DUBON Marcel

Fils de Joseph et d’Eglantine CLAUX

Premier engagement à Compiègne en 1939, 4 ans de service au moment de son engagement au Corps Franc d’Afrique (CFA)

Engagé volontaire pour la durée de la guerre au CFA le 31/05/1943 à Fèz, Maroc, avec le grade de sergent. Déclare être boucher et marié

Affecté au 3^ème Bataillon du CFA, 11^ème Compagnie le 05/07/1943

Passe à la Brigade de Marche du Tchad suite à option pour les Forces Françaises Combattantes le 24/07/1943

La Brigade de Marche du Tchad devient le Régiment de Marche du Tchad, le 3^ème Bataillon devient le III/RMT le 01/11/1943

Nommé sergent-chef le 01/08/1943

De la 11^ème Compagnie passe à CB3 le 12/09/1943

Affecté au 3^ème Bataillon de Marche du Tchad, 9^ème Compagnie, le 01/08/1943

Embarque à Oran le  05/05/1944

Débarque à Glasgow le 20/05/1944

Reçoit le matricule I 2 509

Présent à la Nueve le 15/06/1944

Embarque à Southampton le 31/07/1944

Débarque à Sainte-Mère l’Église le 03/08/1944

Fait partie de l’équipage du HT La Rescousse, section de Commandement

Spécialité militaire : mécanicien, chef dépanneur

Fait partie de la colonne Dronne le 24/08/1944

Participe aux campagnes de Normandie, Paris et Alsace

Nommé adjudant pour compter du 01/02/1945

Mis en congé longue durée le 17/04/1945

Démobilisé le 17/10/1945, se retire à Aubervilliers

Citation à l’ordre du Régiment, Croix de Guerre 39-45 avec étoile de bronze (OG 60 du 15/04/1945) :

DUBON Marcel – Sergent-chef

Chef dépanneur de la compagnie, d’une compétence technique éprouvée. A participé à toutes les opérations de la compagnie, s’est acquitté de sa tâche avec beaucoup d’énergie et de cran. N’a jamais laissé un véhicule en panne ; a pris une part effective aux combats toutes les fois qu’il lui a été possible de le faire.

Le capitaine Dronne brosse son portrait :

Le dépanneur, le chef Dubon, venait du Maroc, où il était établi boucher. Il avait la mentalité entreprenante des pionniers, il était de ces gens capables de faire et de faire bien divers métiers. Intelligent, débrouillard et bon vivant, il était habile en mécanique. Il avait même inventé et mis au point une machine agricole nouvelle. Il avait appartenu aux Croix de Feu. Les Croix de Feu étaient des nationalistes patriotes. Rares furent ceux qui acceptèrent de collaborer avec l’occupant.

Décédé  à Meknès, Maroc, le 12/04/1956 à l’âge de 55 ans