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MORALES Louis

Alias El Gitano


Naissance : 1 mars 1923
Lieu : La Linea de la Concepción
Province / Département : Andalucía, Cádiz
Pays : Espagne
Nationalité : Espagnol
Décès le : 25 août 1999
à Guérande (44 – Loire-Atlantique)
Grade atteint à la fin de la guerre : Caporal
Présent à la Nueve lors du pointage du 15 juin 1944 en Angleterre : Oui
Embarqué à Southampton le 31 juillet 1944 : Oui
Arrivé à Berchtesgaden le 5 mai 1945 : Oui
Citations : Oui

Notes :

Fils José MORALES, né en 1896 à la Linea, peintre, décédé en 1937 à Rabat (Maroc), et de Dolores RUIZ, née en 1893 à Jerez de la Frontera, province de Cadix

Un frère : José, né en 1915 à La Linea, employé de bureau en 1948, résidant à Rabat

Arrive à Rabat à l’âge de 2 ans avec ses parents venus s’y installer

Exerce plusieurs métiers : poissonnier, ouvrier-bourrelier, plombier, soudeur automobile

 

Engagé volontaire pour la durée de la guerre au Corps Franc d’Afrique (CFA) le 05/01/1943 à l’intendance de Casablanca. Profession déclarée : soudeur automobile. Domicilié à Rabat, célibataire

Affecté à la 11ème Compagnie

Participe à la campagne de Tunisie, cité à l’ordre de la Demi-Brigade

Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes le 24/07/1943

La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943

Entre à l’hôpital Maillot le 03/08/1943, évacué sur l’hôpital de Boufarik (Algérie) le 09/08/1943

Sort de l’hôpital le 09/09/1943, affecté à la 9ème Compagnie du 3ème Bataillon de Marche du Tchad

Présent à la Nueve le 15/06/1944 en Grande-Bretagne

Reçoit le matricule 2 571

Fait partie de l’équipage du HT Cap Serrat, 1ère section

Spécialité militaire : mitrailleur

Nommé 1ère classe à titre exceptionnel à compter du 01/02/1945

Se distingue lors de la campagne de Normandie, à Ecouché

Blessé le 17/11/1944 à Badonviller, non évacué

Quitte la zone des armées le 01/03/1945

Rentre dans la zone de l’intérieur ledit jour

La 2ème DB fait mouvement par voie ferrée à destination de Valençay (Indre) le 01/03/1945

Arrive à Valençay le 03/03/1945, cantonne à Vic-sur-Nahon

Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et rentre dans la zone des armées ledit jour

Fait mouvement avec son unité par voie ferrée à destination du front de l’Est

Quitte la zone de l’intérieur le 23/04/1945 et entre dans la zone des armées ledit jour

Franchit la frontière allemande à Benheim

Arrive à Berchtesgaden le 05/05/1945

Fait mouvement avec la 2ème DB vers la France le 26/05/1945

Franchit la frontière allemande le 28/05/1945 et passe dans la zone de l’intérieur ledit jour

La 2ème DB stationne dans la région parisienne à compter du 31/05/1945

Cantonne avec son unité à Voulx ledit jour

Atteint le grade de caporal

Démobilisé le 15/09/1945

Appréciation du commandant de la Compagnie : Excellent caporal. Énergique, consciencieux et dévoué. Tenue, conduite, moralité bonnes.

Citations et Médailles :

Citation à l’ordre de la Demi-Brigade, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 54 du 28/08/1943) :

Soldat  11ème Compagnie. S’est distingué pendant les opérations qui, partant du Cap Serrat, amenaient à la prise de Bizerte.

Citation à l’ordre du Régiment, Croix de Guerre avec étoile de bronze (OG 48 du 31/10/1944) :

MORALES Luis – 2ème classe

Patrouilleur d’élite. Le 16 août 1944, lors d’une action difficile menée contre des éléments S.S. appuyé par des chars, s’est porté en avant au mépris de tout danger, au secours de son chef de groupe qui venait d’être tué ; a ensuite protégé le repli de son groupe.

Citation à l’ordre de l’Armée (régularisation), Croix de Guerre avec palme (OG 78 du 20/12/1944) :

MORALES Luis – Soldat 1ère classe III/RMT

Soldat d’élite qui s’est brillamment comporté dans tous les combats auxquels il a participé. Le 17 novembre, est monté avec un allant remarquable à l’attaque de Badonviller. A été blessé à la tête alors qu’il se précipitait pour relever son chef de groupe qui venait être abattu par une rafale. A refusé de se laisser évacuer et a continué le combat jusqu’à la fin.

Presidential Unit Citation

Le capitaine Dronne parle de lui :

[Le 16/09/1944] A gauche, le groupe du sergent-chef Poreski est lui aussi durement accroché. Poreski reçoit une rafale entière d’arme automatique en pleine poitrine et est tué sur le coup. Le soldat Morales Luis tente en vain de le ramener. Il lui faut faire face avec ses camarades aux Allemands qui attaquent.

Le sous-lieutenant Elias fonce avec quelques hommes pour dégager Morales. Notre artillerie tire à salves répétées.

[Fin décembre 1944] Le soldat Morales Luis a été décoré voici quelques jours de la croix de guerre avec palme par le général Leclerc.

 

Marié le 29/09/1945 à Gennevilliers avec Simone BOTCAZON   , née le 22/09/1924 à Saint-Ouen. Professions déclarées à ce moment : soudeur et plumassière. Domicile : Gennevilliers. L’épouse est la sœur de Roger BOTCAZON, autre soldat de la Nueve, engagé à Paris lors de la Libération et tué au combat le 16/11/1944 à Badonviller

Le couple emménage à Clichy en septembre 1945

Deux enfants, nés à Clichy en 1946 et 1947

Travaille comme tapissier à Paris depuis septembre 1947

En mai 1949, employé comme manœuvre à Paris

Demande de naturalisation faite le 26/04/1948 à Clichy

Naturalisé par décret du 07/10/1949

Décédé à l’Hôpital intercommunal de la Presqu’Ile, à Guérande (44 – Loire-Atlantique) le 25/08/1999, à l’âge de 76 ans. Était domicilié  à La Baule (44)

Mis à jour le 8 septembre 2025 – © Carmen Góngora

Source(s) :

SHD Vincennes
GR 16P 428 759
Archives Nationales
dossier de naturalisation
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne
pages 316 et 530

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