols.
Quand l’art devient Histoire.

Une grande exposition d’œuvres d’art :
32 artistes ont exposé leurs œuvres en relation avec la révolution espagnole, l’exil et/ou la lutte antifranquiste. Un catalogue a été imprimé, grâce à l’aide apportée par le département de la mémoria historica espagnol, tant sur le plan financier que logistique.
Production d’un catalogue de l’exposition comportant une partie historique et une partie artistique.

3ème partie :
o Exposition à Madrid du 5 décembre 2019 au 29 février 2020, de 100 photos inédites de Philippe Gaussot sur la retirada et des camps du sud:
Caminos del exilio
• Travail de nettoyage, re découpage, sur 100 photos
• Impression et encadrement …
Cette exposition est partie intégrante de la grande exposition sur l’exil qui a lieu à Madrid jusqu’à fin février 2020 à l’Arqueria de los Museos. Elle a beaucoup de succès et une personne, Josette Sanchez, venue du Pays de Galles pour la voir y a reconnu son père.

Merci au département de la Memoria historia espagnol pour son aide généreuse.

DESCRIPTIF DE L’ACTION 3
CYCLE CINÉ-CLUB

Centre Paris’Anim Place des Fêtes, Paris 19e

Ce cycle est accueilli par la mairie du 19e arrondissement, au centre Paris’Anim de la place des Fêtes.

Nous avons projeté en 2019 :
o 17 janvier : Le silence des autres (avant-première avant sortie salles) ,
o 14 mars 2019 : Balada triste,
o 4 avril 2019 : Ortiz, un général sans dieu ni maître,
o 26 septembre : Carmen
o 17 octobre : On l’appelait RODA,
o 27 novembre à l’auditorium de l’Hôtel de ville : Les Olympiades oubliées, La lengua de las mariposas, Libertarias
o 20 décembre : Une histoire galicienne
Ces films ont été projetés en présence des réalisateurs et/ou témoins et donnent suite à un débat avec le public.

DESCRIPTIF DE L’ACTION 4
Action annuelle
INTERVENTIONS EN MILIEU SCOLAIRE

Des interventions en milieu scolaire avec supports : diaporama, documentaires, expositions, lectures de témoignages mis en espace, concerts…

Lycée Corot à Savigny sur orge
Lycée Villegénis à Massy,
Lycée Notre dame et Mantes La Jolie
Lycée Saint Exupéry de Mantes la Jolie
Lycée Albert Camus de Bois Colombes…
Lycée Jean Macé de Vitry,
Les 2 lycées : Thibaut de Champagne et Les Pannevelles de Provins,
Les lycées de Besançon
Lycée Eugène Delacroix de Maison Alfort,
Lycée Nikola Tesla de Dourdan(91) ,
Lycée Van Gogh d’Ermont (95)
Lycée Jean-Jaurès de Chateaudun, …

CHÂTEAUDUN : Après avoir reçu les élèves de la section européenne d’histoire/géographie/espagnol sur les traces de la colonne Dronne et de ses Espagnols antifascistes, à Paris, nous voilà pour le « bouquet final » au sein de leur établissement scolaire au coeur de l’Eure & Loir.
Le projet d’établissement fut mené de front et avec enthousiasme par des professeurs dévoués et par les 50 élèves concernés. Ils ont fait le tour des hauts faits d’armes de la 2e DB et de la Nueve, par conséquent, depuis son débarquement en Normandie le 4 août 944 jusqu’à Paris. Et ils ont évoqué les campagnes d’Alsace et d’Allemagne d’où beaucoup ne revinrent pas, hélas.
Grâce à Hélène, Rachel, Daniel et Yannig, leurs élèves ont rencontré des témoins et des dépositaires de l’histoire et de la mémoire de ces hommes et ces femmes combattants de la Liberté. D’Alençon à Fyé, Conlie, Écouché ; de carrés militaires en conférence avec Monsieur Bayard…
Le 20 mars, nous avons parcouru le chemin de la Nueve entrant dans Paris jusqu’à l’Hôtel de ville, eux sans coups tirés, nous juste un peu de marche à travers le Paris matinal.
Moment magique,Colette Flandrin Dronne leur livra ses propres souvenirs de ces Espagnols si fiers et courageux de la Nueve, ces hommes bourrus, pas faciles d’approche et qui ont constitué « sa famille ». Elle les a tant aimés et appréciés qu’elle en parle toujours avec une grande émotion dans la voix et une pointe de rire face aux souvenirs qu’ils évoquent pour elle.

