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Étiquette : Association

L’association 24 août 1944 vous présente ses meilleurs voeux

2020

Voici l’année nouvelle et les espoirs s’animent, pourvu que nous pensions à résister, à se persuader qu’une autre société plus juste et partageuse peut surgir de nos volontés et que nous ayons la force de nous mettre au travail pour la construire, malgré les grincheux, et les profiteurs, les tueurs de bonheur et les rapaces.

Alors sous les pieds des peuples de la terre pousseront, en 2020, les fleurs multicolores qui enchanteront nos voyages et accompagneront de leur parfum, les sillages des nomades qui iront d’une terre à l’autre sur un territoire sans frontière.

Tous nos ouvrages seront dans vos malles, compagnons et témoins de vos pas vers la liberté et la justice.

Nous vous attendons en 2020, toujours plus nombreux, pour éveiller la mémoire et la résistance au rouleau compresseur de la finance et pour imposer une société dont nos anciens ont posé les premières pierres.

Bonne année avec plein de santé, de courage et de bonheur à partager.

L’association 24 août 1944

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BARCELONE & CAMBRILS

Comme beaucoup, nous sommes atterrés de ce qui s’est passé à Barcelone et à Cambrils. C’est avec une grande tristesse qui nous avons appris le drame qui touche aujourd’hui la Catalogne.

Bien-sûr, il est impossible de penser qu’avec tous les conflits et les bombardements dans le monde, la haine n’atteindrait jamais nos sociétés. Quand il est interdit aux peuples de vivre libre et en paix sur leur terre, il y a toujours des retombées qui font mal. Ce sont hélas bien souvent des innocents, qui, sans comprendre ce qui leur arrive, sont touchés par ces drames, sur un sol ou sur l’autre.

Nous sommes toutes et tous en proie à une grande déception de constater, impuissants, que la Paix, la Liberté et la Solidarité s’éloignent un peu plus chaque jour.
Mais nous ne voulons pas céder au désespoir, et nous croyons qu’il existe sur cette terre des humains de bonne volonté partout dans le monde, que vous en faites partie, par votre engagement et votre travail de mémoire, primordial en ces temps.

Au nom de notre association 24 août, nous voulons vous assurer de notre solidarité et de notre profonde amitié face aux drames des guerres et des attentats partout dans le monde.

Le bureau de l’association 24 août 1944

Le trajet de l'horreur sur las Ramblas
Le trajet de l’horreur sur las Ramblas
Catalogne deux impacts
Catalogne deux impacts

Dante Gatti ne dira plus ses poèmes

« Beaucoup d’entre nous, depuis 1938, n’avons plus jamais pensé à ce pays fraternel sans une secrète honte (…) Car nous l’avons d’abord laissé mourir seul. Et lorsqu’ensuite nos frères, vaincus par les mêmes armes qui devaient nous écraser, sont venus vers nous, nous leur avons donné des gendarmes pour les garder à distance… »

[[(« Nos frères d’Espagne », Albert Camus, Combat, 7 septembre 1944.)]]

Aujourd’hui, faire mémoire de la tragédie espagnole d’hier résonne dans le récit permanent de la douleur des peuples qui fuient la guerre, la peur et et la faim pour s’échouer sur les terres d’abondance de la forteresse européenne…

