PUJOL ARAUS Fermín Manuel José
Alias NADAL José
Notes :
Fils de Constantino PUJOL ALASTUEY et de Andrea ARAUS RUIZ
Engagé volontaire pour 5 ans à la Légion Étrangère le 25/03/1941 à la sous-intendance militaire de Marseille sous le nom de NADAL José. Profession déclarée : imprimeur
Affecté aux absents de la Compagnie de Passage 2 (CP2) le 27/05/1941
Affecté au Dépôt Commun des Régiments Étrangers (DCRE) le 24/03/1941
Affecté à la CIFV pour compter du 11/06/1941
Affecté au 2ème Bataillon 8ème Compagnie pour compter du 07/08/1941
Passe avec son unité à la 4ème Demi-Brigade de la Légion Étrangère (4ème DBLE) au Maroc le 16/08/1941
Arrive, via Casablanca et Dakar, à Saint-Louis du Sénégal le 02/09/1941
Débarque à Casablanca le 07/03/1943
Aux Armées le 01/04/1943
Fait la campagne de Tunisie
La 8ème Compagnie de la 4ème DBLE devient la 8ème Compagnie du 1er Régiment Étranger de Marche (1 REIM) à compter du 16/04/1943
Affecté à la 5ème Compagnie le 01/05/1943
Nommé au grade de 1ère classe
Manque à l’appel du 27/06/1943
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 27/06/1943 à Alger sous le nom de Pujol Firmin, comme 2ème classe. Profession déclarée : mineur
Affecté au 3ème Bataillon 9ème Compagnie
Nommé caporal pour compter du 26/07/1943
Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes, 3ème Bataillon 9ème Compagnie le 26/07/1943
La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943
Avis de changement d’armée le 04/02/1944 [résiliation du contrat de la Légion Étrangère]
Nommé caporal-chef pour compter du 01/04/1944
Quitte le bivouac de Skrirat (Maroc) le 29/04/1944
Arrive au camp d’Assi ben Okba (près d’Oran) le 01/05/1944
Embarque avec le Détachement C à Mers el Kebir (Algérie) sur le paquebot anglais Franconia le 20/05/1944
Débarque à Gourock (Grande-Bretagne) le 29/05/1944
Voyage par voie ferrée, arrive au cantonnement de Pocklington le 01/06/1944
Reçoit le matricule I 2 601
Quitte le cantonnement de Pocklington le 23/07/1944 par voie ferrée
Arrive au camp D10 le 24/07/1944
Arrive au camp C21 le 29/07/1944
Embarque à Southampton le 31/07/1944 sur le Liberty Ship Edward S. Sill
Débarque sur la côte normande (environs de la Madeleine) le 04/08/1944
Fait partie de l’équipage du HT Les Pingouins, 1ère section
Spécialité militaire : chef de groupe
Blessé par balle à la tête le 16/08/1944 à Ecouché
Rejoint son unité après la libération de Paris
Nommé sergent le 02/09/1944
Blessé par éclats d’obus à la poitrine le 16/09/1944 à Châtel-sur-Moselle
Blessé gravement le 03/02/1945 à Krantergersheim
Quitte la zone des armées le 01/03/1945
Rentre dans la zone de l’intérieur ledit jour
La 2ème DB fait mouvement par voie ferrée à destination de Valençay (Indre) le 01/03/1945
Arrive à Valençay le 03/03/1945, cantonne à Vic-sur-Nahon
Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et rentre dans la zone des armées ledit jour
Fait mouvement avec son unité par voie ferrée à destination du front de l’Est
Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et entre dans la zone des armées ledit jour
Franchit la frontière allemande à Benheim
Arrive à Berchtesgaden le 05/05/1945
Fait mouvement avec la 2ème DB vers la France le 26/05/1945
Franchit la frontière allemande le 28/05/1945 et passe dans la zone de l’intérieur ledit jour
La 2ème DB stationne dans la région parisienne à compter du 31/05/1945
Cantonne avec son unité à Voulx ledit jour
Rayé des contrôles de la Légion Étrangère le 31/07/1945
Démobilisé le 31/07/1945, se retire à Rueil-Malmaison
Citations et Médailles :
Citation à l’ordre de l’Armée, Croix de Guerre 39-45 avec palme (Décision 197 du 22/11/1944) :
PUJOL Firmin – Sergent du RMT
Sous-officier extraordinaire au feu. S’est distingué dans tous les opérations auxquelles il a participé. A été blessé, le 16 septembre 1944, lors de l’attaque allemande sur Châtel. N’a pas voulu se laisser évacuer et a rejoint son poste de combat aussitôt après avoir été pansé.
