Passer au contenu principal

Jean Vaz vient de nous quitter ce 28 décembre 2025.

Article du | 24 aout 1944 | ,
Au nom de notre association 24 août 1944, nous présentons nos condoléances et affection à sa famille et à ses amis. Pour nous Jean était un compagnon de route. Nous poursuivions les mêmes objectifs, ne pas laisser le silence ensevelir le combat et l’idéal de nos parents et faire éclater la vérité loin d’une histoire officielle ressassée.

Photo Centre presse Aveyron 

Jean Vaz Aransáez  1941/2025

Il était fils de l’exil républicain et plus précisément de l’exil libertaire.

Président de l’association Memoria Andando, (Mémoire en marche) à Decazeville, Aveyron, membre du Centre de documentation sur l’exil espagnol de Toulouse (CTDEE). C’était un militant depuis de nombreuses années pour la mémoire espagnole républicaine et libertaire. Son objectif était de faire connaître et reconnaître l’histoire de l’exil politique espagnol de février 1939, tout en expliquant d’où venaient ces femmes et ces hommes, leur histoire depuis la seconde République espagnole, leur mobilisation contre l’armée putschiste dès juillet 36.

À chaque fois qu’il en avait l’occasion il ne manquait jamais de rappeler l’expérience historique unique de la révolution sociale menée en 1936 par le mouvement libertaire, notamment en Aragon.

Il se plaisait à rappeler de moments de l’histoire que d’aucuns s’efforçaient de taire comme la façon dont le conseil des collectivités d’Aragon a été démantelé :

« Le 4 août (1937), Indalecio Prieto, ministre de la Défense nationale, envoie la 11e division de Lister « en manœuvres » en Aragon. Soutenu par d’autres divisions, Lister impose une occupation militaire (les divisions anarchistes n’abandonnent pas le front), de nombreuses arrestations, quelques « disparitions »… Le 18 août, le gouvernement de Negrín promulgue un décret dissolvant le Conseil d’Aragon. » (lettre de Jean Vaz, 30 août 2016)

Il s’appliquait aussi à dénoncer le franquisme et sa répression féroce, à défendre la lutte antifranquiste…

L’association 24 août 1944 s’associe à la tristesse de cette perte. À chaque disparition de compagnon et compagne, c’est une part de l’histoire de la révolution espagnole et de la lutte contre le régime franquiste et contre toutes les dictatures qui disparait.

Jean nous continuerons sur les traces de ton chemin !

Partager cet article :
Haut de page