Skip to main content

BOSQUET Eugène Auguste Nicolas


Naissance : 24 août 1920
Lieu : Auderville
Province / Département : Manche
Pays : France
Nationalité : Français
Décès le : 18 août 1944
à Argentan (61 – Orne)
Grade atteint à la fin de la guerre : 2ème classe
Présent à la Nueve lors du pointage du 15 juin 1944 en Angleterre : Oui
Embarqué à Southampton le 31 juillet 1944 : Oui
Arrivé à Berchtesgaden le 5 mai 1945 : Non
Citations : Oui

Notes :

Fils d’Ernest Louis Jean, sous-brigadier des douanes, et de Germaine Gabrielle Théodorine CHARLIER, domicilié à Agon, Manche

 

Présent à la Nueve le 15/06/1944

Présent sur la liste d’embarquement à Southampton

Matricule 2 503

Soldat de 2ème classe

Fait partie de l’équipage du HT Brunete, 3ème section

Blessé au cours des combats à Ecouché (pied arraché par un obus anti-chars) et évacué le 13/08/1944 dans une ambulance, accompagné par un militaire du RMSM. Le 18 août, à l’entrée d’Argentan, une ambulance incendiée était trouvée et contenait 2 corps calcinés. Un de ces corps était identifié comme étant celui du militaire du RMSM, mais l’état des restes de l’autre corps n’a permis aucune identification. Il y a de fortes présomptions pour que ce soit celui de BOSQUET Eugène.

Déclaré décédé le 18/08/1944 à Argentan, Orne

Inhumé dans le carré militaire « Argentan » à Argentan

Mort pour la France

Citation à l’ordre de la Division, Croix de Guerre avec étoile d’argent (OG 48 du 20/08/1944) :

BOSQUET Eugène – 2ème classe

Soldat très courageux. A combattu sur l’arrière d’un char pendant les opérations ayant mené à la prise d’Ecouché. Le 13 août au matin a eu un pied emporté par un obus antichars ennemi.

Selon Raymond Dronne :

Le 13 août 1944, à la sortie nord, sur la route de Falaise

Les fantassins de Campos ont sauté à terre ; ils dépassent le pont, progressent. Leur attention est attirée par des Allemands qui s’enfuient devant eux, à flanc de coteau. Ils abordent le virage. A leur droite, le dernier char allemand les aperçoit et tire. Il doit s’être trompé de projectile : il envoie un obus perforant au lieu d’un obus explosif. L’obus emporte un pied du soldat Eugène BOSQUET, celui-là qui n’avait pu voir sa mère lors de notre passage au large du Mont Saint-Michel. La jambe est coupée net, au-dessous du mollet. […]

Bosquet est entraîné dans une cour, puis dans une maison. […] On le réconforte, on lui fait un garrot, on appelle une ambulance dans laquelle on l’embarque.

Après avoir quitté Ecouché, l’ambulance conduite par une Rochambelle, Marie-Louise Charbonnel, se trompe de chemin. Elle s’engage sur la route d’Argentan au lieu de bifurquer sur la route de Sées et d’Alençon. Elle va en plein chez les Allemands.

Le soir, on retrouve son ambulance incendiée au bord de la route. Les Allemands l’ont canonnée malgré le grand insigne de la Croix-Rouge bien visible. Deux corps carbonisés sont allongés dans la voiture : celui d’un spahi marocain qu’on lui avait affecté comme infirmier et celui du pauvre Bosquet.

Mis à jour le 8 septembre 2025 – © Carmen Góngora

Source(s) :

SHD Vincennes
GR 16P 75 280
SHD Caen
AC 21P 27 542
Français Libres & Républicains espagnols contre le nazisme, les carnets du capitaine Dronne
pages 288 et 297-298

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

The maximum upload file size: 50 Mo. You can upload: image. Drop files here