SOLE PLADELLORENS Miguel

Fils de José SOLE, né le 21/07/1867 (décédé en 1925), et de Carmen PLADELLORENS, née en 1869, domiciliée à Valencia

Trois frères et sœur :

– Luis, né en 1909

– Pedro, né en 1911

– Maria, née en 1915

Appelé en 1937 dans un régiment de tirailleurs

Ouverture d’un dossier au Tribunal spécial pour la répression de la maçonnerie et du communisme en 1958

Bataillon de mitrailleurs n° 11, Solé est délégué politique de la 4^ème compagnie

Affilié à l’UGT (tendance socialiste) depuis le 21/06/1936 et au Parti S. U. Catalan depuis le 02/02/1932

Dans ce poste depuis 03/08/1937

Dossier clos en Espagne le 16/06/1958 car Miguel est introuvable

Camp de concentration d’Agde et Prats de Mollo du 13/01/1939 à décembre 1939

Dans un courrier non daté adressé au Commissaire spécial, son frère Pedro et son cousin Ignacio Gomis, internés tous deux au camp de Barcarès, demandent l’autorisation de faire venir Miguel à Barcarès afin d’être réunis

Camp d’Argelès-sur-Mer le 07/01/1940

Envoyé à la Compagnie de Travailleurs Étrangers 176 (CTE) de Cravant (Yonne) de décembre 1939 à juin 1940, Montagny puis Regny (Loire) jusqu’à fin 1941

Engagé volontaire pour 5 ans à la Légion Étrangère le 04/11/1941 à l’Intendance Militaire de Marseille

Embarque à Marseille le 11/12/1941

Débarque à Oran le 13/12/1941

Affecté au Dépôt Commun des Régiments Étrangers (DCRE) LE 14/12/1941

Passe la frontière Algérie Maroc, dirigé sur Oujda, le 26/08/1942

Affecté au 2^ème Régiment Étranger d’Infanterie (2^ème REI) le 26/08/1942

Affecté à la 7^ème Compagnie Montée (CM) le 29/08/1942

Mis en route sur Safi le 06/09/1942

Arrive à M’Kech venant de Safi le 08/10/1942

Mis en route sur Meknès (stage canon 25) le 10/10/1942

Rejoint la 7^ème CM à Marrakech (venant de Meknès) le 24/11/1942

Affecté au 3^ème REI le 16/12/1942

Participe à la campagne de Tunisie

Affecté au Régiment de Marche de la Légion Étrangère (RMLE) le 01/07/1943

Le contrat souscrit le 04/11/1941 est résilié pour compter du 26/07/1943 et rayé des contrôles de la Légion Étrangère (régularisation de sa désertion)

Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 26/07/1943 à Akbou, Constantine (Algérie) sous le nom de CASTELLS Francisco. Profession déclarée : mécanicien en textiles. Célibataire. Indique comme dernière adresse avant les hostilités le 02/09/1939 : Cravant, Camp de travailleurs 166^ème Compagnie

Affecté à la 11^ème Compagnie

Passe à la Brigade de Marche du Tchad le 24/07/1943 suite à option pour les Forces Françaises combattantes

Muté à la Nueve pour compter du 15/09/1943

La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3^ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943

Quitte le bivouac de Skrirat (Maroc) le 29/04/1944

Arrive au camp d’Assi ben Okba (près d’Oran) le 01/05/1944

Embarque avec le Détachement C à Mers el Kebir (Algérie) sur le paquebot anglais Franconia le 20/05/1944

Débarque à Gourock (Grande-Bretagne) le 29/05/1944

Voyage par voie ferrée, arrive au cantonnement de Pocklington le 01/06/1944

Reçoit le matricule I 2 609

Quitte le cantonnement de Pocklington le 23/07/1944 par voie ferrée

Arrive au camp D10 le 24/07/1944

Arrive au camp C21 le 29/07/1944

Embarque à Southampton le 31/07/1944 sur Liberty Ship Edward S. Sill

Débarque sur la côte normande (environs de la Madeleine), France, le 04/08/1944

Fait partie de l’équipage du HT Les Pingouins, 1^ère section

Spécialité militaire : mitrailleur

Nommé 1^ère classe le 01/10/1944

Part en permission de détente de 8 jours le 08/02/1945

Rentre de permission le 20/02/1945

Quitte la zone des armées le 01/03/1945

Rentre dans la zone de l’intérieur ledit jour

La 2^ème DB fait mouvement par voie ferrée à destination de Valençay (Indre) le 01/03/1945

Arrive à Valençay le 03/03/1945, cantonne à Vic-sur-Nahon

Malade évacué le 08/03/1945

Muté au Bataillon de Renfort (BR) le 09/03/1945

Rejoint l’unité le 03/04/1945

Fait mouvement avec son unité par voie ferrée à destination du front de l’Est

Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et entre dans la zone des armées ledit jour

Franchit la frontière allemande à Benheim

Arrive à Berchtesgaden le 05/05/1945

Fait mouvement avec la 2^ème DB vers la France le 26/05/1945

Franchit la frontière allemande le 28/05/1945 et passe dans la zone de l’intérieur ledit jour

La 2^ème DB stationne dans la région parisienne à compter du 31/05/1945

Cantonne avec son unité à Voulx ledit jour

Démobilisé le 04/09/1945, se retire à Paris

Citation à l’ordre du Régiment, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 2 du 03/01/1945) :

CASTELLS Francisco – 2ème Classe.

Excellent tireur à la mitrailleuse de 30. Au cours des diverses opérations a infligé des pertes sévères à l’ennemi. S’est distingué par ses tirs précis lors de la marche sur Strasbourg malgré de vives réactions ennemies.

Presidential Unit Citation

Appréciations du capitaine Dronne :

Au 1^er trimestre 1944 : Instruction militaire bonne, conduite assez bonne. Tenue bonne. Pas très robuste. Bon mitrailleur. Discipliné, mais tendance à « tirer un peu au cul ». Emploi tenu : chargeur dans un groupe de mitrailleurs voltigeurs.

Au 3^ème trimestre 1944 : Mitrailleurs d’élite audacieux et compétent. Proposé pour la 1^ère classe.

Au 4^ème trimestre 1944 : Instruction militaire solide. Conduite et tenue très bonnes. N’est malheureusement pas capable de faire un gradé. Très bon combattant. Très bon élément.

Accusé de désertion de la Légion Étrangère en temps de guerre, un mandat d’arrêt émanant du Tribunal militaire d’Oran est émis le 28/02/1945. Condamné par défaut à six ans de prison le 11/05/1945. Le mandat d’arrêt est exécuté le 25/09/1946 : arrêté à son domicile de Saint-Denis, il est conduit à la prison de la Prévôté de la place de Paris. Laissé en liberté provisoire, il est cité à comparaître devant le tribunal pour le 12/12/1946. Le 05/11/1946, le président de la Maison des Anciens de la 2^ème DB adresse au tribunal une lettre de recommandation demandant la bienveillance du tribunal. Miguel est acquitté non coupable par le Tribunal Militaire de Paris lors de sa comparution du 12/12/1946.

Marié à Mézin (Lot-et-Garonne) le 03/01/1953 avec Germaine Simone LABAT, née à Mézin le 11/04/1919

Deux enfants, nés à Saint-Denis en 1953 et 1954

Mécanicien en textiles, contremaître en 1956

Demande de naturalisation le 02/12/1957

Naturalisé par décret du 18/12/1958

Décédé au Centre Hospitalier de Saint-Denis le 11/05/2000, à l’âge de 83 ans. Était domicilié à Saint-Denis