d’ABOVILLE Xavier Marie Jacques
Notes :
Fils d’Albert Joseph Marie Louis d’Aboville et de Marguerite, Cécile, Louise, Marie, Thérèse TOURNOÜER
Aspirant de réserve au 27 BCA le 1er août 1940, il entre aux Chantiers de la Jeunesse (groupement 7 à Rumilly, Haute-Savoie) comme chef de groupe.
Nommé le 25/12/1941 à l’École des Cadres Alpes Jura comme commissaire assistant sous les ordres du Colonel de Virieu.
Il se charge de l’instruction militaire clandestine et à l’aide aux réfractaires suivant les directives du Colonel de Virieu du 25/12/1941 au 31/10/1943 : à Collonges au Mont d’Or (Rhône) du 25/12/1941 au 01/07/42, puis à Villege (Isère) du 02/07/1942 au 31/10/1943.
Par suite du départ imposé par les Allemands, il part dans les Landes au groupement 3 du DFL (Chantiers de la Jeunesse) le 01/11/1943. Il est sous les ordres du commandant Vellet, chef de secteur : aide aux réfractaires STO, détournement du matériel des Chantiers de la Jeunesse devant être pris par les Allemands à Lyporthey (Landes), hébergement des résistants traqués par la Gestapo, renseignements pour le 2ème Bureau transmis par l’intermédiaire du Commandant Vellet, organisation de formation de choc, instruction militaire.
Le 10/06/1944, à la suite du licenciement des chefs des Chantiers de la Jeunesse imposé par les Allemands, il se rend en Bretagne et réussit à rejoindre la 2ème DB
S’engage comme aspirant à Vannes (Morbihan) le 23/08/1944
Passe par le Bataillon de Renfort 2 (BR2), il arrive le 20/11/1944 en subsistance à la Nueve. Il commande un renfort destiné au III RMT de 75 recrues
Rejoint la Nueve avec 23 gradés et hommes de troupe le 22/11/1944
Arrive à Berchtesgaden le 05/05/1945
Part ensuite pour l’Indochine
Citation à l’ordre de la Brigade, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 53 du 15/04/1945) :
D’ABOVILLE Xavier Aspirant
Officier remarquable. A pris le commandement d’une section durement éprouvée et a su en faire très rapidement un bon instrument de combat. A été constamment sur la brèche pendant les opérations du 27 janvier au 2 février 1945, poussant des patrouilles et des avant-postes au plus près de l’ennemi dans des conditions rendues extrêmement dures par la neige et le froid intense. Malgré ses pertes et de nombreux pieds gelés, a su imposer son ascendant à l’ennemi. Le 31 janvier a poussé avec le restant de deux sections une reconnaissance lointaine et a occupé le village d’Elsenheim.
Selon le capitaine Dronne dans ses mémoires : Aspirant très jeune, réservé et timide, il fait très Marie-Louise. Il lui confie la 3ème section, 41 sous-officiers et hommes, 5 HT. Les vieux briscards vont tester ce jeunot et le mettre à l’épreuve.
Promu sous-lieutenant de réserve par décret du 07/05/145 modifié par le décret du 23/07/1946 publié au JO du 30/07/1946, p. 6752
Promu lieutenant, pour prendre rang au 25/09/1946, par décret du 12/10/946 publié au JO du 15/10/194, p. 8712
Chevalier de la Légion d’Honneur (décret du 30/12/1948, JO du 15/04/1949, p. 3844), était lieutenant au 6ème Bataillon de chasseurs laotiens
Inscrit au tableau d’avancement 1951 au grade de capitaine au titre des troupes coloniales JO du 23/12/1950, page 13107
Un arrêté du 15/12/1954 du Cabinet Militaire de Madagascar dit le capitaine D’Aboville rapatriable
Marié le 17/04/1960 à Malansac, Morbihan, avec Elisabeth Marie Josèphe Françoise Jeanne FOREST
Décédé au Centre Hospitalier de Cholet (49) le 03/03/2009, à l’âge de 91 ans. Était domicilié à Cholet. Épouse toujours vivante
Source(s) :
SHD Vincennes | GR 16P 153 893 |
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne | pages 483 et 491 |
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