Un jour de printemps 2013, je me retrouvais, très ému, à Montreuil, au dernier étage sous les toits, dans le bureau-bibliothèque de Dante, alias Armand Gatti, avec quelques compagnons de notre toute neuve association de mémoire espagnole [[(24-aout-1944.org)]]. Hélène Châtelain, compagne de Dante, restait debout contre un mur et nous regardait tranquillement ; le vieux chien de la maison dormait sous ma chaise. Je n’avais pas revu Gatti depuis Liège, en 1983, où il venait présenter son film Nous étions tous des noms d’arbres (les jeunes frères Dardenne avaient collaboré à la réalisation liégeoise). Le poète avait devant lui le livre de l’histoire incroyable de ces républicains espagnols [[(La Nueve, 24 août 1944. Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Evelyn Mesquida, Le Cherche Midi, 2011)]] qui, vaincus hier dans leur pays par le fascisme international des années trente, devaient participer, cinq ans plus tard, à la libération de la France : Normandie, Paris, Strasbourg, Berchtesgaden…
Nous demandions alors à Gatti d’écrire une pièce de théâtre d’agit-prop, comme il l’avait fait en 1968 avec La passion du général Franco (interdite de TNP par de Gaulle, puis autorisée sous le titre Passion en violet, jaune et rouge, et jouée dans les entrepôts Calberson en 1972). L’homme arborait sur sa veste de toile noire un badge « Durruti ». Nous regardant tous attentivement, il avait brandi le bouquin de La Nueve en disant : « Je n’ai pas besoin d’écrire : tout est là ! » Et il nous désignait chacun du doigt en ajoutant : « Et c’est vous qui allez la jouer ! ».
Je dois dire que certains de mes compagnons étaient un peu consternés à l’idée de « faire le comédien » – la plupart étaient des militants syndicalistes et libertaires, peu enclins à monter sur scène. J’étais le seul saltimbanque de la bande, mais je ne pensais pas, alors, pouvoir trouver le temps d’apprendre, répéter et jouer une pièce qui n’était, d’ailleurs, pas encore écrite. Mais Gatti était très persuasif. Je me souviens que cette rencontre s’était répétée plusieurs fois avant que le projet prenne corps. Jean-Marc Luneau, ami et collaborateur de Gatti, assisterait efficacement celui-ci dans la mise en scène. Stéphane Gatti, un des fils, participerait au choix de témoignages de républicains contenus dans le bouquin, et monterait un film documentaire projeté pendant la pièce.
Armand Gatti jubilait de voir des anars de l’an deux mille prendre les mots des anars des années quarante et jouer les soldats antimilitaristes comme leurs compagnons d’antan… Nous avons donc dit les mots et chanté les chants devant des centaines de spectateurs et spectatrices – dont beaucoup venus d’Espagne – à La Parole errante de Montreuil, La Clef ou le Vingtième Théâtre de Paris. Gatti était de toutes les répétitions et de toutes les représentations. Sa générosité, bien connue de tous les militants syndicalistes, associatifs ou politiques, mettait le vaste lieu de La Parole errante à la disposition de l’intelligence en mouvement, du théâtre d’interpellation onirique, des chants du monde…
Je ne sais pas ce que deviendra maintenant cet endroit magique de la liberté de parole, à Montreuil. Je sais que Dante ne dira plus ses poèmes. Je sais qu’il n’assistera plus aux répétitions de ses pièces ou d’autres créations. Je sais qu’il rit désormais dans la galaxie des révolutionnaires non-alignés. Je sais que je suis affreusement triste et que nous sommes nombreux et nombreuses à l’être.

le 7 avril 2017
Serge Utgé-Royo

PROGRAMME 2017

Dimanche 29 nous étions réunis au 33 rue des Vignoles Paris 20e. Nous remercions toutes celles et ceux qui sont venus nous rendre visite.

Nous avons évoqué les actions réalisées en 2016 (voir notre bilan). Et nous avons brossé, avec enthousiasme, celles que nous projetons pour 2017. Bien entendu: projections, débats, hommages seront de la partie, dans le but de rappeler quels furent les actes de résistances des antifascistes espagnols face à la machine de guerre des dictatures européennes. Ce sera aussi et surtout l’occasion d’évoquer le présent, la montée des extrêmes droites dans le monde, l’accueil scandaleux fait aux réfugiés. Nos actions sont liées à la mémoire d’un peuple debout, elles se tournent résolument vers la vie et la résistance à toute oppression, par l’évocation d’un passé encore trop enfoui dans le silence.

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Dimanche 29 janvier 2017 à partir de 15h au 33 rue…

Pour que la mémoire des idéaux et des engagements libertaires de nos ainés reste porteuse d’espoir en un monde équitable et fraternel.

