CARO José
Alias SOLED Antonio
Notes :
Fils de José CARO et d’Isabel
Marié avec Ana SEDEMO ARMADA, père d’un enfant
Engagé volontaire pour 5 ans à la Légion Étrangère le 25/09/1939 à l’intendance militaire de Pau. Était domicilié au camp de Gurs
Arrive au Dépôt Commun des Régiments Étrangers (DCRE) le 08/10/1939
Affecté au 2ème Bataillon de la Demi-Brigade légère de Montagne de Légion Étrangère le 04/03/1940
Rayé des contrôles du 1er Régiment Étranger d’Infanterie (1er REI) le dit jour
Aux armées avec la 13ème Demi-Brigade de la Légion Étrangère (13 DBLE) le 13/04/1940
Le Bataillon de Marche des Volontaires Étrangers devient le 2ème Bataillon de la 13ème Demi- Brigade de Montagne de la Légion Étrangère le 01/03/1940
Embarque à Oran sur une unité de guerre le 06/03/1940
Débarque le 07/03/1940
Aux armées le 28/05/1940 : participe aux combats de Bjerkvik et Narvik, Norvège
Séjourne en Angleterre du 20/06/1940 au 01/07/1940
Rapatrié d’Angleterre le 02/071940
Arrive au Maroc le 10/07/1940
En subsistance au 3ème REI du 13 au 31/07/1940
Dirigé sur Bel Abbes le 04/08/1940
Affecté à la compagnie Portée le 21/08/1940
Entre à l’hôpital d’Ain Sefra le 10/02/1941, sort et rejoint la 9ème Compagnie le 18/03/1941
Fait partie de la 4ème DBLE
Dirigé sur Casablanca le 16/08/1941
Embarque sur le Boudé pour l’Afrique Occidentale Française (AOF) le 25/04/1941
Au Sénégal du 01/09/1941 au 24/02/1943
La 9ème Compagnie de la 4ème DBLE devient 1ère Compagnie le 01/11/1941
Embarque à Dakar le 25/02/1943
Débarque à Casablanca le 07/03/1943
Nommé 1ère classe le 01/05/1943
Aux armées le 12/04/1943
La 1ère Compagnie de la 4ème DBLE devient la 9ème Compagnie du 1er Régiment Étranger d’Infanterie de Marche (1 REIM) le 16/04/1943
Manquant à l’appel le 27/06/1943
En absence illégale le 28/06/1943
Campagnes France Norvège 1939 – 1940
Campagne de Tunisie
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 28/06/1943 à Alger, sous le nom de SOLED Antonio. Marié, 1 enfant
Soldat 1ère classe
Dirigé sur le 3ème Bataillon 9ème Compagnie le 30/06/1943
Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes, 3ème Bataillon 9ème Compagnie le 24/07/1943
La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943
Infirmerie, sortant, rejoint la 9ème Compagnie 3ème Bataillon
Admis à l’hôpital le 07/10/1943
Demande à reprendre son vrai nom le 14/02/1944
Officiellement affecté à la Nueve par la Légion Étrangère, régularisant ainsi sa situation de déserteur, le 19/02/1944
Présent à la Nueve le 15/06/1944 en Grande-Bretagne
Reçoit le matricule I 2 591
Fait partie de l’équipage du HT Cap Serrat, puis HT Don Quichotte, 1ère section
Spécialité militaire : pourvoyeur et tireur de mitrailleuse 30
Blessé par obus antichars aux deux genoux à Ecouché le 13/08/1944 lorsque le HT Don Quichotte est touché et brûlé
Évacué pour maladie le 16/12/1944
Citation à l’ordre de la Brigade, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 2 du 03/01/1945) :
CARO José – Soldat
Vieux soldat calme et courageux. Le 17 novembre 1944, à Badonviller, a participé au nettoyage de la ville dans des conditions particulièrement dangereuses, capturant en particulier huit prisonniers avec l’aide de deux de ses camarades. Le 23 novembre 1944, avant l’entrée à Strasbourg, son half-track est tombé en panne ; laissé avec un équipage réduit a procédé au nettoyage d’un village capturant 120 allemands.
Sa présence est mentionnée dans le Journal de Marche et des Opérations (JMO) à la date du 06/12/1944 :
Le capitaine Dronne se rend se rend à Strasbourg, à l’atelier auto du III/RMT. Il y retrouve le half-track M3 « Don Quichotte » n° 95 123, disparu le 23 novembre avec trois hommes d’équipage (1ère classe Caro José, 2ème classe Gomez Rafael et 2ème classe Mispiratceguy Pierre. Ces trois hommes avaient reçu mission de garder quarante prisonniers lorsque leur voiture tomba en panne près de Holtzheim ; ils furent remorqués à Lingolsheim, où ils capturèrent 120 prisonniers. Par la suite, ils firent remorquer leur voiture à l’atelier du bataillon. Entre temps, partis à la recherche de leur Compagnie, ils s’étaient présentés au P.C. du bataillon, à Strasbourg, où ils furent éconduits.
Source(s) :
SHD Vincennes | GR 16P 107 497 |
Légion Étrangère |
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne | page 300 |
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