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PUJOL ARAUS Fermín Manuel José

Alias NADAL José


Naissance : 6 mai 1919
Lieu : Barcelona
Province / Département : Barcelona, Cataluña
Pays : Espagne
Nationalité : Espagnol
Décès le : 24 juin 1998
à Le-Bignon-du-Maine (53 – Mayenne)
Grade atteint à la fin de la guerre : Sergent-chef
Présent à la Nueve lors du pointage du 15 juin 1944 en Angleterre : Oui
Embarqué à Southampton le 31 juillet 1944 : Oui
Arrivé à Berchtesgaden le 5 mai 1945 : Oui
Citations : Oui

Notes :

Fils de Constantino PUJOL ALASTUEY et de Andrea ARAUS RUIZ

 

Engagé volontaire pour 5 ans à la Légion Étrangère le 25/03/1941 à la sous-intendance militaire de Marseille sous le nom de NADAL José. Profession déclarée : imprimeur

Affecté aux absents de la Compagnie de Passage 2 (CP2) le 27/05/1941

Affecté au Dépôt Commun des Régiments Étrangers (DCRE) le 24/03/1941

Affecté à la CIFV pour compter du 11/06/1941

Affecté au 2ème Bataillon 8ème Compagnie pour compter du 07/08/1941

Passe avec son unité à la 4ème Demi-Brigade de la Légion Étrangère (4ème DBLE) au Maroc le 16/08/1941

Arrive, via Casablanca et Dakar, à Saint-Louis du Sénégal le 02/09/1941

Débarque à Casablanca le 07/03/1943

Aux Armées le 01/04/1943

Fait la campagne de Tunisie

La 8ème Compagnie de la 4ème DBLE devient la 8ème Compagnie du 1er Régiment Étranger de Marche (1 REIM) à compter du 16/04/1943

Affecté à la 5ème Compagnie le 01/05/1943

Nommé au grade de 1ère classe

Manque à l’appel du 27/06/1943

 

Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 27/06/1943 à Alger sous le nom de Pujol Firmin, comme 2ème classe. Profession déclarée : mineur

Affecté au 3ème Bataillon 9ème Compagnie

Nommé caporal pour compter du 26/07/1943

Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes, 3ème Bataillon 9ème Compagnie le 26/07/1943

La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943

Avis de changement d’armée le 04/02/1944 [résiliation du contrat de la Légion Étrangère]

Nommé caporal-chef pour compter du 01/04/1944

Quitte le bivouac de Skrirat (Maroc) le 29/04/1944

Arrive au camp d’Assi ben Okba (près d’Oran) le 01/05/1944

Embarque avec le Détachement C à Mers el Kebir (Algérie) sur le paquebot anglais Franconia le 20/05/1944

Débarque à Gourock (Grande-Bretagne) le 29/05/1944

Voyage par voie ferrée, arrive au cantonnement de Pocklington le 01/06/1944

Reçoit le matricule I 2 601

Quitte le cantonnement de Pocklington le 23/07/1944 par voie ferrée

Arrive au camp D10 le 24/07/1944

Arrive au camp C21 le 29/07/1944

Embarque à Southampton le 31/07/1944 sur le Liberty Ship Edward S. Sill

Débarque sur la côte normande (environs de la Madeleine) le 04/08/1944

Fait partie de l’équipage du HT Les Pingouins, 1ère section

Spécialité militaire : chef de groupe

Blessé par balle à la tête le 16/08/1944 à Ecouché

Rejoint son unité après la libération de Paris

Nommé sergent le 02/09/1944

Blessé par éclats d’obus à la poitrine le 16/09/1944 à Châtel-sur-Moselle

Blessé gravement le 03/02/1945 à Krantergersheim

Quitte la zone des armées le 01/03/1945

Rentre dans la zone de l’intérieur ledit jour

La 2ème DB fait mouvement par voie ferrée à destination de Valençay (Indre) le 01/03/1945

Arrive à Valençay le 03/03/1945, cantonne à Vic-sur-Nahon

Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et rentre dans la zone des armées ledit jour

Fait mouvement avec son unité par voie ferrée à destination du front de l’Est

Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et entre dans la zone des armées ledit jour