Nous reprenons contact avec vous pour entamer cette année 2017 où la
mémoire des idéaux des antifascistes espagnols s’annonce plus que jamais
primordiale à revisiter.
Nous vous proposons de nous rejoindre ce dimanche 29 après-midi pour
construire ensemble les perspectives d’interventions qui s’offrent à nous.
Nous vous attendons nombreux(ses) pour ce moment fraternel d’échange.

Invitation 29 janvier 2017
Invitation 29 janvier 2017

Évènement: Histoire et mémoire de la guerre d’Espagne

1936- 2016, il y a 80 ans alors que la Seconde Guerre mondiale couvait sur le territoire espagnol, un peuple se convoquait pour changer la société, gagner sa liberté et instaurer une société équitable et partageuse. Le monde se dressa contre ce peuple, les uns déversant un orage de feu et de sang sur lui; les autres lui refusant aide et soutien. Mais il tint bon, amena à lui des humains épris de justice, et su faire vivre son idéal au delà du temps.

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Bilan 2015

1945-2015.

Tout d’abord, il est de notre devoir de mémoire d’ouvrir sur quelques mots concernant cette année. 2015 restera une année d’horreur et de perte immense, puisqu’il s’agit du sacrifice de l’intelligence et de la condamnation à mort de l’impertinence du crayon et du stylo. Des assassinats aveugles ont frappé par centaines des victimes, en France et dans le monde. Pourtant, hommes et femmes se solidarisent pour refuser la peur et la division par l’anathème sur une communauté ou une autre. Il est donc temps de rappeler ce que fut la détermination et l’attitude de nos anciens : il y a 70 ans s’ouvraient les portes des camps de concentration nazis ; la fin de la Seconde Guerre mondiale était à l’horizon. L’association « 24 août 1944 » a souhaité rappeler à un large public que les premiers déportés espagnols arrivent au camp nazi de Mauthausen le 6 août 1940, et que le premier convoi de déportation parti de France (Angoulême) le 20 août 1940 est chargé d’hommes, femmes, enfants espagnols (le commandant de Mauthausen ne garde que les hommes et les adolescents de 14 ans ; les femmes et les enfants sont renvoyés à Franco). L’histoire de ces combattants est aussi celle de leur résistance au fascisme et leur combat pour la liberté, même dans les situations les plus extrêmes. Ils forcèrent l’admiration des autres nationalités par leur courage, leur solidarité et leur esprit de résistance collective.

VOTRE AVIS NOUS IMPORTE

Notre rendrez-vous annuel

L’association 24-Août-1944serait heureuse de vous compter parmi nous le dimanche 31 janvier à partir de 15h, afin de partager avec vous un moment convivial et fraternel et de vous exposer ses projets pour l’année 2016 qui comptera comme les 80 ans du soulèvement populaire espagnol contre les militaires factieux et la tentative d’instaurer une organisation proche du peuple pensée par lui et pour lui.
Cette année doit marquer aussi notre volonté de résister et de partager avec tous nos voisins (et ils sont 7 milliards).
Nous vous attendons donc nombreux. Au 31 donc nous vous attendons avec un grand plaisir.

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Portes ouvertes au 33 rue des Vignoles

Cela fait des années que le 33 passage des Vignoles fait rêver le tiroir caisse des promoteurs parisiens. Pourtant, finalement la résistance opiniâtre deses occupants va inverser la tendance, et considéré aujourd’hui par les élus parisiens comme un lieu remarquable et historique et nous devrions bientôt y voir non seulement pérenniser les activités qui s’y développent aujourd’hui: -Flamenco en France, -Miellerie, -Artistes plasticiens, Syndicat CNT… mais de surcroît devrait s’ouvrir un espace dédié à l’histoire de l’exil espagnol notamment l’exil libertaire. À cette occasion et pour vous donner plus d’explication sur l’ensemble des activités que vous pouvez trouver au 33 rue des Vignoles, nous vous convions toutes et tous à une journée portes ouvertes le samedi 5 décembre à partir de 10heures. Nous vous attendons nombreux, pour vous expliquer, échanger des idées, bâtir ensemble des projets de partage et évoquer cette histoire populaire qui est le ciment de nos résistances présentes.

