BODIOT Marcel
Notes :
Fils d’Etienne et d’Aimée MELONI
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 18/01/1943 à Constantine. Profession : téléphoniste, employé des PTT, domicilié à Constantine
Fait la campagne de Tunisie
Blessé à la main (pouce de la main droite)
Admis à l’hôpital Baudins d’Oran le 09/05/1943
Évacué sur l’hôpital de Mascara le 13/05/1943
Affecté à la compagnie de dépôt le 29/05/194
Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes le 24/07/1943
En instance de réforme le 17/09/1943
Affecté à la 9ème compagnie le 25/09/1943
La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943
Matricule I 2 553
Présent à la Nueve le 15/06/1944
Fait partie de la colonne Dronne le 24/08/1944 : chauffeur de la Jeep Mort aux Cons
Passe ensuite sur HT Brunete, 3ème section
Gravement blessé par balles aux deux mains à Ménarmont le 14/10/1944
Soldat de 1ère classe
Selon Raymond Dronne :
Il était pied-noir, son père était chef de gare en Algérie, du côté de Bougie. Lorsque les CFA passèrent en allant vers le front de Tunisie, Bodiot abandonna la maison familiale, se joignit à eux et s’engagea. Il n’avait pas 16 ans. Il était souriant et confiant comme un enfant, il était courageux comme un homme. Il fut gravement mutilé, d’une rafale de mitraillette qui lui broya affreusement les deux mains, en octobre 1944, au pied des Vosges, lors de la patrouille où Fabregas trouva la mort. Il s’est maintenant fait une situation à Marseille.
Le samedi 26 août, Bodiot part avec la jeep, Dronne ne sait pas où il est alors qu’il doit se rendre à l’Etoile pour le défilé. « Tout le monde est là, sauf la jeep et son chauffeur Bodiot. La voiture vient de partir, impossible de savoir où elle est. Bodiot va se faire appeler Arthur. Je monte dans le half-track de commandement.
Le 14 octobre 1944, il fait partie d’une patrouille sur le HT Brunete chargée de reconnaître les lisières du bois de La Horne et observer le village de Ménarmont. Son groupe de tête, formé de sept gradés et hommes, est aux ordres de Fabregas. A l’entrée du village, le groupe est fauché par le déclenchement soudain de rafales d’arme automatique. Bodiot est gravement blessé aux deux mains. … Il risquait de perdre ses deux mains. Heureusement, la science et l’art des chirurgiens allaient les sauvegarder. Après des mois et des mois d’hôpital, on réussit à lui sauver, ou plus exactement à lui fabriquer, le pouce et un doigt à chaque main.
Décédé à Marseille en 1985
Source(s) :
SHD Vincennes | GR 16 66 712 |
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne | pages 268, 372 et 439-441 |
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