Franchit la frontière allemande à Benheim

Arrive à Berchtesgaden le 05/05/1945

Fait mouvement avec la 2ème DB vers la France le 26/05/1945

Franchit la frontière allemande le 28/05/1945 et passe dans la zone de l’intérieur ledit jour

La 2ème DB stationne dans la région parisienne à compter du 31/05/1945

Cantonne avec son unité à Voulx ledit jour

Rayé des contrôles de la Légion Étrangère le 31/07/1945

Démobilisé le 31/07/1945, se retire à Rueil-Malmaison

Citations et Médailles :

Citation à l’ordre de l’Armée, Croix de Guerre 39-45 avec palme (Décision 197 du 22/11/1944) :

PUJOL Firmin – Sergent du RMT

Sous-officier extraordinaire au feu. S’est distingué dans tous les opérations auxquelles il a participé. A été blessé, le 16 septembre 1944, lors de l’attaque allemande sur Châtel. N’a pas voulu se laisser évacuer et a rejoint son poste de combat aussitôt après avoir été pansé.

Médaille Militaire, avec Croix de Guerre 39-45 avec palme (décret du 29/10/1945) :

Sergent, de la N° division blindée : chef de groupe possédant un sens inné du combat et des qualités d’entraîneur d’hommes extraordinaires. S’est brillamment comporté à la légion étrangère lors de la campagne de Tunisie. A Ecouché, a enrayé avec son groupe l’infiltration d’éléments SS particulièrement mordants, a eu son frère tué à côté de lui et a lui-même été blessé. A rejoint la compagnie, à Paris, avant d’être complètement guéri. S’est encore distingué à Badonviller, sur le chemin de Strasbourg, en Alsace, en entraînant son groupe dans tous les coups durs, lui insufflant aux moments les plus pénibles son énergie et son optimisme. Lors de la campagne d’Allemagne, a participé avec son ardeur coutumière aux durs combats d’Inzell.

Médaille coloniale avec agrafe « Tunisie 1942-1943 »

Presidential Unit Citation

Le capitaine Dronne relate la remise de cette dernière médaille :

En milieu de journée, ordre à quatre membres de la Nueve de se rendre « dare-dare » à Nancy. Pour y être décorés par le général de Gaulle. Ils se font beaux comme des astres. En route. A la nuit tombante, ils arrivent à Nancy. Ils sont dirigés sur la grande bâtisse, dont on distingue mal les lignes, l’hôtel de la Préfecture vraisemblablement. Pas d’éclairage extérieur à cause du black-out. Arrêt dans une cour sombre, où nous avons failli emboutir une belle automobile en stationnement.

On nous attend. On nous conduit dans une grande salle faiblement éclairée, le général de Gaulle est là, debout, très grand, en uniforme. Il a une allure majestueuse, un comportement royal, qui impressionnent les républicains espagnols. Il remet :

– la Croix de la Libération au capitaine Dronne ;

– La Médaille Militaire à l’adjudant-chef Campos et au sergent Pujol Firmin ;

– la Croix de Guerre avec palme au caporal Cariño Lopez.

Bien sûr, les récipiendaires sont émus de se trouver en présence de l’ancien chef de la France Libre devenu président du gouvernement provisoire.

Cérémonie simplet et rapide, pas de discours. Le général dit quelques mots et parle brièvement avec chacun. Il semble fatigué.

Pas de pot non plus, en violation de toutes les traditions. […]

Nous reprîmes le chemin du retour, à l’aveuglette. Nous n’eûmes même pas la consolation d’aller prendre en ville le pot dont nous rêvions : tous les bistrots étaient fermés.

… Ainsi que les circonstances de sa blessure du 03/02/1945 :

Un pépin : en manœuvrant, un couillon de chauffeur de half-track coince le sergent Pujol contre un mur et le blesse sérieusement. Il faut l’évacuer de toute urgence.

Décédé au Centre Médical de la Fontaine au Bac à Le-Bignon-du-Maine (Mayenne) le 24/06/1998, à l’âge de 80 ans. Était marié avec Amalia ALMAZAN DIAZ et domicilié à Argentré (Mayenne)

Mis à jour le 8 septembre 2025 – © Carmen Góngora

Source(s) :

SHD Vincennes
GR 16P 493 609
Légion Étrangère
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne
pages 430-431 et 565

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