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Lettre ouverte

UN JARDIN POUR LES COMPAGNONS DE LA NUEVE…

Le 24 août 1944, les premiers libérateurs de la 2° DB de Leclerc à entrer dans Paris sont les républicains antifascistes espagnols de la 9e compagnie, appelée Nueve. On sait aujourd’hui que cette mémoire a été volontairement trahie pendant des décennies.

Au terme d’un long processus de réhabilitation, et après avoir salué, lors du 70e anniversaire, les événements commémoratifs d’août 2014, la ville de Paris dédie un jardin aux « combattants » de la Nueve. Lors de l’inauguration de cet espace, le 3 juin 2015, l’actuel roi d’Espagne, Felipe Borbón, était présent à cette cérémonie.

On ne peut que regretter cette imposture, parade aussi diplomatique que salonnarde. Le monarque n’y avait pas sa place :
– il tient son autorité de son père, mis en place par le bon plaisir du dictateur Franco, complice et allié d’Hitler et Mussolini ;
– il n’a jamais condamné la dictature ni démontré aucune forme de respect pour les combats républicains antifascistes espagnols ;
– un tel hommage n’a jamais été célébré par l’État espagnol, qui n’a jamais érigé (hormis l’incroyable et mégalomane « Valle de los Caídos », autour des tombeaux de Franco et de Primo de Rivera, créateur du parti fasciste espagnol, Falange) aucun monument officiel à la mémoire des antifascistes morts pendant la guerre civile, dans les camps, les prisons ou la résistance à la dictature. Seuls, des hommages discrets ont jailli, ces dernières années, à l’initiative de communes, d’associations ou de personnes, à la faveur de la « récupération de la mémoire » et malgré l’État central.

L’association «24 août 1944» poursuit son travail de mémoire, sur le chemin d’humilité et de dignité tracé par les exilés républicains espagnols de la Nueve et les résistants aux quarante ans de dictature franquiste. Elle appelle simplement les hommes et les femmes, quels que soient leurs rangs ou positions, à la rejoindre dans ce long travail exigeant de vérité historique, pour faire connaître, réhabiliter et cultiver la geste de cette génération de combattants antifascistes. Paris, le 10 juin 2015 L’association 24-août-1944

Lettre ouverte

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Réunion de l’association du 14 février 2015.

Le 14 février 2015.
Nous avons organisé notre première journée de réunion afin de présenter à toutes celles et à tous ceux qui nous ont accompagnés depuis juin 2014, soit par leur soutien financier, soit par leur participation aux événements et souvent les deux, notre bilan de l’année 2014 et nos projets pour 2015, voire pour l’avenir tout simplement.
Vous trouverez sur notre site le document qui présente ce bilan humain des actions menées cet été et cet automne. Vous y trouverez également nos projets. Mais nous ferons une annonce particulière par mail sur les dates de chaque événement et nous l’inscrirons également sur notre site pour ceux qui n’auraient pas laissé d’adresse mail.
D’ores et déjà nous pouvons vous annoncer que :
le 22 mars 2015 à 11h, nous déposerons en compagnie de la CNT, et de l’association Les Pas Sages une stèle sur la sépulture de Manuel Lozano, au cimetière de Pantin. Dont Marie écrit : Manuel Pinto Queiroz-Ruiz, plus connu sous le nom de Manuel Lozano, 14/04/1916 (Jerez de la Frontera) – 23/02/2000 (Paris 19e). Militant anarchiste anti militariste, ce poète, amoureux des arts et des lettres, délaissa pour un temps crayons et pinceaux, pour combattre le fascisme. Épris de liberté, il poursuivit la lutte commencée en Espagne en s’engageant dans les forces françaises libres (FFL) pour libérer la France. Combattant de la Nueve (2e DB), son combat pris fin à Berchtesgaden et non à Madrid comme il l’avait rêvé ! Fidèle à son idéologie, il reprit le combat, avec ses premières armes, celles des mots. « Tant qu’il y aura / des enfants sans école / leurs parents au chômage / habitant en baraques / et cabanes, ce sera la misère !… Tombe de Manuel que nous avons réussi à sortir de l’oubli en intervenant auprès de la Mairie de Paris pour qu’elle l’entretienne au titre de son engagement dans la Nueve.
Le 5 mai 2015, Nous organiserons une commémoration pour célébrer le 70e anniversaire de la libération du camp de Mauthausen. Elle aura lieu à partir de 15h30 devant l’entrée principale du cimetière où nous nous regrouperons pour monter jusqu’au monument érigé par la FEDIP « Federación española de Deportados e Internados políticos » en 1969 à la mémoire de tous les antifascistes espagnols morts pour la liberté. Ce monument repose sur une pierre arrachée à la terrible carrière du camp de Mauthausen. Nous avons choisi ce cimetière du Père Lachaise non seulement parce qu’il abrite ce monument mais surtout parce qu’il est le carrefour où se croisent toutes les révolutions populaires du monde, toutes les expériences nouvelles qui donnent encore l’espoir en un monde nouveau fraternel, digne et solidaire.

