PETERS Raymond Elie Marie Adolphe
Notes :
Fils de Louis Marie Adolphe Georges PETERS, né le 06/06/1886 dans la province de Liège (Belgique), et de Yvonne Adrienne BARTHEZ, née le 29/01/1896 à Saint-Nazaire
Père établi en France depuis 1919, de nationalité belge
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 503 BCC le 14/11/1939. Bureau de recrutement : Versailles
Incorporé le 15/11/1939 au DGI 213
Reçoit le matricule 2 547
Dirigé sur le Groupement spécial de candidats EOR d’Infanterie Vincennes le 02/01/1940
Affecté à la 3ème Compagnie Ière section
Admis à suivre le cours d’Aspirants de réserve
Dirigé sur le Centre Instruction Aspirants à la Courtine (Lozère) le 07/05/1940
Affecté à la 24ème Compagnie 5ème section
Dirigé avec le C.IA sur le camp du Larzac le 07/06/1940
Affecté au régiment de marche du Larzac 13ème compagnie 5ème section
Dirigé sur Bordeaux le 22/06/1940
Dirigé sur Bourg Dastic le 01/07/1940
Dirigé sur Vichy le 10/07/1940
Nommé aspirant de réserve le 25/08/1940
Dirigé sur le Groupement de Jeunesse n° 19 le 26/08/1940
Démobilisé le 27/09/1940
Aux Chantiers de la Jeunesse Française (organisation paramilitaire française) depuis août 1940 comme assistant de groupe
Nommé chef de groupe le 01/01/1941
Engagé volontaire pour la durée de la guerre à la 2ème DB fin août-début septembre 1944, avec le grade d’aspirant
Reçoit le matricule I 2 807
Affecté à la Compagnie d’Appui 3 (CA3)
Muté à la 9ème Compagnie le 06/09/1944
A une date inconnue, muté à la CA3
Muté à nouveau à la 9ème Compagnie le 05/11/1944
Blessé par balles à l’épaule gauche le 17/11/1944 à Badonviller
Rejoint la compagnie le 19/01/1945
Muté à nouveau à la CA3, devient chef de section des mortiers de 81, le 04/02/1945
Promu sous-lieutenant le 05/05/1945, à effet du 25/03/1945
Tué de deux balles au cou à Reichenhall (Autriche) le 05/05/1945
Mort pour la France
Un rapport établi par le Capitaine Commandant la CA3 le 23/05/1945 relate les circonstances de sa mort :
Le 5 mai 1945 à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Berchtesgaden, sur la route allant de cette ville au village autrichien d’Oberweissbach (sur la rivière Saalach), l’aspirant Peters commandait la Section de Reconnaissance et d’Observation du 3ème Bataillon du RMT.
Vers 13 heures, il avait atteint le poste frontière de Hirschbishl, la route étant encombrée par des véhicules allemands, il quitta son véhicule et partit seul en avant, à pied, en territoire autrichien.
Le soldat Doré partit sur ses traces une demi-heure après mais ne le retrouva pas.
On entendit alors un bruit de fusillade et sur les indications du soldat Doré, une patrouille commandée par l’adjudant Drach entrepris de retrouver l’aspirant Peters.
Elle fit quelques kilomètres en territoire autrichien mais les recherches furent vaines.
Une nouvelle entreprise tentée le lendemain ne donna pas non plus de résultats.
Le 21 mai, de nouvelles recherches tentées aboutirent enfin : le corps de l’aspirant Peters avait été retrouvé, le 17 mai, par des Américains dans un ravin à 600 mètres du poste frontière en territoire autrichien ; il portait des traces de blessures par balles au cou ; il avait été inhumé et une croix portait ces indications : « Ici repose un soldat Français inconnu. »
Le corps exhumé fut reconnu par le sous-lieutenant De Ganay et par l’adjudant Drach. A proximité de la tombe se trouvait un calot, une lettre adressée à M. Raymond Peters et un ceinturon ; dans les poches furent retrouvés deux galons d’aspirant.
Le corps fut transporté le même jour au cimetière d’Oberweissbach (8 km S.E. de Lofer, Autriche). Les honneurs funèbres et militaires lui furent rendus.
Le nom de l’aspirant Peter fut inscrit sur la croix placée sur la tombe.
Citation à l’ordre de l’Armée, à titre posthume, Croix de Guerre 39-45 avec palme (J.O. du 27/09/1945) :
PETERS Raymond, sous-lieutenant, du Régiment de Marche du Tchad
Jeune officier d’une fougue endiablée, fonçant toujours en tête de ses hommes. A été tué le 5 mai 1945 à Hirschbichl, lors d’un engagement avec une colonne allemande en retraite en se portant au milieu des éléments ennemis pour en hâter la reddition.
Le capitaine Dronne relate sa 2ème affectation à la Nueve :
Le 5 novembre, l’aspirant Peters, venant de la CA3, est affecté à la compagnie. Le sous-lieutenant Francis Kron, qui est haut-le-pied à la Dix, vient me demander de le prendre. Je lui donne mon accord à condition qu’il obtienne le feu vert de son commandant de compagnie Sarrazac. Après, j’en ferai mon affaire avec Putz. C’est bon signe : des officiers et aussi des sous-officiers de valeur demandent à rejoindre la Nueve.
Source(s) :
SHD Caen | AC 21P 131 021 |
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne | pages 461-462 |
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