Fils de Francisco ALMENDROS QUIROS, décédé le 5 décembre 1924 à l’âge de 74 ans, et de Maria GONZALEZ GARCIA, décédée le 14 septembre 1912 à l’âge de 32 ans, tous deux décédés à Güejar Sierra
Marié le 10 août 1937 à Jerez del Marquesado, province de Granada, avec Concepción GOMEZ LORENTE. Son épouse était domiciliée à Granada lors du décès d’Antonio
Engagé volontaire pour la durée de la guerre à la Légion Etrangère le 12/06/1940 à l’intendance militaire de Bou Arfa, Maroc
Arrive au Dépôt Commun des Régiments Étrangers (DCRE) de Sidi Bel Abbes, Algérie, le 15/06/1940
Démobilisé le 10/10/1940, affecté à la Compagnie de Travailleurs Étrangers (CTE) 5, Colomb Béchar, Algérie
Réintègre la Compagnie de Passage 2 (CP2) lorsqu’il postule à nouveau pour se réengager à la Légion Étrangère, mais il est déclaré inapte et reversé à la CTE 5 le 24/12/1940
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 08/01/1943 à Alger, affecté à la 9ème Compagnie. Déclare être mineur
Participe à la campagne de Tunisie
Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes, 3ème Bataillon 9ème Compagnie le 26/07/1943
La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943
Nommé soldat de 1ère classe pour compter du 01/01/1944
Quitte le bivouac de Skrirat (Maroc) avec le détachement A de la 2ème DB par route à destination de Casablanca le 09/04/1944
Embarque à Casablanca le 11/04/1944 sur le transport 114
Débarque à Swansea (Grande-Bretagne) le 22/04/1944
Voyage par voie ferrée, stationne à Hull
Arrive au cantonnement de Pocklington le 02/05/1944
Reçoit le matricule I 2 527
Quitte le cantonnement de Pocklington le 23/07/1944 par voie de terre
Arrive au camp D10 le 24/07/1944
Arrive au camp C21 le 29/07/1944
Embarque à Southampton (Grande-Bretagne) le 31/07/1944 sur Liberty Ship Edward S. Sill
Débarque sur la côte normande (environs de la Madeleine) le 04/08/1944
Fait partie de l’équipage du HT Amiral Buiza, 3ème section
Fait partie de la colonne Dronne le 24/08/1944
Blessé par balle à la poitrine à Hymont, canton de Mirecourt (Vosges) le 13/09/1944. Deux versions de sa blessure :
- l’une donnée par le maire de l’époque qui indique qu’il a été gravement blessé à la tête par un obus alors qu’il avait le haut du corps hors de la tourelle du char qu’il montait
- l’autre dans l’avis de décès avec mention « tué par balles ».
Évacué sur le Bataillon Médical 13 (BM 13), décédé le même jour
Mort pour la France
Inhumé en un premier temps au cimetière de Bazoilles et Menil (Vosges), puis transféré à la nécropole nationale « Sigolsheim » à Kayserberg-Vignoble (68 – Haut-Rhin)
Type de sépulture : tombe individuelle
Carré de la sépulture : C
Rang de la sépulture : 2
Numéro de la sépulture : 43
CITATIONS ET MÉDAILLES :
A l’ordre de la Demi-Brigade, campagne de Tunisie, Croix de Guerre avec étoile de bronze (OG 54 du 28/05/1943 du Général Magnan) :
S’est distingué pendant les combats du 24.4 au 6.5.1943 et tout particulièrement les 23 et 24.4.1943 dans l’attaque des côtes 84 et 107 du Djebel Medjanin en faisant de fortes contre-attaques, s’est cramponné au sol malgré les pertes permettant ainsi l’arrivée de renforts et la conservation des positions conquises sur l’ennemi.
A l’ordre du Régiment, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 48 du 20/08/1944) :
ALMENDRO Antonio – 1ère classe
A fait preuve d’un grand courage en contre-attaquant le 17 août à Serans, un ennemi nombreux et mordant (éléments SS de la Teibstandarte Adolph Hitler) qui montait à l’assaut du point d’appui occupé par la section. Avec ses camarades, a repoussé les assaillants, les rejetant sur l’autre rive de l’Orne et en tuant une vingtaine.
A l’ordre de l’Armée, à titre posthume, Croix de Guerre 39-45 avec palme (OG 339 du 27/01/1945, JO du 25/02/1945, p. 216 g) :
ALMENDRO Antonio – 1ère classe matricule 2 527 du Régiment de Marche du Tchad
Le meilleur soldat et le meilleur combattant de la compagnie. Cité en Tunisie et en Normandie. A été mortellement blessé devant Hymont, le 15 septembre 44. Survivra dans l’esprit de tous ses camarades comme le plus bel exemple de vertus guerrières.
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