– Et bien sût il y aura d’autres événements, interventions dans les établissements scolaires, MJC, représentation ou lecture de la mise en espace des témoignages des hommes de la Nueve, des colloques, des actions communes avec d’autres associations, création d’une centre de documentation, pourquoi pas ?
Mais aujourd’hui il semble important de vous faire partager l’ambiance de cette journée d’information et d’échanges que fut le 14 février au cinéma La Clef. Tout d’abord, nous remercions très vivement pour sa disponibilité, sa patience et sa bonne humeur Jean-Pierre Rocabert qui non seulement a mis ses locaux à notre disposition mais s’est mis en quatre pour que notre installation soit une vraie réussite. N’oublions pas non plus sa sympathique et accueillante équipe.
Ainsi la salle d’accueil et d’exposition a été agrémentée de tableaux originaux de notre ami Juan Chica-Ventura, artiste peintre qui nous a transmis au travers de ses œuvres la force et la grande volonté des hommes de la Nueve.
Des bouquins, des CD de notre poète et compositeur Serge Utgé-Royo, des DVD parsemaient immanquablement le parcours de quelques panneaux d’une exposition sur les antifascistes espagnols. C’est ce côté amour de la culture, du verbe et du dessin qui a tant caractérisé la révolution sociale du peuple espagnol qui s’épanchait là sur ces tables, dans cette salle, jusque dans les conversations des uns et des autres.
Nous avons tenu une réunion de bilan et exposition de projets, puis débats dans la plus grande salle de cinéma, que nous avons pu décorer à loisir de notre banderole et d’autres atouts. Grâce à tous les participants, nous avons eu des échanges riches en suggestion pour faire vivre nos initiatives en faveur de la mémoire des antifascistes espagnols exilés, nous avons également entendu et enregistré les critiques faites que nous tenterons de corriger, tout cela dans la bonne humeur et la détente.
L’ensemble des présents se trouvant unanimes pour approuver nos projets 2015, nous nous sommes engagés, sous réserve d’améliorer notre communication entre toutes et tous, à ce que nos actions soient dirigées vers la jeunesse et lient le passé de ces expériences exceptionnelles de résistance à l’actualité en ouvrant des chemins de réflexion et de partage.
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Puis ce fut un moment inoubliable d’une très grande tenue artistique : un trio Flamenco, chant guitare danse, avec Paco Muñoz au chant, Cristobal Corbel à la guitare et Diana Regano au pas de danse, aérienne et joyeuse. Nous étions transportés dans une dimension de beauté, de suavité, l’Espagne andalouse et non moins indomptable était là sous ses talonnades rebelles, au son cristallin d’une guitare qui volait dans les airs à la recherche de la voix grave de Paco.
Quel regret que la magie dut cesser pour laisser place à nos estomacs affamés, il était déjà 14h30 lorsque nous sommes passés à table !
Les préparateurs de ce buffet avaient fait des prouesses tant dans la présentation que dans la saveur des mets. Vous vous doutez bien que les discussions allèrent bon train, sur les souvenirs, les perspectives, le plaisir de se retrouver, de se reconnaitre, d’aller ensemble sur les sentes d’utopie.