Le 5 avril 2019 :
Dans la matinée, c’est la projection du film d’Alberto Marquardt, La Nueve ou les oubliés de l’histoire . Ce film laisse les élèves muets d’émotion et d’admiration pour ce qu’ont vécu ces espagnols fidèles à leur combat de 1936 jusqu’à la fin de leurs jours.
Après la projection : L’après-midi du 5 avril, nous voilà tous rassemblés, jeunes élèves, professeurs sous la houlette bienveillante de Monsieur Sibenaler, proviseur du lycée, qui n’a pas ménagé ses efforts ni ses deniers pour la réussite de ce projet ambitieux. D’abord, nous avons été reçus avec tous les invités de façon « princière » et amicale, et nous avons pu faire connaissance les uns et les autres autour d’un excellent repas préparé et servi par le sympathique personnel du service restauration du lycée, un grand merci à eux.
L’après-midi rivalisa, toute sa durée, en émotion et humour, chanson et dédicaces. Les interventions à la fois solennelles et chaleureuses de cette jeunesse qui avait passé l’année à préparer et peaufiner leur Histoire en espagnol ont captivé le public averti qui était dans la salle. Larmes, rires, chaleur et gravité étaient au rendez-vous.
Mais pour mesurer réellement l’intensité de ces moments inoubliables, il faut prendre le temps de regarder noyer petite vidéo :

DESCRIPTIF DE L’ACTION 5
Colloque L’UTOPIE EN EXIL 1939-2019

À l’auditorium de l’Hôtel de ville le 10 avril 2019 :
L’utopie, présente dans chaque acte de leur histoire, se décline à tous les temps et même au futur…
Intervenants
Aimé Marcellan, membre fondateur du centre de Recherche et Documentation d’Histoire Contemporaine (REDHIC).
Thème de l’intervention : De la république à la révolution, de la révolution à l’exil… L’utopie concrétisée…

Geneviève Dreyfus-Armand, Historienne spécialiste de l’exil républicain espagnol.
Thème de l’intervention : L’utopie en exil ; Des camps en France à la reconstruction des institutions républicaines en exil, à travers la presse espagnole publiée en France.

Tomás Ibañez, Professeur de Psychologie Sociale à l’université Autonome de Barcelone.
Thème de l’intervention : Que reste-t-il de l’Utopie ? : Témoignage sur la lutte antifranquiste dans les années 60-70. Et de la mort de Franco à l’Espagne contemporaine.

DESCRIPTIF DE L’ACTION 6 :
« Mémoires et traces des réfugiés espagnols à Choisy-le-Roi »

Du 24 avril au 31 mai 2019, vous avez pu suivre les traces des Espagnols installés à Choisy-Le-Roi.

Dimanche 28 avril : Journée de la déportation, Monument aux morts, parc de la mairie.
Focus sur les républicains espagnols de Choisy-le-Roi au camp de Mauthausen.

Prise de parole du maire Didier Guillaume ou de Laurent Ziegelmeyer de Véronique Salou-Olivares, présidente de l’association du 24 aout 1944, d’Aimable Marcellan (hommage à Roda Subias et Antonio Roda), représentant de l’AFMD (amis de la fondation pour la mémoire de la déportation)

Mercredi 8 mai 2019 : Monuments aux morts, parc de la mairie.
Célébrations du 8 mai 1945, « Libération de Paris, Berlin … et pas Madrid »

Prise de parole du maire Didier Guillaume ou de Laurent Ziegelmeyer, Aimable Marcellan…
Puis, Inauguration/vernissage de l’exposition urbaine « Mémoires et traces des réfugiés espagnoles à Choisy-le-Roi 1939-2019».

