Fils de Bernard MISPIRATCEGUY et d’Adrienne PUSSACQ
Employé à Bordeaux
Passe clandestinement la ligne de démarcation
Engagé pour 3 ans au 18ème Régiment d’Infanterie (RI) à Pau le 01/08/1941. Profession déclarée : ouvrier d’usine
Démobilisé le 27/11/1942
Passe la frontière le 03/03/1943, arrêté en Espagne ledit jour
Incarcéré à Pamplona le 05/03/1943
Interné jusqu’au 27/10/1943
Dossier SHD Vincennes portant l’attribution du titre d’Interné Résistant pour la période du 05/03 au 27/10/1943
Rejoint l’armée française en Afrique du Nord
Engagé volontaire pour la durée de la guerre à la 2ème DB le 10/11/1943
Affecté au 2ème Bataillon du Régiment de Marche du Tchad (RMT)
Présent à la Compagnie d’Appui 2 (CA2) le 15/06/1944 en Grande-Bretagne
Reçoit le matricule H 1 679
Soldat de 2ème classe
Muté à une date inconnue à la Nueve
Fait partie de l’équipage du HT Don Quichotte, 1ère section
Spécialité militaire : agent de transmission, radio
Parti en permission, rentre le 10/01/1945
Évacué le 17/01/1945
Citation à l’ordre du Régiment, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 2 du 03/01/1945) :
MISPIRATCEGUY Pierre – 2ème classe
Soldat intrépide. Le 1.11.44 lors de l’attaque contre Vacqueville, s’est avancé au mépris de tout danger vers une arme automatique allemande participant à sa mise hors de combat.
Titulaire de la Médaille des Évadés avec lettre de félicitations (décret du 25/02/1946, Journal Officiel du 26/03/1946)
Sa présence est mentionnée dans le Journal de Marche et des Opérations (JMO) à la date du 06/12/1944 :
Le capitaine Dronne se rend se rend à Strasbourg, à l’atelier auto du III/RMT. Il y retrouve le half-track M3 « Don Quichotte » n° 95 123, disparu le 23 novembre avec trois hommes d’équipage (1ère classe Caro José, 2ème classe Gómez Rafael et 2ème classe Mispiratceguy Pierre. Ces trois hommes avaient reçu mission de garder quarante prisonniers lorsque leur voiture tomba en panne près de Holtzheim ; ils furent remorqués à Lingolsheim, où ils capturèrent 120 prisonniers. Par la suite, ils firent remorquer leur voiture à l’atelier du bataillon. Entre temps, partis à la recherche de leur Compagnie, ils s’étaient présentés au P.C. du bataillon, à Strasbourg, où ils furent éconduits.
Décédé à son domicile à Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques) le 03/05/1989, à l’âge de 67 ans. Époux d’Anne BARCUS
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