Médaille Militaire, avec Croix de Guerre 39-45 avec palme (décret du 29/10/1945) :
Sergent, de la N° division blindée : chef de groupe possédant un sens inné du combat et des qualités d’entraîneur d’hommes extraordinaires. S’est brillamment comporté à la légion étrangère lors de la campagne de Tunisie. A Ecouché, a enrayé avec son groupe l’infiltration d’éléments SS particulièrement mordants, a eu son frère tué à côté de lui et a lui-même été blessé. A rejoint la compagnie, à Paris, avant d’être complètement guéri. S’est encore distingué à Badonviller, sur le chemin de Strasbourg, en Alsace, en entraînant son groupe dans tous les coups durs, lui insufflant aux moments les plus pénibles son énergie et son optimisme. Lors de la campagne d’Allemagne, a participé avec son ardeur coutumière aux durs combats d’Inzell.
Médaille coloniale avec agrafe « Tunisie 1942-1943 »
Presidential Unit Citation
Le capitaine Dronne relate la remise de cette dernière médaille :
En milieu de journée, ordre à quatre membres de la Nueve de se rendre « dare-dare » à Nancy. Pour y être décorés par le général de Gaulle. Ils se font beaux comme des astres. En route. A la nuit tombante, ils arrivent à Nancy. Ils sont dirigés sur la grande bâtisse, dont on distingue mal les lignes, l’hôtel de la Préfecture vraisemblablement. Pas d’éclairage extérieur à cause du black-out. Arrêt dans une cour sombre, où nous avons failli emboutir une belle automobile en stationnement.
On nous attend. On nous conduit dans une grande salle faiblement éclairée, le général de Gaulle est là, debout, très grand, en uniforme. Il a une allure majestueuse, un comportement royal, qui impressionnent les républicains espagnols. Il remet :
– la Croix de la Libération au capitaine Dronne ;
– La Médaille Militaire à l’adjudant-chef Campos et au sergent Pujol Firmin ;
– la Croix de Guerre avec palme au caporal Cariño Lopez.
Bien sûr, les récipiendaires sont émus de se trouver en présence de l’ancien chef de la France Libre devenu président du gouvernement provisoire.
Cérémonie simplet et rapide, pas de discours. Le général dit quelques mots et parle brièvement avec chacun. Il semble fatigué.
Pas de pot non plus, en violation de toutes les traditions. […]
Nous reprîmes le chemin du retour, à l’aveuglette. Nous n’eûmes même pas la consolation d’aller prendre en ville le pot dont nous rêvions : tous les bistrots étaient fermés.
… Ainsi que les circonstances de sa blessure du 03/02/1945 :
Un pépin : en manœuvrant, un couillon de chauffeur de half-track coince le sergent Pujol contre un mur et le blesse sérieusement. Il faut l’évacuer de toute urgence.
Décédé au Centre Médical de la Fontaine au Bac à Le-Bignon-du-Maine (Mayenne) le 24/06/1998, à l’âge de 80 ans. Était marié avec Amalia ALMAZAN DIAZ et domicilié à Argentré (Mayenne)
Source(s) :
SHD Vincennes | GR 16P 493 609 |
Légion Étrangère |
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne | pages 430-431 et 565 |
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