Nos festivités se sont achevées sur les chansons de la révolution espagnole, celles aussi des antimilitaristes, que nos pères et mères étaient souvent, eux qui ont combattu les armes à la main dix années durant, traversant deux guerres et continuant seuls la résistance contre le franquisme, accepté par les puissances « alliées ». Bien-sûr notre chef d’orchestre était l’ami Serge qui a eu bien du mérite à diriger et à écouter tant de couacs mutins, mais il a tenu le choc et grâce à sa voix et à son rythme il nous a amenés sur les rives du passé pour dériver au fil du courant jusqu’aux rives de demain.
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Tout cela nous a conduit à l’heure de ranger et de se séparer mais nous comptons bien renouveler ces jours de partage avec un grand plaisir, vous retrouver toujours plus nombreux. Nous remercions ceux qui en étaient et ceux qui n’ont pu venir mais étaient présents par la pensée.

À très bientôt, retrouvez-nous sur notre site pour y prendre connaissance des actions futures, et suivre notre travail de documentation.
L’association 24 août 1944

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Rencontre avec les élèves de l’école alsacienne

Le 11 février dernier, des membres de l’association du 24 août ont rencontré des élèves de l’école alsacienne.

Cet échange s’est fait à l’issue d’un travail préparatoire visant à contextualiser l’itinéraire des soldats de la Nueve : de leur combat au sein des milices républicaines jusqu’à leur parcours d’humiliation et de souffrance dans les camps d’enfermement du sud de la France et de l’Afrique du nord.

Après le visionnage du documentaire d’Alberto Marquardt, la Nueve ou les oubliés de la victoire, les élèves de 1ère ont pu engager un débat avec les membres de l’association, petits-fils de républicains espagnols ou historiens de la période. Ce débat a permis aux élèves d’appréhender entre autre les conditions réelles d’enfermement des républicains dans les camps et la finalité de l’engagement de ces jeunes pour lesquels le combat contre l’Allemagne nazie serait suivi d’un combat contre l’Espagne franquiste.

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Vidéos de la conférence et de la rencontre, sur le site de l’école :

  • http://ecole-alsacienne.org/spip/l-antifascisme-de-madrid-a-2808.html
  • http://www.ecole-alsacienne.org/spip/homenaje-a-los-republicanos.html

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Libération de Paris. 70 ans après, quel souvenir ?

C’est ce que souhaitait savoir l’Association en interrogeant quelques parisiens :

« Cette année ont commémore les 70 ans de la Libération de Paris, le 25 août prochain. »

  1. Que savez-vous de cette Libération ?
  2. Savez vous qui sont les premiers soldats qui sont arrivés dans la capitale ?
  3. Pensez-vous qu’ils ont droit à une reconnaissance ?

L’association 24 août 1944

Cette association a pour but de faire connaître et de cultiver la mémoire historique (écrite, enregistrée, iconographique, artistique, etc.) de la Libération de Paris en 1944 en liant cette célébration à la participation des antifascistes espagnols de la 2e DB, en exposant toutes les facettes de cette lutte commencée le 19 juillet 1936 en Espagne, et continuée sur différents fronts en Europe et en Afrique, et plus particulièrement dans les maquis en France. Pour beaucoup de femmes et d’hommes, elle se prolongea dans le combat contre le franquisme, jusque dans les années 60.

Nous prévoyons, entre autres, de réaliser des recherches, d’animer des débats, de présenter des expositions, de diffuser et de réaliser des films, de publier des documents et d’organiser des évènements commémoratifs et festifs.


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