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Publication en français de l’ouvrage: K. L. Reich, Les Espagnols dans l’enfer de Mauthausen

de Joaquim Amat-Piniella, déporté à Mauthausen, le 21 avril 1941 , libéré le 07 mai 1945 au Kommando d’Ebensee. Matricule N° 6211.

Joaquim Amat-Piniela a été dans le kommando de César Orquin, Il a donc connu le camp central de Mauthausen puis les kommandos de Vöcklabruck, Ternberg, Redl-Zipf.

Il a écrit ce récit entre mai 1945 et 1946. Il a choisi le roman pour décrire l’indicible  et son  corollaire, la résistance!

Ce roman est resté dans l’ombre car écrit en catalan et interdit de publication en Espagne sous Franco. C’est pourtant un témoignage majeur et de première main que nous livre Joaquim Amat-Piniela.

Enfin traduit en français, nous espérons que cet ouvrage aura un grand retentissement parmi les descendants des républicains espagnols et qu’il deviendra une oeuvre maitresse sur la déportation!

Merci à Dominique Blanc pour son travail de traduction et aux Éditions Verdier pour avoir eu le courage de cette publication.  Voici ce qu’ils en disent:

« Des républicains espagnols, combattants de la guerre civile et réfugiés en France après la victoire des troupes fascistes de Franco, sont capturés par les Allemands lors de la débâcle de 1940 et déportés en tant qu’apatrides indésirables à Mauthausen.

Commence alors un long calvaire dont Joaquim Amat-Piniella, lui-même interné plus de quatre ans dans le camp, fait ici le récit « en forme de roman » pour être le plus fidèle possible à la vérité intime de ceux qui ont vécu cette tragédie. Tout y est vrai : les faits, les événements, l’avilissement dans lequel les maîtres nazis veulent entraîner leurs esclaves déportés, l’instinct de survie qui peut conduire aussi bien à céder à « l’esprit du camp » qu’à résister à la déshumanisation par la solidarité.

Joaquim Amat-Piniella (Manresa, 1913 – Barcelone, 1974) a rédigé son roman après sa libération, en 1945 et 1946. Il a tenté de le faire éditer en Espagne, mais la censure l’en a empêché pendant dix-sept ans. Le livre paraîtra en 1963. Longtemps ignoré et inconnu hors d’Espagne, K. L. Reich mérite de prendre place auprès des œuvres de Primo Levi, Jorge Semprún ou Varlam Chalamov. »

et vous pouvez lire sur leur site le premier chapitre de l’ouvrage sur leur site:

https://editions-verdier.fr/livre/k-l-reich/

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