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José Cortès.

Article du | 24 aout 1944 |
José Cortès rejoignit les Forces Françaises Libres en Afrique du Nord et fut incorporé à la Nueve (9eme compagnie) de la 2eme DB jusqu’à la libération de Paris 25 août 1945, où il fut blessé.

José Cortès, soldat de l’armée Leclerc et membre de la Nueve a pris les armes dès les premiers coups de feu tirés par les militaires factieux, en juillet 1936 en Espagne. Il fut des plus grandes batailles et ne déposa ses armes que très temporairement en France au passage de la frontière et dans les camps d’internement.

Dès la déclaration de guerre en septembre 1939, il se remit en route pour défendre la liberté et sauver sa vie menacée à nouveau par le nazisme conjugué au gouvernement de Vichy.
Il s’engagea dans les Forces française libres et fit la campagne d’Afrique tout d’abord, avant de se retrouver en Angleterre pour un entraînement intense. L’accueil des Britanniques fut particulièrement chaleureux. Mais, leurs efforts pour bien manipuler le matériel de guerre neuf, mis à leur disposition, étaient épuisants. Pourtant, ces hommes, venus d’une autre guerre, ne baissaient pas les bras, ils étaient même très assidus et débordaient d’énergie, y compris le soir pour organiser des orchestres et faire tourner à leurs bras les Anglaises qui prenaient soin d’eux et qui, elles-mêmes, étaient engagées volontaires dans ce conflit.
Le 4 août 1944, José débarquait en France où il fut vaillamment de toutes les batailles jusqu’à la capitale. Il était sergent de la 2ème section de combat de la Nueve sur le Half-Trak « Résistance », n° 409012. Il participa à la bataille de Paris, où il fut blessé assez sérieusement le 25 août, rue des Archives, en tentant de déloger les troupes allemandes réfugiées dans le central téléphonique qu’elles avaient miné.
Pour José, ce fut la fin de sa guerre, c’est là qu’il déposa définitivement les armes après tant d’années passées à défendre sa liberté et celle de ses concitoyens.

Transporté à l’hôpital, il fut pris en charge par une équipe médicale et notamment par une infirmière qui n’était pas insensible à son charme ibérique et à son aura de vainqueur. Elle lui prodigua tous les soins possibles, émue par cet homme jeune aux portes de la mort. Et bientôt José s’extirpa des bras de la camarde et reconnut l’amour dans les yeux de sa belle infirmière. Un vrai conte de fée ! La douceur romantique de l’idylle donna naissance à Marie-José et à une vie de famille tendre et douce pendant des décennies. »

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