KRON Francis Edouard
Notes :
Fils de Charles Albert Isaac KRON et de Renée Lucie HAUSER
Engagé à la Légion Étrangère à Marseille
Marié à Soux el Arba du Ghard, région de Rabat (Maroc) le 29/04/1941 avec Jacqueline Elise COHEN-SOLAL, née le 17/06/1921 à Marseille
Aspirant, puis nommé sous-lieutenant le 14/07/1944
Venant de la 10ème Compagnie, il est affecté à la Nueve le 06/11/1944
Tué par éclats d’obus le 18/11/1944 à Badonviller
Inhumé à la nécropole nationale « Badonviller »
Numéro de sépulture : 1 361
Citation à l’ordre de la Brigade, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 57 du 15/09/1944) :
KRON Francis – Sous-Lieutenant
Adjoint au Commandant de compagnie a montré un courage à toute épreuve en assurant des liaisons sous le feu violent de l’ennemi. Toujours volontaire pour toutes les missions a été un exemple pour tous.
Citation à l’ordre de la Division, Croix de Guerre 39-45 avec étoile d’argent (OG 66 du 01/11/1944) :
KRON Francis – Sous-Lieutenant
Au cours du nettoyage d’Houecourt a fait preuve d’un grand courage en dirigeant l’attaque d’une maison fortement tenue par l’ennemi. Blessé le soir a refusé de se laisser évacuer et a continué son service.
Chevalier de la Légion d’Honneur (à titre posthume) en 1986 :
KRON Francis, sous-lieutenant du Régiment de Marche du Tchad
Chef de section brave jusqu’à la témérité, calme et courageux.
Blessé en Tunisie et ayant rejoint son unité imparfaitement guéri, a été blessé à nouveau dans les Vosges. Le 17 novembre 1944, à Badonviller, en tête de sa section, a été blessé pour la 3ème fois par une rafale de mitrailleuse alors qu’il était sur le point de prendre un objectif sous le feu. Décédé des suites de ses blessures. Déjà cité.
Les circonstances de son décès sont décrites dans un rapport joint au Journal de Marche et des Opérations (JMO) :
Le sous-lieutenant Kron, alors chef de la 3ème section de la 9ème Compagnie, a été blessé à Badonviller le 17 novembre 1944, vers 10 heures, dans les circonstances suivantes :
La Compagnie achevait de s’emparer de Badonviller ; le sous-lieutenant Kron avec quelques hommes venait de parvenir aux lisières S.E. de la ville ; il fut touché par une rafale de mitrailleuse, au bas-ventre ou au haut de cuisse gauche, alors qu’il était à genoux, et donnait des ordres pour manœuvrer et détruire une arme automatique allemande. Il fut immédiatement évacué.

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