Hommage à María SILVA CRUZ La libertaria
Célébration du 24 août à Paris et à Casas Viejas
L’objectif était de revendiquer la mémoire de Maria Silva Cruz, malgré les obstacles de la municipalité socialiste. L’autorisation de la célébration a été obtenue à la préfecture (Gobernacion). Un gros boulot de préparation a été réalisé hier soir pour que la petite place soit sans plantes desséchées, bouteilles plastiques vides, etc. 24 août 2016, en écho à la célébration de l’entrée de la Nueve dans Paris, la cérémonie en l’honneur de Maria Silva Cruz. À 11:10 h on a commencé la. Commémoration devant environ 160 personnes, sous un soleil supportable vu la force du vent, en donnant un triple sens à la célébration : La mémoire de Maria Silva Cruz, La Nueve Paris, avec des anarchistes andalous, comme Maria, Le premier anniversaire de Iniciativas Benalup Casas Viejas. 3 interventions de Iniciativas: 2 d’historiens José Luis Gutierrez Molina et Frank Mintz, ce dernier pour l’association 24 août 1944, ensuite des personnes liées à Maria et à la repression de 1936 dans la région ont pris la parole, dont la CNT de Jerez. Puis, trois couronnes de fleurs ont été déposées devant des carreaux de faïence représentant le visage de Maria (repris de la reproduction par le peintre Juan Chica Ventura : Celle de Iniciativas Celle de l’association 24 août 1944 Celle de la CNT Solidarité ouvrière. Enfin, la couronne de fleurs de la CNT SO a situé à été accrochée au monument artistique très critiquable situé à un endroit insignifiant. Après une breve évocation de la fidélité anarchosyndicaliste et à l’internationalisme entre Maria et la CNT SO, toutes les personnes ont été invitées à une paella offerte par l’équipe du bar restaurant, dont l’aide en partie justifiée par l’origine cenetiste de la famille des propriétaires, a été essentielle.
Une exposition de grandes photos expliquées de la répression de 1933 est installée pour une semaine dans le bar restaurant.
http://www.fondation-besnard.org/spip.php?article2750 http://www.fondation-besnard.org/spip.php?article2751 http://www.fondation-besnard.org/spip.php?article2748 http://historiacasasviejas.blogspot.com.es/2016/09/homenaje-maria-silva-cruz-la-libertaria.html
Une petite biographie de Maria Silva Cruz, dite La Libertaria
(Casas Viejas [Cadix], 1915 – Paterna [Cadix], 1936) Sa famille était membre de la CNT. Quand le communisme libertaire fut proclamé à Casas Viejas, le 11 janvier 1933, on distribua des vivres à la population ; María et Manuela, sa soeur d’idées, défilèrent avec le drapeau rouge et noir. La répression arriva le jour-même. Elles se rendirent dans la masure où María vivait avec son grand-père : il y avait déjà six membres de la famille. La garde civile les attaqua et, comme ils ne se rendaient pas, incendia la toiture. María et un enfant s’échappèrent. Manuela et un anarchosyndicaliste furent tués en fuyant. Les cinq parents de María brûlèrent. Les gardes abattirent douze cénétistes à bout portant devant la masure. María avait été arrêtée. Un jeune syndicaliste, journaliste de la presse confédérale, Miguel Pérez Cordón, l’interviewa en prison. Il dénonça le massacre commis par les gardes républicains. Le soulèvement militaire sépara le couple qui s’était formé. María, mère d’un enfant de 13 mois, fut arrêtée avec d’autres antifascistes et fusillée. Son corps disparut le 24 août 1936.
Documents joints
Célébration du 24 août à Paris et à Casas Viejas
L’objectif était de revendiquer la mémoire de Maria Silva Cruz, malgré les obstacles de la municipalité socialiste. L’autorisation de la célébration a été obtenue à la préfecture (Gobernacion). Un gros boulot de préparation a été réalisé hier soir pour que la petite place soit sans plantes desséchées, bouteilles plastiques vides, etc. 24 août 2016, en écho à la célébration de l’entrée de la Nueve dans Paris, la cérémonie en l’honneur de Maria Silva Cruz. À 11:10 h on a commencé la. Commémoration devant environ 160 personnes, sous un soleil supportable vu la force du vent, en donnant un triple sens à la célébration : La mémoire de Maria Silva Cruz, La Nueve Paris, avec des anarchistes andalous, comme Maria, Le premier anniversaire de Iniciativas Benalup Casas Viejas. 3 interventions de Iniciativas: 2 d’historiens José Luis Gutierrez Molina et Frank Mintz, ce dernier pour l’association 24 août 1944, ensuite des personnes liées à Maria et à la repression de 1936 dans la région ont pris la parole, dont la CNT de Jerez. Puis, trois couronnes de fleurs ont été déposées devant des carreaux de faïence représentant le visage de Maria (repris de la reproduction par le peintre Juan Chica Ventura : Celle de Iniciativas Celle de l’association 24 août 1944 Celle de la CNT Solidarité ouvrière. Enfin, la couronne de fleurs de la CNT SO a situé à été accrochée au monument artistique très critiquable situé à un endroit insignifiant. Après une breve évocation de la fidélité anarchosyndicaliste et à l’internationalisme entre Maria et la CNT SO, toutes les personnes ont été invitées à une paella offerte par l’équipe du bar restaurant, dont l’aide en partie justifiée par l’origine cenetiste de la famille des propriétaires, a été essentielle.
Une exposition de grandes photos expliquées de la répression de 1933 est installée pour une semaine dans le bar restaurant.
http://www.fondation-besnard.org/spip.php?article2750 http://www.fondation-besnard.org/spip.php?article2751 http://www.fondation-besnard.org/spip.php?article2748 http://historiacasasviejas.blogspot.com.es/2016/09/homenaje-maria-silva-cruz-la-libertaria.html
Une petite biographie de Maria Silva Cruz, dite La Libertaria
(Casas Viejas [Cadix], 1915 – Paterna [Cadix], 1936) Sa famille était membre de la CNT. Quand le communisme libertaire fut proclamé à Casas Viejas, le 11 janvier 1933, on distribua des vivres à la population ; María et Manuela, sa soeur d’idées, défilèrent avec le drapeau rouge et noir. La répression arriva le jour-même. Elles se rendirent dans la masure où María vivait avec son grand-père : il y avait déjà six membres de la famille. La garde civile les attaqua et, comme ils ne se rendaient pas, incendia la toiture. María et un enfant s’échappèrent. Manuela et un anarchosyndicaliste furent tués en fuyant. Les cinq parents de María brûlèrent. Les gardes abattirent douze cénétistes à bout portant devant la masure. María avait été arrêtée. Un jeune syndicaliste, journaliste de la presse confédérale, Miguel Pérez Cordón, l’interviewa en prison. Il dénonça le massacre commis par les gardes républicains. Le soulèvement militaire sépara le couple qui s’était formé. María, mère d’un enfant de 13 mois, fut arrêtée avec d’autres antifascistes et fusillée. Son corps disparut le 24 août 1936.
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