NEYRET François Marcel Léon
Notes :
Fils de François Lucien NEYRET et de Françoise MOULY
S’engage le 26/08/1940 à Fort Lamy (actuellement N’Djamena), Tchad
Présent à la Nueve le 15/06/1944 en Grande-Bretagne
Reçoit le matricule 3 527
Fait partie de l’équipage du HT Rescousse, Section Hors Rang
Spécialité militaire : chef de la section auto, puis chef de la section de commandement
Fait partie de la colonne Dronne le 24/08/1944
Prend le commandement de la 2ème section lors de l’attaque du Central téléphonique de la Rue des Archives le 25/08/1944, en remplacement du sous-lieutenant Elias, blessé lors de cette opération
Part en permission le 14/11/1944
Rejoint l’unité le 30/11/1944
Arrive à Berchtesgaden le 05/05/1945
Citation à l’ordre de la Division, Croix de Guerre 39-45 avec étoile d’argent (OG 53 du 25/04/1945) :
NEYRET François – Adjudant-chef
Sous-officier d’une haute valeur morale et professionnelle, d’un patriotisme ardent. Chargé du travail ingrat de chef du service auto de la Compagnie, puis en même temps de chef de la section de commandement, a participé avec un courage tranquille à toutes les opérations de la compagnie depuis le débarquement de Normandie. A fait preuve en toutes circonstances de cran et d’esprit de décision. Dans la nuit du 17 au 18 décembre 1944 à Witternheim au mépris de tout danger a lutté contre un incendie allumé par des projectiles allemands à fusées.
Le capitaine Dronne parle de lui à plusieurs reprises :
Dès l’origine, il y avait aussi quelques Français de la métropole. En dehors d’Elias et de moi-même, l’adjudant-chef Neyret, sous-officier de carrière de la Colonial, qui a rempli la tâche ingrate d’adjudant de la compagnie et qui a réussi le tour de force de se faire adopter par les Espagnols. …
[Pendant la période de repos après la libération de Paris] Nous avons un solide encadrement en sous-officiers : 30 au total, dont : … François Neyret, un vieux sous-officier de la Coloniale, qui est à la fois le responsable du service auto et qui partage avec l’Algérois Valero les fonctions délicates d’adjudant de la compagnie ; cet homme discret a montré de belle qualités de sang-froid et de perspicacité au feu.
Décédé en son domicile à Clermont-Ferrand le 07/12/1997, à l’âge de 86 ans. Était marié avec Marie Paule VEDRINE
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