Fils de José GONGORA RUIZ, né le 07/12/1887 à Almería, et de Gracia ZUBIETA GARCIA, née le 30/09/1896 à Almería
Garçon de café et boxeur amateur, connu dans les années 1930 sous le nom de « El gran Góngora », champion d’Andalousie catégorie poids plume à l’âge de 21 ans
Admis comme aspirant à l’Institut de Carabiniers du Commandement de Carabiniers d’Almería en 1936
Promu au grade de caporal et affecté à la 179ème Brigade Mixte incorporée au 40ème Bataillon de Carabiniers, 56ème Division, en février 1938
Se marie à Almería le 17/02/1938 avec María GUERRERO CORTES, née le 08/01/1914 à Almería
Naissance d’un enfant la même année
Promu au grade de sergent le 22/04/1938
Participe, entre autres, à la bataille du Segre
Passe en France en février 1939 après la défaite de Catalogne
Interné en mars 1939 au camp de concentration de Septfonds (Tarn-et-Garonne) où il reste pendant 4 mois
Arrive à Oran, en même temps que Rafael Gómez, sur le paquebot « El Mansour » en provenance de Port-Vendres le 29/06/1939 pour rejoindre sa tante
Logé chez des cousins, travaille comme manœuvre spécialisé chez Ducros, puis comme tonnelier à l’entreprise Sempere de février 1940 jusqu’à fin juillet 1942
Engagé volontaire pour 5 ans à la Légion Étrangère le 30/07/1942 à l’Intendance Militaire d’Oran. Profession déclarée : tonnelier
Affecté à la Compagnie de Passage 2 (CP2) le 08/08/1942
Affecté la CIFV (Compagnie d’instruction) à Saïda pour compter du 02/09/1942
Mise en route sur Saïda le 01/09/1942
Affecté à la CP1 le 23/02/1943
Affecté au 3ème Régiment Étranger d’Infanterie (3ème REI) le 13/03/1943
Dirigé de Sidi Bel Abbes sur son nouveau corps (Aux Armées)
Affecté à la 5ème Compagnie
Participe à la campagne de Tunisie
Le 3ème REI est dissout le 30/06/1943
Le 2ème Bataillon du 3ème REI devient le 3ème Bataillon du Régiment de Marche de la Légion Étrangère (RMLE) le 01/07/1943
Affecté à la 9ème Compagnie du RMLE le 01/07/1943
Manquant à l’appel du 05/07/1943
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 26/06/1943 à Oran sous le nom de José ZUBIETA, né le 05/04/1914. Profession déclarée : maçon
Affecté au 3ème Bataillon, 11ème Compagnie, comme soldat de 2ème classe
Nommé sergent pour compter du 10/07/1943
Passe aux Forces Françaises Libres le 26/07/1943
Affecté à la Brigade de Marche du Tchad, 3ème Bataillon, 11ème Compagnie ledit jour
Muté à la 9ème Compagnie le 15/09/1943
La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943
Quitte le bivouac de Skrirat (Maroc) le 29/04/1944
Arrive au camp d’Assi ben Okba (près d’Oran) le 01/05/1944
Embarque avec le Détachement C à Mers el Kebir (Algérie) sur le paquebot anglais Franconia le 20/05/1944
Débarque à Gourock (Grande-Bretagne) le 29/05/1944
Voyage par voie ferrée, arrive au cantonnement de Pocklington le 01/06/1944
Reçoit le matricule I 2 592
Quitte le cantonnement de Pocklington le 23/07/1944 par voie ferrée
Arrive au camp D10 le 24/07/1944
Arrive au camp C21 le 29/07/1944
Embarque à Southampton le 31/07/1944 sur Liberty Ship Edward S. Sill
Débarque sur la côte normande (environs de la Madeleine) le 04/08/1944
Fait partie de l’équipage du HT Guadalajara, 3ème section
Spécialité militaire : sous-officier adjoint
Fait partie de la colonne Dronne le 24/08/1944
Passe à faire partie de l’équipage du HT Cap Serrat, 1ère section, pendant la période de repos à Paris
Spécialité militaire : sous-officier adjoint au chef de section
Nommé au grade de sergent-chef pour compter du 01/10/1944
Remplace l’adjudant Federico MORENO à la tête de la 1ère section sur le HT Don Quichotte à deux reprises :
– lorsque celui-ci prend les fonctions d’officier adjoint du 17 au 27/11/1944
– lorsqu’il est évacué pour pieds gelés du 27/01 au 06/02/1945
Blessé par éclats d’obus à la jambe gauche, non évacué, le 14/12/1944 au sud de Witternheim
Quitte la zone des armées le 01/03/1945
Rentre dans la zone de l’intérieur ledit jour
La 2ème DB fait mouvement par voie ferrée à destination de Valençay (Indre) le 01/03/1945
Arrive à Valençay le 03/03/1945, cantonne à Vic-sur-Nahon
Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et rentre dans la zone des armées ledit jour
Fait mouvement avec son unité par voie ferrée à destination du front de l’Est
Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et entre dans la zone des armées ledit jour
Franchit la frontière allemande à Benheim
Arrive à Berchtesgaden le 05/05/1945
Fait mouvement avec la 2ème DB vers la France le 26/05/1945
Franchit la frontière allemande le 28/05/1945 et passe dans la zone de l’intérieur ledit jour
La 2ème DB stationne dans la région parisienne à compter du 31/05/1945
Cantonne avec son unité à Voulx ledit jour
Demande à reprendre sa véritable identité le 23/08/1945
Démobilisé le 11/09/1945, se retire à Paris
Citations et Médailles :
Citation à l’ordre de la Brigade, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 2 du 03/01/1945) :
ZUBIETA José – Sergent-chef
Excellent gradé, adjoint à un chef de section. Le 17 novembre 1944, lors de la prise de Badonviller, a procédé avec quelques hommes au nettoyage de plusieurs maisons fortement défendues. Le 23 novembre a entraîné ses hommes lors de la prise de Strasbourg.
