Fils de Garbis PIRLIAN, né en 1890, et de Tavidian AZADOUHI, née en 1900, tous deux à Smyrne
Cinq frères et sœurs, nés la première à Constantinople, les suivants à Nice :
– Palian, née en 1923
– Marie, née en 1925
– Lucie, née en 1927
– Charles, né en 1928
– Joseph, né en 1932
Arrivé en France avec ses parents en 1924, la famille s’installe à Nice
Engagé volontaire pour 5 ans à la Légion Étrangère le 31/08/1942 à l’intendance militaire de Marseille
Arrive au corps et affecté à la Compagnie de Passage 2 (CP2) le 01/09/1942
Affecté à la CIFV (Saïda) le 18/10/1942
En mission, escorte sud, dirigé sur Colomb-Béchar le 27/01/1943
Rejoint le 30/01/1943
Entre à l’hôpital de Saïda le 07/02/1943, sort le 02/03/1943
Affecté au 3ème Régiment Étranger d’Infanterie (3 REI) le 13/03/1943, rayé des contrôles du Dépôt Commun des Régiments Étrangers (DCRE) ledit jour
Dirigé sur Sidi bel Abbes sur non nouveau corps (Aux Armées) le 12/03/1943
Affecté au 1er REI et rayé des contrôles du 3ème REI le 21/03/1943
Affecté au 1er Bataillon du 1er REI le 21/03/1943, affecté à la 4ème Compagnie le 22/03/1943
La 4ème Compagnie du 1er REI devient 4ème Compagnie du 1er Régiment Étranger d’Infanterie de Marche (REIM) pour compter du 16/04/1943
Participe à la campagne de Tunisie
Blessé par éclat d’obus à la cuisse droite, hospitalisé à Constantine
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 15/06/1943 à Alger. Profession déclarée : tailleur
Dirigé sur le 3ème Bataillon 9ème Compagnie comme soldat de 2ème classe
Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes, 3ème Bataillon 9ème Compagnie le 26/07/1943
Situation militaire vis—à-vis de la Légion Étrangère régularisée le 05/09/1943 : contrat de 5 résilié et autorisé à titre exceptionnel à contracter un engagement au CFA
La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943
Nommé soldat de 1ère classe pour compter du 17/01/1944
Quitte le bivouac de Skrirat (Maroc) le 29/04/1944
Arrive au camp d’Assi ben Okba (près d’Oran) le 01/05/1944
Embarque avec le Détachement C à Mers el Kebir (Algérie) sur le paquebot anglais Franconia le 20/05/1944
Débarque à Gourock (Grande-Bretagne) le 29/05/1944
Voyage par voie ferrée, arrive au cantonnement de Pocklington le 01/06/1944
Reçoit le matricule I 2 500
Quitte le cantonnement de Pocklington le 23/07/1944 par voie ferrée
Arrive au camp D10 le 24/07/1944
Arrive au camp C21 le 29/07/1944
Embarque à Southampton le 31/07/1944 sur Liberty Ship Edward S. Sill
Débarque sur la côte normande (environs de la Madeleine), France, le 04/08/1944
Fait partie de l’équipage du HT Amiral Buiza, 3ème section, puis du HT Santander, 3ème section, et Jeep Mort aux Cons, section de commandement
Spécialités militaires : fait fonction de caporal adjoint, chauffeur
Fait partie de la colonne Dronne le 24/08/1944
Cassé de son grade et remis soldat de 2ème classe le 09/09/1944
Blessé par petits éclats le 01/11/1944 à Vacqueville
Rejoint son unité le 06/11/1944
Part en permission le 21/12/194, rentre le 13/01/1945
Nommé soldat de 1ère classe le 02/02/1945
Évacué pour maladie le 17/02/1945
Muté au Bataillon de Renfort (BR) le 18/02/1945
Sort de l’hôpital le 28/02/1945 et rejoint l’unité
Quitte la zone des armées le 01/03/1945
Rentre dans la zone de l’intérieur ledit jour
La 2ème DB fait mouvement par voie ferrée à destination de Valençay (Indre) le 01/03/1945
Arrive à Valençay le 03/03/1945, cantonne à Vic-sur-Nahon
Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et entre dans la zone des armées ledit jour
Fait mouvement avec son unité par voie ferrée à destination du front de l’Est
Franchit la frontière allemande à Benheim
Arrive à Berchtesgaden le 05/05/1945
Fait mouvement avec la 2ème DB vers la France le 26/05/1945
Franchit la frontière allemande le 28/05/1945 et passe dans la zone de l’intérieur ledit jour
La 2ème DB stationne dans la région parisienne à compter du 31/05/1945
Cantonne avec son unité à Voulx ledit jour
Démobilisé le 15/09/1945, se retire à Nice
Citation et Médailles :
Citation à l’ordre de l’Armée, Croix de Guerre 39-45 avec palme (Décision 374, JO du 11/03/1945) :
PIRLIAN Krikor – 2ème classe
A participé à 2 patrouilles particulièrement dangereuses le 31 octobre et le 1er novembre 1944 à Vacqueville. Le 31 octobre au soir, s’est infiltré près d’un char allemand « Panther » et lui a tiré 2 coups de rocket-gun. Le 1er novembre au matin, a été légèrement blessé par un obus de char, alors qu’il progressait avec son rocket-gun.
Médaille Militaire, décret du 29/01/1957
Chevalier de la Légion d’Honneur
Le capitaine Dronne le mentionne à plusieurs reprises dans ses mémoires :
[Paris, 24 août 1944] Notre guide est un Arménien. Il s’appelle Lorenian Dikran. Décidément, c’est la journée des Arméniens. Le nouvel engagé tué ce matin, Hernozian, était arménien. Pirlian Krikor, mon ordonnance et garde du corps, est lui aussi arménien. …
Tout cela s’est fait en quelques minutes. Je jette un dernier coup d’œil, passe le commandement au lieutenant Granell et, flanqué de Pirlian, je pénètre à l’intérieur de l’Hôtel de Ville et gravis le grand escalier. …
Un radio reporter aperçoit Pirlian. Il s’avance vers lui et annonce « J’ai devant moi, écrasé sous son grand casque, un brave petit soldat français, un petit gars bien de chez nous. » Puis, s’adressant à Pirlian, il lui demande : « Mon petit gars, d’où es-tu ? Où es-tu né ? » La réponse fuse : « A Constantinople. »
Professions exercées : boucher, pâtissier, tailleur
Demande de naturalisation formulée en mai 1946
Décret de naturalisation du 07/01/1947
Décédé à l’hôpital Les Sources à Nice (06 – Alpes-Maritimes) le 20/11/2007, à l’âge de 86 ans. Était veuf.
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