LAFITE Pierre
Notes :
Fils de Pierre Roger et de Marie BEIGNON
Engagé volontaire à la Légion Étrangère à Bordeaux
Vient du 3ème Régiment Étranger d’Infanterie (REI)
Matricule L 1 134
Divorcé, un enfant
Représentant de commerce
Rejoint les Forces Françaises Libres (FFL) le 04/06/1943 à Bouira (Algérie)
Affecté à la Compagnie Hors Rang (CHR) de la Brigade de Marche du Tchad (BMT)
La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943
Présent au Groupement Tactique Dio (GTD), section de commandement, le 15/06/1944 en Grande-Bretagne
Selon le Journal de Marche et des Opérations (JMO), il est officiellement muté à la Nueve le 15/06/1944, mais au 20/07/1944 il n’a toujours pas rejoint la compagnie
Ne figure pas sur les listes d’embarquement de la Nueve à Southampton
Mutation intervenue après le débarquement : fait partie de l’équipage du HT Teruel, 2ème section
Spécialité militaire : sous-officier adjoint au chef de voiture
Légèrement blessé le 18/08/1944 à Ecouché
Revient de permission le 13/03/1945 alors que la Compagnie stationne à Vic-sur-Nahon
Arrivé à Berchtesgaden le 05/05/1945
Démobilisé le 01/07/1946
Finit la campagne avec le grade de sergent-chef
Citation à l’ordre du Corps d’Armée, Croix de Guerre 39-45 avec étoile vermeil (OG 11 du 13/01/1945) :
LAFFITTE Pierre – Sergent
Sous-officier capable, expérimenté et très courageux. Par deux fois a pris le commandement de la section en plein combat, remplaçant son chef de section blessé. A exercé son commandement avec brio, particulièrement lors de l’attaque de Vacqueville, le 1er novembre 1944, où il a pris et nettoyé la partie Est du village.
Le capitaine Dronne relate son retour de permission :
Le sergent-chef Lafite est revenu de permission avec un mois de retard. Il était tombé malade, il apporte les documents et les certificats médicaux l’attestant. La division n’avait pas été informée, une lettre qu’il m’avait adressée ne m’est pas parvenue. Un dossier de désertion avait été établi à son encontre. On arrangera l’affaire avec l’État-major.
Lafite était effectivement tombé malade à Bordeaux. Il avait fait prévenir la gendarmerie et m’avait écrit, faisant aux services postaux de l’époque une confiance excessive. Ce garçon très valable était aussi une tête de lard. Il s’était obstiné à ignorer les autorités militaires locales, parce qu’il s’agissait de FFI. Il refusait de les considérer comme de vrais militaires. « Pensez, disait-il, des gars qui ne sont bons qu’à se coudre des galons. »
Décédé à l’hôpital Hôtel-Dieu à Paris IV le 23/06/1981, à l’âge de 71 ans. Était marié avec Renée Marie ROBERT
Source(s) :
SHD Vincennes | GR 16P 329 180 |
JMO (Journal de Marche et des Opérations) du III RMT, Paris |
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne | pages 321 et 574-575 |
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