Fils de José Maria ABENZA, né en 1873 et de Josefa ANDUJAR, née en 1876, tous deux à Lorqui
Quatre frères et sœurs, tous nés à Lorqui (renseignements fournis en 1956) :
– Modesta, née en 1897, couturière domiciliée à Lorqui,
– José, né le 24/09/1901, maçon domicilié à Oullins
– Francisca, née en 1914, domiciliée à Gourdon (Lot)
– Carmelo, né en 1916, chauffeur domicilié à Lorqui
– Lola
Quitte l’Espagne en 1916 avec ses parents, y retourne en 1930 pour des raisons de famille, revient en France en 1940 en qualité de réfugié
Vit maritalement en France de 1927 à 1931 avec Philomène ABELLAN, épouse LASTAB, née le 01/10/1909 à Cuevas
Un enfant : Hortense, née le 06/09/1929 à Oullins (Rhône). Tous deux retournent en Espagne où ils continuent à vivre maritalement jusqu’à vers 1936, époque où, par suite des évènements politiques, ils sont séparés. Ensuite, sa concubine revient en France avec sa fille âgée de 7 ans.
Engagé volontaire dans l’armée républicaine espagnole en 1937, jusqu’en mars 1939
Entre en France le 15/07/1940
Condamné à 1 mois de prison et 100 francs d’amende pour entrée illégale dans le pays le 22/07/1940. Il accomplit sa peine à la prison de Perpignan. A sa sortie, il est confié à la Garde Mobile pour être transféré au camp d’Argelès
Interné au camp d’Argelès-sur-Mer du 22/08/1940 au 14/10/1940
S’engage à la Légion Étrangère le 15/10/1940 à l’intendance militaire de Perpignan
Fait la campagne de Tunisie
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA)le 28/06/1943 à Alger
Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes, 3ème Bataillon 9ème Compagnie le 26/07/1943
La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943
Soldat de 1ère classe le 01/01/1944
Quitte le bivouac de Skrirat (Maroc) avec le détachement A par route à destination de Casablanca le 09/04/1944
Embarque avec le Détachement A à Casablanca (Maroc) le 11/04/1944
Débarque à Swansea (Grande-Bretagne) le 22/04/1944
Voyage par voie ferrée, stationne à Hull
Arrive au cantonnement de Pocklington le 02/05/1944
Reçoit le matricule I 2525
Quitte le cantonnement de Pocklington le 23/07/1944 par voie ferrée
Arrive au camp D10 le 24/07/1944
Arrive au camp C 21 le 29/07/1944
Embarque à Southampton (Grande Bretagne) le 31/07/1944 sur Liberty Ship Edward S. Sill
Débarque sur la côte normande (environs de la Madeleine) le 04/08/1944
Fait partie de la colonne Dronne le 24/08/1944 sur le HT L’Ebre, 2ème section
Nommé caporal à titre exceptionnel le 27/09/1944
Part en permission de 7 jours le 16/11/1944
Rentre de permission le 30/12/1944 (soit plus d’un mois au-delà de la permission). Information contredite par le capitaine Dronne qui le situe dans la compagnie le 15 décembre. Erreur de date ? Serait rentré le 20/11 ?
Nommé sergent à titre exceptionnel 01/12/1944 pour ordre du lieutenant-colonel Putz
Blessé par balles au bras le 30/01/1945 au sud-ouest du bois d’Elsenheim
Évacué le même jour et muté au Bataillon de Renfort (BR) le 31/01/1945
Sortant de l’hôpital rejoint l’unité le 03/04/1945
Fait mouvement avec son unité par voie ferrée à destination du front de l’Est
Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et rentre dans la zone des armées ledit jour
Franchit la frontière allemande à Beinheim
Participe à la campagne d’Allemagne
Blessé par éclats d’obus aux jambes le 04/05/1945 à Inzell (Bavière)
Évacué ledit jour, muté au BR le 05/05/1945
Nommé sergent-chef le 25/05/1945 pour compter du 01/05/1945
Affecté au III RMT 9ème Compagnie
Démobilisé le 01/12/1945
Garde des séquelles suite aux blessures aux jambes
Citations et médailles :
Citation à l’ordre de la Division (Légion Etrangère), Croix de Guerre avec étoile d’argent (OG 38 du 12/04/1943) :
Légionnaire du 3° R.I. Pionnier détecteur de mines d’élite qui s’est brillamment distingué au cours de l’avance de Foum-el-Asker, le 7 avril 1943, frayant un passage devant les chars de combat à travers de nombreux champs de mines, faisant preuve d’un grand courage et d’un mépris total du danger.
Citation à l’ordre de l’Armée, Croix de Guerre 39-45 avec étoile vermeil (OG 2 du 03/01/1945) :
Caporal. Gradé d’une bravoure tranquille et réfléchie. Chef pointeur d’une pièce anti chars qui a porté de rudes coups à l’ennemie. Le 9 septembre 1944, lors du second combat de Châtel, a dirigé sous le feu, dans des conditions particulièrement difficiles, le ravitaillement de sa section.
Citation à l’ordre du Régiment, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 60 du 15/04/1945) :
Sergent. Chef de groupe remarquable d’allant et de cran. A entraîné ses hommes pendant les opérations du 26.1.45 au 2.2.45 dans des conditions rendues extrêmement dures par le froid et la neige. Le 30.1.1945 après midi au cours d’une patrouille en sous-bois, s’est heurté à des éléments allemands nombreux, a été blessé au bras, a continué à se battre et a dirigé le repli de patrouille qui a été parfaitement exécuté.
Citation annulée lors de la concession de la Médaille Militaire le 20/08/1947 comportant l’attribution de la Croix de Guerre 39-45 avec palme
Presidential Unit Citation (PUC)
Appréciation du Commandant de la compagnie sur son certificat de bonne conduite : Très bon sous-officier. Travailleur, sérieux et consciencieux. Titulaire de trois citations, tenue correcte, moralité excellente
Vit maritalement depuis 1946 avec Herminia GOMEZ, née le 12/05/1904 à Cuevas, fille de Pierre GOMEZ et de Rose GONZALEZ, veuve de Eulogio SANCHEZ
Se marient à Lyon le 25/10/1949, pas d’enfants
Maçon à l’entreprise Sonnier et Cie, 31, rue Malesherbes à Lyon, depuis le 14/09/1953
Propriétaire d’une maison à Saint Genis Laval, souhaite s’établir maçon à son compte.
Demande de naturalisation faite à Lyon le 02/02/1956
Tous deux sont naturalisés le 05/10/1956
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