Samedi 18 mai 2019 :
14h00, dévoilement d’une plaque en souvenir des deux cordonniers républicains espagnols de Choisy le Roi, au 38 rue Emile Zola : Martín Bernal et José Cortès

15h/18h, Salle de l’Escale Médiathèque Aragon
Conférence : Découverte de l’Histoire…/… »L’Espagne républicaine à Choisy-le-Roi » L’imprimerie des Gondoles, une imprimerie particulière et autogérée.
Alain Deboeuf, historien, membre de l’Institut de l’Histoire sociale
Avec la participation de la famille Marcellan
En partenariat avec l’association du 24 août 1944

Jeudi 23 mai 2019 Ciné-rencontre au cinéma Paul Eluard,

« Le silence des autres », un film de Robert Bahar et Almudena Carracedo
Production : 2018, Documentaire, Espagnol | VOSTFR, Couleur, En salle : 13 février 2019, Espagne | Etats-Unis, 1h35, Visa n°149.416
Soirée cinéma suivi d’un échange avec l’un des réalisateurs, la famille Marcellan … Entrée payante, en cours d’organisation)

DESCRIPTIF DE L’ACTION 7
Journée Nationale de la Résistance / Lundi 27 Mai

Hommage à la Nueve, les Espagnols ayant libéré la France,

Programme de la Journée : Association 24 aout 1944, avec les élèves de 3 lycées (Ermont, Dourdan, Maison Alfort)
• 10h : Parcours de la Nueve, du chantier de la fresque rue Esquirol (13e) vers le jardin des combattants de la Nueve rue de Lobau et esplanade de l’Hôtel de Ville. Parcours de « La Nueve » avec l’association du 24 août 1944. + Hommage aux combattants de la Nueve par les élèves
• 14h00-16h00 : Projection du film La Nueve, d’Alberto Marquardt (53 min) + débat avec le réalisateur, au Centre’Anim (MJC) de la rue Mercoeur dans le 11e (métro Voltaire).
• 16h00-17h00 : Village des Associations de la JNR, place de la République.
• 16h30 : Hommage aux combattants de la Nueve par les élèves.

ENFIN !!!!

CENTRE DE DOCUMENTATION ET ARCHIVES SUR LE MOUVEMENT LIBERTAIRE ET LE MOUVEMENT LIBERTAIRE ESPAGNOL EN EXIL EN FRANCE

Notre action continue dans ce sens, et nous arrivons au but pour le chantier de rénovation du 33 rue des Vignoles.
Et nous continuons à enregistrer les témoins encore vivants afin de constituer un fond d’archives utilisable pour les chercheurs, les étudiants……
Car tous nos efforts ont enfin abouti à la signature du bail pour 12 ans entre Les Pas sages et la mairie de Paris pour l’occupation avec toutes ses composantes actuelles du passage du 33 rue des Vignoles. Les travaux devraient commencés d’ici fin 2020 (retardés encore aujourd’hui par l’épidémie du Covit-19)

Nous vous donnons rendez-vous très prochainement quand ce virus aura cessé de terroriser la planète…… et nous vous retrouverons avec joie et fraternité…
En attendant vous pouvez retrouver sur note site l’ensemble des articles qui ont parsemés notre route et nos réalisations tout au long de l’année 2019.
À très bientôt
Le bureau de l’association.

Conférence de Baltasar Garzón 04 mars 2020

Face à un auditoire attentif, dans une salle pleine à craquer. Descendants des antifascistes espagnols et ceux venus plus récemment d’Amérique latine, tous attendaient avec respect et plaisir les déclarations de Don Baltasar!

Ramon a entamé cette conférence en présentant notre invité et son parcours. Vous pouvez lire cette biographie succincte ci dessous.

D’une voix claire et appuyée, il a affirmé ses combats pour la vérité en Espagne. Il déclara qu’il ne pourrait y avoir de progrès et d’avancées sociales dans une société fracassée par les crimes restés impunis. Une société dans laquelle les victimes sont contraintes de faire toujours profil bas face à leur tortionnaires n’est pas une société qui peut guérir de ses maux.

Les bourreaux, les hommes de lois qui, sous la dictature franquiste ont condamné des innocents à la torture, à la peine capitale la plus vile (garrot) et/ou à des dizaines d’années de prison continuent leur vie paisible, souvent aisée sans que rien ne vienne leur demander des comptes. C’est insupportable pour ceux qui ont subi leurs crimes soit directement soit dans leur famille (parce qu’ils les ont privé d’un ou plusieurs êtres chers). Et c’est aussi insupportable pour tout individu attaché à la justice et à la liberté.

_ Une société dont les institutions refusent d’éclairer la Vérité restera une société bancale, malade de sa propre histoire étouffée.

