PORESKI Wilhelm
Notes :
Fils de Jacob et de Paola LUCKE
Engagé volontaire pour la durée de la guerre à la Légion Étrangère entre le 01/09/1939 et le 25/06/1940 au Dépôt Commun des Régiments Étrangers (DCRE) d’Épinal. Célibataire
Démobilisé en septembre 1940
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 20/01/1943 à Oran
Dirigé sur le 7ème renfort d’Oran
Participe à la campagne de Tunisie
Blessé le 01/05/1943
Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes, 3ème Bataillon 9ème Compagnie le 24/07/1943
Promu caporal-chef le 01/07/1943
Promu sergent à compter du 26/07/1943
Affecté au 3ème Bataillon 9ème Compagnie de la Brigade de Marche du Tchad le 05/10/1943
La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943
Présent à la Nueve le 15/06/1944
Reçoit le matricule 450 (ou 1 539, selon les documents)
Fait partie de l’équipage du HT Cap Serrat, 1ère section
Atteint le grade de sergent-chef
Tué par balles le 16/04/1945 au cours de la bataille au sud-ouest d’Ecouché
Inhumé au cimetière d’Ecouché
Mort pour la France
Citation à l’ordre de l’Armée, à titre posthume, Croix de Guerre 39-45 avec palme (du 27/01/1945) :
PORESKI Wilhelm – Sergent-chef matricule 1 539 du RMT
Guerrier né, d’une ardeur combative extraordinaire ayant le sens du combat. S’est très bien battu pendant la campagne de Tunisie avec le Corps Franc d’Afrique. A été tué à l’ennemi, le 16 août 1944, à la sortie Ouest d’Ecouché, alors qu’il menait son groupe à l’attaque d’éléments SS particulièrement audacieux.
Le capitaine Dronne le décrit et relate les circonstances de son décès :
A gauche, le groupe du sergent-chef Poreski est lui aussi durement accroché. Poreski reçoit une rafale entière d’arme automatique en pleine poitrine et est tué sur le coup. Le soldat Morales Luis tente en vain de le ramener. Il lui faut faire face avec camarades aux Allemands qui attaquent. …
Poreski était originaire de Prusse orientale. Il commandait une péniche française qui naviguait sur le Rhin. Ayant eu à subir de multiples tracasseries de la part des Hitlériens, il avait dû abandonner son métier et il s’était engagé à la Légion Étrangère. Il avait rejoint le Corps Franc d’Afrique en Algérie, puis avait été affecté à la 2ème DB.
Source(s) :
SHD Vincennes | GR 16P 486 326 |
SHD Caen | AC 21P 137 518 |
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne | page 316 |
Autres | Mémoire des Hommes, Mémorial de la Shoah – Fonds UEVACJEA |
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