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Les vers de Miguel Hernandez : la force de la résistance au fascisme!

Article du | 24 aout 1944 |
Photo© El Pais Destrucción de placas con los nombres de los fusilados por el franquismo, retiradas del Memorial histórico inacabado en el cementerio de la Almudena. VÍCTOR SAINZ. Destruction des plaques portant les noms des fusillés par le franquisme. retirées du mémorial historique inachevé au cimetière dela Almudena (Madrid). La mairie de Madrid débaptise les rues et détruit la mémoire des fusillés du franquisme mais la poésie reste comme un écho à l’histoire…

SENTADO SOBRE LOS MUERTOS.

Sentado sobre los muertos
que se han callado en dos meses,
beso zapatos vacíos y empuño rabiosamente
la mano del corazón
y el alma que lo mantiene.
Que mi voz suba a los montes
y baje a la tierra y truene
eso pide mi garganta
desde ahora y desde siempre.

Miguel Hernández.

Assis sur les morts

qui se sont tus en deux mois,
J’embrasse des chaussures vides et j’empoigne rageusement
la main du coeur
et l’âme qui la soutient.
Que ma voix gravisse les montagnes
et descende sur terre et gronde
C’est ce que ma gorge demande.
à partir de maintenant et pour toujours

Miguel Hernandez

El Ayuntamiento de Madrid borra los versos de Miguel Hernández del cementerio de la Almudena. Sigo la iniciativa de algunas personas y vamos a llenar las redes sociales con sus versos.
La mairie de Madrid efface les vers de Miguel Hernandez au cimetière de la Almudena. Nous soutenons l’initiative de quelques personnes et nous en affichons d’autres partout où cela est possible pour imprégner les esprits de leur force poétique.

Los textos eliminados por el Ayuntamiento de Madrid
Placa 1:
Para la libertad me desprendo a balazos
de los que han revolcado su estatua por el lodo.
Y me desprendo a golpes de mis pies, de mis brazos,
de mi casa, de todo.
Porque donde unas cuencas vacías amanezcan,
ella pondrá dos piedras de futura mirada
y hará que nuevos brazos y nuevas piernas crezcan
en la carne talada.
Retoñarán aladas de savia sin otoño
reliquias de mi cuerpo que pierdo en cada herida.
Porque soy como el árbol talado, que retoño
porque aún tengo la vida.

Miguel Hernández

Placa 2:
El pueblo de Madrid,
en memoria y reconocimiento a las cerca de 3.000 personas ejecutadas e inhumadas en esta necrópolis entre abril de 1939 y febrero de 1944.
Que mi nombre no se borre en la historia
.
Julia Conesa

Placa 3:
Finalizada la Guerra Civil, la dictadura del general Franco reprimió ferozmente a sus enemigos políticos. Consejos de guerra carentes de cualquier garantía procesal dieron lugar a numerosas ejecuciones por fusilamiento o garrote vil.
Les textes éliminés par les élus de la mairie de Madrid

Plaque 1:
Pour la Liberté je me dégage avec des balles
de ceux qui ont roulé sa statue dans la boue.
Et à force de coups je me sépare de mes pieds, de mes bras
de ma maison, de tout.
Car là où des cavités vides apparaissent
elle posera deux pierres pour un regard futur
Et fera pousser de nouveaux bras et de jambes nouvelles
de la chair abattue.
Des ailées de sève sans automne repousseront
des vestiges de mon corps que je perds à chaque blessure.
Car je suis comme l’arbre abattu, qui bourgeonne
Car j’ai encore la vie.
Miguel Hernandez

Plaque 2 :
Le peuple de Madrid,
en mémoire et en reconnaissance des près de 3 000 personnes exécutées et enterrées dans cette nécropole entre avril 1939 et février 1944.
Que mon nom ne soit pas effacé de l’histoire.
Julia Conesa

Plaque 3 :
Après la guerre civile, la dictature du général Franco réprime férocement ses ennemis politiques. Des conseils de guerre dépourvus de toute garantie de procédure ont conduit à de nombreuses exécutions par peloton d’exécution ou par le garrot vil.

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