Citation à l’ordre de la Division, Croix de Guerre 39-45 avec étoile d’argent (OG 2 du 03/01/1945) :
ZUBIETA José – Sergent-chef
Sous-officier calme, courageux, de beaucoup de sang-froid, volontaire pour toutes les missions périlleuses. S’est distingué au cours de toutes les opérations.
Remplit très à son aise les fonctions d’adjoint à un chef de section.
Lors de l’attaque sur Vacqueville le 1.11.1944, a rempli une mission de liaison très dangereuse sous un feu ennemi très nourri.
Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45 avec palme (décret du 29/08/1945) :
GONGORA-ZUBIETA José – Sergent-chef de la 2ème Division Blindée
Sous-officier d’élite, adjoint à un chef de section, remarquable de calme et de courage, volontaire pour toutes les missions périlleuses. S’est magnifiquement conduit dans toutes les opérations de la Campagne de France et d’Allemagne. S’est particulièrement distingué à Ecouché et à Vacqueville en remplissant toutes les missions les plus dangereuses de sa section. Lors de la prise de Badonviller et à Strasbourg a fait montre des plus belles qualités de cran, de courage et d’audace en entraînant son groupe à l’assaut et en procédant au nettoyage de maisons fortifiées et âprement défendues. S’est encore fait remarquer le 4 mai 1945 dans les gorges d’Inzell pour la prise de Berchtesgaden entraînant ses hommes sous un feu nourri d’armes automatiques.
Presidential Unit Citation
Médaille Commémorative Guerre 39-45 avec barrettes « EV » (Engagé Volontaire) – Libération – Allemagne
Médaille Commémorative des Volontaires dans la France Libre
Appréciations du commandant de la Compagnie figurant sur son certificat de bonne conduite :
Gradé d’élite – excellent combattant – d’une haute valeur professionnelle et morale – Ayant donné entièrement satisfaction à tous égards – Travailleur, honnête, sérieux, consciencieux. A été chef de section, possède une grande valeur de commandement – élément en qui on peut avoir confiante.
Le capitaine Dronne parle de lui dans ses mémoires :
Zubieta était tonnelier et boxeur. Andalou d’Almería, il fut, dit-on, champion d’Espagne de boxe poids coq ou poids plume. Il frappait encore vite et dur, malgré son âge. La guerre finie, quand la compagnie revint cantonner en France, on affecta à son groupe une nouvelle recrue, du genre ramenard et cascadeur. Un jour, le « bleu » insulta Zubieta et se mit en garde pour le défier. D’un direct du droit, Zubieta l’étendit à terre. Moyennant quoi, l’autre devint doux comme un agneau.
Travaille comme magasinier à la Société SNCASO (société de constructions aéronautiques) depuis 1946, puis chez Peugeot
Première demande de naturalisation faite le 24/03/1948 pour toute la famille
Déclare être affilié à la CGT, tendance communiste
Demande ajournée car son épouse et son fils ne sont pas présents sur le territoire français
Son épouse et son fils arrivent en France le 31/12/1948
Deuxième demande de naturalisation faite le 09/07/1949
Tous trois sont naturalisés par décret en novembre 1949
Trois autres enfants naîtront à Paris entre 1951 et 1954
Décédé à Saint-Sébastien-de-Mosrent (27 – Eure) le 01/05/1986, à l’âge de 75 ans
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