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HERNANZ Antonio

Alias VEGA Juan


Naissance : 13 juin 1920
Lieu : Madrid
Province / Département : Comunidad de Madrid, Madrid
Pays : Espagne
Nationalité : Espagnol
Décès le : 18 août 1978
à Madrid (Espagne)
Grade atteint à la fin de la guerre : 2ème classe
Présent à la Nueve lors du pointage du 15 juin 1944 en Angleterre : Oui
Embarqué à Southampton le 31 juillet 1944 : Oui
Arrivé à Berchtesgaden le 5 mai 1945 : Non
Citations : Oui

Notes :

Fils de Buenaventura HERNANZ et de Luisa LOBO

Sur la fiche signalétique et de services figurant dans son dossier du Centre d’Administration du Personnel Militaire (CAPM) de Pau, établie selon ses déclarations et les renseignements de camarades et gradés ayant fait campagne avec lui à la Légion Étrangère en Tunisie, sans autre document à l’appui, il est indiqué :

Engagé volontaire au 23ème Régiment de Marche de Volontaires Étrangers (RMVE) à Marseille

Participe à la campagne de France 1939-1940

Libéré en octobre 1940

 

Engagé volontaire à la Légion Étrangère au 1er Régiment Étranger d’Infanterie (REI) le 28/03/1941

Participe à la campagne de Tunisie

Blessé par mitraille à la fesse droite pendant cette campagne (sans date)

Cité à l’ordre du Régiment, Croix de Guerre avec étoile de bronze

Selon le détail des campagnes :

En France du 01/08/1939 au …, soit 10 mois

En Tunisie du 01/01/1943 au …, soit 5 mois

 

Selon son État Signalétique et de Services (ESS) :

Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 26/07/1943 à Oran

Passe le même jour à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes

Arrive au corps comme 2ème classe, affecté à la 9ème Compagnie

Hospitalisé le 13/12/1943

Passe à la Compagnie d’Appui (CA3) le 16/12/1943

Réaffecté à la 9ème Compagnie le 01/03/1944

En permission de 8 jours pour Rabat du 23/03/1944 au 03/04/1944

Quitte le bivouac de Skrirat (Maroc) avec le détachement A de la 2ème DB par route à destination de Casablanca le 09/04/1944

Embarque à Casablanca le 11/04/1944 sur le transport 114

Débarque à Swansea (Grande-Bretagne) le 22/04/1944

Voyage par voie ferrée, stationne à Hull

Arrive au cantonnement de Pocklington le 02/05/1944

Reçoit le matricule I 2 641

Quitte le cantonnement de Pocklington le 23/07/1944 par voie de terre

Arrive au camp D10 le 24/07/1944

Arrive au camp C21 le 29/07/1944

Embarque à Southampton le 31/07/1944 sur Liberty Ship Edward S. Sill

Débarque sur la côte normande (environs de la Madeleine) le 04/08/1944

Fait partie de l’équipage du HT Nous Voilà, 2ème section

Spécialité militaire : pourvoyeur à une pièce de mortier de 60

Blessé par balles au ventre et aux cuisses le 24/08/1944 à Boulainvilliers

Muté au Bataillon de Renfort (BR) ledit jour

Muté à nouveau au III/RMT le 12/09/1945

Citation à l’ordre du Régiment, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 57du 15/09/1944) :

VEGA Juan, soldat

Très bon soldat qui s’est distingué le 24 août 1944 à Boulainvilliers où il a été grièvement blessé.

Presidential Unit Citation

Selon l’hommage rendu par des représentants de la Légion d’Honneur en décembre 2023 :

Recherché par la police franquiste, il franchit les Pyrénées et s’installe en Catalogne française où il s’investit pour faciliter le passage des réfugiés espagnols en territoire français.

Blessé au combat à de nombreuses reprises, il subit 37 opérations et perd une jambe. La blessure, contractée à Longjumeau, le contraint à rester plusieurs mois sur son lit d’hôpital à Orléans où il se liera d’amitié avec son aide-soignante qui deviendra son épouse.

Démobilisé en 1947

Il recevra la médaille des FFL et une reconnaissance signée par le Général de Gaulle, le 1er septembre 1945, pour avoir rejoint le combat aux premières heures.

Décoré de la Médaille Militaire par décret du 25 août 1947 (diplôme établi le 01/08/1952), il recevra la Légion d’Honneur le 4 avril 1952

Selon son petit-fils Richard MAILLARD :

Décédé le 18/08/1978 à Madrid

Selon le capitaine Raymond Dronne :

De très brefs engagements se succèdent. Le soldat VEGA Juan tombe, grièvement blessé d’une rafale. Il traînera pendant des mois douloureux d’hôpital en hôpital. Bien que l’équipage s’en défende, il a manifestement été transpercé par une rafale de mitrailleuse tirée par un de nos chars.

Mis à jour le 8 septembre 2025 – © Carmen Góngora

Source(s) :

SHD Vincennes
GR 16P 295 989
CAPM Pau
E 213 200
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne
pages 338 et 350
Autres
Témoignage de Richard MAILLARD, petit-fils de HERNANZ Antonio, avec tous mes remerciements

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