PEREA Julian
Notes :
Fils de Rufino PEREA et de Maria GABARDA
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 19/02/1943 à Oran. Profession déclarée : garçon de café. Domicilié à Oujda (Maroc), célibataire
Affecté au 1er Bataillon, arrivé au corps comme 2ème classe
Participe à la campagne de Tunisie
Muté à la 9ème Compagnie le 15/07/1943
Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes le 26/07/1943
La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943
Quitte le bivouac de Skrirat (Maroc) avec le détachement A de la 2ème DB par route à destination de Casablanca le 09/04/1944
Embarque à Casablanca le 11/04/1944 sur le transport 114
Débarque à Swansea (Grande-Bretagne) le 22/04/1944
Voyage par voie ferrée, stationne à Hull
Arrive au cantonnement de Pocklington le 02/05/1944
Reçoit le matricule I 2 578
Quitte le cantonnement de Pocklington le 23/07/1944 par voie de terre
Arrive au camp D10 le 24/07/1944
Arrive au camp C21 le 29/07/1944
Embarque à Southampton le 31/07/1944 sur Liberty Ship Edward S. Sill
Débarque sur la côte normande (environs de la Madeleine) le 04/08/1944
Fait partie de l’équipage HT Brunete, 3ème section
Fait partie de la colonne Dronne le 15/06/1944
Tué par balles le 01/11/1944 à Vacqueville
Inhumé en un premier temps près de l’église de Vacqueville, sa dépouille est transférée à la nécropole nationale « Le Pétant » à Montauville (Meurthe-et-Moselle)
Type de sépulture : tombe individuelle
Carré de sépulture : 39/45 – EXT
Numéro de sépulture : 197
Mort pour la France
Citation à l’ordre de l’Armée, à titre posthume, Croix de Guerre 39-45 avec palme (décret du 06/02/1945) :
PEREA Julian – 2ème classe
Soldat très courageux, tombé en brave le 1er novembre 1944, à Vacqueville, alors qu’il attaquait une voiture blindée allemande chenillée, une première fusée de rocket-gun n’ayant pas éclatée se préparait à en tirer une deuxième lorsqu’il a été frappé par une rafale ennemie.
Son dossier du Centre d’Administration du Personnel Militaire (CAPM) de Pau comporte les appréciations du capitaine Dronne, à travers lesquelles on peut constater l’évolution de sa conduite, qui, finalement, se révèle bien plus positive au feu :
– 4ème trimestre 1943 : bon soldat employé comme ordonnance. Sérieux et travailleur. Conduite et tenue très bonnes. Ni très robuste, ni très intelligent. Mérite la confiance.
– 1er semestre 1945 : soldat dont la manière de servir ne s’est pas améliorée au cours du trimestre. A été relevé de son emploi d’ordonnance, puis de son emploi de gardien du Cercle des Officiers.
– Octobre 1944 : très bon combattant. A été tué lors de la prise de Vacqueville, alors qu’il attaquait au rocket une voiture allemande.
En juillet 1944 une punition de 14 jours de prison lui est infligée. Motifs : « Le soldat Perea avait été chargé des fonctions peu débordantes de gardien et de serveur au Cercle des Officiers à Pocklington, fonctions qui lui laissaient de larges loisirs dans la journée. Le soir, il n’était presque jamais présent et laissait le cercle à l’abandon pour aller au cinéma ou au bal. A persisté malgré plusieurs avertissements. » … « Perea s’est complètement moqué de ses fonctions qui lui laissaient pourtant de larges loisirs, pour courir après les « glamour girls » de Pocklington. Souvent, le cercle était abandonné, toutes portes ouvertes. »
Source(s) :
SHD Vincennes | GR 16P 466 010 |
SHD Caen | AC 21P 131 492 |
CAPM Pau | E 242 694 |
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