La peur règne encore dans les villages, les foyers. La méfiance du voisin, les voix en sourdine pour parler des sujets tabous que sont les années Franco! Impossible d’aller de l’ avant sans crever les abcès et prononcer des sentences au service de la justice.
Voilà ce qu’a défendu le Juge Garzon en étayant ses propos de sa propre expérience.

Un grand regret cependant, il n’y a pas eu de débat avec le juge, nous avions des questions à lui poser, des éclaircissements à demander mais il a dû partir pour prendre son avion de retour, tout de suite après son intervention.

Le débat a été mené par les deux avocates de droit international, Sophie Thonon et Elena Gaju.
Un débat d’une grande qualité, pour aborder des points juridiques importants:

  • L’état des plaintes espagnoles,
  • Les stratégies à mener,
  • Le rôle de la société espagnole et celui des sociétés civiles à l’étranger, notamment en Europe, pour une pression sans cesse plus forte.
  • Les effets néfastes de la « transition » et les malaises des partis politiques qui l’ont tricotée… 
  • La loi de la mémoire historique à repenser et à améliorer au profit de la Vérité
  • L’article 10 de cette loi qui prévoit 2 traitements distincts pour les prisonniers politiques suivant la date d’incarcération???
  • …….

Nous avions entamé cette manifestation par une conférence de presse.
L’ami Eduardo Paz a eu la riche idée de la filmer, vous pouvez donc la suivre sur le lien ci-dessous:

Declaraciones Baltasar Garzon en Paris antes de la conferencia Contra el silencio sobre los crímenes de Franco y la impunidad otorgada a los verdugos.la verdad silenciada. » Un juez rompe el silencio!
organizada por la asociación 24 août 1944
Déclarations de Baltasar Garzòn, à Paris, avant la conférence publique : « Contre le silence sur les crimes de Franco et l’impunité octroyée aux bourreaux. La vérité étouffée.

Sophie Thonon précise des points
Sophie Thonon précise des points
La salle vue du coin droit d cela scène
La salle vue du coin droit d cela scène
La salle vue du coin gauche de la scène
La salle vue du coin gauche de la scène
Do Baltasar tien la salle en haleine!
Do Baltasar tien la salle en haleine!
Elena Gaju explique le rôle de la pression internationale
Elena Gaju explique le rôle de la pression internationale
La salle attentive
La salle attentive
De la scène à la salle: le sourire complice
De la scène à la salle: le sourire complice
Sophie Thonon précise
Sophie Thonon précise
La démonstration d'évidence pour la vérité
La démonstration d’évidence pour la vérité
Don Baltasar explique avec humour
Don Baltasar explique avec humour
Sur scène
Sur scène
Une salle attentive
Une salle attentive
Une certaine fierté devant la plaque du jardin
Une certaine fierté devant la plaque du jardin
le groupe d'accueil au jardin de la Nueve
le groupe d’accueil au jardin de la Nueve
Un appel fraternel
Un appel fraternel
On est en terrain de connivences
On est en terrain de connivences
Frida Rochocz a réussi à voler la parole pour traduire!
Frida Rochocz a réussi à voler la parole pour traduire!
Don Baltasar et elsa commentent le catalogue de l'exposition "l'Utopie en exil"
Don Baltasar et elsa commentent le catalogue de l’exposition « l’Utopie en exil »
Les premiers rangs
Les premiers rangs

Documents joints

À toi, Marie

L’association 24 août 1944 a l’immense douleur de vous annoncer le décès d’un de ses membres fondateurs, Marie-Claude Rafaneau Boj.

Elle nous a quittés ce vendredi 30 août dans sa 68eme année après une joute acharnée contre la maladie. Grande amoureuse de la vie, elle nous laisse un message de lutte et d’espoir pour l’avenir. Elle restera parmi nous en nos coeurs et dans notre bibliothèque de l’histoire autrement avec son ouvrage l’Odyssée de la Liberté : http://www.24-aout-1944.org/Odyssee-pour-la-Liberte la cérémonie de ses obsèques aura lieu le mercredi 4 septembre à 16h au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, salle Mauméjean.(Métro Gambetta) Nous nous réunirons ensuite au 33 rue des Vignoles, pour trinquer à sa santé comme elle le désirait si ardemment.

Documents joints